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Mali : le financement pour construire la mine de lithium Bougouni en passe d’être bouclé d’ici fin septembre 2023

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En janvier 2023, des investisseurs chinois ont conclu un accord avec la compagnie britannique Kodal Minerals, pour l’aider à financer la construction de sa mine de lithium Bougouni. Les deux parties tentent depuis lors de régler les détails administratifs pour boucler la transaction.

Au Mali, Kodal Minerals a conclu un accord avec le chinois Hainan Mining pour prolonger au 30 septembre 2023 la date butoir pour boucler le financement relatif à la construction de la mine de lithium Bougouni. La compagnie britannique explique dans un communiqué publié le 31 août que cette prolongation devrait permettre de finaliser avec les autorités de Bamako les derniers éléments de conformité préalables à la transaction.

« Kodal a rencontré le nouveau ministre des Mines du Mali, le professeur Amadou Keita, à Bamako au cours du mois d’août et a pu lui présenter une mise à jour de toutes nos activités. Le ministre des Mines a reconnu les progrès et l’investissement des partenaires au Mali et a continué à exprimer le soutien du gouvernement au projet », a commenté Bernard Aylward, PDG de Kodal Minerals.

Selon l’accord annoncé en janvier 2023, Hainan Mining, filiale du conglomérat Fosun International, devrait apporter un total de 117,75 millions de dollars afin de prendre des intérêts majoritaires dans une nouvelle société chargée de développer la mine. Dénommée Kodal Mining UK Limited, elle contrôle à 100 % Mines de Lithium de Bougouni, société récemment enregistrée au Mali et détentrice en dernier ressort du permis minier de Bougouni.

Avec la construction déjà en cours de la mine Goulamina, la conclusion de cet accord devrait permettre au Mali de disposer de deux mines de lithium dans les années à venir. Les deux projets sont, faut-il le rappeler, soutenus par des investisseurs chinois qui sécurisent ainsi un approvisionnement futur pour cette ressource indispensable aux batteries des véhicules électriques.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : Marula Mining trouve un acheteur chinois pour le minerai de lithium de Blesberg

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Le Zimbabwe est le premier producteur africain de lithium, mais d’autres pays du continent se préparent à exploiter leurs réserves. En Afrique du Sud, la mine Blesberg a fourni par le passé du concentré de spodumène et son nouveau propriétaire tente depuis quelques mois de relancer les opérations.

Marula Mining va commencer à exporter le minerai de lithium provenant de sa mine de lithium Blesberg en Afrique du Sud. C’est ce qu’a indiqué la compagnie dans un communiqué publié le 31 août, après la signature d’un accord avec un acheteur chinois dont l’identité n’a pas été dévoilée.

« Au cours des derniers mois, de nombreux groupes chinois se sont intéressés à nos activités d’extraction et de traitement du lithium à la mine de lithium et de tantale de Blesberg, et cette première livraison de spodumène de haute qualité nous permet d’approvisionner ce marché », explique Jason Brewer, PDG de Marula Mining.

Ce premier acheteur est un importateur et exportateur de minerais métallifères qui prendra livraison initiale de 27,5 tonnes de minerai à haute teneur provenant des stocks historiques de la mine. Selon les termes de l’accord, le minerai de spodumène en question sera vendu franco à bord au port du Cap, pour un montant de 3 000 dollars la tonne, avec une teneur minimale en lithium de 6 %.

Il faut noter que l’objectif principal de la compagnie reste la conclusion d’un accord de vente plus important, notamment avec un grand groupe mondial de négoce de matières premières. Une telle transaction, plus conforme aux habitudes des compagnies minières, devrait garantir à Marula des revenus plus réguliers à long terme.

Source : Agence Ecofin

Zambie : deux compagnies restent en course pour racheter les actifs de cuivre de Mopani (Sibanye-Stillwater)

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Le gouvernement zambien mène depuis plus d’un an un examen stratégique et des négociations en vue de trouver un repreneur pour les mines de cuivre de Mopani. Fin juin, quatre compagnies participaient encore à ce processus, dont le chinois Zijin Mining et le groupe sud-africain Sibanye-Stillwater.

En Zambie, Sibanye-Stillwater fait partie des deux acteurs encore engagés dans la course pour récupérer les actifs de Mopani Copper Mines. C’est ce que son PDG Neal Froneman a indiqué cette semaine, au cours d’une conférence téléphonique de présentation des résultats du premier semestre 2023 de la compagnie sud-africaine.

Selon les détails rapportés par Reuters, les résultats de cette procédure d’appel d’offres en cours depuis plusieurs mois devraient être connus dans environ trois semaines. L’investisseur retenu entrera ensuite en négociations exclusives avec les autorités zambiennes pour une due diligence et la signature d’un accord final. Notons qu’en cas de victoire, Sibanye-Stillwater envisagerait de s’associer à un autre partenaire pour mobiliser l’important investissement nécessaire à Mopani.

« Nous préférons travailler avec des partenaires et nous préférons gagner de l’argent. Il ne faut donc pas penser à une mise de fonds importante pour Mopani », a déclaré M. Froneman.

Pour rappel, Mopani fait face à une baisse de la production de cuivre et des problèmes financiers, depuis le rachat des actifs par la compagnie minière nationale zambienne ZCCM-IH. Une perte annuelle de 298 millions de dollars a notamment été enregistrée pour le dernier exercice, contre 74,2 millions de dollars en 2021, selon un rapport financier publié fin juin.

ZCCM-IH estime à plus de 300 millions de dollars l’investissement nécessaire au cours des trois prochaines années pour de nouvelles infrastructures destinées à doubler la production de cuivre. Il faudra aussi 150 millions $ supplémentaires pour le capital de maintien sur la même période.

Source : Agence Ecofin

Namibie/Angola : alliance entre organisations faîtières du secteur pétrogazier pour promouvoir le Contenu local

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Depuis quelques mois, plusieurs pays africains renforcent leur partenariat énergétique, particulièrement en matière de mise en œuvre conjointe des normes et principes liés au Contenu local.

L’Association namibienne des fournisseurs de services pétroliers et gaziers offshore (NAOGSP) et L’Association angolaise des sociétés de services pétroliers et gaziers (AECIPA) ont paraphé, lundi 28 août, un accord de coopération essentiellement axé sur le Contenu local.

L’entente engage ces entités faîtières des secteurs pétrogaziers de l’Angola et de la Namibie, à intensifier leur collaboration dans la mise en œuvre des activités énergétiques impliquant leurs pays respectifs.

À cet effet, la NAOGSP et l’AECIPA coopéreront à la recherche et au développement de nouvelles opportunités d’affaires, à bénéfices mutuels. Pour y parvenir, les parties prenantes misent sur le partage d’informations, en lien avec les tendances du marché.

« La NAOGSP souhaite vivement collaborer avec l’AECIPA afin de cultiver une relation mutuellement avantageuse. En synchronisant nos efforts, nous pouvons révéler des opportunités et relever des défis communs dans le domaine des services pétroliers et gaziers », a déclaré Knowledge Ipinge, le responsable de la NAOGSP.

À terme, la matérialisation de cet accord devrait permettre de promouvoir, entre autres, l’échange de bonnes pratiques entre l’Angola et la Namibie en ce qui concerne les activités pétrogazières.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Maroc : Aya enregistre un nouveau succès dans le projet d’agrandissement de la mine d’argent Zgounder

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La production annuelle de la mine Zgounder devrait être quadruplée d’ici 2024, par un projet d’agrandissement en cours depuis quelques mois. Une facilité de crédit de 100 millions de dollars a été obtenue pour les travaux et le premier tirage vient d’être effectué.

Au Maroc, la compagnie minière Aya & Gold Silver a annoncé le 29 aout un prélèvement initial de 35 millions de dollars sur la facilité de financement de 100 millions de dollars obtenue pour agrandir sa mine d’argent Zgounder. Les fonds seront utilisés afin de poursuivre les travaux en cours depuis quelques mois.

« Cette étape représente un grand pas en avant sur la voie de la création de valeur pour les parties prenantes, du renforcement de notre engagement en faveur de pratiques minières durables et de la mise en œuvre de notre vision stratégique visant à favoriser la croissance économique, la responsabilité environnementale et l’engagement communautaire », a commenté Benoit La Salle, PDG de la compagnie.

Pour rappel, la facilité en question est fournie à 92 millions de dollars par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et à 8 millions de dollars par le Fonds d’investissement climatique. Une fois le projet achevé d’ici 2024, Zgounder pourra produire environ 8 millions d’onces par an, contre 1,88 million d’onces en 2022.

Source : Agence Ecofin

De Beers enregistre une quatrième baisse consécutive de revenus pour ses ventes de diamants

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Depuis plusieurs mois, le marché mondial des diamants est frappé par un ralentissement de la demande de diamants naturels et la baisse des prix. Cela intervient dans un contexte économique qui pousse les consommateurs à moins dépenser et à s’orienter davantage vers les diamants synthétiques.

Le groupe De Beers actif dans l’exploitation des diamants en Afrique australe et au Canada, a annoncé le 30 août un chiffre d’affaires de 370 millions de dollars pour sa dernière vente aux enchères. Cette septième session de l’année est marquée par une quatrième baisse consécutive par rapport à la précédente qui avait atteint 411 millions de dollars.

Il s’agit par ailleurs d’une baisse de 42 % par rapport à la même période en 2022. Selon Al Cook, PDG de la compagnie, l’environnement économique a entrainé une baisse de la demande de bijoux en diamants des clients finaux sur les principaux marchés de consommation. Cette situation s’ajoute à la demande faible déjà constatée pour les transactions intermédiaires pendant la période estivale.

Pour rappel, De Beers n’est pas le seul producteur de diamants touché par le ralentissement du marché. La situation concerne par exemple aussi Petra Diamonds et Gem Diamonds, deux compagnies actives également en Afrique australe. Le Botswana, la Namibie ou encore l’Afrique du Sud sont donc les pays qui devraient voir leurs revenus miniers diminuer dans ce contexte.

Source : Agence Ecofin

Guinée : Arrow Minerals va devenir le seul propriétaire d’un projet de fer au nord de Simandou

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En octobre 2022, la société australienne Arrow Minerals a conclu un accord pour obtenir jusqu’à 60,5 % d’intérêts dans Simandou North. Il s’agit d’un projet situé au nord des quatre blocs du célèbre gisement de minerai de fer Simandou appartenant à Rio Tinto et Winning Consortium Simandou.

En Guinée, la junior minière australienne Arrow Minerals va prendre le contrôle total d’un projet de fer situé au nord du géant gisement de fer Simandou. Elle a en effet conclu un accord pour acquérir une participation supplémentaire de 39,5 % dans l’actif, complétant ainsi les 60,5 % d’intérêts déjà négociés il y a quelques mois.

En octobre 2022, Arrow avait en effet acquis 33,3 % d’intérêts dans Simandou North auprès de la société singapourienne Amalgamated Minerals, avec la possibilité de porter cette participation à 60,5 % en finançant des travaux d’exploration sur le projet.

Alors que ces travaux sont en cours depuis quelques mois, le présent accord permet à la junior australienne de gagner jusqu’à 80 % après la réalisation d’une étude de préfaisabilité pour le projet, ou des dépenses équivalentes à 15 millions de dollars australiens. Pour obtenir les 20 % restants, Arrow doit dépenser 22,5 millions de dollars australiens en plus ou mener une étude de faisabilité, puis prendre la décision d’exploiter le gisement en échange d’une redevance de 1 dollar par tonne.

« L’établissement de ces conditions commerciales avec les actionnaires d’Amalgamated est un grand pas en avant pour Arrow. Il […] clarifie pour les actionnaires la future structure de propriété du projet et nous permet de faire avancer nos activités d’exploration et nos plans de développement en toute sécurité et confiance », a expliqué Hugh Bresser, DG de Arrow.

Source : Agence Ecofin

Namibie : une compagnie canadienne active sur l’or s’inscrit sur le marché boursier local

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Enregistrée au Canada, Osino Resources est une compagnie minière qui revendique aussi ses origines namibiennes. Dans ce pays d’Afrique australe, elle s’apprête à développer une mine d’or capable de livrer près de 2 millions d’onces en 13 ans.

En Namibie, le canadien Osino Resources a annoncé le 29 août son inscription sur le marché boursier local. Avec cette cotation sur le Namibian Stock Exchange (NSX), la compagnie propriétaire dans le pays du projet aurifère Twin Hills entend se rapprocher des investisseurs locaux.

« Le projet aurifère Twin Hills devrait apporter d’importants avantages économiques et sociaux aux Namibiens. L’inscription à la NSX est une nouvelle occasion pour Osino de s’engager auprès des parties prenantes namibiennes et lui donne accès aux marchés financiers namibiens pour le développement du projet Twin Hills », explique Heye Daun, l’ingénieur minier d’origine namibienne qui a cofondé et dirige l’entreprise.

Selon une étude de faisabilité publiée en juin 2023, le projet Osino peut livrer 1,97 million d’onces sur sa durée de vie de 13 ans. Un investissement de 365 millions de dollars est nécessaire pour construire la mine, somme récupérable environ 2 ans après son entrée en service.

Pour rappel, Osino Resources est déjà inscrite sur la bourse de croissance TSX au Canada qui demeurera sa cotation principale.

Source : Agence Ecofin

Résultats du groupe minier CMOC : une hausse de la production en RDC au premier semestre 2023

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( CMOC) – CMOC a annoncé, ce mercredi 30 août, ses résultats commerciaux pour le premier semestre 2023. Au premier semestre 2023, dû à l’impact de la perturbation des exportations des produits de cuivre et de cobalt TFM et de l’évolution négative du prix du marché des produits phosphatés, CMOC a enregistré un chiffre d’affaires de 12,22 milliards USD, en baisse de 5,49 % en glissement annuel.

Le groupe a réalisé un bénéfice net attribuable à la société mère de 99,08 millions USD, en baisse de 83,05 %, un flux de trésorerie opérationnel net de 1,23 milliards USD, en hausse de 3,06 %, et un bénéfice par action de 0,005 USD.

CMOC a enregistré une hausse de sa production dans ses différents secteurs d’activités. En République démocratique du Congo, TFM et KFM ont produit de 156 318 tonnes de cuivre, soit une hausse de 25 %. La production de cobalt a augmenté de 86%, atteignant 19 418 tonnes. En Chine, 3 813 tonnes de tungstène ont été produites, ainsi que 8 389 tonnes de molybdène, en hausse de 8 % par rapport à l’année précédente. Au Brésil, les volumes de production de niobium et d’engrais phosphatés ont été respectivement de 4 695 tonnes et 547 864 tonnes. En Australie, 12 564 tonnes de cuivre ont été produites, ainsi que et 9 550 onces d’or, en hausse de 12 % et 14% respectivement.

Le premier semestre 2023 a également été marqué par la résolution du désaccord sur les redevances TFM. La société a signé un accord de règlement avec la Gécamines, ce qui a permis de lever la plus grande incertitude qui pesait sur le développement de la société. Les exportations de produits de cuivre et de cobalt de TFM ont pu reprendre.

Les opérations ont également connu certains progrès significatifs. La zone médiane du projet de minerai mixte TFM a été mise en service avec succès et l’installation de l’usine d’acide dans l’installation de grillage a été achevée à 97 %. Le site de KFM a également été mis en service au deuxième trimestre et a déjà atteint la pleine production prévue.

Engagé à améliorer ses performances ESG, CMOC a créé un nouveau département chargé de mettre en œuvre la stratégie ambitieuse de développement durable du Groupe. L’entreprise s’est engagée à atteindre le pic de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2050, en contribuant comme il se doit aux objectifs mondiaux de pic de carbone et de neutralité carbone.

Comme l’explique M. Sun Ruiwen, CEO de CMOC : « Notre engagement en faveur d’une industrie minière plus durable se traduit par l’amélioration de notre notation ESG lors de ce premier semestre 2023. En passant de la note A à AA, notre performance se situe parmi les 16% les plus élevés de la notation MSCI de l’industrie mondiale des métaux non ferreux. Les sites miniers de CMOC ont maintenu de solides performances en matière de santé, de sécurité et d’environnement, où aucun accident mortel et aucun incident environnemental n’est à signaler. »

A propos de CMOC

CMOC Group Limited a été créée en 1969 et, est une société de gestion privée cotée à la bourse de Hong Kong et à la bourse de Shanghai, respectivement en 2007 et 2012. CMOC est une société internationale spécialisée dans engagée dans l’exploration, l’exploitation minière, le traitement, le raffinage, la commercialisation et le commerce de métaux rares. Les principaux actifs et opérations de la société sont situés en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud, en Océanie et en Europe. L’entreprise est un des plus grands producteurs mondiaux de tungstène, molybdène et niobium, le deuxième producteur de cobalt et un producteur de cuivre de premier plan dans le monde. Elle est également le deuxième plus grand producteur d’engrais phosphatiques au Brésil. En termes d’activités commerciales, la société figure parmi les trois premiers négociants de métaux de base au monde. L’entreprise figure maintenant parmi les leaders de l’industrie minière internationale avec un investissement cumulé de plus de 7 milliards de dollars et emploie plus de 12 000 personnes.

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Source : Agence Ecofin

Mozambique : l’australien Triton obtient une concession minière non loin de la plus grande mine africaine de graphite

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La mine Balama est la plus grande mine de graphite d’Afrique et l’atout majeur du Mozambique pour maintenir son statut de premier producteur du continent pour ce matériau essentiel aux batteries de véhicules électriques. Le succès de Syrah sur ce projet inspire d’autres sociétés dans la région.

Le gouvernement mozambicain a octroyé une concession minière de 25 ans à Triton Minerals pour son projet de graphite Cobra Plains. Le projet est situé à seulement 10 km de Balama (opérée par Syrah Resources), plus grande mine de graphite du continent africain.

Le projet héberge une ressource JORC de 103 millions de tonnes, titrant 5,2 % de carbone graphitique total (5,7 millions de tonnes). Si Triton possède le projet depuis plusieurs années, elle n’a pas beaucoup communiqué sur l’évolution des travaux d’exploration sur le site au cours de ces dernières années.

Le dernier article d’Agence Ecofin sur le projet remonte à 2014, et la compagnie croyait à l’époque détenir « le 4ème plus grand gisement de graphite au monde, en termes de tonnage ».

Pour Andrew Frazer, directeur exécutif de la compagnie, l’obtention de cette concession à Cobra Plains signifie que « Triton possède désormais deux ressources graphitiques d’importance mondiale avec un mélange diversifié de tailles de flocons », pouvant être utilisé pour des applications variées tant dans le secteur des batteries que dans celui de la construction.

La seconde ressource à laquelle il fait allusion est celle du projet Ancuabe où la société a concentré ses efforts au cours des dernières années. En juillet dernier, elle a publié une étude de faisabilité actualisée qui réduit le coût de construction de la mine à 90,3 millions de dollars, tablant sur une production annuelle d’environ 70 000 tonnes de concentré de graphite. La compagnie est actuellement en quête de financement pour concrétiser le potentiel du projet.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin