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Guinée/ Qualité de minerais: les autorités exigent plus de transparence dans les résultats de l’analyse.

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Le Bureau d’Évaluation Quantité et Qualité des Produits Miniers destinés à l’Exportation (BEQQ), une Direction Générale du Ministère des Mines et de la Géologie a tenu une réunion de travail avec les responsables des compagnies minières le jeudi 19 janvier 2023 dans la salle de conférence dudit ministère. Au menu, la gestion transparente des résultats d’analyse qualité des échantillons des minerais. Cette rencontre présidée par le Secrétaire Général Bachir CAMARA, a connu la présence de plusieurs cadres du département.

A l’entame, le Secrétaire Général Bachir CAMARA, a dit que cette démarche est initiée afin que les autorités du département et les partenaires miniers puissent mettre en place un cadre permettant aux différents groupes de travailler ensemble pour plus de transparence dans l’évaluation qualité des échantillons. « Le but de la rencontre avec vous c’est de définir ensemble un cadre de coopération permettant aux agents évaluateurs d’avoir accès aux résultats d’analyse qualité des échantillons. Nous avons nos évaluateurs sur le terrain, nous souhaitons qu’ils aient accès à un certain nombre d’information sur l’évaluation qualité » a – il affirmé.

Et de poursuivre: « l’Etat confère strictement les responsabilités d’analyse qualité au Laboratoire National de la Géologie et d’autres compagnies minières. Nous voulons savoir que ceux qui font l’évaluation qualité s’ils ont l’autorisation de faire des analyses qualité et faire en sorte que les évaluateurs du Ministère aient l’accès aux échantillons d’analyses qualité comme prévoit le code minier guinéen ».

Ensuite, le Directeur Général du Bureau des Evaluateurs Quantité et Qualité des Produits Miniers à l’Exportation, a rappelé qu’avant le déploiement des évaluateurs sur le terrain, un courrier avait été adressé à toutes les sociétés pour leur dire ce que ces agents comptent faire avec elles (sociétés) sur le terrain. Aussi des avancées notables sont enregistrées au niveau de l’évaluation Quantité grâce à la synergie entre les agents et les partenaires.  » Au niveau de l’évaluation Quantité, au début ça été un peu difficile, mais aujourd’hui grâce à notre synergie sur le terrain, la communication passe très bien entre nous et l’accès aux données s’améliore. Au niveau de la Qualité nous souhaitons la même coopération pour que les agents puissent avoir accès aux sites et aux laboratoires d’analyse, puisque nous sommes mandatés par l’Etat guinéen. Nous souhaitons prendre part au prélèvement, au traitement chimique et à la compilation des résultats. On a un droit de regard sur toutes les étapes d’analyse afin de donner des bonnes informations à la douane et à la Direction Nationale des Impôts pour une bonne liquidation. Par conséquent nous devons travailler main dans la main car nous sommes des partenaires  » a expliqué Moussa NIMAGA.

Pour sa part, la Directrice Générale du Laboratoire National de la Géologie a rassuré les responsables des compagnies minières d’être chez eux en Guinée et que les autorités minières n’ont aucune intention de les chasser mais qu’ils doivent travailler sur la base du code minier guinéen. « Dans les conditions normales, comme le prévoit le code minier guinéen, seul L’Etat guinéen est sensé d’analyser les échantillons prélevés sur le territoire guinéen ; mais aujourd’hui presque toutes les sociétés minières disposent de leur propre laboratoire et d’autres expédient des échantillons. Cette défaillance, ce refus de coopérer avec nous doit être corrigée, on doit avoir les mêmes visions et les mêmes points de vue sur les résultats. Il faut une transparence nette à ce niveau. Nous souhaitons une franche collaboration avec les sociétés afin d’avoir les résultats d’évaluation Qualité à temps réel ». A souligné Odia Magassouba.

Pour l’Inspecteur Général des Mines et Géologie, plusieurs mesures sont en train d’être prises par l’inspection Générale afin que les sociétés respectent le code minier guinéen. « Ceux qui expédient ou ceux qui envoient les échantillons chez les sous-traitants, c’est un rôle régalien de l’Etat, on a plusieurs fois notifié. Donc, vous avez une grâce période de 30 jours pour vous mettre à jour et après ces trente jours, nous allons envoyer des équipes sur le terrain pour contrôler et voir si les échantillons qui sont en train d’être analyser ont reçu des certificats venant des autorités minières ». A – t – il indiqué.

Pour terminer le Directeur Général du BSD, Mamadou Saidou Bimbirinko Barry souhaite que les autorités du ministère et les partenaires miniers créent un cadre de collaboration dans le cadre du contrôle de Qualité comme le stipule le code minier en vigueur en République de Guinée ; afin que nous sachions la valeur commerciale du produit et que nous les ayons comme statistique au ministère.

Il faut noter que depuis la prise du pouvoir par le CNRD, le département des Mines et de la Géologie s’est engagé dans plusieurs actions, notamment la construction d’un laboratoire de géologie pour l’analyse qualité des échantillons afin de permettre à l’Etat de mieux cerner la teneur des produits miniers destinés à l’exportation et accroître les revenus miniers pour la Guinée.

Service Communication et Relations Publiques du Ministère des Mines et de la Géologie/Guinée

Guinée/ Laboratoire National de la Géologie : vers la réglementation de l’analyse des échantillons de minerais.

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La salle de conférence du Ministère des Mines et de la Géologie a servi de cadre de la rencontre entre la Direction Générale du Laboratoire National de la Géologie et les compagnies minières.

Cette rencontre de rappel s’articulait autour de l’article 198 du code minier en vigueur en République de Guinée. Présidée par le Secrétaire Général, Bachir CAMARA, elle a connu la participation de plusieurs cadres du département dont l’Inspecteur Général des Mines Karamoko Soumah et le Directeur Général du Bureau de Stratégie et de Développement Mamadou Saidou Bimbirinko Barry.

A l’entame, Bachir CAMARA a indiqué que cette rencontre avec les responsables miniers rentre dans le cadre des analyses des ressources minières et qu’il y’a un article dans le code minier guinéen qui peut permettre à l’Etat de gouverner cette activité.

Ensuite, il dira que les prérogatives sont données au Laboratoire National pour tout ce qui concerne l’analyse des minerais. « Comme vous le savez bien l’application de cette règle va permettre à l’Etat dans un premier temps d’avoir un contrôle ou une connaissance en terme de qualité des ressources qui sont dans le pays. C’est dans ce cadre de rappel ou de partage d’information qu’on a appelé nos partenaires et dans un futur proche, nous allons travailler individuellement avec chaque entité pour définir le cadre de travail et de collaboration avec le Ministère des Mines et de la Géologie particulièrement avec le Laboratoire National de la Géologie ». A- t – il précisé.

La Directrice Générale du Laboratoire National de la Géologie, Odia MAGASSOUBA prenant la parole dira que cette rencontre est un simple rappel du code minier dans son article 198.

« Le code minier est au-dessus de tous dans le secteur minier ; donc nous (Laboratoire), nous nous battons pour mettre son application en évidence. Il faut leur rappeler que nous sommes des partenaires mais chacun doit savoir ses limites. Cette activité qui est l’analyse des échantillons, le droit confère le plein pouvoir au Laboratoire National de le faire. Cette paternité est une exclusivité du Laboratoire.  S’ils veulent que leur analyse soit certifiée ils doivent accepter la mise à disposition ».

A la question de savoir si l’analyse des échantillons a des avantages pour le pays ? L’Inspecteur Général, Karamoko SOUMAH mentionne : « L’analyse des échantillons est une question de souveraineté nationale. Pour calculer les taxes d’extractions ou minières, nous prenons la quantité on multiplie par la teneur et celle-ci est multipliée par une taxe qui est de 0,75% et est multipliée par London métal exchange (LME). En Guinée, cette teneur est donnée par les sociétés minières et plus elle est faible plus la taxe minière est faible. Donc les sociétés minières n’ont aucun intérêt de dire que la teneur est élevée elles feront tout pour nous donner une teneur faible ».

Il faut rappeler que le code minier en son article 198 stipule : « obligation d’analyse des échantillons par le Laboratoire National de la Géologie.

Les titulaires des titres miniers ou d’autorisation sont tenus de déposer au Laboratoire National de la Géologie, des échantillons provenant des recherches géologiques et minières ainsi que des échantillons des produits miniers destinés à l’exportation.

La teneur et la qualité de référence sont celles déterminées par le Laboratoire National de la Géologie et éventuellement par un laboratoire tiers en cas de contestation.

Toutefois, sur l’autorisation du Directeur Général du Laboratoire National de la Géologie, le titulaire d’un titre minier peut, lorsque le Laboratoire n’a pas les capacités requises, effectuer des analyses d’échantillons en dehors de la Guinée. Les résultats des analyses sont communiqués au Laboratoire National de la Géologie.

Ces analyses porteront aussi bien sur les substances du Titre octroyé que sur tous autres éléments du groupe auquel il appartient ». A conclu l’Inspecteur Général du Ministère des Mines et de la Géologie.

