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Selon le directeur général du Cluster énergie renouvelable en Algérie, M. Boukhalfa Yaïci, ce projet de réalisation de centrales solaires d’une capacité totale de 2000 MW pourrait créer 10 000 emplois directs dès son lancement.

L’entreprise publique algérienne Sonelgaz a accepté 77 propositions de projets d’énergie solaire après avoir ouvert les offres techniques dans le cadre d’un appel d’offres visant à attribuer des projets de développement d’une capacité solaire de 2 GW.

Au total, 90 offres ont été soumises par des entreprises algériennes et étrangères. Parmi les propositions retenues, 50 provenaient de développeurs étrangers, 18 ont été déposées par des entreprises locales et neuf ont été faites par des consortiums d’entreprises locales et internationales, a déclaré Sonelgaz le 26 juillet.

Après l’évaluation des offres techniques, les entreprises qui ont remporté les appels d’offres seront invitées à assister à l’ouverture des offres financières qui sont actuellement détenues par un huissier de justice, a déclaré Zuhair Delmi, un représentant de Sonelgaz, cité par l’agence de presse publique Algeria Press Service.

La Sonelgaz avait lancé l’appel d’offres le 27 février 2023. Il s’agit du développement et de la construction de 15 centrales solaires d’une capacité totale de 2 GW. Les projets seront construits sur 11 sites, avec des capacités allant de 80 MW à 220 MW.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Dans un contexte où l’Angola enregistre une baisse naturelle de ses réserves pétrolières, les autorités œuvrent à optimiser l’exploitation des gisements disponibles à travers des choix stratégiques.

En Angola, l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) va utiliser Tech-Ecologia, un radar satellitaire exploité par le Bureau de gestion du programme spatial national (GGPEN) pour surveiller les déversements de pétrole résultant de l’activité pétrolière.

Ce développement est en lien avec un accord signé ce mercredi 26 juillet, entre les deux sociétés. L’entente prévoit l’utilisation du système d’imagerie satellitaire développé par GGPEN dans le cadre de la technologie Tech-Ecologia, pour détecter à l’avance tout risque déversement d’hydrocarbures dans les périmètres pétroliers angolais situés en mer.

Pour y arriver, Tech-Ecologia recueille fréquemment des données sur les activités réalisées autour des plateformes pétrolières en mer. Des informations qu’elle analyse pour déterminer avec précision, la fréquence et la quantité de brut qui se déverse. Notons que la signature de cet accord entre l’ANPG et le GGPEN intervient à la suite d’une série de tests réalisés l’année dernière.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

En juin dernier Meridiam, en association avec Engie, a signé un accord de vente et d’achat avec Actis pour la totalité des activités de BTE Renewables. Cette opération offrait à Meridiam des actifs dans des pays africains.

L’investisseur et gestionnaire d’actifs basé à Paris, Meridiam, a annoncé le 25 juillet la finalisation de l’acquisition de 100 % de Rift Valley Energy Tanzania (RVE). Il s’agit d’une plateforme d’infrastructures avec un portefeuille d’énergies renouvelables de 30 MW et des réseaux de distribution ruraux desservant une population de plus de 75 000 personnes vivant dans 38 villages en Tanzanie.

Meridiam indique vouloir, à travers cette acquisition, soutenir Rift Valley Energy dans la réalisation de ses projets en cours de développement et poursuivre la croissance d’un champion local de l’électrification rurale en Tanzanie.

Rift Valley Energy continuera ainsi à travailler en coordination avec les autorités tanzaniennes pour soutenir la mise en œuvre du plan directeur du système électrique tanzanien, qui vise à atteindre une part de 37 % d’énergies renouvelables dans le mix électrique national d’ici 2044.

« Cette acquisition, notre première en Tanzanie, renforce et complète notre empreinte en matière d’énergie propre dans la région. En effet, au Kenya, nous avons récemment investi dans des projets éoliens et solaires de 250 MW en cours d’exploitation et de développement, et nous construisons actuellement une centrale géothermique de 150 MW en Éthiopie », a déclaré M. Mathieu Peller, directeur général délégué de Meridiam.

