Skip to main content
Category

Actualités

Nigeria : des investisseurs actifs sur le lithium copient le nom de trois compagnies chinoises

By Actualités No Comments

La Chine a investi massivement dans le secteur minier africain depuis deux décennies. Au Nigeria, l’annonce début octobre d’un investisseur chinois dans l’exploitation du lithium a donc été accueillie avec enthousiasme, à l’heure où le pays veut accroitre la contribution du secteur minier au PIB.

Le développement de la première usine de traitement de lithium, annoncé début octobre, n’est en réalité pas piloté par des investisseurs chinois. C’est pourtant ce qu’aurait pu laisser croire la dénomination des compagnies impliquées, en l’occurrence Ganfeng Lithium Industry Ltd., Tianqi Lithium Industrial Ltd. et Ningde Era Industrial Ltd.

Selon les informations publiées le 27 octobre par Bloomberg, il s’agirait plutôt de compagnies nigérianes imitant les  noms de trois géants chinois cotés sur les bourses de Shenzhen et de Hong Kong. Ganfeng Lithium et Tianqi Lithium se sont même signalés ces dernières années sur le continent africain, à travers des investissements dans le lithium en RDC et au Mali.

Le directeur général de la société nigériane Ganfeng, Kelvin Dai, invite donc à ne pas faire de « confusion », sans qu’on sache pour autant les raisons derrière des choix aussi équivoques. « Nous sommes des entreprises indépendantes », assure-t-il.

L’usine dont la première pierre a été posée le 12 octobre dernier dans l’État de Nasarawa au nord du Nigeria, devrait traiter quotidiennement 18 000 tonnes de minerai de lithium. Son développement intervient dans un contexte mondial marqué par une course aux minéraux essentiels à la transition énergétique. Pour le ministre nigérian des Minéraux solides, qui a participé à la cérémonie, l’installation s’inscrit dans la stratégie des autorités visant à transformer localement la production minière.

Pour rappel, le secteur minier du Nigeria contribue à moins de 1 % au produit intérieur brut. Décidées à augmenter cette part, les autorités multiplient les initiatives pour attirer des investisseurs afin d’exploiter les immenses ressources minérales du pays. En ce qui concerne le lithium, la compagnie canadienne Thor Explorations veut commencer à en produire en 2025.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Égypte : l’estonien Moonrider renforce sa présence au capital du futur producteur d’or Aton Resources

By Actualités No Comments

Aton Resources est une société enregistrée au Canada et active dans l’exploration aurifère en Égypte. En cas de succès dans ses projets, Aton contribuerait à porter la contribution des Mines au PIB égyptien à 5 %, contre à peine 1 % actuellement.

Aton Resources a annoncé le 26 octobre la clôture d’un placement privé de 3 millions de dollars canadiens (2,16 millions $) au profit de ses concessions aurifères en Égypte. Cette levée de fonds a été soutenue par l’un des principaux actionnaires de l’entreprise, l’estonien Moonrider qui renforce ainsi sa présence au capital de la compagnie minière canadienne.

Avant le placement privé, Moonrider contrôlait 43,10 % des actions en circulation d’Aton sur une base non diluée. Ce contrôle passe désormais à 52,04 %, grâce à l’achat de 12 921 364 actions pour une contrepartie totale de 2 842 700 dollars canadiens.

Selon Aton, le financement ainsi obtenu sera affecté à la poursuite des activités d’exploration et de développement sur les concessions Rodruin et Hamama d’Aton. Les derniers résultats d’exploration obtenus sur ces gisements sont encourageants, dans la perspective du développement d’une mine d’or.

Alors que l’Égypte cherche à quintupler la part des Mines dans son PIB, le succès d’Aton pourrait jouer un rôle clé dans l’atteinte de cet objectif.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : en pleine pénurie de liquidités, le producteur de cuivre et cobalt Chemaf cherche un repreneur

By Actualités No Comments

Les prix de plusieurs métaux essentiels à la transition énergétique comme le cobalt ont significativement baissé cette année. Cela a mis en difficulté certaines compagnies minières, dont Chemaf, une entreprise liée à Trafigura et présente en RDC depuis environ deux décennies.

La compagnie minière Chemaf, partenaire du géant des matières premières Trafigura en RDC, cherche un repreneur. Alors qu’elle a besoin de 300 millions de dollars pour achever l’agrandissement de deux mines de cuivre et de cobalt dans le pays, la société a lancé un appel d’offres début septembre en vue de recevoir des propositions de rachat.

Selon les détails relayés par plusieurs médias internationaux le 26 octobre, la décision de Chemaf survient alors que les projets sont déjà achevés à 85 %. Les offres des acheteurs intéressés devaient être transmises jusqu’au 17 octobre au plus tard, mais la date limite aurait cependant été repoussée afin d’accorder plus de temps aux investisseurs. En dehors de la cession complète, Chemaf est ouverte à une coentreprise et vise une évaluation à hauteur de 1 milliard de dollars.

Notons que la vente potentielle de Chemaf intervient dans un contexte d’inflation mondiale et de faiblesse des prix du cobalt. Si le métal reste indispensable à la transition énergétique et que la demande pourrait en conséquence augmenter dans les années à venir, le prix du cobalt pour livraison dans trois mois a chuté de 17 % à la bourse des métaux de Londres cette année, passant de près de 42 000 dollars la tonne début janvier 2023 à 34 500 dollars le 26 octobre.

L’agrandissement prévu par Chemafsur les mines Étoile et Mutoshi devrait leur permettre de produire environ 75 000 tonnes de cuivre et 25 000 tonnes de cobalt. Cela renforcerait la position de la RDC comme premier producteur mondial de cobalt et troisième producteur mondial du métal rouge.

Source : Agence Ecofin

Hydrocarbures : la crise énergétique marque la fin de « l’âge d’or » du gaz naturel (AIE)

By Actualités No Comments

Que ce soit pour le gaz naturel, le pétrole ou le charbon, le scénario de l’AIE dans son nouveau rapport prévoit une baisse de la demande, en raison notamment des politiques actuelles et d’une légère révision à la baisse des perspectives économiques.

L’âge d’or du gaz touche à sa fin d’après l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Dans son rapport annuel sur les perspectives énergétiques intitulé « World Energy Outlook 2023 » publié ce mois d’octobre, l’agence indique que la consommation de gaz naturel devrait ralentir d’ici 2030 pour atteindre moins de 0,4 % de croissance par an, contre une augmentation de près de 2 % par an en moyenne depuis 2011.

Les secteurs de l’électricité et des bâtiments qui sont les plus gros consommateurs actuels de gaz naturel, auraient déjà connu des pics d’ajout de capacité de gaz naturel pour les centrales électriques et les chaudières de chauffage.

Le rapport indique également que le rebond de la demande de gaz naturel observé en 2021 dans les économies avancées n’a pas duré longtemps, et que la demande en 2022 était inférieure aux niveaux d’avant la pandémie de Covid-19. Cela refléterait le passage aux énergies renouvelables dans la production d’électricité et l’abandon accéléré du gaz par l’Europe à la suite du conflit russo-ukrainien.

Ainsi, la demande du gaz naturel devrait continuer de diminuer dans les États d’Europe centrale et orientale d’ici à 2030, ce qui devrait plus que compenser la croissance continue de la demande sur les marchés émergents et les économies en développement.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Wheaton investit 115 millions de dollars et un flux d’argent dans la mine Mineral Park en Arizona

By Actualités No Comments

Wheaton Precious Metals (TSX : WPM ; NYSE : FWB) a accepté d’investir 115 millions de dollars lors de la construction du projet polymétallique Mineral Park en Arizona. L’argent sera versé en trois versements de 25 millions de dollars et un dernier versement de 40 millions de dollars à Waterton Copper.

Wheaton a également accepté d’acheter 100 % de l’argent produit par la mine pendant la durée de vie du projet. L’argent payable est calculé en utilisant un facteur payable fixe de 90 %.

Mineral Park a une durée de vie minière de 12 ans, avec le potentiel d’étendre la production à plus de 20 ans. La production attribuable devrait atteindre en moyenne au moins 690 000 onces. d’argent par an pendant les cinq premières années, s’élevant à une moyenne de 740 000 onces. sur la durée de vie du projet.

Le projet appartient et est exploité par Origin Mining, une filiale de Waterton Copper. Il est situé près de Kingsman, dans le coin nord-ouest de l’Arizona. Le projet est dans la deuxième phase de construction et son achèvement est prévu d’ici la fin du premier trimestre 2025.

L’exploitation minière à ciel ouvert à grande échelle du cuivre a commencé en 1963 et s’est poursuivie jusqu’en 2014. Origin a acheté la propriété en 2015.

Source : mining.com

Les expéditions trimestrielles de minerai de fer de Fortescue chutent de 3 % en raison de la maintenance

By Actualités No Comments

La société minière australienne Fortescue a annoncé jeudi une baisse de 3 % de ses expéditions trimestrielles de minerai de fer en raison d’une maintenance accrue et d’une diminution des stocks portuaires, tandis que des problèmes opérationnels sur son projet Iron Bridge ont limité le traitement.

Fortescue, qui est sous le choc de l’exode de ses dirigeants, a expédié 45,9 millions de tonnes de produits sidérurgiques au cours du trimestre clos le 30 septembre, contre 47,5 millions de tonnes il y a un an, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Le 12 octobre, Fortescue a déclaré que la montée en puissance jusqu’à la pleine capacité de production de 22 millions de tonnes par an pour Iron Bridge restait inchangée et était attendue d’ici 24 mois.

Le projet Iron Bridge Magnetite est une coentreprise entre la société et Formosa Steel IB Pty Ltd.

Le monde n’est pas. Le mineur de minerai de fer n°4 sera en mesure de mélanger la production à haute teneur d’Iron Bridge avec son minerai généralement à faible teneur.

“Le défi pour Iron Bridge sera le rythme de la montée en puissance à partir d’ici”, ont déclaré les analystes de Citi dans une note de recherche.

La société minière basée à Perth a également réitéré ses prévisions d’expéditions de minerai de fer pour l’exercice en cours entre 192 millions de tonnes et 197 millions de tonnes, dont environ 5 millions de tonnes pour le projet Iron Bridge.

Les actions de Fortescue ont chuté d’environ 1,3% à 21,740 dollars australiens, avant de s’échanger en baisse de 0,7% à 00h42 GMT.

(1 $ = 1,5896 dollars australiens)

(Par Archishma Iyer ; édité par Shailesh Kuber, Anil D’Silva et Christian Schmollinger)

Source : mining.com

Zijin affirme qu’il fera avancer le projet controversé et géant du lithium au Congo

By Actualités No Comments

La société chinoise Zijin Mining a déclaré qu’elle défendrait son droit d’exploiter la mine contestée de Manono Lithium en République démocratique du Congo (RDC), après avoir obtenu l’autorisation de développer le gisement.

Le permis d’exploitation de l’un des plus grands gisements de roche dure au monde appartenait initialement à l’australien AVZ Minerals, mais a été révoqué en février par le ministère des Mines de la RDC, affirmant que la société ne l’avait pas développé assez rapidement.

Manono Lithium SAS, une coentreprise à travers laquelle Jinxiang Lithium, filiale de Zijin, détient une participation de 61% et Cominiere, une entreprise publique de RDC, le reste des intérêts, a obtenu les droits sur la concession nord-est de la mine de Manono, a déclaré mardi la société à la Bourse de Hong Kong. .

AVZ, qui déclare détenir le projet Manono à travers sa filiale Dathcom Mining SA, a des poursuites judiciaires en cours contre Cominiere et une autre filiale de Zijin.

Zijin s’engage à développer le projet avec Cominiere, la RDC, les parties prenantes locales et la population de la RDC, a déclaré mercredi à Reuters Chen Chen, conseiller juridique de Zijin Mining.

“Nous ne pouvons pas spéculer sur les problèmes juridiques qui surgiront à l’avenir, mais nous défendrons la nouvelle coentreprise afin que les travaux sur la concession nord puissent se poursuivre pour le bénéfice de la RDC et de ses communautés locales”, a-t-elle déclaré.

