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Solutions de cuisson propres : plus de 900 millions d’Africains n’y ont pas accès (Rapport)

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Si les tendances actuelles se poursuivent, environ 6 personnes sur 10 n’ayant pas accès à la cuisson propre résideront en Afrique subsaharienne en 2030, avec peu ou pas d’amélioration attendue d’ici 2050.

À contre-courant de la tendance mondiale, la population africaine n’ayant pas accès à des solutions de cuisson propres est en augmentation depuis plus d’une décennie, selon le rapport Tracking SDG 7 : The Energy Progress Report de la Banque Mondiale et de l’Agence Internationale de l’Energie.

Si en 2021 environ 71 % de la population mondiale avait accès à des combustibles et technologies de cuisson propres, soit une augmentation de 14 points depuis 2010, en Afrique c’est plutôt la tendance inverse. Dans cette région, le déficit d’accès a plus que doublé depuis 1990 et a augmenté de 60 % depuis 2000, pour atteindre un total de 900 millions de personnes en 2021, soit environ 70 % de la population du continent.

Le rapport indique qu’en l’absence de nouvelles politiques ou d’interventions urgentes, le déficit d’accès en Afrique subsaharienne est en passe d’atteindre 1,1 milliard de personnes en 2030, sans aucun signe de ralentissement par la suite.

On note ainsi qu’au-delà de 2030 et en tenant compte de la croissance démographique, la trajectoire actuelle montre que, d’ici 2050, 2,3 milliards de personnes dans 91 pays à revenu faible ou intermédiaire n’auront toujours pas accès à des moyens de cuisson propres. Parmi ces 91 pays figureront 45 des 47 pays d’Afrique subsaharienne.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Égypte : hausse du prix de cession du gaz issu des concessions du Desert occidental

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L’Égypte s’est donné comme objectif de devenir un hub énergétique régional. Le pays d’Afrique du Nord multiplie les initiatives lui permettant de réaliser au mieux ses ambitions.

En Égypte, le prix de vente du gaz produit à partir des gisements localisés dans le Desert occidental va augmenter de 13 % pour atteindre 3 millions de dollars par million d’unités thermiques. Le gouvernement a annoncé, ce mercredi 7 juin, avoir autorisé la compagnie pétrolière tunisienne HBS et la société chinoise North Petroleum International (NPIC), responsables de la production gazière dans la zone, à procéder à une telle augmentation.

Cette dernière est en accord avec l’intention du Caire de devenir la plaque tournante du marché gazier régional. Un projet ambitieux qui implique des investissements massifs pour soutenir la monétisation de la production gazière qui est actuellement de l’ordre de 6,5 à 7 milliards de pieds cubes de gaz naturel par jour.

Ainsi, HBS compte effectuer un investissement d’environ 70 millions de dollars qui seront consacrés au développement d’une partie de la concession South Alamein. Si elle est effective, cette dépense devrait permettre de réaliser une production gazière de 30 millions de pieds cubes de gaz par jour à partir de cette réserve.

Les gisements gaziers du Desert occidental représentent environ 18 % des volumes de gaz naturel produit en Égypte. Ils sont loin derrière les réserves de la région de la mer Méditerranée qui couvrent à elles seules, 63 % de la production gazière du pays.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Ghana : le gouvernement garantit sa protection à la mine d’or Obuasi, après une invasion de mineurs illégaux

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 Au Ghana, l’exploitation minière illégale est un mal qui affecte les revenus miniers de l’État, l’activité des grandes compagnies minières et fait perdre de l’argent aux producteurs de cacao. Le gouvernement a intensifié depuis quelques années sa lutte contre le phénomène.

En visite lundi à la mine d’or Obuasi, le ministre ghanéen des Terres et des Ressources naturelles Samuel A. Jinapor a renouvelé le soutien du gouvernement à la compagnie minière AngloGold Ashanti, propriétaire de l’actif. L’arrivée du ministre intervient en effet quelques jours après l’invasion de la concession du groupe sud-africain par des mineurs illégaux et qui a dégénéré en affrontements avec les forces de sécurité et des jeunes de la localité.

Selon les détails rapportés par la presse locale, le ministre a pu constater la présence d’itinéraires clandestins mis en place par certains mineurs artisanaux pour accéder au site de la mine industrielle. Il a également tenu plusieurs rencontres séparées avec les chefs traditionnels, les forces de sécurité, les mineurs artisanaux et la direction de la mine, en vue de mieux comprendre la situation et tenter d’y apporter une réponse.