Avec ce nouvel investissement, Meridiam renforce encore plus sa présence sur le continent africain qui présente beaucoup d’opportunités grâce notamment à son potentiel renouvelable et les besoins locaux en énergies qui ne cessent d’augmenter.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Au premier trimestre 2023, la production zambienne de cuivre du canadien First Quantum Minerals a baissé de 40 % en glissement annuel en raison de fortes pluies. La situation s’est améliorée au deuxième trimestre, permettant à la compagnie de viser 390 000 tonnes de cuivre dans le pays cette année.

En Zambie, les mines de cuivre de First Quantum Minerals ont livré 88 702 tonnes au deuxième trimestre 2023, soit une baisse de 3 % en glissement annuel. C’est l’une des informations à retenir du rapport d’activités du deuxième trimestre publié le 25 juillet par la compagnie minière canadienne.

Dans le détail, la mine Kansanshi a livré 34 657 tonnes, contre 39 719 tonnes au deuxième trimestre 2022. À Sentinel, la production a en revanche augmenté, passant de 52 447 tonnes au deuxième trimestre de l’année dernière, à 54 045 tonnes pour la période correspondante cette année. Les deux mines ont par ailleurs vu leur production augmenter en glissement trimestriel, de 20 % à Kansanshi et de 49 % à Sentinel.

Il faut souligner qu’en raison de la forte baisse de la production au premier trimestre 2023, non compensée par la performance des trois derniers mois, First Quantum estime qu’elle n’atteindra pas la limite supérieure de ses prévisions de production cette année. La compagnie vise donc 260 000 tonnes à Sentinel et 130 000 tonnes à Kansanshi.

Source : Agence Ecofin

Après des mois de blocage, First Quantum a approuvé en mai 2022 un investissement de 1,3 milliard $ pour agrandir ses opérations en Zambie. Une partie des fonds était consacrée à la construction d’une mine de nickel dont l’entrée en production est intervenue au deuxième trimestre 2023.

En Zambie, la mine de nickel Enterprise a livré son premier concentré au cours du deuxième trimestre 2023. C’est l’annonce faite le 25 juillet par son propriétaire canadien First Quantum Minerals qui confirme que l’actif devrait livrer cette année 5 000 à 10 000 tonnes de nickel sous forme de concentré.

Durant les prochains mois, la compagnie poursuivra la montée en puissance de l’usine jusqu’à la production commerciale en 2024. Les ventes de concentré devraient cependant démarrer d’ici la fin du troisième trimestre 2023.

Avec la croissance de la demande mondiale de nickel du fait de l’utilisation du métal dans les batteries pour véhicules électriques, le projet Enterprise peut aider à terme la Zambie à mieux se positionner sur le marché des métaux critiques.

Une telle réussite devra en partie au chef de l’État zambien Hakainde Hichilema, dont les efforts ont encouragé First Quantum à débloquer en mai 2022 l’investissement nécessaire pour construire cette mine.

Pour rappel, Enterprise peut livrer à plein régime 30 000 tonnes par an de concentrés de nickel à haute teneur.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Malgré son importante production annuelle d’or, la RDC, comme beaucoup d’autres producteurs africains du métal jaune, ne dispose pas d’une raffinerie sur son territoire. La situation contribue à alimenter les circuits illicites d’exportation auxquels Kinshasa tente de mettre fin.

La mise en service de la première raffinerie congolaise d’or à Bukavu est reportée à une date indéterminée. Alors que l’inauguration était prévue le 26 juillet, le permis autorisant son propriétaire à exploiter la raffinerie a été annulé, selon une décision du ministère des Mines de RDC en date du 24 juillet.

Selon les détails relayés par Bloomberg, la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, reproche à Congo Gold Raffinerie Sarl le non-respect de « ses obligations sociétales ». La société détenue à parts égales par l’homme d’affaires congolais Dieudonné Kasembo Nyembo et par Yasin Somji, a 30 jours pour faire appel.

Il faut souligner que la décision de madame N’Samba Kalambayi est en contradiction avec un communiqué de sa propre cellule de communication publié le 12 juin dernier. Il y était notamment fait mention du « feu-vert » de la ministre pour le démarrage effectif de la production en juillet. Pour le moment, d’autres informations ne sont pas disponibles sur les raisons d’une telle volte-face.

Pour rappel, les travaux de construction de la raffinerie en question ont commencé en 2019 dans l’est du pays. L’installation a une capacité de production mensuelle de 2 tonnes d’or et devait être alimentée grâce aux mines artisanales de la province du Sud-Kivu.

C’est dans cette même province qu’une coentreprise entre l’État congolais et une société émiratie opère depuis janvier 2023. Primera Gold RDC a déjà exporté 2 tonnes d’or artisanal au premier semestre vers les Émirats arabes unis où la production doit être raffinée.

Source : Agence Ecofin

La mine d’or Sukari a livré 441 000 onces d’or en 2022, dont 203 898 onces au premier semestre. Avec une hausse de 8 % en glissement annuel au premier semestre 2023, son propriétaire Centamin est bien parti pour faire mieux cette année.

La mine égyptienne d’or Sukari est en bonne voie pour atteindre les objectifs annuels de son propriétaire Centamin qui y vise 450 à 480 000 onces en 2023. C’est du moins ce qu’a indiqué la compagnie dans son rapport du premier trimestre 2023, au cours duquel elle a produit 220 562 onces, en hausse de 8 % en glissement annuel.

Cette performance a permis une progression de 8 % des ventes d’or par rapport à la période correspondante l’

année dernière. Combinée à une légère hausse du prix moyen de l’once vendue (+3 % en glissement annuel), l’augmentation des quantités vendues à 219 354 onces s’est traduite par une croissance de 11 % des revenus à 425 millions de dollars, contre 381 millions de dollars au premier semestre 2022. Sur la période, notons que l’EBITDA a également augmenté de 26 % en glissement annuel pour atteindre 193 millions de dollars.

« Il s’agit du troisième semestre consécutif d’amélioration de l’EBITDA de Centamin, grâce à l’accent mis sur la performance opérationnelle et la gestion des coûts, tout en bénéficiant d’une amélioration du prix de l’or », a commenté Martin Horgan, PDG de Centamin.

Pour rappel, Centamin exploite à Sukari la plus grande mine d’or d’Égypte.

Source : Agence Ecofin

La mine d’or Yaramoko a livré 106 108 onces en 2022. Elle est détenue à 90 % par Fortuna Silver Mines, contre 10 % d’intérêts pour le gouvernement du Burkina Faso.

Au Burkina Faso, les paiements effectués au gouvernement par le propriétaire de la mine d’or Yaramoko ont atteint 23,72 millions de dollars canadiens (18 millions $) en 2022. C’est du moins ce qu’a indiqué la compagnie minière canadienne Fortuna Silver Mines dans son rapport de développement durable publié le 24 juillet, précisant que cette contribution inclut impôts, redevances minières, dividendes ainsi que les paiements et dons pour l’amélioration d’infrastructures.

Selon les calculs de l’Agence Ecofin, cette contribution est en baisse de 40 % en glissement annuel. Cela peut s’expliquer par l’importante diminution des impôts payés en 2022. Fortuna Silver Mines a en effet payé 3,33 millions de dollars canadiens en impôts l’année dernière, contre 21 millions de dollars canadiens en 2021. Contactée par notre rédaction sur les raisons de cette baisse, la compagnie n’a pas réagi.

Pour rappel, Fortuna Silver Mines a pris le contrôle de la mine d’or Yaramoko en 2021 grâce au rachat de l’ancien propriétaire Roxgold. La compagnie y a produit 106 108 onces l’année dernière et vise une production de 92 à 102 000 onces cette année.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com

La société d’exploration Mosaic Minerals a ajouté à son portefeuille d’actifs minéraux critiques en acquérant le projet Abrat SM, au Québec.

Le projet, acquis par jalonnement sur carte et auprès de deux prospecteurs, consiste en 148 cellules d’une superficie d’environ 6 590 ha situées à environ 50 km à l’est de la municipalité de Kangiqsualujjuaq, au Nunavik.

Le projet Abrat SM est situé dans un environnement géologique favorable à la présence de lithium.

« Le projet Abrat SM s’ajoute à notre portefeuille qui contient plus de 65 000 ha de potentiel minéral critique. Mosaic est très bien positionné dans la plupart des camps actifs d’exploration du lithium, et nous pensons que le nord du Québec recèle encore de belles opportunités », a déclaré le PDG de Mosaic, Jonathan Hamel .

Quatre-vingts claims ont été acquis auprès de deux prospecteurs en échange de 270 000 actions ordinaires de la société et d’une redevance nette de fonderie de 1 %.

Edité par Creamer Media Reporter

Source : miningweekly.com