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La Zambie annonce la restitution des actifs de cuivre de Konkola à Vedanta

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En mai 2019, le gouvernement zambien a saisi les actifs de cuivre de Vedanta Resources en Zambie, accusant la compagnie de ne pas respecter ses plans d’investissement. Alors que l’affaire trainait en justice, le nouveau président élu en 2021 a pris la décision de résoudre le différend à l’amiable.

Plus de quatre ans après, Vedanta Resources fait son retour dans l’exploitation du cuivre en Zambie. C’est du moins ce qu’il faut retenir d’un communiqué de la compagnie minière nationale ZCCM-IH annonçant, mardi 5 septembre, que le groupe du milliardaire indien Anil Agarwal reprendra son rôle d’actionnaire majoritaire de Konkola Copper Mines (KCM).

Selon les détails lus par l’Agence Ecofin, Vedanta a renouvelé son engagement à investir pour accroitre la production de cuivre. Un paiement unique et une hausse des salaires des travailleurs sont aussi prévus, de même qu’un « investissement dans des programmes environnementaux, sociaux et de gouvernance solides et transparents ». Vedanta règlera enfin les dettes des créanciers locaux de Konkola en suspens.

KCM est une filiale de Vedanta active dans l’exploitation du cuivre en Zambie. Le gouvernement zambien a saisi les actifs de cette société en 2019, accusant sa maison-mère de ne pas tenir ses promesses d’investissements et de rapporter trop peu à l’État. Vedanta a contesté les faits et porté l’affaire au tribunal, sans toutefois réussir à faire fléchir les autorités zambiennes jusqu’à l’élection du président Hakainde Hichilema.

Arrivé à la tête du pays en 2021, cet homme d’affaires a fait d’une priorité l’amélioration de l’attractivité de la Zambie auprès des investisseurs miniers. Dans cette optique, son gouvernement a annoncé l’année dernière sa décision de résoudre à l’amiable le différend avec Vedanta.

Notons qu’aucune somme n’est mentionnée par le communiqué de ZCCM-IH pour chacun des engagements suscités. Des détails supplémentaires devraient être disponibles après la signature prochaine d’accords juridiquement contraignants entre les parties.

Pour rappel, Vedanta a fait la promesse d’investir au moins 1 milliard de dollars pour redonner un nouveau souffle aux activités de Konkola. Un montant de 250 millions de dollars a également été annoncé pour les créanciers, ainsi que 20 millions de dollars dans des projets communautaires.

Alors que la production de cuivre en Zambie devrait atteindre en 2023 son niveau le plus bas en 14 ans. Le retour de Vedanta aux commandes de Konkola sonne donc comme une excellente nouvelle. Si les investissements promis se concrétisent, l’amélioration des performances de cette filiale aura en effet un impact positif sur la production nationale du pays.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Namibie : Prospect Resources proche de devenir le propriétaire majoritaire du lithium d’Omaruru

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Fin septembre 2022, Prospect Resources a conclu un accord pour acquérir jusqu’à 85 % d’intérêts dans le projet de lithium Omaruru. La phase 1 de ce processus en trois étapes vient d’être achevée, ponctuée par quelques succès dans les travaux d’exploration.

En Namibie, Prospect Resources a officiellement gagné le droit d’acquérir 40 % d’intérêts dans le projet de lithium Omaruru. C’est l’annonce faite le 5 septembre par l’actuel propriétaire majoritaire du projet, le canadien Osino Resources qui précise que son partenaire australien va désormais s’atteler à porter cette participation à 51 % en finançant pour au moins 560 000 dollars de travaux d’exploration.

Selon un accord conclu fin septembre 2022, Prospect Resources a déjà dépensé au moins 1 million de dollars au cours de la phase 1 d’exploration du projet, et a pu y annoncer en mars dernier la découverte de sa première minéralisation de lithium. Les résultats de la phase 2 des travaux seront disponibles d’ici la fin de l’année et pourraient permettre la réalisation d’une première estimation de ressources minérales.

« Le programme de forage récemment achevé par Prospect Resources a permis d’étendre la minéralisation de lithium connue dans la région et d’identifier plusieurs cibles de forage qui étaient auparavant cachées. Le succès de la phase 1 du programme ouvre la voie à de nouvelles découvertes potentielles au cours de la phase 2 de la campagne de forage prévue à Omaruru », a commenté Heye Daun, PDG d’Osino.

Notons que Prospect Resources peut acquérir jusqu’à 85 % d’intérêts dans le projet Omaruru, en finançant le développement jusqu’à l’étude de faisabilité définitive. Si elle atteint cette étape, la compagnie cotée sur l’ASX rééditerait le succès rencontré sur le projet Arcadia au Zimbabwe avant sa cession au chinois Zhejiang Huayou Cobalt, en échange de 377,8 millions $.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Niger : le canadien Myriad Uranium obtient 80% d’intérêts dans des permis d’uranium

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Le Niger a perdu son rang de 1er producteur africain d’uranium depuis quelques années. Le pays demeure néanmoins un important fournisseur sur le marché mondial et dispose encore d’immenses réserves inexploitées qui attirent les investisseurs étrangers.

Myriad Uranium a annoncé le 31 août l’acquisition de 80% d’intérêts dans plus de 1 800 km² de permis d’exploration d’uranium au Niger. Situés dans le bassin de Tim Mersoï, ils sont entourés de gisements de plusieurs centaines de millions de livres d’uranium.

Dans le cadre d’un accord conclu avec le précédent propriétaire du projet, Loxcroft Resources, Myriad aurait dû dépenser au moins 2 millions de dollars canadiens pour le développement du projet avant de sécuriser ces 80% d’intérêts. La compagnie indique que le vendeur a décidé de renoncer à cette condition préalable.

« Ce geste de Loxcroft élimine près de 1,7 million de CAD de dépenses et nous fait passer du statut de détenteur d’une option à celui de propriétaire à 80%. C’est un énorme coup de pouce. Myriad a encore cinq ans pour acquérir jusqu’à 100% des projets au Niger », a commenté Thomas Lamb, le PDG.

Pour obtenir les 20% d’intérêts restants, la compagnie doit dépenser au moins 6 millions de dollars canadiens. Myriad est également tenue de verser des montants additionnels en fonction, à mesure qu’elle réalise d’importantes estimations de ressources minérales sur les projets. Loxcroft a enfin droit à une redevance de 1% sur les revenus nets de fonderie et 1 million de CAD en espèces ou en actions une fois un permis d’exploitation minière délivré.

Source : Agence Ecofin

Dans la course au contrôle des minerais critiques, la Chine met désormais le cap sur l’Afrique et l’Amérique latine (rapport)

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Alors que les pays développés comme le Canada et l’Australie imposent des restrictions sur les investissements chinois dans le domaine de l’exploitation des minerais critiques, Pékin jette son dévolu sur l’Afrique et l’Amérique latine pour tenter d’asseoir sa domination sur le marché.

Confrontée à des politiques d’investissement étranger plus restrictives sur les marchés développés, la Chine se tourne de plus en plus vers l’Afrique et l’Amérique latine pour sécuriser son accès à des minerais critiques de première importance tels que le lithium et le cobalt, selon un rapport publié le 24 août dernier par S&P Global.

Intitulé « China’s global reach grows behind critical minerals », le rapport révèle que l’empire du Milieu cherche depuis plusieurs années à dominer la chaîne d’approvisionnement mondiale en lithium après avoir réussi à concentrer 60% de la production et 91% de la capacité de raffinage des terres rares. À preuve : les entreprises chinoises ont accaparé 50% des acquisitions d’actifs dans le secteur du lithium réalisées à l’échelle planétaire entre mars 2018 et décembre 2021.

A travers ces acquisitions, les producteurs chinois de lithium tels que Ganfeng Lithium et Tianqi Lithium Corporation tentent de s’assurer des matières premières en amont pour l’expansion de leur activité principale. Des groupes miniers historiquement spécialisés dans la production d’autres métaux comme Zijin Mining Group se lancent, quant à eux, dans la course au lithium afin de diversifier leur exposition et de bénéficier du potentiel de croissance du minerai.

Outre le lithium, les entreprises chinoises réalisent également des investissements conséquents en amont et en aval de la chaîne de valeur du nickel et du cobalt.

Le rapport souligne d’autre part que l’appétit chinois grandissant pour les minerais critiques a conduit plusieurs pays développés à se protéger d’un contrôle quasi-total total du marché par le géant asiatique. Dans ce cadre, plusieurs pays producteurs de ces minerais ont pris des mesures pour tenter de restreindre les investissements chinois. Ainsi, Yuxiao Fund n’a pas obtenu le feu vert du Conseil australien d’examen des investissements étrangers (FIRB) pour augmenter sa participation dans la société minière spécialisée dans les terres rares Northern Minerals pour des « raisons d’intérêt national ». De son côté, la compagnie chinoise Tianqi Lithium a abandonné une offre de 136 millions de dollars australiens pour acquérir Essential Metals après le veto opposé par la majorité des actionnaires de la société australienne à la transaction.

Destinations alternatives

Les entreprises chinoises sont confrontées à des défis similaires au Canada non seulement pour les projets futurs, mais aussi pour les investissements existants. En octobre 2022, Ottawa a introduit de nouvelles règles régissant les investissements faits au Canada par des entreprises d’État étrangères dans les secteurs des minéraux critiques. La politique vise aussi les investisseurs privés qui sont étroitement liés à des gouvernements étrangers.

Aux termes de cette nouvelle politique, les demandes d’examen relatives aux acquisitions de contrôle d’une entreprise canadienne mettant en jeu des minéraux critiques par des entreprises d’État étrangères ne seront approuvées « qu’à titre exceptionnel ». Par ailleurs, la politique prévoit que la prise de participation par une entreprise d’État étrangère dans une entreprise canadienne exerçant ses activités dans un secteur de minéraux critiques ou une chaîne d’approvisionnement connexe sera automatiquement soumise à un examen approfondi pour des motifs de « sécurité nationale », ce qui peut conduire à des injonctions de cession de participations existantes.

Face à ces tours de vis réglementaires de plus en plus courants dans les pays développés, la Chine est en train de jeter son dévolu sur deux destinations alternatives. Il s’agit de l’Afrique et l’Amérique latine, où de nombreux pays disposent d’importantes réserves de minerais critiques. Ainsi, Ganfeng Lithium a étendu ces derniers mois sa présence au Mali, au Mexique et en Argentine.

Le constructeur automobile BYD négocie aussi l’acquisition de plusieurs mines de lithium en Afrique, au Chili et en Argentine, alors que Contemporary Amperex Technology Company Ltd (CATL) dirige un consortium qui investira 1,4 milliard de dollars en Bolivie pour construire des usines de production de lithium.

Au total, des sociétés d’Etat chinoises ou des compagnies privées originaires de l’empire du Milieu détiennent aujourd’hui des intérêts dans 11 gisements de lithium en Afrique et dans 18 gisements en Amérique latine, selon un bilan arrêté au 9 juin 2023 par S&P Global.

Le rapport souligne d’autre part que l’ambitieuse stratégie chinoise d’investissement à l’international dans le domaine des minerais critiques devrait augmenter le poids de Pékin sur les industries qui dépendent de ces minerais en tant qu’intrants durant les années à venir.

Source : Agence Ecofin

Kanga Potash signe une convention minière avec le Congo pour un important gisement de potasse

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Malgré d’immenses réserves minérales, de fer et de potasse notamment, le secteur minier de la République du Congo est peu développé. Le projet de potasse Kanga fait partie des actifs qui peuvent changer cette situation dans les années à venir.

La compagnie minière Kanga Potash a signé mi-août une convention minière avec la République du Congo pour l’exploitation du gisement de potasse Kanga. C’est ce qu’elle a indiqué dans un communiqué publié le 20 août, précisant que les travaux de construction de la mine commenceront « bientôt ».

« Cette convention définit les conditions d’une exploration, d’une extraction et d’une production responsables des ressources minérales […]. Kanga Potash est fière d’avoir cette opportunité extraordinaire de jouer un rôle central dans la transformation de la République du Congo en un producteur d’engrais de premier plan », a commenté Achim Strauss, PDG de la compagnie.

Notons que la signature de cette convention minière intervient plus d’un an après l’octroi, en juin 2022, d’un permis minier à la compagnie. Selon une étude de faisabilité de 2020, le projet Kanga peut livrer annuellement 600 000 tonnes de potasse (MOP) sur plus de 30 ans, avec la possibilité de porter la production annuelle jusqu’à 2,4 millions de tonnes.

Source : Agence Ecofin

Mali : le financement pour construire la mine de lithium Bougouni en passe d’être bouclé d’ici fin septembre 2023

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En janvier 2023, des investisseurs chinois ont conclu un accord avec la compagnie britannique Kodal Minerals, pour l’aider à financer la construction de sa mine de lithium Bougouni. Les deux parties tentent depuis lors de régler les détails administratifs pour boucler la transaction.

Au Mali, Kodal Minerals a conclu un accord avec le chinois Hainan Mining pour prolonger au 30 septembre 2023 la date butoir pour boucler le financement relatif à la construction de la mine de lithium Bougouni. La compagnie britannique explique dans un communiqué publié le 31 août que cette prolongation devrait permettre de finaliser avec les autorités de Bamako les derniers éléments de conformité préalables à la transaction.

« Kodal a rencontré le nouveau ministre des Mines du Mali, le professeur Amadou Keita, à Bamako au cours du mois d’août et a pu lui présenter une mise à jour de toutes nos activités. Le ministre des Mines a reconnu les progrès et l’investissement des partenaires au Mali et a continué à exprimer le soutien du gouvernement au projet », a commenté Bernard Aylward, PDG de Kodal Minerals.

Selon l’accord annoncé en janvier 2023, Hainan Mining, filiale du conglomérat Fosun International, devrait apporter un total de 117,75 millions de dollars afin de prendre des intérêts majoritaires dans une nouvelle société chargée de développer la mine. Dénommée Kodal Mining UK Limited, elle contrôle à 100 % Mines de Lithium de Bougouni, société récemment enregistrée au Mali et détentrice en dernier ressort du permis minier de Bougouni.

Avec la construction déjà en cours de la mine Goulamina, la conclusion de cet accord devrait permettre au Mali de disposer de deux mines de lithium dans les années à venir. Les deux projets sont, faut-il le rappeler, soutenus par des investisseurs chinois qui sécurisent ainsi un approvisionnement futur pour cette ressource indispensable aux batteries des véhicules électriques.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : Marula Mining trouve un acheteur chinois pour le minerai de lithium de Blesberg

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Le Zimbabwe est le premier producteur africain de lithium, mais d’autres pays du continent se préparent à exploiter leurs réserves. En Afrique du Sud, la mine Blesberg a fourni par le passé du concentré de spodumène et son nouveau propriétaire tente depuis quelques mois de relancer les opérations.

Marula Mining va commencer à exporter le minerai de lithium provenant de sa mine de lithium Blesberg en Afrique du Sud. C’est ce qu’a indiqué la compagnie dans un communiqué publié le 31 août, après la signature d’un accord avec un acheteur chinois dont l’identité n’a pas été dévoilée.

« Au cours des derniers mois, de nombreux groupes chinois se sont intéressés à nos activités d’extraction et de traitement du lithium à la mine de lithium et de tantale de Blesberg, et cette première livraison de spodumène de haute qualité nous permet d’approvisionner ce marché », explique Jason Brewer, PDG de Marula Mining.

Ce premier acheteur est un importateur et exportateur de minerais métallifères qui prendra livraison initiale de 27,5 tonnes de minerai à haute teneur provenant des stocks historiques de la mine. Selon les termes de l’accord, le minerai de spodumène en question sera vendu franco à bord au port du Cap, pour un montant de 3 000 dollars la tonne, avec une teneur minimale en lithium de 6 %.

Il faut noter que l’objectif principal de la compagnie reste la conclusion d’un accord de vente plus important, notamment avec un grand groupe mondial de négoce de matières premières. Une telle transaction, plus conforme aux habitudes des compagnies minières, devrait garantir à Marula des revenus plus réguliers à long terme.

Source : Agence Ecofin

Zambie : deux compagnies restent en course pour racheter les actifs de cuivre de Mopani (Sibanye-Stillwater)

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Le gouvernement zambien mène depuis plus d’un an un examen stratégique et des négociations en vue de trouver un repreneur pour les mines de cuivre de Mopani. Fin juin, quatre compagnies participaient encore à ce processus, dont le chinois Zijin Mining et le groupe sud-africain Sibanye-Stillwater.

En Zambie, Sibanye-Stillwater fait partie des deux acteurs encore engagés dans la course pour récupérer les actifs de Mopani Copper Mines. C’est ce que son PDG Neal Froneman a indiqué cette semaine, au cours d’une conférence téléphonique de présentation des résultats du premier semestre 2023 de la compagnie sud-africaine.

Selon les détails rapportés par Reuters, les résultats de cette procédure d’appel d’offres en cours depuis plusieurs mois devraient être connus dans environ trois semaines. L’investisseur retenu entrera ensuite en négociations exclusives avec les autorités zambiennes pour une due diligence et la signature d’un accord final. Notons qu’en cas de victoire, Sibanye-Stillwater envisagerait de s’associer à un autre partenaire pour mobiliser l’important investissement nécessaire à Mopani.

« Nous préférons travailler avec des partenaires et nous préférons gagner de l’argent. Il ne faut donc pas penser à une mise de fonds importante pour Mopani », a déclaré M. Froneman.

Pour rappel, Mopani fait face à une baisse de la production de cuivre et des problèmes financiers, depuis le rachat des actifs par la compagnie minière nationale zambienne ZCCM-IH. Une perte annuelle de 298 millions de dollars a notamment été enregistrée pour le dernier exercice, contre 74,2 millions de dollars en 2021, selon un rapport financier publié fin juin.

ZCCM-IH estime à plus de 300 millions de dollars l’investissement nécessaire au cours des trois prochaines années pour de nouvelles infrastructures destinées à doubler la production de cuivre. Il faudra aussi 150 millions $ supplémentaires pour le capital de maintien sur la même période.

Source : Agence Ecofin

Namibie/Angola : alliance entre organisations faîtières du secteur pétrogazier pour promouvoir le Contenu local

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Depuis quelques mois, plusieurs pays africains renforcent leur partenariat énergétique, particulièrement en matière de mise en œuvre conjointe des normes et principes liés au Contenu local.

L’Association namibienne des fournisseurs de services pétroliers et gaziers offshore (NAOGSP) et L’Association angolaise des sociétés de services pétroliers et gaziers (AECIPA) ont paraphé, lundi 28 août, un accord de coopération essentiellement axé sur le Contenu local.

L’entente engage ces entités faîtières des secteurs pétrogaziers de l’Angola et de la Namibie, à intensifier leur collaboration dans la mise en œuvre des activités énergétiques impliquant leurs pays respectifs.

À cet effet, la NAOGSP et l’AECIPA coopéreront à la recherche et au développement de nouvelles opportunités d’affaires, à bénéfices mutuels. Pour y parvenir, les parties prenantes misent sur le partage d’informations, en lien avec les tendances du marché.

« La NAOGSP souhaite vivement collaborer avec l’AECIPA afin de cultiver une relation mutuellement avantageuse. En synchronisant nos efforts, nous pouvons révéler des opportunités et relever des défis communs dans le domaine des services pétroliers et gaziers », a déclaré Knowledge Ipinge, le responsable de la NAOGSP.

À terme, la matérialisation de cet accord devrait permettre de promouvoir, entre autres, l’échange de bonnes pratiques entre l’Angola et la Namibie en ce qui concerne les activités pétrogazières.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Maroc : Aya enregistre un nouveau succès dans le projet d’agrandissement de la mine d’argent Zgounder

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La production annuelle de la mine Zgounder devrait être quadruplée d’ici 2024, par un projet d’agrandissement en cours depuis quelques mois. Une facilité de crédit de 100 millions de dollars a été obtenue pour les travaux et le premier tirage vient d’être effectué.

Au Maroc, la compagnie minière Aya & Gold Silver a annoncé le 29 aout un prélèvement initial de 35 millions de dollars sur la facilité de financement de 100 millions de dollars obtenue pour agrandir sa mine d’argent Zgounder. Les fonds seront utilisés afin de poursuivre les travaux en cours depuis quelques mois.

« Cette étape représente un grand pas en avant sur la voie de la création de valeur pour les parties prenantes, du renforcement de notre engagement en faveur de pratiques minières durables et de la mise en œuvre de notre vision stratégique visant à favoriser la croissance économique, la responsabilité environnementale et l’engagement communautaire », a commenté Benoit La Salle, PDG de la compagnie.

Pour rappel, la facilité en question est fournie à 92 millions de dollars par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et à 8 millions de dollars par le Fonds d’investissement climatique. Une fois le projet achevé d’ici 2024, Zgounder pourra produire environ 8 millions d’onces par an, contre 1,88 million d’onces en 2022.

Source : Agence Ecofin