Skip to main content
Category

Actualités

Pétrole : le prix du Brent monte à 90 $, après près de 9 mois de stagnation

By Actualités No Comments

Depuis environ 9 mois, les prix du pétrole brut sont restés en dessous de la barre des 90 $ le baril, malgré les nombreuses coupes de production décidées par l’OPEP et ses alliés, dont la Russie.

La journée du mardi 5 septembre s’est terminée dans le vert pour le secteur pétrolier avec une augmentation substantielle des prix du brut, notamment du Brent. Le cours du brut de référence est en effet monté à 90,04 $, en hausse de 1,16 % par rapport à la journée précédente. La situation est similaire pour West Texas Intermediate (WTI) qui a lui gagné 1,26 % sur la même période, pour s’établir à 86,69 $.

Cette hausse intervient après les annonces de l’Arabie saoudite et de la Russie de maintenir, jusqu’à la fin de l’année, la réduction de leur production respective d’or noir. En effet, le Royaume saoudien a indiqué via son ministère de l’Énergie qu’il maintiendrait sa coupe de production d’un million de barils par jour jusqu’à fin décembre. Ceci, en réévaluant mensuellement la pertinence ou non de sa politique.

De son côté, la Russie s’est engagée à limiter ses exportations pétrolières de 300 000 barils par jour en octobre, novembre et décembre. Le pays avait déjà appliqué une décision similaire en août en réduisant son offre de 500 000 barils par jour.

Pour Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group, ce développement est « un tournant ». En maintenant la réduction de leur offre pétrolière, l’Arabie saoudite et la Russie veulent « montrer qu’elles dominent le marché mondial ».

Par ailleurs, l’augmentation des cours du brut traduit, selon Flynn, une certaine « nervosité, nourrie par la crainte que l’offre ne soit pas suffisante dans quelques mois ». Car, dans les circonstances actuelles, le déficit créé par l’Arabie saoudite et la Russie est tel qu’il ne peut être comblé par aucun autre producteur. Conséquence, « les gens achètent maintenant pour avoir des réserves ».

Abdel-Latif Boureima

 Source : Agence Ecofin

Pétrole : le négociant Gunvor anticipe une possible chute des prix durant les six prochains mois

By Actualités No Comments

Le groupe de négoce pétrolier souligne que le baril de Brent pourrait chuter à 71 ou 72 dollars au cours des six prochains mois, sous l’effet de l’essoufflement de la demande.

Le négociant en énergie Gunvor a estimé, mardi 5 septembre, que les prix du pétrole pourraient effacer leurs gains réalisés depuis fin juin dernier, durant les six prochains mois, en raison de l’affaiblissement de la demande qui prendrait le pas sur les réductions volontaires de production des pays exportateurs de l’Opep+.

« Certaines parties de l’Europe sont déjà en récession, et les États-Unis devraient entrer dans une légère récession. L’incertitude plane également sur la demande en Chine, le plus grand importateur de pétrole », a déclaré Frédéric Lasserre, responsable de la recherche et de l’analyse chez Gunvor dans un entretien accordé à Bloomberg, en marge de la Conférence Asie-Pacifique sur le pétrole (APPEC) qui se tient à Singapour.

« Il existe un risque de correction significative au cours du quatrième trimestre 2023 ou des trois premiers mois de l’année prochaine, et le baril de Brent pourrait chuter à 71 ou 72 dollars au cours des six prochains mois. C’est tout à fait possible, même si les fondamentaux et les équilibres ne changeront pas beaucoup », a-t-il ajouté.

Les prix du brut n’ont pas cessé de flamber depuis fin juin dernier, sous l’effet des coupes opérées par la Russie et l’Arabie saoudite dans leur production. Le baril de Brent a atteint, mardi, son plus haut niveau depuis le mois de novembre 2022. Il a dépassé le seuil des 90 dollars, à 91,08 dollars.

L’Arabie saoudite s’est engagée mardi à maintenir sa réduction de production d’un million de barils par jour (bpj) jusqu’à fin décembre 2023, après l’avoir déjà observée de juillet à septembre, selon le ministère de l’Energie du royaume.

Parallèlement, la Russie a promis de priver le marché de 300 000 barils par jour à l’exportation durant les trois derniers mois de l’année en cours, après avoir réduit ses volumes de 500 000 barils par jour en août, puis de 300 000 en septembre.

