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En 2022, la production burkinabé d’or a baissé de 14 %, affectée par la menace terroriste. Décidé à maintenir, voire améliorer, la contribution du secteur minier à l’économie, le gouvernement multiplie les projets permettant d’augmenter la production d’or, principale ressource exploitée dans le pays.

Au Burkina Faso, le gouvernement a identifié sept sites pour la mise en place d’unités de production semi-mécanisées d’or. C’est l’un des points à retenir de la communication faite en Conseil des ministres le mercredi 7 juin par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières à propos de ce projet destiné à accroitre la production nationale d’or.

Dans les détails, l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées supervisera la mise en place de ces unités qui sont en fait de petites usines de traitements gravimétrique et chimique de minerais. Elles permettront de traiter le minerai extrait sur les sites sélectionnés, et dont les permis sont déjà expirés, ainsi que le minerai provenant d’autres exploitants à proximité.

Outre la hausse de la production d’or, le gouvernement attend de cette initiative qu’elle favorise la promotion de champions locaux dans l’exploitation de l’or, la création d’emplois au profit des nationaux et la lutte contre l’utilisation de produits chimiques interdits, comme le mercure, dans l’activité des mineurs artisanaux.

Pour rappel, l’or est la principale ressource minière exploitée au Burkina Faso. Face à la baisse de la production, en raison de la fermeture de certains sites d’extraction du fait de la menace terroriste, le gouvernement multiplie les initiatives pour changer la donne. C’est dans cette perspective que ce projet s’inscrit, de même que les différents accords conclus ces derniers mois pour relancer des mines d’or abandonnées.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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