AVZ, qui valait 2,8 milliards de dollars australiens (1,79 milliard de dollars) lors de sa radiation de la bourse australienne l’année dernière, a déclaré être propriétaire du projet.

“AVZ a mené des négociations constructives avec le gouvernement de la RDC pour établir une procédure d’octroi du permis minier et la résolution des arbitrages entre AVZ et les entités contrôlées par la RDC”, a-t-elle déclaré mercredi à Reuters .

Les entreprises chinoises et les fabricants de batteries augmentent leurs investissements dans toute l’Afrique pour accroître la production de cuivre, de cobalt et de lithium, des métaux nécessaires à la transition écologique mondiale et à la croissance des véhicules électriques à batterie.

Le gisement géant de Manono « a un fort potentiel pour devenir le premier projet de production de lithium pour Zijin en Afrique et en RDC », a déclaré à Reuters Jian Heyuan, directeur général de Manono Lithium .

Zijin, qui détient une participation de 39,6 % dans la mine de cuivre de Kamoa-Kakula, prendra la tête de la progression du projet de lithium, notamment en fournissant « des fonds suffisants » et un soutien technique, a-t-il indiqué.

Une mine pourrait être construite dans les deux ans suivant la fin des études et « il existe des conditions pour une exploitation minière à ciel ouvert à grande échelle ainsi que des perspectives de développement prometteuses », a déclaré Zijin.

(1 $ = 1,5667 dollars australiens)

(Par Siyi Liu, Felix Njini et Melanie Burton ; édité par Michael Perry, Christian Schmollinger et Barbara Lewis)

Source : mining.com

La Banque mondiale accorde à l’Afrique du Sud un prêt d’un milliard de dollars pour sa réforme énergétique

By Actualités No Comments

La Banque mondiale a déclaré qu’elle soutiendrait la transition de l’Afrique du Sud vers l’utilisation de formes d’énergie plus propres avec un prêt d’un milliard de dollars.

Le financement contribuera à faciliter la « restructuration du secteur électrique » grâce au dégroupage du service public public Eskom Holdings SOC Ltd., a déclaré le prêteur dans un communiqué mercredi. “Il soutient l’ouverture du marché de l’électricité et vise à améliorer l’efficacité d’Eskom en réorientant ses ressources vers des investissements dans le transport et la maintenance des centrales électriques existantes.”

La Banque mondiale a déclaré qu’elle soutiendrait également « une transition vers une économie à faibles émissions de carbone en encourageant les investissements privés dans les énergies renouvelables, notamment par les ménages et les petites entreprises, et en renforçant les instruments de tarification du carbone ».

(Par Paul Burkhardt)

Source : mining.com

Les États-Unis et l’Australie envisagent de faire appel à des instruments de financement public pour des projets miniers critiques

By Actualités No Comments

La Banque américaine d’import-export est considérée comme un moyen de stimuler les investissements dans le développement australien de minéraux critiques afin de fournir les composants nécessaires aux véhicules électriques, aux éoliennes et à d’autres technologies, a déclaré le ministre australien des ressources.

L’ex-banque immobilière et d’autres véhicules d’investissement publics aux États-Unis et en Australie peuvent être un moyen « de réduire les risques liés à certains de ces projets et d’attirer ensuite les investissements privés que nous voulons vraiment capter », a déclaré mercredi Madeleine King dans un communiqué. table ronde avec Bloomberg News à Washington.

Les finances publiques peuvent aider à catalyser les projets miniers critiques à faible volume qui sont exposés au risque de volatilité, a déclaré King. Ces projets peuvent être contestés car « il existe un acteur dominant sur le marché qui peut modifier le prix de ses matières premières en un instant » et la taille réduite des dépôts n’est « pas ce dans quoi les grands investisseurs veulent investir », a déclaré King.

« Nous devons donc faire preuve d’imagination quant à la manière dont les gouvernements peuvent encourager ces investissements », a-t-elle déclaré.

L’histoire commune des États-Unis et de l’Australie et leurs liens d’investissement de longue date peuvent faciliter le travail, car les deux pays « identifient des projets qui sont importants pour nos chaînes d’approvisionnement respectives » et en tirent un « bénéfice mutuel », a déclaré King. « Pour produire tout ce dont nous avons besoin pour transformer nos économies, personne ne peut le faire seul. »

Par exemple, a déclaré King, la « grande richesse naturelle » de l’Australie en lithium et autres minéraux essentiels est une opportunité d’approvisionner les États-Unis, car elle stimule la production d’énergie propre avec un soutien fédéral accru grâce à la vaste loi sur le climat de l’année dernière. Et en Australie, le traitement des minéraux pour raffiner ces matériaux est une autre riche source d’emplois potentiels.

« Nous n’allons pas gâcher l’opportunité de ce dont le monde a besoin, et au-delà de simplement l’extraire, nous voulons nous assurer d’aller plus loin dans la chaîne de valeur jusqu’à la transformation », a déclaré King.

King, qui a déclaré l’année dernière à Bloomberg que briser l’emprise de la Chine sur la chaîne d’approvisionnement en minéraux essentiels était une « chimère », a déclaré que la Chine avait 20 à 30 ans d’avance dans le développement de la chaîne d’approvisionnement pour la transition énergétique verte. Cela s’est produit en grande partie, a-t-elle expliqué, alors que les démocraties occidentales se détournaient de l’exploitation minière.

Mais maintenant, « parce que nous savons que nous avons besoin de ces minéraux essentiels et de ces terres rares pour la transition énergétique verte, nous voulons nous assurer que nous pouvons tous les obtenir », a déclaré King séparément dans une interview accordée à Bloomberg Television .

King, dont le pays vient d’annoncer une augmentation de 2 milliards de dollars australiens (1,3 milliard de dollars) du financement des minéraux essentiels, a déclaré que les investissements dans les pays à revenu intermédiaire seront également essentiels. La Chine, connue pour investir directement dans des projets à travers le monde, investit également de manière significative dans la construction d’infrastructures coûteuses pour ces sites et installations – une démarche qui profite aux communautés locales.

Une approche occidentale pour les investissements miniers critiques à l’étranger amènera les normes de durabilité à des niveaux qui ne sont pas toujours un point central de la Chine, a déclaré King. Coopérer et collaborer dans des pays comme l’Afrique pour l’exploitation minière et l’investissement profitera aux communautés et créera des produits plus éthiques qui attireront les entreprises occidentales, a-t-elle déclaré.

(Par Jennifer A. Dlouhy et Joe Deaux)

Source : mining.com

Gabon : le géant chinois de l’acier Baowu s’intéresse au minerai de fer de Baniaka

By Actualités No Comments

Le Gabon veut devenir l’un des plus grands producteurs africains de minerai de fer, grâce à l’exploitation des gisements de Baniaka et Belinga. Hébergeant plusieurs centaines de millions de tonnes de ressources, ces projets suscitent l’intérêt croissant de sidérurgistes chinois.

La compagnie minière australienne Genmin a annoncé le 26 octobre la signature d’un protocole d’accord non contraignant avec une filiale du géant chinois Baowu Resources. Il porte sur la vente annuelle de 2,1 millions de tonnes de produits de minerai de fer provenant de la mine Baniaka au Gabon, sur une période de deux ans.

Baowu Resources est le plus grand producteur mondial d’acier et l’approvisionnement en minerai de fer à Baniaka viendrait alimenter ses aciéries. Un accord définitif doit encore être cependant signé avec Genmin, et les deux parties s’efforceront d’atteindre cette étape d’ici le 31 décembre 2024.

Notons que le protocole d’accord avec Baowu est le quatrième conclu en quelques mois par Genmin, pour un volume total de 16,9 millions de tonnes de produits de minerai de fer. Trois des potentiels acheteurs figurent parmi les 15 plus grands sidérurgistes mondiaux, en l’occurrence les chinois Jianlong, Hunan Valin et désormais Baowu.

L’intérêt des sidérurgistes pour la production de Baniaka est un signal positif pour les investisseurs et pourrait constituer une raison supplémentaire d’accélérer le développement du projet. Selon une étude de faisabilité publiée en 2022, il faut 200 millions $ de capital initial pour lancer la production à Baniaka, avec la livraison annuelle de 5 millions de tonnes de minerai de fer sur 10 ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin