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Uranium : le propriétaire d’une mine namibienne rachète une société au Canada

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L’australien Paladin Energy exploite la mine d’uranium Langer Heinrich en Namibie, qui peut livrer 77 millions de livres sur une durée de vie de 17 ans. La compagnie possède déjà des projets d’exploration au Canada et élargit son empreinte dans le pays avec ce nouvel achat.

Paladin Energy, propriétaire de la mine Langer Heinrich en Namibie, a annoncé le 24 juin l’acquisition de la société Fission Uranium dans le cadre d’une transaction évaluée à 1,14 milliard de dollars canadiens (833,6 millions $). Avec cette acquisition, la compagnie australienne prend le contrôle du projet d’uranium canadien Patterson Lake South (PLS).

Dans le cadre de l’opération, les actionnaires de Fission recevront 0,1076 action de Paladin pour chaque action de Fission détenue. Cela donnera aux actionnaires actuels de la société canadienne une participation totale de 24 % dans Paladin. La transaction devrait être bouclée au troisième trimestre 2024.

« L’acquisition de Fission, ainsi que le redémarrage réussi de notre mine Langer Heinrich, est une autre étape de notre stratégie de diversification et de croissance pour devenir un leader mondial de l’uranium dans les principales juridictions minières du Canada, de la Namibie et de l’Australie », explique Ian Purdy, PDG de Paladin.

Situé dans le bassin de l’Athabasca qui abrite certaines des mines d’uranium les plus riches du monde, le projet PLS fait en effet partie des actifs qui devraient contribuer à satisfaire la demande croissante d’uranium à travers le monde. Prévue pour entrer en production en 2029, elle devrait livrer 90,9 millions de livres sur une durée de vie de 10 ans. Paladin peut aussi compter sur Langer Heinrich qui peut produire 77 millions de livres sur une durée de vie de 17 ans.

Notons que Paladin Energy détient aussi les projets Michelin (Canada), Manyingee et Mount Isa (Australie), auxquels s’ajouteront les autres actifs du portefeuille canadien de Fission, West Cluff et Laroque en l’occurrence.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Terres rares : la Chine sécurise la production de la première mine de Tanzanie

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La Chine assure entre 80 et 90 % de l’approvisionnement mondial en terres rares. Au-delà de sa production nationale, Pékin peut compter sur des mines où ses compagnies ont signé des accords d’achat, comme sur la mine de terres rares Ngualla en Tanzanie.

En Tanzanie, Peak Rare Earths a obtenu les approbations nécessaires pour finaliser un contrat de vente de concentré de terres rares qui sera produit sur sa future mine Ngualla. C’est l’annonce faite le 21 juin par la compagnie australienne qui précise que l’acheteur est son partenaire chinois Shenghe Resources.

Dans le détail, le contrat d’approvisionnement porte sur 100 % de la production de Ngualla sur une période initiale de sept ans qui pourra être prolongée d’un commun accord. Les deux parties se sont par ailleurs entendues pour que Shenghe rachète au moins 50 % de tout produit intermédiaire à base de terres rares (carbonate mixte de terres rares ou oxydes de terres rares séparés) livré par la mine.

« Cela marque une nouvelle étape importante dans la réduction des risques et renforce la position de Ngualla comme l’un des projets de terres rares les plus attrayants et les plus avancés au monde. Notre accord d’achat avec Shenghe offre un niveau de paiement plus élevé et soutient notre processus de financement par emprunt qui progresse rapidement », a commenté Bardin Davis, PDG de Peak.

Pour rappel, Shenghe est le plus grand importateur de concentré de terres rares en Chine et détient environ 19,8 % d’intérêts dans Peak. Le groupe chinois devrait participer à la mobilisation des fonds nécessaires à la construction de la mine, estimé à 321 millions de dollars dans une étude de 2023. Prévue pour être la première mine de terres rares de Tanzanie, Ngualla peut livrer annuellement 16 200 tonnes de concentré de terres rares sur une durée de vie de 24 ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Guinée : le sidérurgiste chinois Baowu prend des intérêts dans Simandou

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Simandou est l’un des plus grands gisements de minerai de fer inexploités au monde. Situé en Guinée, il est composé de quatre blocs codétenus par des entreprises chinoises. Baowu, plus grand producteur d’acier au monde, vient de renforcer son implication dans le projet.

En Guinée, China Baowu Steel Group a acheté une participation non divulguée dans deux des quatre blocs du gisement Simandou appartenant à Winning Consortium Simandou. Le plus grand sidérurgiste chinois renforce ainsi son implication dans le développement de l’un des plus grands gisements inexploités de minerai de fer au monde.