« Nous avons une meilleure compréhension des questions en jeu. Nous avons eu des discussions très détaillées et de nombreuses conclusions ont été tirées pour, tout d’abord, protéger la concession d’AngloGold Ashanti et élaborer une stratégie qui nous permettra de résoudre durablement le problème », a déclaré M. Jinapor, dans des propos relayés par Ghanaian Times.

Le ministre a profité du point de presse pour insister sur l’importance de la mine d’or Obuasi pour l’économie nationale, rappelant au passage que ce sont les mêmes activités minières illégales sur le site qui ont conduit à suspendre les opérations de redémarrage de la mine en 2016. Restée en régime de maintenance et entretien pendant 5 ans, la mine a été finalement remise en service en 2019, livrant notamment 250 000 onces en 2022.

Rappelons que l’exploitation minière illégale affecte non seulement les compagnies minières présentes dans le pays, mais aussi l’environnement et les producteurs de cacao. Quand les mineurs illégaux ne s’attaquent pas aux installations industrielles, ils investissent des sites artisanaux et utilisent des méthodes d’extraction et de traitement qui polluent l’eau et les terres.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Namibie : Osino Resources envisage une introduction à la bourse de Londres

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En Namibie, la compagnie minière canadienne Osino Resources est active sur le projet Twin Hills qui pourrait bientôt devenir sa première mine d’or. Une présence sur la bourse de Londres devrait faciliter les levées de fonds pour l’entreprise, dans cette nouvelle phase de sa croissance.

Le Conseil d’administration d’Osino Resources, propriétaire du projet aurifère Twin Hills en Namibie, évalue actuellement une inscription de la société sur le marché principal de la bourse de Londres. C’est l’annonce faite le 7 juin par la compagnie minière canadienne, précisant qu’une telle décision pourrait améliorer l’exposition de ses projets africains auprès des investisseurs.

À l’heure actuelle, Osino est cotée à la bourse de Francfort, sur le marché alternatif de la bourse de Toronto (TSX-V) et sur le marché de gré à gré OTCQX. L’arrivée sur la bourse de Londres qui héberge les plus grandes compagnies minières au monde, donnerait donc à la compagnie un accès à une base d’investisseurs sans commune mesure avec celles de ses marchés actuels, notamment au Royaume-Uni et dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Pour rappel, la compagnie cherche activement à construire sa première mine d’or en Namibie, grâce au projet Twin Hills. Une étude de faisabilité réalisée par Lycopodium Minerals Africa devrait d’ailleurs être disponible à la mi-juin, permettant d’accélérer ensuite les négociations sur le financement des travaux de construction. Selon une étude de préfaisabilité publiée en 2022, l’actif peut livrer en moyenne environ 170 000 onces par an sur 13 ans.

Source : Agence Ecofin

Pétrole : l’Arabie saoudite envisage de réduire son offre pétrolière de 1 million b/j en juillet

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Il y a moins de deux mois, l’Arabie saoudite et les pays membres de l’OPEP+ avaient initié une réduction de leur offre pétrolière dans l’optique de relever le prix du combustible jugé bas.

Alors que l’offre pétrolière globale a déjà été réduite à deux reprises au cours des huit derniers mois sous l’impulsion de l’OPEP et de ses alliés, l’Arabie Saoudite a annoncé, lundi 5 juin, son intention de poursuivre cette réduction d’un million de barils au cours du mois prochain.

L’objectif de cette décision est le même que celle qui a motivé l’OPEP+ à limiter son offre pétrolière en avril. Le royaume espère ainsi tirer à la hausse les cours de l’or noir particulièrement affectés par une conjoncture économique défavorable en Chine notamment.

Pour l’heure, les autorités saoudiennes n’ont pas clairement indiqué si ce choix sera maintenu au-delà de juillet prochain. Toutefois, le ministre saoudien de l’Énergie, Abdulaziz bin Salman, a indiqué que l’État « ferait tout ce qui est nécessaire pour apporter la stabilité au marché ».

Conformément aux accords de coopération qui unissent l’OPEP et ses alliés dans le cadre de l’OPEP+, l’Arabie saoudite a négocié et obtenu un accord pour modifier les niveaux globaux de production de pétrole brut. Ainsi tout au long de l’année prochaine, le plateau de la production pétrolière du cartel et de ses partenaires ne devrait pas excéder 40,46 millions b/j.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Soudan : les travaux reprennent à Meyas Sand, un projet capable de livrer plus de 64 tonnes d’or en 13 ans

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Au Soudan, le projet Meyas Sand a la capacité de livrer plus de 4 tonnes d’or par an sur une durée de 13,6 ans, selon des estimations datant de 2020. Toutefois, la concrétisation de ce potentiel est retardée par le climat d’insécurité qui prévaut dans le pays.

La compagnie minière Perseus Mining a annoncé cette semaine le retour de ses employés et entrepreneurs sur le site du projet Meyas Sand, au Soudan. Elle les avait retirés en avril dernier suite aux affrontements armés à Khartoum.

« Notre décision de retirer temporairement notre personnel du site du projet aurifère de Meyas Sand en avril a été prise en tenant compte de leur sécurité. Après une évaluation plus approfondie de la situation, il apparaît que la menace immédiate perçue s’est estompée et nous sommes satisfaits des perspectives de reprise du travail sur le site de Meyas Sand sans risque excessif »,a déclaré le DG Jeff Quartermaine.

On apprend ainsi que la zone où se trouve le projet aurifère n’a pas été touchée par les affrontements, aucun incident n’ayant été signalé sur environ 250 000 km2 autour du site. La compagnie estime cependant avoir pris les mesures nécessaires pour agir de façon adéquate si la donne change.

Malgré ce retour à la normale des travaux à Meyas Sand, le calendrier de développement est retardé. Perseus a en effet reporté sa décision finale d’investissement, initialement prévue pour le troisième trimestre 2023.

Le Soudan devra donc attendre encore avant de pouvoir compter sur une nouvelle source de production d’or. Selon une étude de faisabilité publiée en 2020 par l’ancien propriétaire (Orca Gold), le projet peut livrer 167 000 onces d’or (environ 4,73 tonnes) par an sur 13,6 ans, dont 228 000 onces (6,46 tonnes) par an en moyenne sur les sept premières années.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

RDC : AJN Resources obtient 70 % d’intérêts dans un permis d’exploration de lithium à Manono

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L’explosion de la demande mondiale de lithium encourage de plus en plus d’investisseurs à s’intéresser au sous-sol africain relativement inexploré. En RDC, l’australien AVZ Minerals a fait il y a quelques années la découverte d’un gisement de lithium de classe mondiale dans la région de Manono.

La compagnie minière AJN Resources, basée à Vancouver au Canada, a annoncé le 2 juin la conclusion d’un accord avec la société congolaise Palm Constellation. Cette dernière, basée à Kinshasa en RDC, va lui céder jusqu’à 70 % d’intérêts dans un permis d’exploration qu’elle détient dans la région de Manono, connue pour héberger potentiellement d’importantes ressources de lithium.

« Nous sommes très enthousiastes à propos de cette dernière acquisition qui couvre potentiellement 10 km2 de terrain très prometteur avec un bon potentiel pour la présence de pegmatites contenant du lithium sous la surface », a commenté Klaus Eckhof, PDG d’AJN.

Selon les termes de l’accord, deux paiements totalisant 150 000 dollars seront initialement effectués en faveur du vendeur par AJN qui aura jusqu’à 6 mois pour effectuer une due diligence. À la fin des vérifications préalables qui pourront inclure des travaux d’échantillonnage et un programme de forage réduit, AJN devra confirmer son intention de procéder à l’acquisition du permis en versant 250 000 dollars en plus pour obtenir une participation indirecte de 51 % dans le projet.

La société devra aussi émettre en faveur de Palm Constellation un nombre d’actions valant 10,5 % du total des actions émises et en circulation d’AJN. En émettant 4 millions d’actions supplémentaires au profit de Palm, puis un nouveau paiement de 250 000 dollars, AJN obtiendra 9 % d’intérêts en plus dans le permis. Elle complétera enfin l’acquisition des 70 % d’intérêts avec un dernier paiement de 5 millions de dollars. Notons que les travaux d’exploration jusqu’à la conclusion d’une éventuelle étude de faisabilité définitive, seront financés par AJN.

Pour rappel, la région de Manono abrite un projet du même nom, porté par l’australien AVZ Minerals. Le projet de lithium Manono est considéré comme le plus avancé de la RDC et seul le permis d’exploitation minière manque actuellement pour lancer le développement de ce qui pourrait être la première mine de lithium du pays.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : Awalé lance 2 500 mètres de forage sur l’or d’Odienné

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Portée par la croissance régulière de sa production d’or depuis une décennie, la Côte d’Ivoire est désormais un poids lourd du secteur minier ouest-africain. La ruée vers l’or ivoirien se poursuit, comme l’illustre l’arrivée en 2022 du premier producteur mondial d’or, Newmont, au projet Odienné.

En Côte d’Ivoire, la junior minière canadienne Awalé Resources a annoncé le 6 juin le début d’une campagne de forage à circulation inverse (RC) et au diamant (DD) à son projet aurifère Odienné. L’objectif de ces 2 500 mètres de forage est de tester des minéralisations d’or-cuivre récemment découvertes sur les cibles Charger et Sceptre Est, puis de mener un forage initial sur les cibles Lando et Sceptre Main.

« Les cibles Charger et Sceptre sont de nouvelles découvertes vraiment passionnantes avec un potentiel de ressources important. Ce programme verra le premier forage au diamant sur ces prospects alors que nous commençons à tester leur profondeur et leur échelle pour fournir à la fois des teneurs élevées et du volume », a ajouté Andrew Chubb, nommé le mois dernier PDG d’Awalé.

Notons que ces travaux seront financés par l’américain Newmont, premier producteur mondial d’or. À l’issue d’un accord de coentreprise signé l’année dernière et lui permettant de gagner au moins 65 % d’intérêts dans le projet Odienné, le géant aurifère devrait mobiliser un budget d’exploration de 3 millions $ cette année, sur un total de 15 millions $.

Source : Agence Ecofin

Niger : le propriétaire du projet d’uranium Madaouela financera des kits solaires dans 40 foyers ruraux

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Le projet d’uranium Madaouela piloté par le canadien GoviEx Uranium peut entrer en production en 2025 et générer 1,57 milliard de dollars de bénéfices avant impôts sur la durée de vie de la mine.

Au Niger, quarante foyers ruraux seront dotés de systèmes d’éclairage solaire domestique grâce à GoviEx Uranium. C’est l’annonce faite le 6 juin par la compagnie minière canadienne active sur le projet d’uranium Madaouela, précisant qu’elle a conclu à cet effet un accord avec Barefoot College International, dont le centre de formation pilote localement un programme d’autonomisation des femmes en milieu rurale.

Concrètement, les kits solaires financés par GoviEx seront installés par des femmes ayant bénéficié en amont d’une formation en installation et maintenance de la technologie solaire. Cette activité leur fournira des moyens de subsistance et participera également à l’amélioration de la qualité de vie de la communauté.

« Le projet ne se limite pas à fournir de l’électricité durable aux ménages, il vise également à renforcer l’autonomie des femmes et des communautés rurales. Investir dans l’éducation et le développement des compétences est un élément clé de notre stratégie ESG », a commenté Daniel Major, PDG de GoviEx Uranium.

Pour rappel, la mine d’uranium de Madaouela pourrait entrer en production en 2025 et livrer en moyenne 2,67 millions de livres par an sur 19 ans.

Source : Agence Ecofin

Golden Minerals prévoit de redémarrer les opérations de Velardeña, mais a d’abord besoin de liquidités

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Golden Minerals Company (TSX : AUMN) a annoncé son intention de redémarrer les opérations d’extraction d’argent et d’or sur ses propriétés de Velardeña situées dans l’État de Durango, au Mexique, sous réserve de la réception de capitaux suffisants.

Les propriétés de Velardeña consistent en deux anciennes mines souterraines d’argent et d’or et deux usines de traitement. L’exploitation minière a été suspendue en novembre 2015 lorsqu’une combinaison de faibles prix des métaux, de dilution minière et de défis métallurgiques a rendu les opérations non rentables.

Au cours des dernières années, Golden a évalué et testé diverses méthodes d’extraction et alternatives de traitement qui pourraient potentiellement permettre des opérations durables et rentables à Velardeña, y compris l’utilisation du processus de bio-oxydation d’Outotec.

Selon la société, la décision de reprendre les opérations à Velardeña était principalement basée sur les conditions de vente considérablement améliorées qu’elle a obtenues pour le concentré de pyrite riche en or produit à partir du traitement par flottation des matériaux minéralisés.

La société estime que l’amélioration des conditions de vente permettrait le redémarrage des opérations sans les dépenses importantes de l’installation de bio-oxydation précédemment prévue, qui était initialement estimée à un coût en capital de 6,5 millions de dollars, mais qui a ensuite plus que doublé pour atteindre 14 millions de dollars.

Le nouveau plan prévoit une exploitation minière souterraine commençant par quatre chantiers actifs avec traitement à l’installation de flottation de l’usine I de Velardeña à un débit initial d’environ 80 tonnes par jour. Au fur et à mesure que le développement souterrain progresse, le nombre de chantiers devrait augmenter régulièrement jusqu’à ce que 15 à 18 chantiers soient finalement en production continue, atteignant un taux de traitement stable d’environ 325 tpj d’ici la fin de l’année.

Tous les permis requis sont déjà en place, dit Golden, et comme l’usine I a récemment été utilisée et a traité des sulfures de Velardeña précédemment extraits, après le démarrage, les coûts de développement continuant de dépasser les revenus nets, les sorties de fonds maximales d’environ 2,3 millions de dollars, y compris les 500 000 $ initiaux devraient être remboursés au cours des neuf premiers mois d’exploitation.

La société, par le biais d’un engagement avec une société d’ingénierie indépendante, a l’intention de mettre à jour au troisième trimestre 2023 le rapport technique de mars 2022 pour Velardeña qui a été précédemment achevé (y compris les plans de l’installation de bio-oxydation précédemment envisagée mais qui n’est plus nécessaire).

Prévisions actuelles élaborées par la société pour l’extraction d’une partie des ressources publiées sur une estimation de la durée de vie de la mine (LOM) d’environ sept ans traitant 700 000 à 800 000 tonnes de matériel à l’usine I, avec une production d’or payable LOM de 60 000 à 70 000 onces et LOM payable production d’argent de 5,5 à 6,5 millions d’onces. Les coûts d’exploitation sont estimés entre 225 $ et 275 $ la tonne.

«Depuis le début de 2023, nous avons traité avec succès 3 000 tonnes de matériaux extraits dans nos activités d’extraction d’essai en 2022, et nous avons vendu environ 600 tonnes de ces concentrés aux conditions améliorées avec des recettes nettes d’environ 1,5 million de dollars ou environ 500 dollars par tonne de minerai extrait. matériel. Ces ventes récentes augurent bien du succès potentiel de nos plans de redémarrage », a déclaré Warren Rehn, PDG de Golden Minerals, dans un communiqué de presse.

« Nous prévoyons pouvoir démarrer les opérations minières avec un capital initial minimal d’environ 500 000 $. Notre plan de mine développé en interne prévoit la production d’environ 400 000 onces d’équivalent argent en 2023, avec le potentiel d’augmenter jusqu’à environ 1,6 million d’onces d’équivalent argent par an par la suite », a-t-il ajouté.

Financement nécessaire

Cependant, Golden a averti qu’elle ne disposait pas actuellement de ressources suffisantes pour lancer le redémarrage des opérations minières à Velardeña, ou pour répondre autrement à ses besoins de trésorerie prévus au cours des 12 mois se terminant le 31 mai 2024. Au 31 mai 2023, son total de trésorerie les ressources s’élevaient à environ 2,4 millions de dollars, avec des charges à payer d’environ 1,7 million de dollars.

La société a également noté que les opérations minières à Rodeo ont cessé, et bien qu’elle continue de traiter le minerai du stock de Rodeo, cela ne devrait pas générer une marge d’exploitation positive importante à l’avenir.

Par conséquent, Golden a déclaré qu’il devait lever des liquidités supplémentaires à très court terme, que ce soit par la vente d’actifs non essentiels ou par un financement par actions. En l’absence de ventes d’actifs, de financement par actions ou d’autres financements externes suffisants, son solde de trésorerie devrait s’épuiser au début du troisième trimestre de 2023. Si le financement ou la vente d’actifs ne sont pas disponibles, il pourrait être contraint de liquider l’entreprise, le société ajoutée.

Les actions de Golden Minerals ont augmenté de 3,3 % à 12 h 50 HAE lundi, donnant à la société une capitalisation boursière d’environ 20,9 millions de dollars.

Source : mining.com