Source : Agence Ecofin

Minéraux critiques : après la Tanzanie, le sud-coréen POSCO veut s’approvisionner en graphite à Madagascar

By Actualités No Comments

L’Afrique représentera 40 % de la production mondiale de graphite d’ici 2026, selon une prévision de Benchmark Mineral. Les producteurs et futurs producteurs du continent suscitent donc de plus en plus l’intérêt des groupes industriels actifs sur le marché des batteries pour véhicules électriques.

La compagnie minière NextSource Materials active à Madagascar sur la mine de graphite Molo, a annoncé le 5 septembre la conclusion d’un protocole d’accord avec le Sud-Coréen POSCO. Les deux sociétés vont nouer un partenariat stratégique permettant à NextSource de vendre du graphite à POSCO.

Le protocole d’accord table sur la vente annuelle de 30 000 tonnes de concentré de graphite et de 10 à 15 000 tonnes par an de graphite sphérique purifié (SPG), deux produits utilisés dans la production des anodes de batteries pour véhicules électriques. POSCO fait en effet partie des plus grands producteurs de matériaux de ces anodes et fournit les principaux fabricants de cellules de batteries en Corée du Sud.

« L’exploration du potentiel d’un partenariat stratégique avec l’un des plus grands fournisseurs mondiaux d’anodes aux fabricants occidentaux de cellules et aux fabricants d’équipements d’origine est une formidable opportunité. Nous sommes impatients de travailler avec POSCO pour faire avancer le protocole d’accord », a commenté Craig Scherba, PDG de NextSource.

Si des évaluations techniques et économiques doivent encore être réalisées avant la signature d’un accord définitif, l’annonce de ce partenariat illustre l’implication croissante de POSCO dans le graphite africain. La société a en effet déjà signé plusieurs accords de partenariat avec deux compagnies minières actives sur le graphite en Tanzanie, sécurisant sur plusieurs années des dizaines de milliers de tonnes de graphite.

Ces accords démontrent aussi l’importance que prend l’Afrique dans l’offre mondiale de graphite. Selon une estimation de Benchmark Mineral Intelligence, cabinet réputé pour ses analyses du marché des minéraux critiques, l’Afrique devrait représenter 40 % de la production mondiale de graphite d’ici 2026, supplantant au passage la Chine comme leader du marché.

Outre le Mozambique et Madagascar respectivement premier et deuxième producteur mondial actuellement, La Tanzanie aura un grand rôle à jouer dans cette montée en puissance du continent.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Winning Consortium et China Baowu signent un accord historique de coopération en investissant pour le Projet Simandou

By Actualités No Comments

(WINNING CONSORTIUM SIMANDOU) – Le développement du projet Simandou en Guinée vient d’atteindre une nouvelle étape cruciale. La cérémonie de signature de l’Accord d’Investissement et de Coopération pour les Blocs 1 et 2 de la Mine de Fer de Simandou et son Projet d’Infrastructure s’est tenue à Pékin entre Winning Consortium Simandou et China Baowu Resources Ltd, représentés par Lv Xiaohui, Présidente-Directrice Générale de Winning Consortium Simandou, et Shi Bing, Président de China Baowu Resources Ltd.

En septembre de l’année dernière, Winning Consortium Simandou et China Baowu Iron & Steel Group avaient jeté les bases en signant les termes essentiels d’un accord d’investissement et de coopération. Cet accord visait à établir une plateforme de collaboration pour le développement du projet Simandou. Depuis juillet de cette année, Winning Consortium Simandou a également conclu des accords fondamentaux avec le Gouvernement Guinéen et d’autres partenaires de l’industrie, dont l’accord des Actionnaires de la Compagnie du TransGuinéen et l’Accord de Co-Développement.

Aujourd’hui marque une autre étape décisive dans l’avancement du projet Simandou. Le nouvel accord consolide un partenariat stratégique entre Winning Consortium Simandou et China Baowu Iron & Steel Group, le plus grand producteur d’acier au monde. Il est destiné à accélérer les progrès remarquables et les réalisations que Winning Consortium a accomplies au fil des années sur le projet Simandou. Winning Consortium Simandou emploie désormais environ 10 000 employés locaux et reste résolument engagé dans l’amélioration des infrastructures locales, la création d’opportunités d’emploi, la garantie de la santé et de la sécurité, la protection de l’environnement et la contribution au développement communautaire, le tout dans le cadre de normes ESG (Environnement, Social et Gouvernance) reconnues à l’échelle mondiale.

En étroite collaboration avec le Gouvernement Guinéen et d’autres partenaires d’investissement, Winning Consortium Simandou et China Baowu Iron & Steel Group mettent en commun leurs forces respectives pour œuvrer conjointement au développement économique et social durable de la Guinée. Ils ambitionnent d’avoir un impact durable sur le bien-être de la population guinéenne.

A propos

Winning Consortium Simandou est un conglomérat d’entreprises, notamment le groupe Winning International Group de Singapour, Shandong Weiqiao Group de Chine (une filiale de China Hongqiao Group) et United Mining Supply International (UMS). Avec une capacité de production annuelle de 50 millions de tonnes de bauxite et une vaste expérience dans la construction et l’exploitation du chemin de fer Dapilon-Santou et du port de Dapilon en Guinée, Winning Consortium bénéficie d’avantages uniques en matière de ports, de transbordement et de transport maritime. Les droits miniers des Blocs de Minerai de Fer de Simandou No.1 et No.2 sont désormais détenus par Winning Consortium Simandou Holding Company Limited, avec des réserves de minerai de fer totalisant 1,8 milliard de tonnes.

China Baowu Iron & Steel Group est la plus grande entreprise sidérurgique du monde. Dirigé par le groupe, le consortium Baowu regroupe des entreprises sidérurgiques nationales de premier plan, des développeurs d’infrastructures et des investisseurs stratégiques, tous dédiés au développement conjoint du projet Simandou en Guinée.

1 winning

Source : Agence Ecofin

Botswana : les acheteurs se bousculent pour la mine de cuivre Khoemacau valorisée à plus d’un milliard de dollars

By Actualités No Comments

En avril 2022, les premières rumeurs sur une vente potentielle de la mine de cuivre Khoemacau ont émergé dans la presse. Alors que le propriétaire de l’actif les a depuis confirmées, plusieurs groupes miniers ont manifesté leur intérêt, dans un contexte où la demande du métal rouge est en hausse.

Au moins trois compagnies minières basées en Afrique du Sud sont dans la course pour racheter la mine de cuivre Khoemacau. Disposant d’une durée de vie de 20 ans et entrée en production en 2021, l’actif est évalué entre 1,5 et 2 milliards de dollars.

Selon des détails relayés le 6 septembre par Reuters qui cite des sources proches du dossier ayant requis l’anonymat, il s’agit d’Impala Platinum, Exxaro Resources et Sibanye Stillwater. Les deux premières sociétés citées n’ont pas confirmé, mais la troisième a reconnu la conclusion d’un accord de non-divulgation destiné à l’aider à « mieux comprendre l’opportunité » que représente Khoemacau.

« Khoemacau est un peu plus compétitif et nous n’allons pas nous lancer dans une guerre d’enchères qui n’aboutirait pas à créer de la valeur », a néanmoins précisé James Wellsted, porte-parole de Sibanye.

Il faut dire qu’en dehors de ces trois compagnies, un certain nombre d’investisseurs chinois seraient également engagés dans le processus. De même, South32 et Sandfire Resources, déjà actifs sur la mine de cuivre Motheo au Botswana, avaient manifesté un intérêt avant de se retirer.

Pour rappel, Khoemacau a une capacité de production annuelle estimée à 60 000 tonnes de cuivre, ainsi que le potentiel pour livrer jusqu’à 2 millions d’onces d’argent. Détenue par la société américaine Cupric Canyon, la mine fait partie intégrante de la stratégie de diversification du secteur minier botswanais en cours depuis quelques années.

Source : Agence Ecofin

Africa Down Under : le président Mokgweetsi Masisi vante la destination Botswana aux investisseurs miniers australiens

By Actualités No Comments

Africa Down Under est une conférence minière annuelle réunissant compagnies minières actives en Afrique et autres investisseurs miniers intéressés par le continent. C’est l’occasion pour certains gouvernements africains de mieux vendre les atours de leurs pays.

Le président botswanais Mokgweetsi Masisi (photo) a prononcé mercredi 6 septembre le discours d’ouverture de la conférence minière Africa Down Under, qui se déroule jusqu’au 8 septembre en Australie. Premier chef d’État à assister à cet évènement annuel destiné aux investisseurs australiens intéressés par le secteur minier africain, le dirigeant a profité de l’occasion pour vanter les atouts de son pays en la matière.

Selon le président, le Botswana cherche de plus en plus à diversifier son secteur minier au-delà de l’exploitation des diamants. À cet effet le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives pour identifier les ressources minérales disponibles et les numériser. L’Institut des géosciences du Botswana (BGI) mène ainsi un programme d’exploration systématique visant à cartographier progressivement l’ensemble du pays.

« L’environnement géologique du Botswana est propice à la production d’une variété de métaux, et la recherche de nouveaux produits minéraux, en particulier les éléments de terres rares et les métaux de batterie, est au cœur de la campagne d’exploration et de cartographie. L’évaluation de ces éléments critiques a pris une place prépondérante dans tout le pays », a détaillé Mokgweetsi Masisi, cité par Mining Weekly.

Pour rappel, le Botswana est déjà considéré comme l’une des meilleures destinations minières au monde et est le seul pays africain à figurer dans les 10 premières juridictions au monde pour l’attractivité minière, selon le classement annuel du think tank canadien Fraser Institute. Cependant, le pays souffre encore d’un manque de financement, comme d’autres juridictions minières africaines.

Alors que la cartographie s’est concentrée sur environ 30 % du territoire du Botswana, de nouveaux investissements permettraient d’augmenter cette proportion, notamment dans le désert du Kalahari. Le Botswana pourrait, par exemple, mieux développer l’industrie du cuivre qui émerge dans le pays, au moment où les analystes s’accordent sur une hausse considérable de la demande dans les années à venir.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : Orion lance la phase d’essai d’exploitation minière à la mine de cuivre-zinc Prieska

By Actualités No Comments

Situé dans la province du Cap-du-Nord en Afrique du Sud, le projet Prieska héberge une ressource minérale de 31 millions de tonnes titrant 1,2 % de cuivre et 3,6 % de zinc, soit 370 000 tonnes de cuivre et 1,1 million de tonnes de zinc.

En Afrique du Sud, la compagnie minière Orion Minerals a annoncé le 5 septembre l’attribution d’un contrat d’essai d’exploitation minière à sa mine de cuivre-zinc Prieska. Le contrat a été obtenu pour six mois par le groupe sud-africain Newrak Mining Group qui utilisera deux différentes méthodes afin de comparer leur efficacité.

Selon le PDG Errol Smart, les derniers mois ont permis de réaliser certains travaux préparatoires comme l’installation de chambres de refuge souterraines, l’amélioration de la capacité de levage de l’escalier de secours vers la surface, ainsi que l’approvisionnement et l’installation d’équipements de ventilation.

« Ces préparatifs essentiels en matière de sécurité et d’environnement étant maintenant terminés, nous pouvons enfin mobiliser l’entreprise minière pour commencer le forage, le dynamitage et le transport du minerai à la surface », a-t-il ajouté.

Rappelons que le projet Prieska peut livrer une production totale de métaux payables de 226 000 tonnes de cuivre et 680 000 tonnes de zinc sur 12 ans, selon une étude de faisabilité bancable de 2020.

Source : Agence Ecofin

Avec la hausse de la demande, le déficit sur le marché du platine dépassera 1 million d’onces en 2023 (WPIC)

By Actualités No Comments

Selon une prévision publiée fin avril par la Banque mondiale, le prix du platine devrait légèrement augmenter en 2023, dans un contexte d’offre et de demande relativement stables. Une demande plus forte que prévu pourrait faire grimper davantage les prix, si l’offre ne suit pas.

Le déficit en platine prévu pour 2023 devrait dépasser 1 million d’onces. C’est ce qu’a annoncé le 6 septembre le World Platinum Investment Council (WPIC) dans son rapport sur les tendances du marché pour le deuxième trimestre 2023 et les perspectives pour le reste de l’année.

Il s’agirait d’une hausse significative par rapport au déficit de 983 000 onces annoncé dans le précédent rapport publié en mai dernier. L’organisation attribue cette situation à une demande toujours plus forte, hausse de 27 % en glissement annuel attendue en 2023, notamment dans le secteur automobile. La production de véhicules plus importante que prévu portera en effet la hausse de la demande à hauteur de 13 % en glissement annuel, alors que la demande industrielle devrait établir un record à 2,66 millions d’onces cette année.