C’est depuis 2022 que Baowu a manifesté son intérêt pour l’acquisition de parts dans Simandou, avant de signer en septembre 2023 un accord de partenariat avec WCS pour accélérer le développement du gisement.

En janvier 2024, le plus grand producteur d’acier au monde a ainsi annoncé une levée de fonds de 10 milliards de yuans (1,4 milliard $ environ), dont au moins 70 % seront alloués à Simandou.

Pour rappel, les deux autres blocs de Simandou appartiennent à un autre consortium impliquant également des entreprises chinoises et mené par le géant australien Rio Tinto. Après des années de retard et de report, la fin des travaux de construction des infrastructures nécessaires à l’exploitation du gisement est prévue pour 2025 et les premières tonnes de minerai de fer devraient arriver sur le marché en 2026.

Selon une note du FMI parue en mai 2024, l’entrée en production de Simandou en 2025 augmenterait de 26 % le PIB de la Guinée en 2030, par rapport à un scénario de référence sans le projet. Le projet entraînerait une appréciation de la monnaie guinéenne d’environ 3 % en 2025 et de 2 % en 2030, précise le document.

Source : Agence Ecofin

Uranium : le propriétaire d’une mine namibienne rachète une société au Canada

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L’australien Paladin Energy exploite la mine d’uranium Langer Heinrich en Namibie, qui peut livrer 77 millions de livres sur une durée de vie de 17 ans. La compagnie possède déjà des projets d’exploration au Canada et élargit son empreinte dans le pays avec ce nouvel achat.

Paladin Energy, propriétaire de la mine Langer Heinrich en Namibie, a annoncé le 24 juin l’acquisition de la société Fission Uranium dans le cadre d’une transaction évaluée à 1,14 milliard de dollars canadiens (833,6 millions $). Avec cette acquisition, la compagnie australienne prend le contrôle du projet d’uranium canadien Patterson Lake South (PLS).

Dans le cadre de l’opération, les actionnaires de Fission recevront 0,1076 action de Paladin pour chaque action de Fission détenue. Cela donnera aux actionnaires actuels de la société canadienne une participation totale de 24 % dans Paladin. La transaction devrait être bouclée au troisième trimestre 2024.

« L’acquisition de Fission, ainsi que le redémarrage réussi de notre mine Langer Heinrich, est une autre étape de notre stratégie de diversification et de croissance pour devenir un leader mondial de l’uranium dans les principales juridictions minières du Canada, de la Namibie et de l’Australie », explique Ian Purdy, PDG de Paladin.

Situé dans le bassin de l’Athabasca qui abrite certaines des mines d’uranium les plus riches du monde, le projet PLS fait en effet partie des actifs qui devraient contribuer à satisfaire la demande croissante d’uranium à travers le monde. Prévue pour entrer en production en 2029, elle devrait livrer 90,9 millions de livres sur une durée de vie de 10 ans. Paladin peut aussi compter sur Langer Heinrich qui peut produire 77 millions de livres sur une durée de vie de 17 ans.

Notons que Paladin Energy détient aussi les projets Michelin (Canada), Manyingee et Mount Isa (Australie), auxquels s’ajouteront les autres actifs du portefeuille canadien de Fission, West Cluff et Laroque en l’occurrence.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Aurum veut lever 2 millions $ pour l’exploration d’or en Côte d’Ivoire

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L’australien Aurum Resources est l’un des derniers exemples en date de l’intérêt des juniors minières étrangères pour le potentiel aurifère de la Côte d’Ivoire. En quelques mois, la compagnie a levé plusieurs millions de dollars pour son projet phare dans le pays, Boundiali.

Aurum Resources a annoncé le 21 juin l’ouverture d’un plan d’achat d’actions visant à lever jusqu’à 3 millions de dollars australiens (1,99 million $). Le produit net de cette opération sera utilisé pour accélérer les activités d’exploration à son projet aurifère Boundiali en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de l’opération, les actionnaires éligibles de la société et ayant une adresse enregistrée en Australie ou en Nouvelle-Zélande pourront souscrire jusqu’à 30 000 dollars australiens de nouvelles actions ordinaires à un prix d’offre de 0,33 dollar par action.

Depuis le début de l’année, Aurum Resources mène en effet une campagne intensive de forage sur le projet en vue d’une première estimation de ressources minérales d’ici fin 2024. Les travaux ont notamment mis en évidence des teneurs d’or élevées comme 163 g/t d’or et 14,56 g/t d’or.

Notons que l’investissement d’Aurum Resources dans Boundiali illustre un intérêt croissant des investisseurs étrangers pour le secteur aurifère ivoirien, qui s’est fortement développé durant la dernière décennie. Passée d’environ 18 tonnes en 2014 à 50 tonnes en 2023, la production ivoirienne d’or devrait atteindre 55 tonnes en 2024.

