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La production du champ pétrolier Al-Sharara a été interrompue le vendredi 14 juillet. Une situation en lien avec l’arrestation, deux jours plutôt, d’un ancien ministre libyen des Finances.

En Libye, les activités de production sur le champ pétrolifère d’Al-Sharara ont repris samedi 15 juillet. Elles avaient été entièrement suspendues vendredi 14 juillet suite à l’action de manifestants réclamant la libération de Faraj Boumtari, l’ex-ministre libyen des Finances, arrêté mercredi 12 juillet.

Selon une source proche des parties prenantes du champ, l’exploitation de l’un des plus importants gisements du pays devrait totalement reprendre maintenant que l’ex-responsable est libre de ses mouvements et qu’aucune action judiciaire n’est intentée contre lui.

Jusqu’ici, l’installation fonctionnait au minimum de ses capacités. Un choix assurant l’approvisionnement en huile, de la centrale électrique d’Ubari, l’une des plus importantes du pays avec ses 640 MW de capacité.

Notons que la libération de Faraj Boumtari devrait également permettre de relancer les activités de production du gisement pétrolier Al-Feel, également bloqué par les manifestants. À eux deux, Al-Sharara et Al-Feel fournissent respectivement 300 000 et 70 000 b/j, soit un peu moins du tiers des 1,2 million b/j que la Libye produit actuellement.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

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