Notons que le déficit est aussi alimenté par la faiblesse relative de l’offre qui reste stable par rapport à l’année dernière (5,56 millions d’onces). Selon les prévisions du WPIC, cette situation s’explique par l’impact des problèmes d’électricité en Afrique du Sud sur l’activité des producteurs de platine.

Au deuxième trimestre par exemple, la production minière raffinée a globalement baissé de 4 % malgré les hausses constatées sur la même période en Russie et en Amérique du Nord.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

By Actualités No Comments

ActuMines

 Afrique du Sud – Rainbow Rare Earths a annoncé que l’usine pilote de Phalaborwa, a produit avec succès son premier lot de sulfate mixte de terres rares. L’usine pilote a produit un sulfate mixte de terres rares à 58 % avec une récupération globale d’environ 65 %.  Le sulfate final contient les quatre éléments de terres rares les plus importants sur le plan économique : le néodyme et le praséodyme, ainsi que le dysprosium et le terbium. (Rainbowrareearth)

Kenya – Le ministère des Mines a lancé début septembre un appel d’offres pour le développement d’un système numérique et automatisé de gestion des redevances minières. Ce nouvel outil viendra pallier les insuffisances de l’actuel système manuel qui conduit les acteurs du secteur minier à éluder ou à sous-payer les redevances dues. (Agenceecofin.com)

Mali – Toubani Resources, Inc. a annoncé qu’elle a désigné Lycopodium Minerals comme ingénieur principal pour la mise à jour de l’étude de faisabilité définitive de son projet aurifère Kobada dans le sud du Mali. Le projet Kobada contient 2,4 millions d’onces de ressources minérales sur une longueur de 4,5 km. (Toubaniresources)

Nigéria – À l’occasion de la conférence GASTECH qui se tient à Singapour, du 05 au 08 septembre, Ekperikpe Ekpo, le ministre d’État nigérian chargé du gaz, a déclaré « D’ici 2030, nous atteindrons une production quotidienne de 5,5 milliards de pieds cubes, […] », en expliquant que l’État disposait des fonds nécessaires pour réaliser cette ambition. Pour l’heure, les données de l’Energy Institute montrent qu’en 2022 l’exploitation gazière a reculé de 11 % en glissement annuel. (Agenceecofin.com)

Soudan – Alors que l’instabilité politique règne encore au Soudan, la société Wildcat Petroleum a pris des mesures pour assurer la continuité de ses opérations pétrolières dans le pays. L’entreprise a annoncé, lundi 4 septembre, qu’elle a obtenu l’autorisation des autorités soudanaises, d’établir une base opérationnelle temporaire à Juba, la capitale du Soudan du Sud voisin. (Agenceecofin.com)

Conférence GASTECH 2023 – La conférence GASTECH 2023, le plus grand lieu de rencontre au monde pour le gaz naturel, le GNL, l’hydrogène, les solutions à faible teneur en carbone et les technologies climatiques, se tient du 05 au 08 septembre 2023 à Singapour, accueillant un nombre record de visiteurs à l’EXPO de Singapour. (Gastechevent.com)

Sommet africain du climat – Alors que le secrétaire général des Nations unies a estimé que l’Afrique pourrait devenir « une superpuissance des énergies renouvelables » et que les Émirats arabes unis ont annoncé 4,5 milliards de dollars d’investissements dans les énergies propres sur le continent, plusieurs chefs d’État africains ont affiché leurs divergences sur la stratégie à adopter sur le sujet, au deuxième jour de l’Africa Climate Summit organisé à Nairobi, ce 5 septembre 2023. (RFI)

ActuLex

 Accord pour l’acquisition de 100% des actions de Nigerian Agip Oil Company Limited – Oando PLC, premier fournisseur de solutions énergétiques au Nigeria, coté à la fois au Nigerian Exchange Limited et à la Bourse de Johannesburg, a annoncé qu’elle a conclu un accord avec ENI pour l’acquisition de 100 % des actions de Nigerian Agip Oil Company Limited (NAOC Ltd). La finalisation de la transaction est soumise à l’accord ministériel et aux autres approbations réglementaires requises. (OandoPlc)

Restitution d’actifs – Vedanta Resources Ltd a annoncé aujourd’hui que la propriété et la gestion de Konkola Copper Mines (KCM) en Zambie lui ont été restituées par le gouvernement. Paul Kabuswe, ministre des mines et du développement minier, a déclaré que « Vedanta reviendra diriger et relancer les opérations de KCM en tant qu’actionnaire majoritaire ». Vedanta a été réintégré en tant qu’actionnaire majoritaire avec une participation de 79,4 % dans KCM. (Vedantaresources)

Droit d’acquisition d’intérêts – En Namibie, Prospect Resources a officiellement gagné le droit d’acquérir 40 % d’intérêts dans le projet de lithium Omaruru. C’est l’annonce faite le 5 septembre par l’actuel propriétaire majoritaire du projet, le canadien Osino Resources qui précise que son partenaire australien va désormais s’atteler à porter cette participation à 51 % en finançant pour au moins 560 000 dollars de travaux d’exploration. (Agenceecofin.com)

Signature d’un mémorandum d’entente – La compagnie minière australienne Lindian Resources a annoncé le 4 septembre avoir signé un mémorandum d’entente avec la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) pour l’approvisionner en bauxite à partir de son projet Gaoual. Un potentiel contrat de vente de bauxite devrait être négocié sous deux ans et permettre à la CBG d’augmenter sa production annuelle du minerai d’aluminium. (Agenceecofin.com)

Signature d’un protocole d’accord non contraignant – Black Rock Mining Limited, société tanzanienne spécialisée dans l’exploitation du graphite, a annoncé qu’elle a signé un protocole d’accord non contraignant avec le sud-coréen POSCO International Corporation. L’accord prévoit la fourniture à long terme de fines de graphite provenant de la production prévue du module 2 de Mahenge en échange d’un investissement supplémentaire de POSCO dans BKT, sous réserve de l’approbation de POSCO, d’un montant maximum de 40 millions de dollars ou d’une participation au capital de 19,99 %. Des négociations sont en cours pour conclure un accord contraignant. (Blackrockmining)

Tanzanie : le sud-coréen POSCO veut investir 40 millions de dollars dans le projet de graphite Mahenge

By Actualités No Comments

Avec 82 000 tonnes en 2022, le sud-coréen POSCO est le premier producteur d’anodes en dehors de Chine. La société veut plus que quadrupler ce chiffre d’ici 2030 et multiplie les accords avec les futurs producteurs de graphite en Tanzanie, pays qui fournira plus de 10 % de l’offre mondiale d’ici 2030.

Le géant sud-coréen POSCO a signé un nouveau protocole d’accord non contraignant afin d’acquérir 19,9 % d’intérêts ou investir 40 millions de dollars dans Black Rock Mining. C’est l’annonce faite le 4 septembre par la compagnie minière australienne qui précise que cet investissement devrait l’aider à développer la phase 1 de son projet de graphite Mahenge en Tanzanie.

En échange du financement apporté, POSCO pourra acquérir une partie de la production de la phase 2 de Mahenge. Plus grand producteur d’anodes en dehors de Chine en 2022, la société veut porter sa production de 82 000 tonnes l’année dernière à 370 000 tonnes en 2030. À cet effet, elle a déjà signé des accords d’achat portant sur la production de la phase 1 du graphite de Mahenge, le graphite étant la matière première pour les anodes de batteries pour véhicules électriques.

« Nous pensons que l’annonce d’aujourd’hui représente une forte approbation de l’avenir prometteur du projet de graphite Mahenge. La confirmation de l’intérêt de POSCO pour le module 2 de Mahenge représente également une étape importante de réduction des risques pour la société », explique John de Vries, PDG de Black Rock.

Alors que les deux parties doivent continuer les négociations en vue de la signature d’un accord contraignant, il faut rappeler que l’intérêt de POSCO pour la Tanzanie n’est pas anodin. Le pays d’Afrique de l’Est est considéré comme une future place forte mondiale du graphite, avec plus de 10 % de l’offre totale d’ici 2030, selon les prévisions de Benchmark Mineral.

Black Rock Mining n’est d’ailleurs pas la seule compagnie qui intéresse POSCO. Le groupe sud-coréen a conclu cette année un partenariat stratégique avec l’australien EcoGraf actif sur le projet de graphite Epanko toujours en Tanzanie. Les deux sociétés vont collaborer pour établir une chaîne d’approvisionnement mondiale en matériaux pour anodes de batteries dans le pays.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin