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Afrique du Sud : la technologie de séparation des terres rares développée pour Phalaborwa sera utilisée au Brésil

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En 2021, Rainbow Rare Earths s’est associé à l’américain K-Technologies pour créer une technologie plus efficace de séparation des éléments de terres rares. Intégrée au plan de développement de son projet Phalaborwa en Afrique du Sud, cette technologie devrait bientôt être utilisée hors du continent.

La compagnie minière Rainbow Rare Earths active sur plusieurs projets de terres rares en Afrique, va collaborer avec The Mosaic Company, géant mondial de la production de phosphate et de potasse concentrés, pour le développement du projet de terres rares appartenant à ce dernier dans la région d’Uberaba, au Brésil.

C’est le sens d’un protocole d’accord annoncé lundi 17 juillet, et qui permettra à Mosaic d’intégrer à son plan de développement la technologie exclusive de séparation de terres rares développée par Rainbow pour son projet de terres rares sud-africain Phalaborwa. Les terres rares d’Uberaba seront extraites de résidus issus de la production d’acide phosphorique de Mosaic (du phosphogypse plus précisément), dont la composition est similaire au dépôt de phosphate de Phalaborwa.

« Cet accord avec Mosaic représente une opportunité majeure pour Rainbow d’appliquer la technologie d’extraction exclusive développée en collaboration avec K-Tech afin de devenir un producteur multiréacteur de terres rares à partir de sources secondaires », commente George Bennett, PDG de Rainbow.

La Chine domine actuellement le marché de terres rares et plusieurs compagnies minières, dont Rainbow, s’activent pour offrir de nouvelles alternatives aux acheteurs de ces métaux dont la demande est en pleine hausse, portée par la transition énergétique.

Pour rappel, le projet Phalaborwa dans lequel Rainbow Rare Earths détient désormais une participation de 85%, a la capacité de produire 26 208 tonnes d’oxydes de terres rares sur une durée de vie de 14,2 ans. Son usine pilote devrait livrer ses premiers sulfates mixtes de terres rares au troisième trimestre 2023.

Source : Agence Ecofin

Zambie : le projet Muntanga s’affirme davantage comme un atout pour le marché mondial de l’uranium

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Selon une évaluation économique préliminaire de 2017, Muntanga peut livrer 2,6 millions de livres d’uranium par an sur 11 ans. Alors qu’une étude de faisabilité est en cours pour ce projet zambien, GoviEx vient de publier une estimation de ressources qui peut améliorer cette capacité de production.

En Zambie, les ressources mesurées et indiquées du projet d’uranium Muntanga atteignent désormais 33,7 millions de livres d’uranium, en hausse de 168 % par rapport à 2017. C’est ce qui ressort d’une estimation publiée le 17 juillet par son propriétaire GoviEx Uranium et qui renforce le statut de l’actif comme future source d’approvisionnement dans la perspective d’une hausse de la demande mondiale.

GoviEx a par ailleurs converti une part des ressources classées auparavant dans la catégorie inférée en ressources mesurées et indiquées. En conséquence, ces deux dernières catégories représentent désormais 74 % des ressources totales du projet, contre 29 % dans l’estimation de 2017. Notons que ces différents résultats sont notamment le fruit de 28 000 mètres de forage réalisés au cours des deux dernières années sur l’un des cinq gisements qui composent le projet.

« Nos campagnes de forage en 2021 et 2022 ont permis une mise à jour significative de l’estimation des ressources minérales de Muntanga. Ces progrès se caractérisent par une croissance notable des ressources dans la fosse, une conversion substantielle des ressources présumées dans la catégorie indiquée et une augmentation globale des teneurs en uranium », explique Daniel Major, PDG de GoviEx.

Il faut noter que la compagnie réalise actuellement une étude de faisabilité à Muntanga, dont les résultats sont attendus en 2024. Cette nouvelle estimation de ressources minérales devrait servir de base à cette étude, avec donc la possibilité d’améliorer la capacité de production de la future mine par rapport aux résultats de l’évaluation économique préliminaire de 2017.

Avec Madaouela au Niger, rappelons que Muntanga est l’un des deux projets susceptibles de transformer GoviEx en un producteur d’uranium à moyen terme. Les ambitions de la compagnie interviennent dans un contexte où plusieurs analystes s’attendent à une hausse de la demande mondiale, liée à l’agrandissement du parc nucléaire mondial pour produire une énergie avec le minimum d’émissions de gaz à effet de serre.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Hausse de la demande d’uranium: 5 pays africains en bonne position pour en profiter (rapport)

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Alors que le secteur énergétique mondial montre depuis un moment des signes de fragilité, le nucléaire revient sur le devant de la scène. Selon les analystes, cette nouvelle donne devrait se traduire par une hausse de la demande d’uranium sur le reste de la décennie. 

La demande d’uranium devrait connaitre entre 2021 et 2030 une croissance de 27%, puis grimper de 38% entre 2031 et 2040. Selon un rapport publié en mars 2023 par Ecofin Pro, la plateforme de l’agence Ecofin dédiée aux professionnels de plusieurs secteurs, la Namibie, le Niger, l’Afrique du Sud, le Malawi et la Mauritanie sont les cinq pays africains les mieux placés à l’heure actuelle pour profiter des nouvelles opportunités du marché.

1 Uranium

D’après le document intitulé « L’uranium africain vers un nouvel âge d’or : les projets et les enjeux », les trois premiers pays cités font partie du top 10 des pays détenant les plus grandes ressources du combustible nucléaire. La Namibie et le Niger sont les plus grands producteurs d’uranium du continent, et devraient le rester sur les prochaines années.

1 Evolution copy

En Namibie, le principal projet qui devrait permettre d’augmenter les niveaux de production est celui de Tumas, piloté par Deep Yellow. Selon les estimations, il devrait produire annuellement 3,6 millions de livres d’uranium sur 22 à 25 ans. Quant au Niger, qui était jusqu’en 2015 le premier producteur africain, il travaille sur plusieurs nouveaux projets. Le projet Dasa piloté par Global Atomic a par exemple la capacité de livrer annuellement 4,4 millions de livres d’uranium sur 12 ans et son entrée en service est prévue pour cette année. Elle sera suivie en 2025 par l’entrée en production du projet Madaouela, développé par GoviEx qui vise une production de 50,8 millions de livres d’uranium sur 19 ans.

En dehors de la Namibie et du Niger, le Malawi essaie, avec le soutien de la compagnie Lotus Resources, de relancer sa mine de Kayelekera qui avait arrêté ses opérations en 2014 en raison de la faiblesse des prix. Pendant ce temps, en Mauritanie, Aura Energy table sur 2024 pour l’entrée en production de son projet Tiris, qui devrait livrer 12,4 millions de livres d’oxyde d’uranium sur 15 ans.

Pour le marché international et pour un marché africain

Si la guerre russo-ukrainienne a « montré la fragilité du secteur énergétique européen qui traverse depuis une crise » poussant les puissances européennes à chercher des alternatives à l’approvisionnement russe en divers combustibles, le rapport indique que « la tendance qui se fait de plus en plus pressante depuis quelques années porte sur l’utilisation du nucléaire pour la réussite de la transition énergétique ». Si cette forme d’énergie a été boudée depuis l’accident de Fukushima au Japon, avec des plans de fermeture de centrales nucléaires dans plusieurs pays, le nucléaire est toujours d’actualité plus d’une décennie après.

Citant les données de l’Association nucléaire mondiale, l’auteur du rapport, Louis-Nino Kansoun, indique qu’il « existe environ 440 centrales nucléaires dans le monde, qui ont besoin d’environ 180 millions de livres d’uranium chaque année ». Au-delà des centrales en service, il y avait en 2019, 57 centrales en construction dans 16 pays, et 147 projets de construction de centrales et 337 projets de réacteurs, selon une autre source évoquée dans le document.

S’il existe une place pour l’uranium africain sur le marché international, et ce, pour le reste de la décennie au moins, le rapport d’Ecofin Pro indique aussi qu’un marché local du nucléaire se développe sur le continent. Le 9 mars 2023, la ministre ougandaise de l’Énergie et des Mines, Ruth Nankabirwa, a annoncé que son pays voudrait accroitre sa capacité de production d’électricité avec la mise en service de sa première centrale nucléaire d’ici 2031. « L’Égypte a par exemple lancé en 2022 la construction de sa première centrale nucléaire. Le Nigeria, le Soudan, le Rwanda ou encore le Ghana prévoient également d’associer le nucléaire à leur mix énergétique entre 2030 et 2037 […] », écrit l’auteur, qui indique que ce marché local naissant pourrait bénéficier de la hausse de production d’uranium qui se profile sur le continent.

Toutefois, alors qu’un nouvel âge d’or s’annonce pour le secteur africain de l’uranium, le rapport d’Ecofin Pro indique qu’il faudra que tous les producteurs et futurs producteurs n’oublient pas la question de l’impact sur l’environnement des déchets radioactifs. Par le passé, ce risque a déjà été mal géré dans plusieurs pays et il faudra de meilleures stratégies pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Sénégal – Le lancement des travaux de construction d’une centrale électrique à gaz dans la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara au Sénégal devrait intervenir en 2024. L’information a été annoncée ce vendredi 14 juillet par Pierre Diouf, PDG de LFR Energy, l’une des sociétés engagées sur le projet. (Agenceecofin.com)

Angola – La construction de l’usine de raffinage portée par Gemcorp en Angola accuse plusieurs années de retard. Mais, le fonds d’investissement londonien veut croire au projet, pour lequel il a missionné à Luanda plusieurs hommes et femmes de confiance. (Africaintelligence.fr)

Botswana – Giyani Metals Corp a annoncé une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (ERM) pour son projet de manganèse K.Hill. Elle montre une augmentation de 310 % des ressources minérales indiquées, qui atteignent 8,6 millions de tonnes, et de 97 % des ressources minérales présumées, qui passent à 6,1 Mt. La société entreprend actuellement une évaluation économique préliminaire afin d’évaluer la prolongation de la durée de vie du projet au-delà de 25 ans. (GiyaniMetals)

RDC – A la date du 5 juillet 2023, les dirigeants de la mine Kamoa-Kakula en République Démocratique du Congo ont annoncé que le complexe de Kamoa a enregistré une production record de 103 786 tonnes de concentré de cuivre au cours du deuxième trimestre de 2023, malgré un contexte relativement difficile. (Minesactu.info)

Malawi- Rio Tinto va investir 40,4 millions de dollars australiens dans la compagnie minière Sovereign Metals, active au Malawi sur le projet de rutile et de graphite Kasiya. L’annonce a été faite le 17 juillet par Sovereign Metals, qui précise que le géant minier Rio Tinto détiendra 15 % du capital de Sovereign avec la possibilité de porter cette participation à 19,99 % dans les 12 prochains mois. L’investissement sera utilisé pour faire avancer le projet Kasiya et Rio Tinto fournira assistance et conseils sur les aspects techniques et commerciaux de Kasiya. (SovereignMetals)

USA – NextDecade Corporation (NextDecade) est fière d’annoncer qu’elle a pris une décision finale d’investissement (DFI) positive pour la construction des trois premiers trains de liquéfaction (phase 1) à l’installation d’exportation de 27 millions de tonnes par an Rio Grande LNG (RGLNG) de la société à Brownsville, au Texas. (Euro-petrole.com)

Azerbaïdjan – Anglo Asian Mining PLC (AIM:AAZ, OTC:AGXKF) a fait le point sur la construction de sa deuxième digue à résidus dans le district de Gedabek en Azerbaïdjan. Le producteur d’or, de cuivre et d’argent a déclaré que le site préféré pour le barrage, situé près de son barrage existant, a reçu l’allocation de terres nécessaire du gouvernement azerbaïdjanais. (Proactiveinvestors.co.uk)

Kosovo – Ariana Resources PLC (AIM:AAU) a confirmé une nouvelle mise à niveau des ressources du projet aurifère de Slivova au Kosovo, détenu via sa propriété à 75% Western Tethyan Resources Ltd. La nouvelle vision de Slivova prévoit une augmentation de 78 % des onces d’or par rapport à l’estimation précédente, le nombre total d’onces de ressources dépassant désormais 645 000. (Proactiveinvestors.co.uk)

ActuLex

 Contrat de coentreprise – Unigold Inc. a annoncé la signature d’un accord contraignant avec Barrick Gold Corporation qui définit les conditions dans lesquelles la société permettra à Barrick de gagner et de former une coentreprise pour la concession d’exploration Neita Norte en République dominicaine. Unigold accordera à Barrick l’option exclusive d’acquérir une participation de 60 % dans la concession d’exploration de Neita Norte en engageant des dépenses d’au moins 2,5 millions de dollars. (News.dayfr.com)

Négociation pour une participation dans une entreprise – Le producteur d’acier indien JSW Steel envisage une offre pour une participation pouvant atteindre 20% dans l’entreprise canadienne de charbon sidérurgique Teck Resources, a rapporté samedi Bloomberg News. Le sidérurgiste indien est en pourparlers avec des banques sur le financement potentiel de l’acquisition, qui pourrait totaliser environ 2 milliards de dollars. (Mining.com)

Les effets des transactions pétrolières – Les transactions pétrolières et gazières réduisent les budgets de forage dans le Dakota du Nord, le troisième État producteur de pétrole des États-Unis, et risquent d’éroder la production future, a déclaré vendredi un fonctionnaire de l’État. La production du Dakota du Nord a baissé de 2 000 barils par jour (bpj) à 1,13 million de bpj en mai par rapport à avril, selon les données de la Commission industrielle de l’État, qui supervise les ressources pétrolières et gazières. (Zonebourse.com)

L’acquisition du projet aurifère Gunga West finalisé – FMR Investments Pty Ltd a finalisé l’acquisition du projet aurifère Gunga West en Australie occidentale auprès de Horizon Minerals Limited.  En vertu de l’accord, FMR paiera 0,4 million de dollars australiens en espèces. (Zonebourse.com)

Rapport ONG – Selon un nouveau rapport de l’ONG canadienne IMPACT Transforming Natural Resources Management, les familles du sud de la République RDC sont devenues dépendantes des revenus générés par leurs enfants travaillant dans les mines de cobalt. La RDC est connue pour son extraction de cobalt — environ 70 % du cobalt mondial y est extrait et entre 15 et 30 % du métal provient de mines informelles ou artisanales. (Mining.com)

Contrat de service minier – La société Corica Mining Services, basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, vient d’obtenir un contrat de services miniers d’une valeur d’environ 348 millions de dollars pour la première mine de lithium du Mali. Il comprend six mois d’activités de préproduction suivis d’une durée fixe de cinq ans, renseigne un communiqué en date du 14 juillet émanant du propriétaire du projet, Leo Lithium. (Agenceecofin.com)

Vedanta à un stade avancé de l’accord avec la Zambie sur une mine de cuivre

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Vedanta Resources, détenue par le milliardaire indien Anil Agarwal, a déclaré avoir atteint un « stade avancé » dans l’exécution des accords avec le gouvernement zambien sur les actifs de Konkola Copper Mines Plc qui sont en liquidation provisoire depuis environ quatre ans.

« Vedanta est conscient du fait que les pourparlers ont pris un peu plus de temps que prévu initialement », a-t-il déclaré dimanche dans un communiqué. « L’entreprise est fermement engagée dans le processus. »

Vedanta s’est engagé à investir 1 milliard de dollars dans les actifs pour doubler la production intégrée annuelle à 100 000 tonnes de cuivre, avec un potentiel de 200 000 tonnes à moyen terme.

Par ailleurs, Konkola a conclu un accord avec Copperbelt Energy Corp., un fournisseur d’électricité zambien, sur une dette que la société minière lui devait. L’accord verra KCM payer à la société 20 millions de dollars en versements.

Il reste une question à régler avant de parvenir à un accord avec Vedanta, a déclaré vendredi à la presse le ministre zambien des Mines, Paul Kabuswe, sans préciser de quoi il s’agissait. « Nous comptons les jours, ce ne sont plus les mois », a-t-il déclaré à Lusaka, la capitale.

(Par Taonga Mitimingi et Matthew Hill)

Source : mining.com

Malawi : Rio Tinto investit 27 millions $ dans le projet de graphite Kasiya

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Le marché mondial des minéraux critiques a doublé au cours des cinq dernières années, selon l’AIE. Cette croissance ne laisse indifférent aucun acteur, à l’image du géant Rio Tinto, connu notamment pour le minerai de fer et le charbon et qui accélère ses investissements dans les minéraux du futur.

Le géant minier anglo-australien Rio Tinto investira 40,4 millions de dollars australiens (27,5 millions $) dans la compagnie minière Sovereign Metals. C’est l’annonce faite le 17 juillet par cette dernière, active au Malawi sur le projet de rutile et de graphite Kasiya, précisant que Rio Tinto détiendra désormais 15 % de son capital, avec la possibilité de porter cette participation à 19,99 % dans les 12 prochains mois.

Dans le détail, l’investissement de Rio Tinto sera réalisé via l’achat de 83 095 592 nouvelles actions au prix de 0,486 dollar australien par action. Les fonds ainsi obtenus seront affectés à la réalisation d’une étude de faisabilité à Kasiya, afin de développer une mine susceptible d’approvisionner aussi bien l’industrie des batteries lithium-ion consommant du graphite, que celle du titane utilisant le rutile.

L’investissement de Rio Tinto lui offre une exposition à ces deux marchés, ainsi que la possibilité de devenir l’opérateur de la future mine avec des droits de commercialisation exclusifs pour 40 % de la production annuelle de tous les produits. Le géant minier apportera aussi à Sovereign son assistance sur les aspects techniques et commerciaux de Kasiya, notamment pour le graphite qui doit respecter les spécifications exigées par les producteurs de batteries lithium-ion.

« L’expérience et l’expertise qu’apporte Rio Tinto permettront à Kasiya de se démarquer en tant que source d’approvisionnement potentiellement importante au niveau mondial de deux minéraux essentiels […]. Il s’agit d’une nouvelle étape vers l’obtention d’avantages significatifs liés au développement du projet Kasiya pour le Malawi », a commenté Ben Stoikovich, président du Conseil d’administration de Sovereign.

Pour rappel, Kasiya peut livrer 242 000 tonnes de rutile et 155 000 tonnes de graphite par an sur 25 ans d’après l’étude exploratoire publiée il y a un an environ.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le Président nigérien Mohamed Bazoum mise sur le gaz

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Le Niger qui produit actuellement 20 000 barils par jour souhaite faire passer sa production à 110 000 b/j d’ici les prochaines années. La production gazière devrait également s’y ajouter.

Lors de l’US-Africa Business Summit qui s’est tenu à Gaborone du 11 au 14 juillet, la capitale botswanaise, le président nigérien, Mohamed Bazoum (photo), a animé un panel intitulé : « la problématique de l’approvisionnement en énergie de l’Afrique, dans le contexte de la transition vers les économies vertes ».

Lors des échanges, le dirigeant a révélé qu’un protocole d’accord venait d’être signé entre son gouvernement et une importante compagnie pétrolière chinoise pour exploiter du pétrole, mais aussi du gaz naturel. Selon le dirigeant, un accent particulier a été mis sur la production du gaz qui servira à alimenter la demande domestique.

Cela permettrait d’ailleurs de réduire la dépendance des foyers nigériens vis-à-vis du bois de chauffe, pour les besoins domestiques. « Nous mettrons l’accent sur la production du gaz, de façon à faire en sorte que dans tous nos foyers, nous puissions délivrer du gaz à un prix abordable et changer la vie de nos citoyens », a-t-il ainsi déclaré.

Cependant, aucun autre détail n’a été fourni sur les modalités de mise en œuvre de ce projet. Rappelons que le pays vise une pénétration de 100 % du gaz pour les besoins domestiques dans les centres urbains d’ici 2030 et 30 % dans les milieux ruraux.

En outre, Mohamed Bazoum s’est fait, pendant son intervention, le défenseur du principe de la justice énergétique qui veut qu’on laisse les pays africains exploiter au maximum leurs énergies fossiles, malgré les exigences de la transition énergétique. Pour lui, les pays de la région ont besoin de puiser dans toutes leurs ressources existantes pour favoriser l’accès à l’énergie.

« Tout le débat qui consiste à savoir si c’est compatible d’exploiter des énergies fossiles dans nos pays par rapport à nos engagements sur les énergies renouvelables […] n’a pas lieu d’être. C’est un devoir pour nous d’exploiter les énergies qui conviennent aux exigences de notre développement, les vendre et utiliser les ressources qu’on en tire pour financer ensuite le développement », a-t-il expliqué.

Pour finir, alors que la question du tarissement des investissements étrangers dans le développement des énergies renouvelables a été abordée, le dirigeant appelé les pays africains à promouvoir une gouvernance de nature à générer les synergies qui leur permettront de compter sur leurs propres forces et d’attirer des capitaux dans ce domaine. Il a indiqué que la balle est désormais dans le camp des pays africains, étant donné que les partenaires internationaux peinent à tenir véritablement leur promesse de financer l’action climatique en Afrique.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Angola : Gemcorp Holdings et ses partenaires annoncent le bouclage financier de la raffinerie de pétrole de Cabinda

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La raffinerie permettra de traiter 30 000 barils de pétrole brut par jour dans sa première phase. Cette capacité sera ensuite portée à 60 000 barils par jour, afin de couvrir 20% des besoins du pays en produits pétroliers raffinés.

La société d’investissement britannique Gemcorp Holdings, Africa Finance Corporation (AFC) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ont annoncé, dans un communiqué conjoint publié jeudi 13 juillet, le bouclage financier de la raffinerie de pétrole de Cabinda en Angola.

Cette raffinerie sera financée par 138 millions de dollars déjà apportés en fonds propres par les promoteurs du projet, en l’occurrence Gemcorp Holdings et la compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol, ainsi que par une facilité de crédit de 335 millions de dollars dirigée par l’AFC, Afreximbank et un pool d’institutions financières internationales et locales, a-t-on précisé de même source.

La facilité de crédit ouvre la voie au démarrage des travaux de construction de la raffinerie qui permettra de traiter 30 000 barils de pétrole brut par jour dans une première étape.

La deuxième phase du projet devrait porter à terme la capacité de la raffinerie située dans la province de Cabinda (Nord) à 60 000 barils par jour.

Une fois la première phase achevée, la raffinerie devrait satisfaire environ 10 % de la demande totale du pays en produits pétroliers raffinés, puis environ 20 % après l’achèvement de la deuxième phase, tout en générant plus de 1 300 emplois directs et indirects.

Gemcorp Holdings et ses partenaires ont également précisé que d’autres institutions financières contribuent au financement du projet, dont l’Industrial Development Corporation (IDC), une institution financière contrôlée par le gouvernement sud-africain, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et la Banco de Fomento Angola (BFA).

Producteur africain majeur d’or noir, l’Angola dispose d’une faible capacité de raffinage locale. Ce pays membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) importe actuellement près de 80 % de ses besoins en produits pétroliers raffinés, pour un coût estimé à environ un milliard de dollars chaque année.

Pour réduire la facture des importations des produits énergétiques, les autorités ont mis en place un plan de dynamisation du secteur aval de l’industrie pétrolière qui prévoit notamment la construction de raffineries dans les provinces de Cabinda, Lobito et Soyo ainsi que l’extension de la raffinerie de Luanda.

Source : Agence Ecofin

Sénégal : le lancement des travaux de construction de la centrale électrique à gaz de Sandiara, annoncé pour 2024

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Avec l’exploitation en vue des gisements pétrogaziers dont dispose le Sénégal, la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara devrait devenir un hub énergétique national.

Le lancement des travaux de construction d’une centrale électrique à gaz dans la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara au Sénégal devrait intervenir l’année prochaine. L’information a été annoncée ce vendredi 14 juillet par Pierre Diouf, PDG de LFR Energy, l’une des sociétés engagées sur le projet.

Lors d’une récente interview, le responsable a indiqué qu’une collaboration de sa société avait été conclue à cet effet avec TSK, une entreprise basée en Espagne, et spécialisée dans la construction d’infrastructures énergétiques.

Ensemble, les deux partenaires ciblent l’installation d’une centrale à cycle combiné (CCG) utilisant des turbines à gaz. L’ouvrage devrait être doté d’une capacité de 360 MW pour un potentiel de génération d’électricité annuel d’environ 2 900 GWh.

L’ambition des parties prenantes sur ce projet est double. Il s’agit de profiter de l’exploitation des gisements pétrogaziers découverts au Sénégal, pour faire de la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara, un pôle énergétique régional.

Pour y arriver, les partenaires tablent sur l’octroi d’un financement par le fonds d’investissement émirati Al Furqan Credit. Le montant précis des fonds qui seront investis dans ce dernier n’a pas encore filtré.

Les parties prévoient néanmoins que 15 à 20 % de cet investissement sera assuré par des capitaux propres. Notons qu’un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 25 ans a déjà été conclu avec la société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC).

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Shell fournira au Maroc 500 millions de mètres cubes de GNL par an pendant 12 ans

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Depuis novembre 2021, date de la cessation des livraisons de gaz algérien au Maroc, sur fond de brouille diplomatique, le Maroc travaille à développer de nouvelles sources d’approvisionnement. La production domestique est aussi largement encouragée par les autorités.

Le vendredi 14 juillet, le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable a annoncé la signature avec Shell, d’un accord d’approvisionnement de 500 millions de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an. L’entente est prévue pour être exécutée sur une période de 12 ans.

Selon ses termes, l’entreprise anglo-néerlandaise doit livrer le combustible aux terminaux de la société publique de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Cela permettra de diversifier le mix électrique du royaume et d’assurer un approvisionnement de qualité aux centrales. Aucun détail financier concernant l’accord n’a été divulgué.

Il est mentionné que dans les premières années, la livraison sera effectuée par le biais des ports espagnols et de la section marocaine du Gazoduc Maghreb-Europe (GME), avant d’être acheminée via les futurs terminaux méthaniers du Maroc. Par la suite, les livraisons se feront directement au niveau de terminaux gaziers, dont compte se doter le Royaume dans les prochaines années.

« L’accord avec Shell permettra de répondre à une partie des besoins en gaz naturel du Maroc et d’assurer un approvisionnement fiable de ses centrales électriques », a expliqué le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi.

Pour sa part, la ministre Leila Benali a indiqué que ce contrat d’approvisionnement à moyen terme renforcera la sécurité énergétique du royaume et accélérera sa stratégie de décarbonisation, améliorant ainsi la compétitivité du Maroc. Et d’ajouter que l’accord constitue une étape importante dans les efforts du pays pour diversifier son bouquet énergétique et réduire son empreinte carbone.

Parallèlement aux importations de gaz naturel, le pays compte sur sa production domestique pour combler le vide laissé par le retrait de l’offre algérienne. En décembre 2021, un accord a été signé entre l’ONEE et la société Sound Energy. Le deal couvre la livraison d’un volume de 350 millions de mètres cubes, pendant 10 ans. Un volume qui sera extrait de la phase 2 du développement de la concession de Tendrara, dans l’est du pays. Plusieurs autres projets gaziers sont en cours de développement au Maroc.

Olivier de Souza 

Source : Agence Ecofin