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Botswana : pour assurer un meilleur approvisionnement en carburants, l’État prendra en charge 90 % des importations

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Ces derniers mois, l’approvisionnement en carburants au Botswana a été perturbé par les arrêts répétés de l’approvisionnement en provenance des raffineries sud-africaines. Le secteur privé peine à apporter des solutions durables à la crise de l’offre.

Au Botswana, le gouvernement s’apprête à conférer à la société publique du pétrole (Botswana Oil), 90 % des droits d’importation de carburants du pays. La mesure qui sera effective d’ici le mois d’avril prochain, a pour but de stabiliser le marché et les prix en hausse depuis plusieurs mois, en raison des difficultés d’approvisionnement à partir des raffineries sud-africaines.

Rappelons que l’Afrique du Sud est le principal exportateur de carburants vers le Botswana. « Cette décision a pour but de confier à Botswana Oil la responsabilité de la sécurité de l’approvisionnement du pays, en particulier à la lumière des incertitudes croissantes de la chaîne d’approvisionnement mondiale et régionale qui menacent la sécurité de l’approvisionnement du pays », a expliqué Mpho Mokgosi, porte-parole de la société publique.

Selon le responsable, elle a l’intention d’établir des contrats avec plusieurs fournisseurs et de centraliser leurs volumes, renforçant ainsi son pouvoir de négociation en matière de prix. Le Botswana consomme environ 22 000 barils de combustibles liquides par jour. Face à la crise de l’approvisionnement, le gouvernement explore également des options liées à l’installation d’infrastructures de stockage dans les ports mozambicains et namibiens.

En amont, le Botswana est depuis quelques années, très actif dans l’exploration de méthane de houille. Plusieurs campagnes sont actuellement en cour d’exécution, certaines ayant débouché sur des phases de pré-développement.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

RDC : Glencore annonce une hausse de 18 % de sa production de cuivre au troisième trimestre

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Glencore est l’un des principaux producteurs mondiaux de cuivre. La compagnie suisse est présente dans les trois plus grands pays producteurs du métal rouge, en l’occurrence le Chili, le Pérou et la RDC. Dans ce dernier pays, elle a produit 220 000 tonnes de cuivre en 2022.

Le géant suisse des matières premières Glencore, actif dans l’exploitation du cuivre et du cobalt en RDC, a publié le 30 octobre son rapport d’activités pour le troisième trimestre 2023. Au cours de la période, ses mines congolaises ont livré 68 900 tonnes de cuivre, en hausse de 18 % par rapport au deuxième trimestre.

Cette performance, la meilleure depuis le début de l’année, porte sa production des neuf premiers mois à 189 100 tonnes de cuivre, soit une hausse de 8 % en glissement annuel. La production de cobalt est en revanche restée stable, à 30 800 tonnes pour les trois premiers trimestres, soit 400 tonnes seulement de plus que pour les trois premiers trimestres de 2022.

Pour rappel, Glencore contribue avec ses actifs au statut de troisième producteur mondial de cuivre de la RDC. La compagnie suisse exploite également des mines au Chili et au Pérou, respectivement premier et deuxième producteurs du métal rouge à l’échelle mondiale. En 2023, Glencore vise une production de cuivre de 1,04 à 1,3 million de tonnes. Ses mines ont déjà livré 735 800 tonnes au cours des neuf premiers mois de l’année.

Source : Agence Ecofin

Namibie : Lepidico revoit à la hausse la durée de vie de la future mine de lithium Karibib

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Depuis quelques années, plusieurs compagnies s’activent pour développer des projets de lithium, graphite et terres rares en Namibie. Ce sont autant de minéraux essentiels à la transition énergétique et susceptibles de diversifier le secteur minier du pays, dépendant des diamants et de l’uranium.

En Namibie, la compagnie minière Lepidico a publié le 30 octobre une mise à jour pour son projet de lithium Karibib. Elle prolonge la durée de vie de la future mine à 19 ans, contre 15 ans dans l’évaluation de décembre 2022, grâce à l’intégration des réserves de minerai du gisement Helikon 4.

L’usine de traitement devrait ainsi produire 79 600 tonnes d’hydroxyde de lithium sur la durée de vie de la mine, contre 65 500 tonnes précédemment. La compagnie a par ailleurs intégré dans sa mise à jour les prévisions de septembre de Benchmark Mineral Intelligence pour les prix à long terme de l’hydroxyde de lithium, le produit issu de la transformation du concentré de lithium de Karibib.

Selon les détails repris par Lepidico, l’hydroxyde devrait atteindre 30 980 dollars la tonne, contre 22 840 dollars la tonne dans ses prévisions de septembre 2022. Notons que la compagnie a maintenu le coût initial de développement du projet Karibib à 266 millions de dollars. 24 % des fonds seront consacrés à la construction de la mine en Namibie, quand les 76 % restants seront utilisés pour le développement à Abu Dhabi, de l’usine chimique destinée à produire l’hydroxyde de lithium.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ouganda : la qualité du graphite d’Orom-Cross pour les véhicules électriques confirmée en Chine et aux États-Unis

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L’Ouganda veut concrétiser le potentiel économique de ses vastes ressources minérales. La transition énergétique offre une aubaine au pays, en favorisant le développement de projets de graphite et de terres rares.

En Ouganda, le graphite du projet Orom-Cross présente des caractéristiques idéales pour un usage dans les batteries pour véhicules électriques. C’est du moins ce qu’a annoncé le 30 octobre Blencowe Resources, propriétaire du projet, qui s’appuie sur les conclusions de tests menés dans deux différents laboratoires aux États-Unis et en Chine.

La compagnie a en effet confié des échantillons de concentré de graphite provenant du projet Orom-Cross à un laboratoire de l’Université de Wuhan, partenaire du producteur chinois de matériaux en graphite Qingdao Jinhui Graphite. Le laboratoire a pu produire du graphite sphérique purifié (SPG) à 99,96 %. Quant au second laboratoire, appartenant à American Energy Technology, il a obtenu un SPG pur à 99,99 %.

« Le test ultime de préqualification pour tout graphite est la façon dont le concentré est transformé en un produit SPG à 99,95 % qui est ensuite enrobé avant d’être utilisé dans l’anode de la batterie lithium-ion, et je suis ravi de présenter ces résultats exceptionnels qui indiquent que des produits SPG exceptionnels seront produits à partir d’Orom-Cross », explique Cameron Pearce, président exécutif de Blencowe.

Ces résultats constituent un argument supplémentaire que pourra utiliser la compagnie pour conclure des accords d’achat et de vente de la future production d’Orom-Cross. Par ailleurs, le processus de mobilisation des fonds pour construire la future mine pourrait également s’en trouver facilité.

Avant la publication de ces résultats, rappelons que le graphite ougandais a déjà suscité de l’intérêt jusqu’auprès du gouvernement américain. À travers la Development Finance Corporation (DFC), la banque de développement des États-Unis, Washington a en effet approuvé une subvention de 5 millions de dollars en faveur du projet. DFC détient en échange un droit de premier refus pour organiser la mobilisation des fonds nécessaires à la construction de la future mine de graphite.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ghana : Newcore va réévaluer le capital nécessaire pour développer la future mine d’or Enchi

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Selon une évaluation économique préliminaire de 2021, il faut un capital initial de 97 millions de dollars pour construire la mine d’or Enchi, capable de livrer environ 1 million d’onces sur 11 ans. Plus de deux ans après, de nouveaux éléments permettent de réévaluer ces différents chiffres.

Au Ghana, Newcore a engagé les consultants indépendants Lycopodium, Micon International Limited et SEMS Exploration pour actualiser l’évaluation économique préliminaire (PEA) de son projet aurifère Enchi. Selon l’annonce du 1er novembre, il s’agira notamment de réévaluer le capital nécessaire pour développer la future mine d’or, car la PEA actuelle date de 2021.

Les résultats de cette étude seront disponibles au cours du premier semestre 2024. L’évaluation s’appuiera notamment sur les données de la dernière estimation de ressources minérales qui a entrainé une hausse significative du potentiel minéral du projet. Selon cette estimation, Enchi héberge en effet 1,71 million d’onces d’or, dont 743 500 dans la catégorie indiquée, contre une estimation de ressources minérales inférées de 1,41 million d’onces d’or lors de la PEA en 2021.

Selon cette PEA qui sera bientôt actualisée, rappelons que le projet Enchi peut livrer près d’un million d’onces d’or en 11 ans, avec un investissement initial de 97 millions de dollars. L’entrée en production de la mine dans quelques années pourrait aider le Ghana à maintenir son rang de premier producteur africain d’or.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : les revenus générés par l’or ont augmenté de 24 % pour atteindre 383 milliards FCFA en 2021 (ITIE)

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Au Mali, l’or est le principal produit d’exportation et la principale ressource minière exploitée. Les compagnies actives localement dans l’exploitation du métal jaune comprennent les canadiens B2Gold, Allied Gold, Barrick, l’australien Resolute ou encore le britannique Hummingbird Resources.

Au Mali, l’or a généré des revenus de 383 milliards FCFA (618,8 millions $) en 2021, soit une hausse de 24 % en glissement annuel. C’est ce que révèle le dernier rapport du comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives publié en septembre 2023 et qui prend en compte une douzaine de producteurs du métal jaune, dont les mines ont livré 63,70 tonnes.

Dans son ensemble, le secteur extractif (mines, carrières et hydrocarbures) a généré 523,39 milliards FCFA de revenus en 2021, dont 450 milliards proviennent des sociétés extractives et le reste des sous-traitants. Il s’agit d’une hausse significative par rapport à 2020 où les revenus du secteur extractif avaient atteint 429,57 milliards FCFA.

Malgré cette augmentation, la contribution du secteur a légèrement reculé, passant de 9,74 % en 2020 à 9,17 % l’année suivante. Le rapport ITIE précise que le secteur extractif a représenté 79,04 % des exportations maliennes en 2021 (contre 82 % en 2020), 22 % des revenus de l’État (contre 20,73 % en 2020). La contribution à l’emploi a par ailleurs plus que doublé, passant de 0,8 % en 2020 à 1,84 % en 2021.

Notons que les revenus du secteur extractif ont été composé entre autres des dividendes (66,57 milliards FCFA), impôt sur les sociétés (157 milliards FCFA) et droits de douane (53,06 milliards FCFA). Le principal bénéficiaire de ces revenus reste le budget national, auquel ont été affectés 394,52 milliards FCFA.

Pour rappel, le gouvernement cherche à accroitre le rôle du secteur extractif dans l’économie, et a révisé à cet effet le code minier. Selon la nouvelle loi adoptée en août par le Parlement malien, la part maximale de l’État dans les projets miniers passe à 30 %, contre 20 % précédemment.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Les États-Unis et le Royaume-Uni progressent sur un accord sur les minéraux critiques, selon les États-Unis

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Les négociations entre la représentante américaine au Commerce Katherine Tai (photo) et le ministre britannique des Affaires et du Commerce ont lieu au Japon. (Image de l’équipe de presse de Tai, X. )

La représentante américaine au Commerce, Katherine Tai, a déclaré que des « progrès significatifs » avaient été réalisés sur un accord américano-britannique sur les minéraux critiques lors des négociations de samedi au Japon.

Tai a publié une déclaration après avoir rencontré le ministre britannique des Affaires et du Commerce, Kemi Badenoch.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont négocié un accord sur les minéraux essentiels qui pourrait permettre aux minéraux des véhicules électriques produits en Grande-Bretagne de compter dans les crédits d’impôt pour les véhicules propres offerts dans le cadre de la loi américaine sur la réduction de l’inflation.

(Par Ismail Shakil ; édité par Cynthia Osterman)

Source : mining.com

Le chancelier et le président allemands entament des tournées axées sur l’énergie et les minerais critiques en Afrique

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Berlin, qui a fermé ses trois dernières centrales nucléaires en avril 2023 et s’est sevré du gaz russe, cherche à diversifier ses fournisseurs d’énergie et à accélérer sa transition vers les énergies renouvelables. 

Le chancelier allemand Olaf Scholz (photo) est arrivé, dimanche 29 octobre, au Nigeria, première étape de sa tournée en Afrique qui le conduira également au Ghana. Il a été suivi ce lundi 30 octobre par le président de la République fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, qui entame lui sa tournée africaine par la Zambie avant de se rendre en Tanzanie.

Ces visites interviennent alors que l’Allemagne cherche à diversifier ses fournisseurs d’énergie et de minerais dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions géopolitiques croissantes entre la Chine et les pays occidentaux.

Pour son troisième voyage sur le continent en à peine deux ans, le chancelier allemand n’a pas choisi le Nigeria et le Ghana au hasard. Ces deux pays sont des producteurs d’hydrocarbures et de certains minerais critiques nécessaires à la transition énergétique comme la bauxite, le manganèse et le nickel.

A Abuja, M. Scholz a d’ailleurs fait part de la volonté de Berlin d’investir dans les secteurs du gaz naturel et des minerais critiques.

« Il y a une volonté d’investir, en particulier dans les minéraux essentiels […]. L’Allemagne envisage aussi d’accroître ses importations de gaz nigérian », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec le président nigérian Bola Tinubu, tout en saluant les efforts déployés par le Nigeria pour accroître ses capacités en matière de gaz naturel liquéfié (GNL).

M.Tinubu a de son côté déclaré avoir eu « une discussion très approfondie» sur la question du gaz naturel avec son hôte, et a encouragé les entreprises allemandes à investir dans les gazoducs au Nigeria.

La première puissance économique africaine cherche également à attirer les investisseurs dans son secteur minier, qui ne représente que moins de 1 % du PIB du pays, malgré son énorme potentiel.

L’Allemagne, qui a fermé ses trois dernières centrales nucléaires en avril dernier et s’est sevrée du gaz russe, dépend essentiellement des énergies fossiles pour faire fonctionner son industrie très gourmande en énergie.

L’approvisionnement en produits énergétiques et les investissements dans les minerais critiques devraient également être au centre des visites du président de la République allemande en Tanzanie et en Zambie.

Source : Agence Ecofin

Nigeria : la raffinerie de Kaduna, opérationnelle d’ici le dernier trimestre 2024

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Comme les raffineries de Port-Harcourt et de Warri, la raffinerie de Kaduna subit actuellement des travaux de réhabilitation destinés à accroitre les capacités de raffinage de brut du Nigeria.

Le ministre d’État chargé des Ressources pétrolières du Nigeria, Heineken Lokpobiri, a annoncé samedi 28 octobre que la Kaduna Refinery and Petrochemicals Company (KRPC) commencerait ses activités de raffinage de brut, d’ici le dernier trimestre de 2024.

L’annonce est intervenue dans le cadre d’une inspection visant à évaluer l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’infrastructure qui, selon le ministre, affiche un « niveau significatif de progrès ». Heineken Lokpobiri a souligné son engagement à responsabiliser tous les acteurs clés impliqués dans ces travaux et a assuré du soutien du gouvernement fédéral pour finaliser, dans les délais impartis, ce projet vital pour la sécurité énergétique du pays.

Rappelons que l’initiative de réhabilitation de la raffinerie de brut de Kaduna s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large pour opérationnaliser les raffineries de brut du Nigeria. Un financement d’environ 1,4 milliard de dollars avait ainsi été approuvé par le gouvernement nigérian pour réhabiliter les raffineries de Warri et de Kaduna.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : le chinois Zhaojin Mining fait une offre de 400 millions $ pour racheter tietto et sa mine d’or Abujar

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La Côte d’Ivoire s’affirme depuis quelques années comme un poids lourd du secteur aurifère ouest-africain. Avec une production d’or supérieure à 50 tonnes attendue cette année, l’intérêt des investisseurs étrangers pour les ressources minérales du pays devrait continuer à croitre.

La compagnie minière australienne Tietto Minerals, active à la mine d’or Abujar, pourrait bientôt passer sous pavillon chinois. C’est du moins l’intention de l’un de ses actionnaires, Zhaojin Mining, qui a transmis le 29 octobre une offre de rachat non contraignante évaluée à environ 398,7 millions de dollars.

Dans un communiqué publié le 30 octobre, Tietto indique que la proposition indicative conditionnelle de Zhaojin porte sur l’acquisition de 100 % des actions émises non détenues par la société chinoise. Deuxième actionnaire de la compagnie australienne avec 7,02 % d’intérêts, Zhaojin propose d’acheter les 92,98 % de parts restantes pour une contrepartie en espèces de 0,58 dollar australien par action. Le conseil d’administration de Tietto va mener un examen de cette proposition avant de rendre son avis aux actionnaires « en temps voulu ».

S’il n’existe aucune garantie quant à la conclusion de ce rachat, notons que Zhaojin Mining n’est pas la première compagnie chinoise à montrer son intérêt pour le secteur aurifère ouest-africain. Après un bras de fer avec le russe Nordgold, Shandong Gold a bouclé fin 2020 le rachat de l’australien Cardinal Resources et de son projet aurifère ghanéen Namdini.

Un an plus tard, c’est le chinois Chifeng Jilong qui a acquis au Ghana la mine d’or Wassa. Chifeng est aussi progressivement devenu le premier actionnaire de Tietto, avec environ 13 % de parts.

Pour la Côte d’Ivoire, l’intérêt des investisseurs chinois pour le secteur aurifère local peut accélérer la croissance de la production d’or observée ces dernières années. Le gouvernement vise une contribution au PIB de 6 % pour les Mines d’ici 2025, et compte sur l’or, dont la production devrait dépasser 50 tonnes en 2024, pour atteindre son objectif.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin