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Tirupati fait progresser les travaux d’essai d’optimisation sur de nouveaux projets au Mozambique

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Depuis que Tirupati Graphite, cotée à Londres, a acquis les projets Montepuez et Balama Central , au Mozambique, en avril, la société a réalisé divers chantiers pour optimiser ces projets .

Dans un examen complet des actifs acquis, Tirupati a confirmé que les deux projets sont pleinement autorisés pour 158 000 t/a de production de graphite en flocons, tandis que le projet Montepuez en particulier contient 34 millions de tonnes de pentoxyde de vanadium à une teneur de 0,25 %, pour 86 000 t contenues.

Tirupati a effectué un examen détaillé de l’étude de faisabilité définitive du projet Montepuez , qui a été réalisée par l’ancien propriétaire Battery Minerals Limited (BAT).

BAT avait construit une usine de production de 50 000 t/a à Montepuez, comprenant un camp d’hébergement pour 100 personnes et des installations de stockage des résidus .

Tirupati confirme qu’elle peut modifier le schéma de procédé selon le DFS en utilisant la technologie actuellement utilisée par Tirupati, qui peut potentiellement réduire le circuit de concentré de graphite de trois étapes.

Des améliorations peuvent également être apportées aux circuits de déshydratation, de séchage et de criblage .

L’entreprise vise à mettre à jour le DFS pour intégrer les améliorations de processus et technologiques, ainsi que pour tenir compte des 600 kg de carottes et d’échantillons à ciel ouvert qui ont été envoyés pour des tests .

Après quelques essais pilotes de la technologie , Tirupati vise à réduire les estimations de dépenses en capital du projet Montepuez pour le premier module de traitement de 50 000 t/a,

réduire les coûts d’exploitation, réduire les émissions de carbone, réduire la production de déchets et générer des échantillons initiaux de concentré pour le développement du marché.

Parallèlement à ces essais pilotes, Tirupati procédera à une revue globale des plans de production, des installations annexes et des sources d’énergie .

En outre, Tirupati poursuivra les études de BAT sur l’extraction du pentoxyde de vanadium en tant que sous-produit des résidus de Montepuez, dans le cadre des essais pilotes qu’elle conduira.

Le président Shishir Poddar a déclaré que les essais pilotes seront cruciaux pour améliorer l’économie des plans de développement du projet Montepuez , y compris la réduction des coûts et de l’impact environnemental , ainsi qu’à des fins de développement commercial .

«En tant que nouvel opérateur dans le pays, nous nous engageons également à nous engager de manière significative avec les parties prenantes locales et commençons à avoir des conversations avec la communauté pour comprendre leurs besoins et leurs attentes.

« Nos progrès dans la région surviennent à un moment important pour le Mozambique, alors que des puissances telles que les États-Unis, l’Inde et le Japon cherchent à renforcer leurs relations et leurs investissements, reconnaissant l’importance du pays dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en minéraux critiques.

« Cela fournit un environnement opérationnel positif pour Tirupati, alors que nous renforçons encore notre présence dans la région et poursuivons notre ambition de fournir 8 % de la demande mondiale de graphite en paillettes d’ici 2030 », conclut-il.

Les principaux projets de Tirupati , Sahamamy et Vatomina, sont situés à Madagascar, qui progresse dans un processus de montée en puissance pour produire 84 000 t/a de concentré de graphite en flocons 

Edité par Chanel de Bruyn
Creamer Media Rédacteur en chef adjoint en ligne

Source : mining weekly

Contango signe un accord de prélèvement de charbon de 20 000 t/m avec TransOre

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Contango Holdings, société de développement des ressources naturelles cotée à Londres, a conclu un nouvel accord de prélèvement avec le négociant en minerais TransOre International pour la vente de jusqu’à 20 000 tonnes par mois de charbon à coke lavé de son projet phare Lubu , au Zimbabwe. Le projet est également connu sous le nom de projet Muchesu dans le pays.

Le contrat TransOre, annoncé le 10 juillet, a été calculé en référence à la capacité de lavage existante du projet . Cependant, si Contango peut encore augmenter la capacité de lavage, TransOre a indiqué sa volonté d’étendre la taille du contrat.

Le contrat TransOre devrait remplacer le contrat non exclusif avec la multinationale AtoZ Investments annoncé précédemment le 14 juin de l’année dernière et est destiné à compléter les accords de prélèvement attendus en cours de finalisation avec la multinationale, qui devrait terminer sa diligence raisonnable sous peu.

Le contrat de TransOre est fixé au prix en vigueur du charbon à coke de la Minerals Marketing Corporation of Zimbabwe (MMCZ) , actuellement à 120 $/t.

TransOre prendra le charbon actuellement produit à partir des couches supérieures de Lubu à la porte de la mine au prix MMCZ et gérera tous les coûts de logistique et de transport via sa filiale African Rail International, qui dispose déjà   d’un accès ferroviaire , de locomotives et d’un accès portuaire pour l’exportation .

TransOre détient actuellement une allocation pour l’exportation de charbon via le terminal de vrac sec du port de Maputo, au Mozambique. TransOre a également exprimé son intérêt à prendre tout charbon supplémentaire qui deviendrait disponible, soit en cas d’expansion de la mine, soit si le contrat prévu avec la multinationale ne se concrétise pas.

Une fois l’état de production stable atteint au troisième trimestre, Contango s’attend à ce que ses coûts d’exploitation soient d’environ 45 $/t de charbon lavé . Cependant, la société a l’intention de continuer à explorer d’autres options pour réduire davantage ces coûts d’exploitation, tandis que des volumes plus importants devraient également se traduire par de meilleures économies d’échelle.

La production de charbon à coke lavé à Lubu a commencé le 23 mai, un stock important de charbon à coke ayant été extrait par le mineur de surface Wirtgen sur place et en attente de traitement.

En juin, des difficultés ont été rencontrées avec l’ écran mobile , qui n’a pas été en mesure d’atteindre les performances attendues. Dans l’espoir de conclure un accord de prélèvement plus important avec TransOre, Contango a choisi de remplacer le crible mobile par un crible statique plus grand .

L’installation est terminée et le lavage du charbon va bientôt redémarrer. Le conseil d’administration de Contango a déclaré qu’il prévoyait de déclarer ses premières ventes dans le cadre de son accord de prélèvement avec TransOre en août.

Compte tenu des besoins en capitaux supplémentaires, qui permettront une opération plus importante, ainsi que des premières ventes qui devraient désormais être réalisées en août, Contango a levé 1,5 million de livres sterling auprès de plusieurs parties prenantes existantes par le biais d’un prêt relais non garanti et non convertible.

“Ce contrat de prélèvement avec TransOre [est] en train de doubler notre prélèvement existant et de remplacer notre prélèvement non exclusif par AtoZ. Nous sommes en discussion avec TransOre depuis un certain temps et avons été impressionnés par leurs opérations et leur réseau.

“Ils apportent une opération logistique importante , qui, selon nous, correspond davantage aux objectifs de Contango à mesure que nous nous développons. . . Muchesu », a déclaré le PDG de Contango, Carl Esprey .

Il a noté que le nouveau contrat s’ajoutait aux discussions en cours dans le cadre du mémorandum d’accord précédemment signalé avec une société multinationale.

« Ces discussions sont centrées sur une plus grande opération de cokéfaction à Lubu. Nous prévoyons de livrer d’autres échantillons de notre charbon lavé à la multinationale plus tard ce mois-ci dans le cadre des dernières étapes de la diligence raisonnable sur les qualités de coke de notre produit », a déclaré Esprey.

TransOre CCO Alexander Schamber a déclaré que TransOre et ses sociétés affiliées étaient très actives dans toute l’Afrique australe et pouvaient donc tirer parti de son infrastructure existante et de son expérience logistique pour assurer une livraison efficace du charbon du projet Muchesu aux clients.

“Nous considérons cela comme le début d’une relation de travail à long terme et plus large alors que nous débloquons la valeur du projet de charbon Muchesu de manière collaborative”, a-t-il ajouté.  