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : B2Gold vend ses redevances minières sur des gisements d’or

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B2Gold a vendu il y a quelques années deux actifs aurifères à l’australien West African Resources, y compris la future mine d’or Kiaka. La compagnie canadienne avait néanmoins conservé jusque-là des redevances minières sur les actifs.

La société de redevances minières Sandbox Royalties va acquérir des redevances détenues par B2Gold au Burkina Faso. C’est l’annonce faite le 7 juin par la compagnie minière canadienne qui précise qu’il s’agit de deux projets aurifères détenus par West African Resources.

Dans le détail, B2Gold cède une redevance de 2,7 % sur les revenus nets de fonderie de la mine d’or en construction Kiaka. Une fois en production d’ici 2025, cette dernière devrait livrer plus de 100 tonnes d’or en 18,5 ans. Une seconde redevance de 2,7 % sur les revenus nets de fonderie est également prévue pour le gisement d’or de Toega, satellite à la mine d’or Sanbrado et hébergeant plus d’un million d’onces.

Notons que d’autres redevances sur des projets d’or et de cuivre situés en Colombie et au Nicaragua sont également incluses dans l’accord. En contrepartie de la vente de ces différentes redevances, B2Gold obtiendra environ 33 % d’intérêts dans Sandbox, renommée Versamet Royalties Corporation dans le cadre de la transaction. La participation de 33 % de B2Gold dans la société est évaluée à 90 millions de dollars, précise le communiqué.

« Ce partenariat stratégique offre à B2Gold une opportunité intéressante de débloquer la valeur de nos redevances qui n’ont pas été reconnue par le marché et ne constituaient pas une partie essentielle de notre activité », explique Clive Johnson, PDG de la compagnie.

Pour rappel, B2Gold ne possède pas de mines au Burkina Faso. La compagnie est active en Afrique sur les mines d’or Fekola (Mali) et Otjikoto (Namibie).

Source : Agence Ecofin

Guinée : nouvelle raffinerie de bauxite en projet

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La Guinée est le 2ème producteur mondial de bauxite, mais ne dispose que d’une raffinerie pour transformer le minerai. Pour accroitre la valeur créée localement, les autorités insistent depuis des mois pour que les producteurs développent des raffineries.

La Guinée aurait signé un accord contraignant pour la construction d’une raffinerie de bauxite, selon deux sources du ministère des Mines citées par Reuters, qui évoque une filiale d’Emirates Global Aluminium (qui a exporté environ 14 millions de tonnes de bauxite guinéenne en 2022), ainsi qu’Aluminium Corporation of China (Chinalco) comme partenaires du projet.

L’usine, dont le coût est estimé à environ 4 milliards USD, présentera une capacité de 2 millions de tonnes par an, et livrera annuellement 1,2 million de tonnes d’alumine. Elle devrait entrer en service d’ici septembre 2026.

Ce projet répond à l’insistance du gouvernement guinéen, qui appelle depuis 2021 les producteurs de bauxite actifs sur son territoire, à transformer localement le minerai d’aluminium. Pour l’instant, une seule usine y est en activité, la raffinerie Friguia du géant russe de l’aluminium Rusal.

Au cours des derniers mois, les négociations se sont intensifiées, avec l’annonce en mars 2024 d’un projet similaire par Alteo Refinery Guinea. De nouveaux chantiers d’usine pourraient être annoncés prochainement.

Cependant, différents challenges restent à relever pour garantir le fonctionnement et la viabilité économique de ces projets. Le plus évident reste l’accès à l’énergie, dans un pays où seulement 46,8% de la population avait accès à l’électricité en 2021, selon les dernières données de la Banque mondiale.

Si la Guinée arrive à impulser une véritable industrialisation dans les mines, le pays devrait accroitre la contribution de ce secteur à l’économie. Pour rappel, le secteur minier représente plus de 90% des exportations et 21% du PIB guinéen à fin 2021, selon le FMI.

Source : Agence Ecofin

Le Ghana veut construire une raffinerie de manganèse à 450 millions $

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Le Ghana est le 4ème exportateur mondial de bauxite, avec environ 4 millions de tonnes expédiées en 2022. Le minerai est néanmoins exporté brut, ce qui prive le pays d’une partie des revenus liés à la transformation.

Le Ghana lancera en août 2024 les travaux de construction de sa 1ère raffinerie de manganèse. C’est l’annonce faite cette semaine par le ministre des Terres et des Ressources naturelles, Samuel A. Jinapor, qui précise que ce projet à 450 millions USD sera piloté par le chinois Ningxia Tianyuan Manganese Industry.

Le groupe chinois est en effet la maison mère de la Ghana Manganese Company, qui exploite la seule mine de manganèse du Ghana. 4ème exportateur mondial, le pays s’efforce depuis quelques années d’accroitre la valeur générée par ce secteur grâce à la transformation locale de sa production estimée à plus de 3 millions de tonnes par an.

« Pour nous assurer que les Ghanéens […] bénéficient pleinement de ces ressources, nous mettons en place des mesures pour promouvoir l’enrichissement et la valeur ajoutée, ainsi que le contenu et la participation locals dans le secteur », a déclaré le ministre, à l’ouverture de la West African Mining & Power Expo à Accra le mercredi 5 juin.

D’autres initiatives de transformation locale sont également prévues dans le pays, comme un projet de raffinerie de bauxite et la construction d’une raffinerie d’or d’une capacité de 400 kg. Si le Ghana exporte de la bauxite et du manganèse, il faut en effet rappeler que l’or est son 1er produit d’exportation, avec plus de 7 milliards USD de revenus en 2023.

Source : Agence Ecofin

Le Ghana veut produire 128 tonnes d’or en 2024 (Chambre des Mines)

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Premier producteur africain d’or, le Ghana a exporté pour 7,6 milliards de dollars d’or en 2023. Cette hausse de 15 % des revenus d’exportations a été rendue possible grâce à la hausse de la production, et le pays veut poursuivre sur cette voie en 2024.

La production d’or du Ghana a atteint 4 millions d’onces (113,4 tonnes) en 2023, soit une hausse de 8 % en glissement annuel. C’est l’annonce faite le 7 juin par la Chambre des Mines, ajoutant que l’objectif pour 2024 se situe plus haut, entre 4,3 et 4,5 millions d’onces (127,57 tonnes).

Ces informations ont été données par le président de la Chambre Michael Edem Akafia (photo), au cours de la 96ème assemblée générale de l’institution à Accra. Selon les détails relayés par les médias locaux, la production industrielle d’or a chuté de 4,9 % pour s’établir à 2,9 millions d’onces en 2023. Elle devrait remonter cette année, portée notamment par la mise en service prévue de la mine d’or Namdini d’ici la fin de l’année.

Actuellement en construction par le chinois Shandong Gold, elle peut livrer 5 millions d’onces en 15 ans. Il faut souligner que la production d’or artisanale et à petite échelle est très importante au Ghana. Elle a augmenté de 70,6 % l’année dernière pour atteindre 1,1 million d’onces, compensant la baisse de la production industrielle.

Pour rappel, le Ghana est le premier producteur africain d’or devant l’Afrique du Sud. Le pays a exporté 128 tonnes d’or pour des revenus de 7,6 milliards de dollars d’or en 2023, selon les données de sa Banque centrale. Plusieurs compagnies exploitent l’or au Ghana, parmi lesquelles l’américain Newmont, les canadien Galiano Gold et Asante Gold, l’australien Perseus Mining ou encore la compagnie originaire d’Afrique du Sud AngloGold Ashanti.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Les ETF mondiaux sur l’or ont enregistré leurs premiers afflux en un an en mai, selon le WGC

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Les fonds négociés en bourse (ETF) sur l’or mondiaux adossés à des supports physiques ont attiré leurs premiers afflux en mai après un an, grâce à l’ajout de titres par des fonds cotés en Europe et en Asie, a déclaré jeudi le World Gold Council (WGC).

La demande de valeurs refuges, alimentée par l’incertitude géopolitique et économique, ainsi que par les achats persistants des banques centrales ont contribué à une remontée de l’or de mars à mai, portant les prix au comptant à un niveau record de 2 449,89 dollars l’once le 20 mai.

Les ETF sur l’or, qui stockent des lingots pour les investisseurs et constituent une catégorie majeure de demande d’investissement pour le métal précieux, ont enregistré un afflux de 8,2 tonnes, soit 529 millions de dollars, en mai, a déclaré le WGC, un organisme industriel dont les membres sont des sociétés minières d’or mondiales. dans une note de recherche.

La hausse des prix de l’or et les entrées de capitaux ont fait grimper le total des actifs sous gestion de 2 % à 234 milliards de dollars, le plus élevé depuis avril 2022, ajoute le rapport.

Leurs réserves collectives ont rebondi à 3 088 tonnes en mai, mais restent inférieures de 8,2 % à la moyenne de 2023.

Les ETF sur l’or ont connu trois années consécutives de sorties de capitaux, avec une baisse de 244,4 tonnes en 2023 dans un contexte de taux d’intérêt mondiaux élevés.

(Par Polina Devitt ; édité par Sriraj Kalluvila)

Source : mining.com