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Libye : redémarrage de l’usine de traitement de gaz de Jikharra après 10 ans d’arrêt

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Conformément à leurs ambitions d’optimisation de la production d’or noir, les autorités libyennes travaillent activement à remettre en état de marche l’essentiel de leurs installations pétrogazières hors service.

L’installation de traitement de gaz de Jikharra, située dans la zone contractuelle 91 en Libye, est de nouveau opérationnelle. L’information a été annoncée jeudi 8 juin, par la compagnie publique en charge des hydrocarbures (NOC).

Cela faisait environ une décennie que l’installation n’était plus en état de fonctionnement. Grâce à l’achèvement des travaux de réhabilitation de l’usine et au succès des essais nécessaires à sa reprise, l’usine est désormais en mesure d’extraire et d’acheminer du gaz et des condensats.

Ces ressources sont notamment transportées vers le champ Sahel de la Sirte Oil Company et le port pétrolier de Zueitina. Avant la suspension de ses activités en juillet 2013, l’installation disposait une capacité de traitement de 130 millions de pieds cubes de gaz par jour.

L’unité de traitement de gaz de Jikharra est exploitée par la Sarir Oil Operations, une joint-venture regroupant la NOC et la compagnie pétrolière Wintershall Dea.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Ghana : Newcore veut lever 5 millions $ pour l’exploration au projet aurifère Enchi

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Le Ghana est le premier producteur africain d’or. Le pays qui a brièvement perdu ce statut en 2021 avant de le retrouver l’année dernière, dispose encore de grands gisements d’or pour rester au sommet dans les années à venir. L’un de ces gisements est piloté par le canadien Newcore.

Au Ghana, Newcore Gold a annoncé le 12 juin un placement privé visant à lever jusqu’à 5 millions de dollars canadiens (3,74 millions $) en faveur du projet Enchi. Pour cela, la junior minière canadienne émettra un maximum de 33 333 333 unités de la société, chaque unité étant composée d’une action ordinaire et de la moitié d’un bon de souscription d’action ordinaire.

Le produit net de cette levée de fonds sera consacré en partie aux activités d’exploration et de développement du projet Enchi. Aucun détail n’est disponible pour l’instant sur l’étendue des travaux, mais notons qu’il s’agit de la première levée de fonds après la publication en mars dernier de la première estimation de ressources minérales pour ce projet ghanéen. Les fonds peuvent donc être utilisés pour améliorer les données contenues dans cette estimation.

Pour rappel, le projet Enchi héberge 1,71 million d’onces d’or, mais son potentiel est encore plus grand selon Newcore. L’actif contrôlé à 100 % par la junior canadienne est situé dans une ceinture aurifère hébergeant plusieurs grandes mines d’or, dont Chirano à 50 km au nord.

Source : Agence Ecofin

Namibie : la construction de la mine d’or Twin Hills coûtera 365 millions de dollars (DFS)

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Le secteur minier namibien repose sur l’exploitation des diamants et de l’uranium. On assiste cependant à une diversification depuis quelques années, avec des investissements dans les métaux liés à la transition énergétique, mais aussi dans l’or, comme sur le projet Twin Hills d’Osino Resources.

Le canadien Osino Resources vient de faire un pas de plus vers l’entrée en production de la mine d’or Twin Hills en Namibie. La compagnie a en effet publié le 12 juin les résultats de l’étude de faisabilité définitive (DFS) du projet, selon laquelle il faudra 365 millions de dollars pour construire la mine.

Ce capital initial sera récupérable environ 2 ans après l’entrée en production de Twin Hills, qui pourra livrer 1,97 million d’onces sur sa durée de vie de 13 ans. Dans le détail, notons que la mine peut produire annuellement 176 000 onces en moyenne sur les cinq premières années d’exploitation et 162 000 onces en moyenne sur les 10 premières années.

Notons que dans le scénario de base avec un prix de l’or à 1 750 dollars l’once, Twin Hills peut générer 721 millions de dollars de flux de trésorerie sur la durée de vie de la mine, avec une valeur actuelle nette de 480 millions de dollars et un taux de rentabilité interne de 28 %, après impôts. Pour un prix de l’or plus élevé, à 1 950 dollars l’once, les flux de trésorerie du projet devraient en revanche atteindre 958 millions de dollars, avec une valeur actuelle nette de 656 millions de dollars et un taux de rentabilité interne de 36 %, après impôts.

« Maintenant que la DFS est terminée, nous commencerons immédiatement l’ingénierie détaillée et notre vision est de prendre une décision de construction entièrement financée d’ici la fin de 2023 », indique Heye Daun, cofondateur et PDG d’Osino.

Notons que la compagnie canadienne espère pouvoir atteindre la production d’ici fin 2025 ou début 2026. Il lui faudra d’abord boucler le financement nécessaire pour construire la mine. Une entrée potentielle à la bourse de Londres, mentionnée par Osino il y a quelques jours, pourrait lui ouvrir les portes d’un plus important marché de capitaux et lui faire passer plus rapidement ce cap important pour concrétiser le potentiel de Twin Hills.

Source : Agence Ecofin

Botswana : le propriétaire des mines de cuivre-cobalt Selebi et Selkirk lève 25 millions de dollars

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Au Botswana, le secteur minier repose sur l’exploitation des diamants. Alors que ces pierres précieuses devraient demeurer longtemps un moteur de l’économie locale, un vent de diversification souffle cependant ces dernières années, avec le développement de projets de cuivre, nickel ou manganèse.

La compagnie minière Premium Nickel Resources (PNRL) a annoncé le 13 juin la conclusion d’une série d’opérations de financement ayant permis de mobiliser 33,99 millions de dollars canadiens (25,57 millions $). Les fonds seront en partie affectés au développement de ses mines de nickel, cuivre, cobalt et éléments du groupe du platine Selebi et Selkirk au Botswana.

Dans le détail, la compagnie a obtenu 16,25 millions de dollars canadiens via une émission d’actions et de bons de souscription d’actions en faveur du fonds d’investissement Cymbria. Ce dernier fera également un prêt de 15 millions de dollars canadiens à Premium Nickel, avec une maturité de trois ans et un taux d’intérêt annuel de 10 %, et payera enfin 2,75 millions de dollars canadiens pour obtenir le droit d’acquérir un pourcentage des revenus nets de fonderie des deux mines.

« Le financement total d’environ 34 millions de dollars canadiens accordé à PNRL dans le cadre des opérations de financement, nous fournira les moyens nécessaires pour faire progresser la mise en conformité des ressources […] concernant les projets miniers et les forages d’exploration supplémentaires aux mines Selebi et Selkirk », a commenté Keith Morrison, PDG de la compagnie.

Pour rappel, les deux mines ont été acquises l’année dernière par Premium Nickel. La compagnie a l’intention de les réhabiliter afin d’en faire une source importante de métaux essentiels à la transition énergétique, dans un contexte où les analystes s’accordent sur des risques de pénurie à moyen et long terme.

Source : Agence Ecofin

Le charbon a été en 2022 la première source de revenus du top 40 des sociétés minières, une première depuis 2010 (PwC)

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En 2021, les revenus des 40 plus grandes compagnies minières avaient augmenté et le cuivre en était la première source, devant le charbon, selon les données de PwC. Un an plus tard, la donne a changé, et malgré de bons résultats, ces entreprises doivent se préparer à faire face à de nouveaux défis.

Pour la première fois depuis 13 ans, le charbon a représenté la plus grosse part des revenus cumulés des 40 plus grandes compagnies minières au monde. C’est ce qu’indique le réseau d’analyse et d’expertise PwC dans l’édition 2023 de son rapport annuel consacré aux performances du top 40 de l’industrie minière, qui précise que le combustible fossile a succédé en 2022 au cuivre.

Selon le document lu par Agence Ecofin, le chiffre d’affaires cumulé du top 40 a totalisé l’année passée 711 milliards de dollars, soit à peine 1 % de moins que les revenus de 2021. La part du charbon dans ce total est passée de 23 à 28 % en glissement annuel. Une augmentation que la firme de recherche attribue aux prix moyens au comptant du combustible qui ont presque doublé au cours de l’année.

Cette hausse des prix était due au fait que les gouvernements ont choisi d’augmenter la capacité de production d’énergie au charbon. Pendant ce temps, les recettes tirées du cuivre sont presque restées inchangées, l’augmentation des volumes produits pour le métal rouge ayant été compensée par une légère baisse des prix. Les revenus tirés du minerai du fer ont quant à eux baissé en raison de la diminution de la demande d’acier, tout comme ceux tirés de l’or, car le nombre de sociétés aurifères dans le top 40 de PwC a diminué.

En outre, apprend-on, la hausse des dépenses opérationnelles combinée à la légère baisse des revenus et l’incertitude économique, a fait chuter les marges de bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement, qui sont passées de 32 % à 29 %. La dette nette de l’ensemble du top 40 a baissé par rapport à 2021, passant de 104 milliards $ à 93 milliards $.

Se réinventer pour continuer d’être économiquement viables

Si le charbon était au centre des attentions en 2022 avec la crise énergétique, les auteurs du rapport indiquent que « le monde pourrait avoir du mal à réduire régulièrement l’utilisation du charbon malgré les nombreux engagements pris par les gouvernements et les entreprises à réduire les émissions de carbone ». Selon eux, les mineurs de charbon ont encore un rôle à jouer pour répondre à la demande d’énergie, alors que le monde progresse de manière inégale vers la mise en place d’un système « zéro émission ». Malgré ces tendances, PwC s’attend à ce que les recettes tirées du charbon chutent de 20 % en 2023 et que le combustible fossile cède à nouveau au cuivre le statut de première source de revenus des 40 plus grandes compagnies minières.

Entre autres perspectives, la firme prédit une baisse de 9 % des revenus du top 40 en 2023 et aussi une diminution d’un point de pourcentage des marges d’EBITDA. Elle prévoit aussi que les paiements de dividendes restent élevés, bien qu’en baisse par rapport aux niveaux de 2022.

À moyen et plus long terme, PwC a attiré l’attention sur la nécessité pour les grandes compagnies minières mondiales de se réinventer à l’ère des minéraux critiques. Selon la firme, elles sont à la croisée des chemins et vivent les revirements les plus déterminants qu’elles aient connus depuis plusieurs décennies. Les anciennes pratiques ne devraient plus alors suffire à créer de la valeur dans ce nouvel environnement concurrentiel.

En 2022, le trio de tête des plus grandes entreprises minières selon le classement de PwC est composé de BHP, Rio Tinto et Glencore. Selon la base de données Ecofin Pro recensant les projets miniers en cours en Afrique, 18 compagnies du Top 40 possèdent des opérations ou des intérêts dans des opérations sur le continent.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

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ActuMines

 Sénégal – Les travailleurs du pétrole et du gaz étalent la gravité et l’ampleur des dégâts. En effet, total Sénégal a enregistré la destruction de 27 stations-services et 10 boutiques. VIVO ENERGY a vu 17 de ses points de vente réduit à néant. Ils alertent sur d’éventuelles attaques de lieux grands stockages ou de traitement des hydrocarbures des GPL ou de raffinerie. (Voxpop.sn)

Afrique – A l’échelle mondiale, l’Afrique recèle le meilleur potentiel de production d’énergie solaire grâce à des parcs photovoltaïques flottants, selon un rapport publié le 6 juin par l’Association allemande de l’industrie solaire (Bundesverband Solarwirtschaft). (Agenceecofin.com)

Afrique du Sud – Les compagnies japonaises JOGMEC et Hanwa ont décidé de combiner leurs participations respectives de 12,195 % et 9,755 % dans le projet de métaux du groupe du platine Waterberg en Afrique du Sud. La coentreprise HJ Platinum Metals créée à cet effet détiendra 21,95 % du projet Waterberg et se chargera de gérer les intérêts et futurs investissements des deux sociétés dans l’actif. (Agenceecofin.com)

Mozambique – Altona Rare Earths Plc (LSE : REE) a annoncé le 9 juin son admission sur le marché principal de la bourse de Londres. Cette introduction en bourse marquée par une levée de fonds de 2,5 millions de dollars, qui l’aidera à mobiliser du financement pour assurer le développement de son actif phare, le projet de terres rares Monte Muambe. (Londonstockexchange)

Nigeria – TotalEnergies a annoncé mardi la découverte d’hydrocarbures dans un puits situé au large des côtes du Nigeria. “Situé en offshore conventionnel, à 60 kilomètres de la côte sud-est du Nigeria, le puits de découverte Ntokon-1AX a rencontré 38 mètres d’huile légère et 15 mètres de gaz” et l’exploration de la déviation “Ntokon-1G1 a rencontré 73 mètres d’huile légère, dans des réservoirs bien développés et d’excellente qualité. (Zonebourse.com)

Canada – Rio Tinto investira 1,1 milliard de dollars pour agrandir sa fonderie d’aluminium “à faible émission de carbone” au Complexe Jonquière au Québec, au Canada, a annoncé lundi le géant minier anglo-australien. L’investissement augmentera la capacité annuelle d’environ 160 000 tonnes d’aluminium primaire. (Riotinto)

Australie Occidental – Rio Tinto s’associera à Gemco Rail pour amener la fabrication locale de wagons de minerai de fer et l’entretien des roulements dans la région de Pilbara, une première dans l’industrie. Ce partenariat permettra à Gemco Rail d’étendre ses opérations existantes pour établir la toute première installation de fabrication et d’entretien de wagons de minerai ferroviaire dans le Pilbara, créant de nouveaux emplois, augmentant les dépenses auprès des entreprises locales et autochtones et soutenant la croissance économique locale. (Riotinto)

 

ActuLex

 Innovations technologiques liées à la production et aux opérations minières – La DRC Mining Week Expo & Conférence se tiendra à Lubumbashi du 14 au 16 juin 2023. L’exposition et la conférence DRC Mining Week couvrent des sujets tels que, gestion de l’environnement, l’Environnement réglementaire, la logistique et les chaînes d’approvisionnement, la Responsabilité sociale des entreprises/Exploitation minière durable, la Politique fiscale etc… (Clocate.com)

Réajustement de la législation pétrolière en Irak – Le Parlement a approuvé certains articles de la loi de finances 2023. Il s’agit des chapitres concernant l’exportation du pétrole extrait du territoire de la région autonome par l’intermédiaire de la société irakienne SOMO et le dépôt des revenus y afférents auprès de la Banque centrale. (Agenzianova.com)

Contrat de vente d’actifs – La société énergétique Iberdrola a annoncé avoir signé un accord avec Mexico Infrastructure Partners (MIP) pour la vente d’actifs de production d’une capacité installée de 8,5 mégawatts pour environ 5,6 milliards d’euros. Selon un communiqué, il s’agit de 55% de ses actifs dans le pays d’Amérique latine. Iberdrola a précisé avoir cédé 12 centrales de production à cycle combiné et un parc éolien. (Agenzianova.com)

Accord relatif aux infrastructures gazières – Tarek El-Molla, le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales et son homologue jordanien Saleh Kharabsheh ont paraphé, dimanche 11 juin, un accord de collaboration entre leurs pays respectifs en matière d’infrastructures gazières. L’entente devrait permettre à l’Égypte de jouir d’un accès privilégié à l’unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) ancrée au port jordanien de Sheikh Sabah situé dans le golfe d’Aqaba, adjacent à la mer Rouge. (Agenceecofin.com)

Conseil d’administration – Atlantic Lithium Limited (AIM:ALL,OTCQX:ALLIF, ASX:A11)  est à la recherche d’un nouveau membre du conseil d’administration après que le groupe a confirmé que Stuart Crow, un directeur non exécutif senior, démissionnerait avec effet immédiat. (Proactiveinvestors)

Nigéria : le président Bola Tinubu ambitionne de doubler la production de brut d’ici 2030

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Premier producteur de brut du continent, le Nigéria s’est engagé depuis plusieurs mois, dans un plan de renforcement de son industrie pétrolière, contributrice essentielle de l’économie.

Au Nigéria, le président Bola Tinubu (photo) a annoncé, samedi 10 juin, ses ambitions pour le secteur pétrogazier. Le dirigeant nouvellement élu souhaite rehausser la production pétrolière pour atteindre un plateau de 4 millions b/j de brut, d’ici 2030.

Ce chiffre représenterait plus du double du quota de 1,8 million b/j fixé par l’OPEP, alors que la production pétrolière du Nigéria est d’environ 1,24 million b/j, d’après les données publiées par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC), au terme du mois d’avril 2023.

Le chef de l’État souhaite, suivant la même échéance, porter la production gazière à 12 milliards de pieds cubes, soit plus du triple de son niveau actuel de 3,5 milliards de pieds cubes par jour.

Pour atteindre cet objectif, la nouvelle administration envisage de lever 17,4 milliards de dollars de fonds. Ceci, en cédant une partie du portefeuille d’actifs détenu par la société publique du pétrole, NNPC Ltd.

Ce choix stratégique va avec le déploiement d’un nouveau modèle opérationnel permettant de limiter la mobilisation de fonds supplémentaires. Ceci en autorisant la NNPC Ltd et la NUPRC à finaliser les procédures de désinvestissement engagées par les multinationales, tout en œuvrant à l’amélioration du contexte réglementaire nécessaire au lancement de nouveaux projets.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

L’Égypte et la Jordanie concluent un partenariat en matière d’installations gazières

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En mai 2021, l’Égypte et la Jordanie s’étaient déjà entendues pour mettre en œuvre l’extension d’un contrat de livraison de gaz naturel à la Jordan’s National Electric Power Company (NEPCO), signé en 2018, après quatre années d’arrêt.

Tarek El-Molla, le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales et son homologue jordanien Saleh Kharabsheh ont paraphé, dimanche 11 juin, un accord de collaboration entre leurs pays respectifs en matière d’infrastructures gazières.

L’entente devrait permettre à l’Égypte de jouir d’un accès privilégié à l’unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) ancrée au port jordanien de Sheikh Sabah situé dans le golfe d’Aqaba, adjacent à la mer Rouge.

Cette infrastructure joue un rôle essentiel dans la chaîne de valeur du gaz naturel. C’est notamment à travers elle que le gaz naturel liquéfié (GNL) livré par les méthaniers est reçu puis stocké avant d’être regazéifié pour distribution.

D’après Tarek El-Molla, l’utilisation de cette installation devrait favoriser la réduction des coûts opérationnels du stockage et de la regazéification du GNL au profit des deux pays. Ceci en garantissant une meilleure sécurisation du processus d’approvisionnement énergétique entre l’Égypte et la Jordanie.

Pour cette dernière notamment, ce deal fait partie d’une politique visant à limiter les dépenses de l’État pour produire de l’électricité.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Mozambique : Altona Rare Earths fait son entrée à la bourse de Londres

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Le projet d’introduction d’Altona à la bourse de Londres a été initié en 2021. Sa réussite devrait aider la compagnie à mobiliser plus facilement les fonds visant à développer son actif phare au Mozambique, le projet de terres rares Monte Muambe.

La junior minière Altona Rare Earths, basée au Royaume-Uni, a annoncé le 9 juin son admission sur le marché principal de la bourse de Londres. Cette introduction en bourse marquée par une levée de fonds de 2 millions de livres sterling (2,5 millions $) l’aidera à mobiliser du financement pour assurer le développement de son actif phare, le projet de terres rares Monte Muambe au Mozambique.

« La société concentre désormais son attention sur les objectifs à court terme pour Monte Muambe, à savoir une première estimation des ressources minérales JORC et une étude exploratoire […], le lancement de l’étude de préfaisabilité et la demande d’une concession minière », détaille Cédric Simonet, PDG d’Altona.

Pour rappel, Altona peut acquérir 51 % d’intérêts dans le projet Monte Muambe après la publication de l’estimation de ressources minérales, puis jusqu’à 70 % d’intérêts en menant une étude de faisabilité. La société pourra devenir à terme un producteur de terres rares, métaux dont la demande explose grâce à leur utilisation dans les industries liées à la transition énergétique, comme les véhicules électriques et les éoliennes.

Source : Agence Ecofin

Gabon : l’entrée en production du gisement de fer Belinga est en bonne voie pour le second semestre 2023

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Fortescue compte investir 200 millions de dollars en 2023-2024 pour le projet gabonais Belinga. En février, la compagnie australienne a annoncé que l’exploitation de ce gisement devrait démarrer au second semestre 2023.

La société de services miniers Capital vient de décrocher un nouveau contrat au Gabon. C’est ce qu’elle indique dans un communiqué publié le 12 juin, précisant qu’il s’agit de services de terrassement et de concassage à Belinga, le projet de minerai de fer appartenant à Ivindo Iron, filiale de l’australien Fortescue Metals Group.

Venu s’ajouter au contrat de travaux de forage sur trois ans obtenu par Capital sur le même projet cette année, l’accord s’inscrit dans le cadre de l’exploitation du gisement Belinga, prévue pour démarrer au second semestre 2023. Il s’étale sur cinq ans et devrait générer, une fois qu’il sera pleinement opérationnel, des revenus d’environ 30 millions de dollars par an à la société cotée à la bourse de Londres.

« Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec Ivindo Iron pour étendre notre relation de services de forage à des services d’exploitation minière et de concassage et assurer une mise en service rapide de ce gisement de classe mondiale », a commenté Peter Stokes, PDG de Capital.

Pour rappel, l’exploitation du gisement de Belinga est l’un des projets phares du gouvernement gabonais dans les Mines. Il devrait générer plusieurs centaines d’emplois et participer à la diversification d’un secteur dominé actuellement par l’exploitation du manganèse.

Source : Agence Ecofin