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Soudan du Sud : des produits pétroliers issus de la raffinerie de Bentiu, exportés d’ici août prochain

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La raffinerie sud-soudanaise de Bentiu est restée hors service durant plusieurs années. Une situation en lien avec des difficultés opérationnelles, compliquées par des défaillances techniques.

Au Soudan du Sud, les parties prenantes de la raffinerie de brut de Bentiu, située près de Juba dans l’État d’Unity, ont annoncé, vendredi 16 juin, que d’ici le mois d’août ou au plus tard en septembre 2023, l’infrastructure devrait être en mesure de livrer des volumes de produits pétroliers destinés à l’exportation.

« La raffinerie [de Bentiu, Ndlr] est opérationnelle et en bon état. Nous fournissons des produits au Soudan. Compte tenu de la situation actuelle dans notre pays voisin, nous nous tournons vers la région de l’Afrique de l’Est. Nous avons déjà été contactés par un certain nombre d’entreprises de la région, ainsi que par le Congo. D’ici août ou septembre, le produit sera prêt à être expédié dans toute la région », a déclaré David Galla, vice-président de Safinat Nilepet Group Limited (SNP), l’entreprise qui exploite l’installation.

La quantité de produits pétroliers qui sera ainsi mise sur le marché n’a pas été précisée. Mais elle devrait pouvoir permettre de répondre à une partie des besoins en produits raffinés de la région de l’Afrique de l’Est.

Alors que la raffinerie permet désormais de répondre au besoin du Soudan du Sud en produits pétroliers, les parties prenantes tablent sur la capacité de raffinage retrouvée de l’installation pour développer un marché local pour le mazout lourd, à faible teneur en soufre. Cette option pourrait favoriser la production d’électricité et permettre à terme de réduire les coûts.

Notons que la raffinerie de brut de Bentiu est exploitée par le biais de SNP, une coentreprise unissant la Nile Petroleum Corporation du Sud-Soudan (Nilepet) et la compagnie énergétique russe Safinat.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Top 10 des pays africains avec les niveaux d’électrification les plus élevés

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L’Afrique reste le continent le moins électrifié du monde. Toutefois, d’énormes disparités s’observent entre les différentes régions.

Le rapport « The Energy Progress Report 2023 » de la Banque mondiale et de l’Agence Internationale de l’Énergie indique que l’Afrique du Nord reste la région la mieux électrifiée, selon des données datant de 2021, avec quatre pays affichant un taux d’électrification de 100 % : l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie.

Trois de ces quatre pays génèrent leurs capacités électriques principalement à partir des énergies fossiles. C’est le cas de l’Égypte, de l’Algérie et de la Tunisie, pour lesquels les énergies fossiles représentent plus de 90 % du mix électrique.

En plus des pays de l’Afrique Nord cités, les Seychelles et l’Ile Maurice font partie des seuls pays africains affichant un taux d’électrification de 100 %. Ce top 6 est suivi par le Cap-Vert, le Gabon, l’Afrique du Sud et les Comores. 12 pays africains affichent un taux d’électrification supérieur à 80 %, avec une moyenne de 95 % tandis que 23 pays sont sous les 50 %, avec une moyenne de 32 %.

D’une manière générale, l’accès à l’électricité reste très limité dans de nombreux pays africains avec peu de progrès ces 3 dernières années, notamment dans la région subsaharienne où pas moins de 567 millions de personnes en sont dépourvues, ce qui représenterait plus de 80 % de la population mondiale dépourvue d’accès. Le continent est ainsi encore très loin de réaliser l’objectif de développement durable 7 relatif à l’accès à l’énergie d’ici 2030.

Abdoullah Diop

Top 10 des pays africains selon le taux d’électrification (2021)
Classement Pays Taux d’électrification
1 Algérie 100 %
2 Égypte 100 %
3 ile Maurice 100 %
4 Maroc 100 %
5 Seychelles 100 %
6 Tunisie 100 %
7 Cabo Verde 96 %
8 Gabon 92 %
9 Afrique du Sud 89 %
10 Comores 88 %
11 Ghana 86 %
12 Eswatini 83 %
13 Sao Tomé-et-Principe 78 %
14 Kenya 77 %
15 Botswana 74 %
16 Côte d’Ivoire 71 %
17 Libye 70 %
18 Sénégal 68 %
19 République de Guinée équatoriale 67 %
20 Cameroun 65 %
21 Djibouti 65 %
22 Gambie 64 %
23 Soudan 62 %
24 Nigéria 60 %
25 Togo 56 %
26 Namibie 55 %
27 Éthiopie 54 %
28 Érythrée 53 %
29 Mali 53 %
30 Congo 50%
31 Lesotho 50 %
32 Rwanda 49%
33 Somalie 49 %
34 Zimbabwe 49 %
35 Angola 48 %
36 Mauritanie 48 %
37 Guinée 47 %
38 Zambie 47 %
39 Ouganda 45 %
40 Tanzanie 43 %
41 Bénin 42 %
42 Guinée-Bissau 36 %
43 Madagascar 35 %
44 Mozambique 31 %
45 Libéria 30 %
46 Sierra Leone 27 %
47 République Démocratique du Congo 21 %
48 Burkina Faso 19 %
49 Niger 19 %
50 Centrafrique 16 %
51 Malawi 14 %
52 Tchad 11 %
53 Burundi 10 %
54 Sud-Soudan 8 %

Source : Agence Ecofin

Zambie : en 2021, les revenus générés par le secteur extractif ont augmenté de 50 % à plus de 2 milliards $ (ITIE)

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La production de cuivre de la Zambie a baissé en 2021 de 4 % alors que ses principales mines ont vu leurs rendements diminuer. Pourtant, selon de nouvelles données publiées par l’ITIE, les revenus générés par le secteur extractif du pays étaient en forte hausse cette année-là.

La Zambie a tiré en 2021 des revenus totaux de 38,98 milliards de kwachas de son secteur extractif, soit plus de 2 milliards de dollars au taux de change actuel. Selon les calculs réalisés par Agence Ecofin sur la base des données publiées en mai dernier par l’ITIE, cela représente une hausse de 50,79 % en glissement annuel.

Dans le détail, les recettes comprennent, apprend-on, les dividendes et autres revenus d’investissement collectés par les entités publiques ZCCM-IH et IDC auprès de leurs filiales opérant dans le secteur minier. On y retrouve également des paiements sociaux versés par les entreprises et les paiements au Fonds pour la protection de l’environnement.

En 2021, la contribution du secteur extractif au PIB zambien a baissé d’un point de pourcentage passant de 11 % à 10 %. La contribution à l’exportation a diminué de 2 points de pourcentage (79 % à 77 %) et la contribution à l’emploi est restée à 2 %.

Pour rappel, la Zambie est le deuxième producteur africain de cuivre, derrière la RDC. En dehors du métal rouge, le pays produit également de l’or, du manganèse, du charbon, du cobalt ou encore de l’émeraude.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Un nouveau rapport estime à plus de 1,5 million le nombre de mineurs artisanaux actifs au Zimbabwe

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En 2022, l’exploitation artisanale et à petite échelle a rapporté 25 tonnes d’or au Zimbabwe. Ce chiffre peut être augmenté dans les prochaines années si l’État arrive à aller au bout de ses réformes et plans pour le secteur. 

Le nombre de mineurs artisanaux actifs au Zimbabwe s’élèverait à environ 1,5 million, si l’on en croit un rapport publié récemment par Megatrends Afrika. Si les organisations officielles zimbabwéennes estiment à 500 000 le nombre de petits exploitants miniers et à 3 millions le nombre de personnes à leur charge qu’ils feraient vivre, le nouveau document indique que le chiffre a atteint de nouveaux sommets.

Selon les auteurs du rapport, les disparités entre les nombres de mineurs artisanaux signalés reflètent les différences dans la définition et la catégorisation du terme. Cependant, malgré ces disparités, les différentes sources semblent s’accorder sur la croissance ces dernières années de l’exploitation minière artisanale informelle. Entre 2020 et 2021, peut-on lire dans le document, la production d’or vendu à l’acheteur agréé du pays (Fidelity Printers) est passée de 19 052,65 kg à 29 629,61 kg. De ce total, l’exploitation artisanale compterait pour environ 62 %.

Les raisons qui expliquent cette croissance sont, apprend-on, la crise économique qui force les populations à chercher des moyens de survivre à tout prix, ce qui les conduit vers plusieurs activités informelles comme l’orpaillage clandestin. En outre, le gouvernement a ouvert le secteur à toute personne compétente alors qu’auparavant l’exploitation minière était l’apanage de grandes sociétés internationales. Comme troisième facteur, le rapport évoque la hausse de la demande d’or au niveau local et international.

Dans son plan visant à quadrupler ses revenus miniers, le Zimbabwe compte récupérer 4 milliards $ grâce à l’or, sur les 12 milliards $ attendus. Pour atteindre ce but, plusieurs actions ont été entreprises ces dernières années dans le but de formaliser l’exploitation minière artisanale illégale et d’encourager les mineurs artisanaux et à petite échelle à vendre leur or directement à l’organisme en charge de l’activité.

Si le rapport de Megatrends Afrika aborde la problématique de l’exploitation artisanale du point de vue de la potentielle solution qu’elle peut représenter si elle est bien encadrée pour les problèmes de chômage des jeunes, les données évoquées ont de quoi interpeller. En effet, elle donne une idée de l’ampleur du chantier restant si l’État veut aller au bout de ses ambitions pour son secteur aurifère.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Angola : Minbos octroie un contrat d’ingénierie et d’approvisionnement pour l’usine de phosphates de Cabinda

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Avec une production annuelle de 236 000 tonnes d’engrais sur 20 ans, le projet Cabinda représente une future source d’approvisionnement majeure pour l’exploitation agricole en Afrique.

En Angola, la compagnie minière Minbos Resources a annoncé, le 16 juin, l’octroi d’un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de gestion de la construction (EPCM) pour une usine d’engrais phosphaté au projet Cabinda. Obtenu par le brésilien EPC Engenharia, le contrat s’élève à 4,25 millions de dollars.

Les travaux de construction ont déjà commencé sur le site, avec le défrichage et la clôture du périmètre achevés, et se poursuivront avec les travaux de terrassement et de génie civil. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la construction de la mine de phosphates Cabinda, dont l’entrée en production est prévue d’ici la fin de l’année 2023.

Une fois en service, la mine devrait livrer annuellement 236 000 tonnes d’engrais sur une durée de vie de 20 ans, participant à la satisfaction de la demande du secteur agricole angolais, africain et international. Le projet Cabinda est détenu à 85 % par Minbos Resources et à 15 % par un partenaire local.

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : Red Rock Resources lancera bientôt ses premiers travaux d’exploration sur l’or

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En Côte d’Ivoire, le gouvernement veut accroitre la contribution du secteur minier à l’économie. L’octroi de nouveaux permis d’exploration s’inscrit dans la stratégie de l’exécutif favorisant la découverte de gisements capables de maintenir, voire augmenter la production minière nationale.

En Côte d’Ivoire, la société Lacgold Resources SARLU, filiale du britannique Red Rock Resources, a obtenu un permis de recherche pour l’or dans les départements de Taabo, de Djékanou et de Toumodi. C’est l’un des décrets adoptés le jeudi 15 juin en Conseil des ministres par le gouvernement ivoirien qui précise que l’autorisation est valable pour une période de 4 ans.

Avec ce décret, Red Rock est en mesure de concrétiser l’ambition annoncée dans son rapport d’activités 2022, en l’occurrence des « forages conjoints ou financés par des partenaires […] en Côte d’Ivoire dans le courant de l’année 2023 ». La société est en effet présente en Côte d’Ivoire depuis quelques années et a soumis en 2021 plusieurs demandes de permis d’exploration totalisant 1 907,07 km² dans le pays.

Pour rappel, Red Rock Resources est présente dans plusieurs pays africains, dont la RDC, le Burkina Faso et le Zimbabwe. Dans ce dernier pays, la compagnie s’apprête à lancer l’exploitation du lithium.

Source : Agence Ecofin

Les ressources de la première mine de lithium du Mali dépassent désormais 200 millions de tonnes

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La durée de vie de la première mine de lithium du Mali, Goulamina, est actuellement estimée à 23 ans. Mais l’amélioration de l’estimation des ressources minérales du projet permettrait de prolonger cette durée, ainsi que la capacité de production annuelle.

Au Mali, la compagnie minière australienne Leo Lithium a publié le 20 juin une nouvelle estimation pour la future mine de lithium Goulamina. Elle héberge désormais 211 millions de tonnes de ressources minérales titrant 1,37 % de lithium, soit une hausse de 48,2 % par rapport à l’estimation de janvier 2023.

Ce succès est principalement le fruit d’un peu plus de 40 000 mètres de forage menés depuis le début de l’année pour un coût d’environ 5 millions de dollars. Les résultats ainsi obtenus seront bientôt intégrés dans l’estimation des réserves minérales attendue en août 2023 et qui devrait prolonger de façon significative la durée de vie de la mine.

« Une augmentation de 68,6 millions de tonnes à Goulamina à partir d’une campagne de forage très modeste est un résultat fantastique […]. Cette amélioration significative vient également appuyer l’éventuelle prolongation de la durée de vie de 23 ans du projet Goulamina », a commenté Simon Hay, DG de Leo Lithium.

Rappelons que la première production de concentré de spodumène est attendue au deuxième trimestre 2024 à Goulamina. Leo Lithium commencera néanmoins à expédier du minerai non traité dès le second semestre 2023, dans le but de générer des revenus avant l’entrée en service de la mine.

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Sénégal – Des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) ont salué mercredi à Diogo, dans le département de Tivaouane, les actions réalisées par la société minière Grande Côte Opération (GCO) au profit des communautés riveraines, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise, tout en lui faisant des suggestions. (Aps.sn)

Gabon – La Compagnie minière de l’Ogooué, filiale gabonaise du groupe français Eramet, a réalisé en 2022 un résultat net de 197 milliards FCFA contre 89 milliards en 2021, soit une hausse de 121%. Ces données sont issues d’un communiqué publié suite à une réunion du Conseil d’administration le 15 juin 2023. Une augmentation du bénéfice qui traduit la bonne performance de l’entreprise minière. (Agenceecofin.com)

Zambie – Le géant minier Barrick Gold cible le producteur canadien de cuivre First Quantum, actif notamment en Zambie, en vue de renforcer son empreinte sur le métal rouge. C’est du moins ce qu’a révélé la semaine dernière Bloomberg, citant des sources proches du dossier. (Agenceecofin.com)

Australie – Les actions australiennes ont progressé pour la sixième séance consécutive lundi, soutenues par les gains des valeurs aurifères et des banques, tandis que les investisseurs ont regardé les minutes de la réunion de juin de la banque centrale du pays pour obtenir des indications sur l’orientation de sa politique. L’indice S&P/ASX 200 a terminé en hausse de 0,6 % à 7 294,90, atteignant son plus haut niveau depuis le 2 mai. (Zonebourse.com)

USA – Les cours mondiaux du pétrole ont perdu plus d’un dollar lundi, revenant sur les gains de la semaine dernière, les questions relatives à l’économie chinoise l’emportant sur les réductions de production de l’OPEP+ et la septième baisse consécutive du nombre de plates-formes pétrolières et gazières en activité aux États-Unis. Le Brent a perdu 1,15 $, soit 1,5 %, pour s’échanger à 75,46 $ le baril à 0350 GMT, tandis que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a perdu 1,09 $, soit 1,5 %, pour s’échanger à 70,69 dollars. (Zonebourse.com)

France – Le pays va investir 200 millions d’euros pour développer la production de carburants dits durables (SAF) pour l’aviation dans le cadre des efforts pour rendre le secteur aéronautique moins polluant, a annoncé vendredi Emmanuel Macron. (Zonebourse.com)

Turquie – Ariana Resources PLC (AIM : AAU) a révélé des progrès significatifs dans son programme de forage à Salinbas et Ardala en Turquie et fait le point sur l’exploration dans la zone élargie du projet. La société d’exploration et de développement miniers ayant des intérêts miniers aurifères en Europe a déclaré avoir réalisé le trou le plus profond foré dans le porphyre d’Ardala à ce jour, atteignant une profondeur de 745,3 m. (Proactiveinvestors.co.uk)

Royaume-Uni – L’énergie sera produite à partir de réservoirs d’eau chaude souterrains profonds au Royaume-Uni pour la première fois en près de 40 ans lundi à l’Eden Project à Cornwall. L’eau d’un puits de 4,9 km de profondeur chauffera une nouvelle pépinière sur le site, à l’aide d’un système installé par Eden Geothermal Ltd. (Proactiveinvestors.co.uk)

TotalEnergies – Pour éviter une “crise” comme celle de l’an dernier, le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné a annoncé dimanche sur RTL une augmentation de 2% pour les salariés du groupe en France en tant qu’acompte sur l’augmentation prévue en fin d’année. (Connaissancedesenergies.org)

ActuLex

 Violation des droits humains – Une étude récente menée par l’Institut des sciences et technologies de l’environnement de l’Universitat Autònoma de Barcelona a révélé que les projets de développement extractif et industriel, en particulier minier, menacent les droits fondamentaux des peuples autochtones. (Mining.com)

Conclusion d’un contrat – Ivindo Iron SA, la filiale du géant minier australien Fortescue Metals Group, a attribué à l’entreprise britannique de services miniers Capital, un nouveau contrat de services de terrassement et de concassage à la mine de fer de Belinga, l’un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde, situé dans le nord-ouest du Gabon. (Agenceecofin.com)

Conclusion d’un contrat de forage – Au Zimbabwe, la junior minière Galileo Resources a annoncé vendredi 16 juin la signature d’un contrat pour un forage au diamant sur son projet de lithium Kamativi. Il s’agit entre autres de tester une cible de lithium-étain où une anomalie jusqu’alors inconnue a été découverte au premier trimestre 2023 dans le sol sur près de 3 km. (Agenceecofin.com)

Réforme du marché de l’électricité – La France espère voir le Conseil des ministres européens de l’énergie adopter lundi, une orientation générale sur la réforme des marchés de l’électricité, et compte s’appuyer sur une récente déclaration de la Commission pour défendre le nucléaire, a fait savoir le cabinet de la ministre de la Transition énergétique. L’Union européenne veut finaliser cette année une réforme de son marché de l’électricité pour le rendre plus résistant face aux flambées des prix comme celles qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie l’année dernière. (Zonebourse.com)

Réforme de la sûreté nucléaire, épisode 2 – l’IRSN, l’expert technique de la sûreté en France, sent la menace de nouveau planer sur son existence, dans le contexte d’une relance à toute force de l’atome par Emmanuel Macron. En avril, le gouvernement a échoué au Parlement à fondre en mode express l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) dans l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le gendarme des centrales, sur fond de craintes sur la transparence, l’indépendance et la qualité de l’expertise. (Connaissancedesenergies.org)

Mémorandum d’accord – Dans le cadre de l’édition 2023 du Sudan Oil and Power (SSOP) Summit qui s’est ouvert ce jeudi 15 juin à Juba, au Soudan du Sud, la société locale de services pétroliers Nile Drilling and Services et son homologue chinoise Tianjin DFXK Petroleum ont paraphé un mémorandum d’accord en vue de collaborer au développement des activités d’exploration dans le pays. (Agenceecofin.com)

Lake Resources reporte la production de carbonate de lithium à 2027 et augmente les coûts

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Lake Resources a annoncé lundi un report de trois ans de la première production de son projet Kachi en Argentine et a plus que doublé son estimation des coûts, ce qui a fait chuter les actions de la société de 23 %.

Ce retard intervient alors que la demande de produits chimiques au lithium devrait faire grimper les ventes de l’industrie à plus de 10 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie, compte tenu de l’augmentation rapide de la production de batteries pour véhicules électriques.

Mais dans une mise à jour des investisseurs lundi à la suite d’une refonte du projet, le développeur a repoussé la première production prévue de 25 000 tonnes métriques de carbonate de lithium à 2027 et a augmenté les estimations de dépenses de 1,1 à 1,5 milliard de dollars.

Les plans comprennent une expansion progressive à 50 000 tonnes métriques par an d’ici 2030, a déclaré le PDG de Lake, David Dickson.

Dickson, qui est devenu PDG en septembre dernier, apportant une expérience de 30 ans dans le développement de projets pétroliers et gaziers, a déclaré à Reuters que Lake Resources avait considérablement réduit les risques du projet, augmenté ses ressources en lithium et disposait désormais d’un calendrier réaliste.

« Il ne s’agit pas d’un projet minier. Nous construisons une usine de traitement de produits chimiques spécialisés », a-t-il déclaré à Reuters.

Les actions de Lake ont baissé de 15% à 0,4025 $ A à midi après avoir atteint un creux de 0,385 $ A.

La flambée de l’inflation, les retards de la chaîne d’approvisionnement et le manque de main-d’œuvre qualifiée ont forcé une série d’explosions pour les développeurs de lithium.

Le retard à Kachi est en partie dû au fait qu’il n’a pas encore finalisé un accord d’approvisionnement en électricité avec le gouvernement local. Il est trop tôt pour dire quel pourcentage de l’électricité du réseau proviendrait des combustibles fossiles et des énergies renouvelables, a déclaré Dickson.

Le projet Kachi est un banc d’essai pour l’extraction directe du lithium, un nouveau procédé technique beaucoup moins consommateur d’eau mais qui n’est pas encore totalement commercialisé.

Lake vise un financement de 70% des agences de crédit à l’exportation et une contribution de son fournisseur de technologie, Lilac Solutions, soutenu par Bill Gates. Il envisagera également d’offrir des capitaux propres et d’obtenir un financement de ses clients, a déclaré Dickson lors d’un briefing aux investisseurs.

Ses clients sont l’unité de batterie sud-coréenne SK Innovation 096770.KS SK On et le négociant en matériaux pour batteries WMC Energy, qui détient une participation de 10 % dans le développeur.

Lake a déclaré qu’il avait retardé l’achèvement d’une étude clé qui est souvent un catalyseur d’investissement jusqu’en décembre à partir du milieu de l’année.

(1 $ = 1,0000 $)

(Reportage par Harish Sridharan à Bengaluru; Montage par Kim Coghill et Sonali Paul)

Source : mining.com

La Namibie cherche à exploiter le potentiel des ressources après l’interdiction du minerai de lithium

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La Namibie va de l’avant avec des plans visant à valoriser davantage les métaux et autres ressources qu’elle produit, malgré les critiques, la politique dissuadera les investisseurs étrangers.

La nation sud-africaine a interdit la semaine dernière les exportations de lithium non transformé et d’autres minéraux critiques utilisés dans les technologies d’énergie propre. Le ministre des Mines et de l’Énergie, Tom Alweendo, a défendu la politique namibienne d’ajout de valeur, affirmant qu’une base industrielle plus solide renforcerait l’attrait du pays pour les investisseurs tout en créant des emplois.

“Sans que certains de ces minerais soient transformés sur notre continent, dans nos pays, il n’y a aucun moyen pour nous de nous industrialiser”, a déclaré Alweendo dans une interview dans son bureau à Windhoek, la capitale de la Namibie. “Nous devons tirer le meilleur parti de nos ressources.”

Le nationalisme des ressources se renforce à travers le monde alors que les pays en développement cherchent à obtenir une plus grande part des bénéfices de la flambée des prix des matières premières, tout en s’attaquant aux inégalités historiques dans les flux de richesses de l’exploitation minière. Au Chili, deuxième producteur de lithium, le président Gabriel Boric recherche une plus grande part de la manne minière pour financer des écoles et des hôpitaux. Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a déclaré que le lithium était trop stratégique pour les investisseurs privés.

La Namibie possède d’importants gisements de lithium, un métal de batterie essentiel à la révolution des véhicules électriques, ainsi que des minéraux de terres rares tels que le dysprosium et le terbium utilisés dans les aimants et les éoliennes. L’industrie du lithium du pays pourrait valoir près d’un milliard de dollars par an, selon le gestionnaire de fortune namibien Simonis Storm Securities. La production ne commencera à augmenter qu’à partir de 2025.

La décision de la Namibie fait suite à une décision prise en décembre par le Zimbabwe voisin d’interdire l’exportation de minerai de lithium et de n’autoriser que les concentrés à être expédiés. Le Zimbabwe souhaite promouvoir la production locale de lithium de qualité batterie et envisage de taxer les exportations de concentré.

L’Afrique doit être proactive dans la maximisation de son potentiel économique, après que d’autres nations ont généré les plus grands bénéfices de ses ressources, a déclaré le ministre. Tout en se concentrant sur son objectif de traitement du minerai à l’intérieur du pays, Alweendo a déclaré que la Namibie serait flexible en permettant l’exportation de plus petites quantités de minerais critiques sans valeur ajoutée.

Les nations, des États-Unis à la Chine, se précipitent pour sécuriser leurs approvisionnements en lithium alors que la bataille pour les métaux verts stratégiques s’intensifie.

Le mois dernier, le ministre a déclaré que la Namibie envisageait de prendre des participations minoritaires dans des sociétés minières et pétrolières. Cette décision affecterait les projets futurs plutôt que les contrats existants.

La nation aride du sud-ouest de l’Afrique est l’un des plus grands producteurs de diamants du continent et le premier mineur d’uranium. Le géant français de l’énergie TotalEnergies SE a découvert du pétrole en mer l’année dernière.

Source : mining.com