Edité par Chanel de Bruyn
Creamer Media Rédacteur en chef adjoint en ligne

Source : mining weekly

Valorisation des déchets prévue par le mineur de manganèse du Cap Nord

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Les mesures prises pour ajouter de la valeur aux déchets de manganèse placés sur les digues à résidus pourraient entraîner une annonce au début de la nouvelle année concernant la transformation de ces déchets en un produit de ferromanganèse, African Rainbow Minerals (ARM) CE Ferrous Division André Joubert l’a révélé.

S’il reste un bon marché pour l’ exportation de minerai grumeleux de manganèse de haute qualité, les fines et les boues extraites de ce minerai – qui représentent environ 15 % du tonnage total produit – ne sont actuellement pas vendues, mais mises sur le parc à résidus, et le travail a maintenant commencé dans ce domaine des déchets , a déclaré Joubert en réponse au président Bernard Swanepoel à l’ Indaba de Londres .

“La philosophie est de passer du statut de mineurs normaux à l’exploitation de toute la chaîne de valeur, même le produit final n’étant pas un déchet mais du gypse”, a déclaré Joubert lors de la discussion couverte par Mining Weekly .

ARM, coté à la Bourse de Johannesburg, travaille en partenariat avec Assore et la société du groupe Assmang pour exploiter conjointement le manganèse dans le Cap Nord.

“Nous avons quelques chefs d’hélice dans notre entreprise et il y a environ cinq ou six ans, nous avons eu une session de planification stratégique, où il a été clairement indiqué que nous allons avancer en termes de meilleure valorisation et nous avons inventé l’expression que nous sommes nous ne serons pas seulement des creuseurs de terre, nous allons remonter la chaîne de valeur », a déclaré Joubert.

«Nous sommes bien avancés dans un processus où je pense que nous pouvons faire des annonces au début de la nouvelle année sur la prise des déchets qui sont actuellement placés sur le barrage de résidus et, avec une technologie de fusion très efficace , en les transformant en un ferromanganèse à haute teneur en carbone de bonne qualité. produit.

“Nous exploitons également de grandes fonderies de ferromanganèse et dans les scories de ce ferromanganèse, nous avons également de l’oxyde de manganèse, qui est un très bon produit à transformer en sulfate de manganèse de qualité batterie et qui obtient des résultats très positifs”, a déclaré Joubert.

Si cela se concrétise pleinement, le minerai extrait traditionnellement pour les marchés de l’acier traditionnels continuera d’être extrait et exporté et les fines transformées en produit de valeur nécessitant 75 % d’énergie électrique en moins que ce qui est utilisé de manière conventionnelle. Le sous-produit de celui-ci sera transformé en sulfate de manganèse de qualité batterie et le déchet final sera alors du gypse.

“Je pense que la fabrication de sulfate de manganèse de haute qualité pour batterie présente une énorme opportunité”, a déclaré Joubert.

ÉNERGIE SOLAIRE

À la mine, les camions à benne basculante  et les camions de transport souterrains ont été convertis en véhicules électriques à batterie (BEV). Parce que l’énergie au charbon est toujours utilisée pour recharger les batteries, la prochaine étape sera la mise en place d’une centrale solaire pour alimenter les BEV, et ainsi réduire l’empreinte carbone de la mine, ce qui a également un sens économique.

MINES RECAPITALISEES

“Nous sommes très optimistes à propos du manganèse et en 2012, nous avons commencé à recapitaliser notre mine afin d’être prêts lorsque la demande augmentera et que la croissance des autres mines commencera à ralentir, et nous venons de terminer ce travail.

« Il est très clair qu’il va y avoir un déficit de manganèse à l’avenir, que ce soit pour les batteries ou pour la sidérurgie et c’est à cause des mines actuellement en activité. Les mines bon marché à ciel ouvert vont entrer dans la clandestinité et les prix vont augmenter », a déclaré Joubert.

“Nous avons modernisé notre mine et dans ce processus de modernisation, nous avons amélioré l’efficacité et sur le plan de la sécurité , nous venons d’atteindre 11 millions de quarts de travail sans décès, ce qui, je pense, pour une mine souterraine sud-africaine est un record absolu. En 14 ans, nous n’avons tué personne dans notre mine et nous sommes bien préparés pour l’avenir », a ajouté Joubert.

La flexibilité minière a été atteinte avec des productions envisagées de quatre à cinq millions de tonnes par an. 

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com

SMB-Winning au cœur de l’avenir minier du continent africain à l’occasion du 6e Mining on Top Africa (MOTA)

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(SMB-Winning) – Le Consortium SMB-Winning, opérateur minier de référence et premier producteur de bauxite de Guinée, participe à la 6ème édition de Mining On Top Africa (MOTA), qui se déroule les 12 et 13 juillet 2023 à Paris. Le Consortium sera représenté par Ismaël Diakité, Haut-représentant du Consortium SMB-Winning, Frédéric Bouzigues, Directeur général de la Société Minière de Boké (SMB) ainsi que par Yan Kaidi, Directeur du développement durable de Winning Consortium Simandou (WCS).

Le MOTA a pour objectif principal de favoriser les investissements dans le secteur minier africain et de promouvoir le développement économique durable de l’Afrique à travers l’exploitation responsable de ses ressources naturelles. L’événement, dont le thème porte sur “La mine de demain”, alterne conférences et débats entre des décideurs clés de l’industrie minière en Afrique. Le temps de deux journées, les échanges entre dirigeants du secteur privé, représentants institutionnels et experts du secteur seront consacrés à la transition énergétique des activités minières, la réforme du secteur minier, la gouvernance responsable, ainsi que les opportunités et les défis liés à l’exploitation des ressources minières en Afrique.

Le Consortium SMB-Winning, véritable catalyseur de développement pour la Guinée et important levier d’emplois pour les jeunes Guinéens, soutient un secteur minier responsable et durable en améliorant ses pratiques ESG. L’intégration des dimensions environnementales, sociales ainsi que d’une gouvernance responsable visent à atteindre ces objectifs : l’adoption d’énergies renouvelables dans le mix énergétique des mines, l’optimisation de l’utilisation de l’eau, la mise en place d’outils de mesure de ses émissions ou encore le lancement de projets de compensation carbone vont dans ce sens. Ainsi, le Consortium SMB-Winning veille à s’adapter aux évolutions technologiques tout en étant attentif au respect de la biodiversité et du bien-être des communautés locales. C’est la raison pour laquelle le Consortium participe au MOTA.

Durant l’évènement, Ismaël Diakité, Haut-représentant du Consortium participera à deux panels. Le premier est consacré à l’ESG et à la façon dont l’innovation peut permettre d’améliorer ces pratiques. Le second panel consistera en un “pleins feux” sur la République de Guinée. Ismaël Diakité sera invité à débattre avec Aboubacar Kagbè Toure, Directeur général de la SOGUIPAMI ; avec Salimatou Diallo, Directrice générale & associée fondatrice d’ADNA ; avec le Pr. Mory Kourouma, Directeur de l’Institut supérieur des Mines et de la Géologie et du Centre émergent mines, environnement et société (ISMGB CEMS)  Guinée ; ainsi qu’avec Bachir Camara, Secrétaire général du Ministère des Mines et de la Géologie de la République de Guinée.

À propos du Consortium SMB-Winning

Fondé en 2014, le Consortium SMB-Winning réunit quatre partenaires internationaux dans les domaines de l’exploitation, de la production et du transport de la bauxite : Winning Shipping Ltd de Singapour, une compagnie maritime asiatique de premier plan ; UMS, une société de transport et de logistique présente en Guinée depuis plus de 20 ans ; Shandong Weiqiao, une importante société chinoise d’aluminium comptant 160 000 employés et réalisant un chiffre d’affaires annuel de 45 milliards de dollars ; et le Groupement portuaire de Yantai. La République de Guinée, partenaire du projet, est actionnaire à hauteur de 10% de la Société Minière de Boké. Depuis sa création, SMB-Winning a investi plus d’un milliard de dollars dans ses activités minières dans la région de Boké. Le consortium, qui emploie directement plus de 9 000 personnes, a également construit et gère deux ports fluviaux. Les fondateurs du Consortium SMB-Winning ont également créé Winning Consortium Simandou (WCS), chargé de l’exploitation des blocs #1 et #2 du gisement de Simandou.

À propos de la Société Minière de Boké (SMB)

Fondée en 2014, la Société Minière de Boké (SMB) est aujourd’hui le premier producteur et exportateur de bauxite de Guinée. Pionnier dans la construction des infrastructures routières, ferroviaires et logistiques qui accompagnent la chaîne de valeur de la bauxite, la production de la SMB s’élève à 34 millions de tonnes en 2022. Aujourd’hui, la contribution de la SMB représente 38% de la production nationale et 41% des exportations de bauxite de la Guinée. La SMB est devenue un opérateur minier incontournable. Véritable catalyseur économique, la SMB a ainsi permis à la Guinée de se hisser au rang de 2ème producteur mondial de bauxite.

À propos de Winning Consortium Simandou (WCS)

Winning Consortium Simandou (WCS) est principalement formé par Winning International Group et Weiqiao Aluminum (un membre du China Hongqiao Group). Ces entreprises combinent un leadership industriel international, une vaste expérience nationale, d’excellentes connaissances locales et des normes élevées de gouvernance d’entreprise pour développer et exploiter le plein potentiel du projet Simandou. WCS est le détenteur du bloc 1-2 de Simandou Nord (le gouvernement guinéen détient une participation de 15 % et WCS en détient 85 %) et des infrastructures associées.

En savoir plus sur la 6ème édition de la Mining On Top Africa (MOTA) : https://miningontop-africa.com

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Source : Agence Ecofin

Shell avertit que ses revenus gaziers pour le second trimestre vont baisser

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Depuis la fin de la crise du Covid-19, les revenus de Shell sont en hausse, portés par une demande gazière sans cesse croissante.

Vendredi, Shell a annoncé qu’elle prévoit une baisse significative des échanges au sein de sa division gaz, pour le deuxième trimestre. Le géant anglo-néerlandais attribue cette faiblesse par rapport au premier trimestre, à moins d’opportunités d’optimisation et à « des effets saisonniers ».

La dépréciation en vue pourrait avoisiner les 3 milliards de dollars en raison d’une augmentation de 1 % du taux d’actualisation utilisé pour les tests de dépréciation. Malgré ces prévisions, les actions de Shell sont restées inchangées sur les grands marchés, ce qui témoigne de la résistance du titre.

En outre, la société a été largement critiquée ces dernières semaines pour avoir maintenu des investissements importants dans les combustibles fossiles alors qu’elle se targuait d’être une entreprise plus verte. Shell affirme que ces investissements sont nécessaires pour combler le fossé jusqu’à ce que les sources d’énergies renouvelables rattrapent leur retard.

Wael Sawan, le patron de Shell a défendu la position de l’entreprise en déclarant qu’une réduction de la production mondiale de pétrole et de gaz serait « dangereuse et irresponsable, car elle entraînerait une hausse des prix de l’énergie ».

Le PDG qui a pris ses fonctions au début de l’année 2023, a présenté un plan visant à améliorer la valorisation de Shell et à rattraper ses rivaux américains en réduisant les coûts d’exploitation et en se concentrant sur les secteurs à fort potentiel de rendement. Il s’est également montré ouvert à l’idée de transférer la cotation de Shell aux États-Unis, ce qui aurait pour effet d’augmenter la valeur de l’entreprise.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Libye : Khalifa Haftar lance un ultimatum à la Banque centrale pour une meilleure redistribution de la manne pétrolière

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Depuis 2011, la Libye est divisée entre les factions de l’Est et de l’Ouest, avec des gouvernements parallèles en place et les revenus pétroliers constituent le principal écueil entre les deux parties.

En début de semaine, Khalifa Haftar (photo), le dirigeant du gouvernement de l’Est libyen, a appelé à une répartition équitable des revenus pétroliers et a fixé une date limite à la fin du mois d’août pour que la question soit résolue.

Il a déclaré qu’il donne jusqu’à la fin du mois aux responsables de la Banque centrale pour la formation d’un comité chargé de la distribution équitable des revenus pétroliers. Par ailleurs, il accuse la Banque centrale de « commettre des crimes financiers ».

« L’aggravation de la situation économique nécessite des mesures pratiques pour répartir équitablement les revenus pétroliers. La date limite pour la formation de ce comité sera au plus tard à la fin du mois d’août », a-t-il déclaré dans un discours à ses troupes. Rappelons que l’année dernière, le secteur pétrolier a généré plus de 22 milliards de dollars.

Le responsable militaire a fait allusion aux répercussions possibles si un accord n’est pas conclu, car il a déjà menacé d’imposer un blocus armé sur les exportations de pétrole. Les revenus pétroliers qui constituent la principale source de revenus du pays, ont souvent été un sujet de discorde entre les différentes factions libyennes.

Les Nations unies reconnaissent l’administration basée à Tripoli, dans l’ouest du pays. Celle-ci est entre autres, accusée de gaspiller les revenus pétroliers.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Un tribunal français rejette une action en justice contre TotalEnergies par rapport au climat

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Depuis quelques années, plusieurs compagnies pétro-gazières font face à des actions en justice intentées par des groupes environnementaux et visant à les contraindre à exécuter des politiques climatiques plus ambitieuses. TotalEnergies est l’une des plus exposées à ces recours en justice.

Une coalition de groupes environnementaux et de collectivités locales a vu sa plainte contre TotalEnergies rejetée par un tribunal français. La plainte déposée en 2020 indiquait que les engagements du groupe pétro-gazier en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre n’étaient pas à la hauteur des objectifs juridiquement contraignants de l’Accord de Paris fixés en 2015.

Dans son effort de lutte contre le changement climatique, la coalition composée d’ONG, de 15 autorités municipales françaises ainsi que celle de New York (USA) souhaitaient que la justice française force la main à la compagnie pour qu’elle adopte une politique climat plus agressive, et aussi pour qu’elle réduise ses émissions et interrompe tout nouveau projet pétrolier et gazier jusqu’à ce qu’un procès complet ait lieu.

Le tribunal a jugé les deux demandes juridiquement irrecevables, refusant de prendre en considération la pause temporaire demandée. Les arguments juridiques de la coalition reposaient en effet sur une loi française relative au devoir de vigilance en matière de violations des droits de l’homme.

La coalition s’est dite préoccupée par cette décision, soulignant que TotalEnergies n’avait toujours pas pris de mesures suffisantes pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, malgré les retards persistants de la procédure judiciaire.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Angola – Lucapa Diamond a annoncé jeudi la découverte d’un nouveau diamant blanc de type IIa à sa mine alluviale de Lulo. La pierre précieuse de 180 carats est le 37ème diamant de plus de 100 carats récupérés par la société sur le projet. La mine Lulo est l’une des mines de diamants les plus prolifiques d’Afrique depuis quelques années, exploitée par Sociedade Mineira Do Lulo, une coentreprise entre Lucapa (40 %), la compagnie nationale de diamants Endiama (32 %) et la société Rosas & Petalas (28 %). (Agenceecofin.com)

Côte d’Ivoire – Tietto Minerals (ASX : TIE), le plus récent producteur d’or en Afrique de l’Ouest, a annoncé qu’il a atteint la production commerciale dans sa mine d’or d’Abujar en Côte d’Ivoire. La mine d’Abujar a livré 9 526 onces d’or durant le trimestre bouclé en mars, puis 15 592 onces durant celui terminé en juin. (TiettoMinerals)

Burkina Faso – L’impact du Fond minier de Développement local (FMDL) sur l’amélioration des conditions de vie des populations des communes de Soaw, Houndé et Dédougou a fait l’objet d’une conférence publique le 5 juillet 2023 à Ouagadougou. Elle intervient à la faveur de la présentation du rapport d’analyse par l’ONG ORCADE. (Minesactu.info)

RDC – La RDC peut devenir une alternative à l’offre chinoise de germanium, l’un des deux métaux critiques pour lesquels Pékin a annoncé lundi 3 juillet la mise en place de restrictions à l’exportation dès le mois d’août 2023. C’est du moins ce qu’a déclaré le président de la Gécamines, Guy Robert Lukama, cité mercredi par l’agence de presse Reuters. La Chine contrôle l’offre mondiale du germanium (60 %) et du gallium (80 %) selon la Critical Raw Materials Alliance. (Agenceecofin.com)

Libye – Le Forum franco-libyen de l’énergie tourne court. Organisé au siège du Medef à Paris avec la Chambre de commerce franco-libyenne, l’événement a été écourté et s’est tenu sans Farhat Omar Bengdara, patron de la National-Oil Corporation (NOC). La compagnie libyenne était pourtant partenaire du rendez-vous. (Africaintelligence.fr)

Argentine – L’investissement dans l’exploration minière a atteint 370 millions de dollars l’an dernier, le plus haut niveau en dix ans, a annoncé jeudi le secrétariat minier du pays. Les budgets exploratoires ont augmenté de 68% par rapport à 2021, a ajouté le secrétariat dans un communiqué basé sur les données de Standard & Poor’s. D’ici 2025, les exportations minières de l’Argentine devraient plus que doubler pour atteindre quelque 8,6 milliards de dollars, a ajouté le secrétariat. (Mining.com)

UE-CHINE – Pour une restriction des exportations des métaux en provenance de Chine, l’Union Européenne pousse l’empire du milieu à réduire la portée des contrôles des exportations de métaux. Les responsables de l’UE s’efforcent de réduire la portée des contrôles à l’exportation que la Chine a annoncé cette semaine sur deux métaux clés utilisés dans les semi-conducteurs, les panneaux solaires et les véhicules électriques, selon des personnes proches du dossier. (Mining.com)

OPEP – L’organisation pétrolière maintient ses perspectives optimistes pour la demande de pétrole en 2024. Des sources anonymes de l’OPEP qui se sont entretenues avec Reuters ont déclaré jeudi que les perspectives de la demande de l’OPEP pour 2024 resteront probablement optimistes et supérieures à la moyenne, bien qu’inférieures à la croissance de la demande de pétrole de cette année. (Oilprice.com)

ActuLex

 Direction Afrique de Total Energies – Une page se tourne à la division Afrique de la major française, avec le départ de son directeur Henri-Max Ndong Nzue. La région Afrique du Nord – Moyen-Orient est également en plein bouleversement. (Africaintelligence.fr)

Dénonciation de contrat de sous-traitance – Le Russe Alexandre Zotov et le Français Claude Lorcy accusent l’ancien DG de la Soguipami Ahmed Kanté de les avoir floués pour prendre le contrôle du projet minier intégré très attractif d’AGB2A. Ils contestent également un contrat de sous-traitance de l’exploitation signé avec le géant public chinois Sinohydro, qui ne profiterait qu’à l’ancien titulaire du portefeuille des mines de 2007 à 2008. (Africaintelligence.fr)

Total Energies, une procédure sur le climat jugée irrecevable – Le tribunal judiciaire de Paris a jugé jeudi irrecevable une procédure d’une coalition d’associations et de collectivités visant à obtenir que le groupe accentue ses baisses d’émissions de gaz à effet de serre pour s’aligner pleinement avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Les plaignants, qui invoquent la loi sur le devoir de vigilance, demandaient aussi au tribunal d’imposer au groupe des mesures provisoires (dont la suspension de l’exploration de nouvelles réserves d’hydrocarbures et l’exploitation de nouveaux champs) dans l’attente d’une décision sur le fond du dossier. (Zonebourse.com)

Suspension de l’exploitation d’une mine de fer – L’exploitation de la seule mine de fer au Botswana est suspendue à cause de la baisse des cours du marché. Mais avec un fer coté à plus de 105 dollars la tonne, les autres pays du continent y trouvent encore leur compte. Les producteurs de fer du Botswana avaient visiblement misé sur un cours du minerai de fer beaucoup trop haut par rapport aux moyennes des cours. (Rfi.fr)

Approbation du plan de rejet des eaux dans l’Océan – L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a approuvé le plan du gouvernement japonais pour se débarrasser (après traitement et dilution) de quelque 1,33 million de tonnes d’eau contaminée, stockée sur le site bientôt arrivé à saturation de la centrale, ravagée par la triple catastrophe séisme-tsunami-accident nucléaire du 11 mars 2011. Malgré l’inquiétude croissante de la population sud-coréenne, le ministre de la coordination des politiques Bang Moon-kyu, assure que ce projet aurait des “conséquences négligeables” pour la Corée du Sud. (Connaissancedesenergies.org)

Approbation Environnementale – Emmerson PLC (AIM:EML) a déclaré que l’approbation environnementale pour son projet d’engrais de Khemisset au Maroc a maintenant été renvoyée à un comité ministériel national, transmis par le niveau régional. Le comité régional local n’a pas été en mesure d’approuver la demande, alors Emmerson a exercé son droit de renvoyer le projet au comité national. (Proactiveinvestors.co.uk)

Ardea Resources signe un accord avec des entreprises japonaises pour la faisabilité d’un projet nickel-cobalt

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L’explorateur de sulfure de nickel Ardea Resources Ltd a annoncé mercredi avoir signé un accord non contraignant avec un consortium japonais pour effectuer une étude de faisabilité sur son Kalgoorlie Nickel Project Goongarrie Hub en Australie occidentale.

Le consortium comprend Sumitomo Metal Mining, Mitsubishi Corp et Mitsui & Co Ltd, a déclaré Ardea.

L’accord prévoit également des dispositions permettant aux entreprises de planifier une décision d’investissement finale et d’obtenir conjointement un financement pour le développement du projet afin de faire du projet un important producteur de nickel-cobalt utilisé dans le secteur des batteries lithium-ion.

Cette décision intervient alors que Tokyo pousse à investir dans les mines de minéraux utilisés dans les batteries, car elle renforce les alliances avec des pays riches en ressources comme l’Australie, soulignant une ruée mondiale vers la décarbonisation.

Les actions d’Ardea sont en hausse de près de 54 %, en bonne voie pour leur meilleure journée de négociation de tous les temps.

Dans un dossier d’échange séparé, Ardea a prévu que le coût total en capital du Kalgoorlie Nickel Project Goongarrie Hub serait de 3,18 milliards de dollars australiens (2,13 milliards de dollars) et a déclaré que les études d’optimisation minière prévoyaient une production d’environ 30 000 tonnes de nickel et 2 000 tonnes de cobalt par an pour plus plus de 40 ans.

(1 $ = 1,4961 dollar australien)

(Par Nausheen Thusoo; Montage par Savio D’Souza et Dhanya Ann Thoppil)

Source : mining.com

Le modèle au lithium du Chili obtient l’approbation conditionnelle de la commission de l’ONU

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Le nouveau modèle chilien de participation public-privé pour le lithium a reçu une approbation conditionnelle des Nations Unies.

« Il y a une nature intégrale dans cette stratégie qui permet la confiance, la transparence et la certitude », a déclaré Jose Manuel Salazar-Xirinachs, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Pourtant, son succès dépendra de “la qualité de la gestion”.

Alors qu’un modèle “n’est pas intrinsèquement supérieur à un autre”, la stratégie du Chili a été bien accueillie par certains acteurs privés, dont les deux opérateurs historiques SQM et Albemarle Corp., a déclaré Salazar-Xirinachs lors d’un événement à Santiago organisé pour dévoiler un rapport de la CEPALC sur le lithium. l’exploitation minière et l’industrialisation.

“Il y a un énorme intérêt national et étranger à investir davantage étant donné que le Chili est la grande puissance en termes de dépôts dans le monde”, a-t-il déclaré. L’extraction et l’industrialisation « promettent une utilisation et des avantages énormes pour ce pays ».

(Par James Attwood)

Source : mining.com