Service Communication et Relations Publiques du Ministère des Mines et de la Géologie/Guinée

La Tempête des tropiques : « Forum African Mining Indaba, Félix Tshisekedi vante les potentialités de la RDC »

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Revue de presse kinoise du mercredi 8 février 2023.

La plupart des journaux parus ce matin dans la capitale congolaise reviennent sur le discours du président Félix Tshisekedi à la conférence minière internationale Indaba, qui se tient à Cap Town, en Afrique du Sud. La Tempête des tropiques qui ouvre le bal titre en sa manchette : « Forum African Mining Indaba, Félix Tshisekedi vante les potentialités de la RDC ». Dans cet article, ce quotidien rapporte que le chef de l’Etat a présenté sa vision de transformation du secteur minier congolais ; et a soutenu, une fois de plus, l’idée de promouvoir les possibilités d’exploitation minière dans un climat des affaires réformé en RDC. Poursuivant son mot de circonstance, note ce tabloïd, Félix Tshisekedi a assuré que son pays est prêt à mettre en place des accords mutuellement bénéfiques avec tous les partenaires ayant besoin des ressources du pays. La RDC, a-t-il précisé dans les colonnes de ce portail, recherche des partenariats public-privé mutuellement bénéfiques, afin de créer des chaînes de valeur de la mine à l’usine. Selon ce journal, ce qui créera des emplois et des moyens de subsistance aux communautés congolaises. Et d’ajouter, « la RDC a assaini son environnement d’affaires afin de positionner le pays comme destination de choix pour les investissements en Afrique « . En effet, écrit La Tempête des tropiques, moins de 20% de vastes richesses minières du pays sont explorées à ce jour, faisant de la RDC un territoire vierge pour la découverte de nouveaux gisements d’intérêt mondial.

Forum des As reste sur la même page et cite le chef de l’Etat qui, dans son intervention, signale que le potentiel minier de la RDC est convoité par certains Etats du monde, méfiants d’un cadre d’échanges fructueux gagnant-gagnant profitable à tous. « Cependant, il est triste de constater que cette abondante dotation naturelle (les richesses minières de la RDC), n’a toujours pas profité au pays, encore moins à l’Afrique en raison des questions de mauvaise gouvernance enracinée depuis des décennies, mais aussi d’une insécurité savamment orchestrée par des puissances obscures avides de nos ressources naturelles, comme c’est le cas présentement dans la partie est de la RDC », a dit Félix Tshisekedi, note ce tabloïd. Selon ce journal, le président de la RDC cite les cas de « l’Ituri et le Nord-Kivu, avec le mouvement armé M23, qui n’est autre que le déguisement d’un voisin belliqueux, le Rwanda, obnubilé par nos ressources, mais malheureusement maladroit dans sa méthode pour y accéder, préférant la guerre, plutôt qu’un cadre paisible d’échanges fructueux gagnant-gagnant ». Tout en saluant la tenue de ces assises de Cape Town, fait savoir Forum des AS, le chef de l’Etat congolais souligné le rôle stratégique de son pays à l’ère du changement climatique, grâce à son potentiel minier.

Du haut de la tribune de cette conférence minière, souligne ECONEWS, Felix Tshisekedi fait remarquer la RDC quand bien même victime de ses ressources peut tout aussi se servir de cette manne naturelle pour inverser la tendance. Cet hebdomadaire cite le chef de l’Etat qui assure que le gouvernement congolais a entrepris des réformes « pour garantir non seulement un bon climat des affaires, mais aussi pour assurer une part équitable des revenus tirés des ressources minières au bénéfice du peuple congolais, ce, dans une perspective de développement durable ». En partenariat avec la Zambie, rappelle ce portail, la RDC a mis en place des usines de raffinage du cobalt, afin de produire des batteries électriques pour les véhicules. Ce tabloïd affirme que la RDC possède les plus grandes réserves de cobalt au monde qui s’évaluent à 3,5 millions de tonnes métriques, selon les estimations de la Banque mondiale en 2021, soit près de la moitié des réserves mondiales de ce métal. Avec les Émirats Arabes Unis, poursuit ECONEWS, la RDC a créé des entreprises mixtes pour établir une chaîne de valeur pour l’or artisanal, et commencera bientôt à extraire et à fondre les métaux 3T (étain, tungstène, tantale). Selon les estimations, entre 500.000 et deux (2) millions de creuseurs informels, ou « mineurs artisanaux » au Congo, creusent dans des conditions périlleuses.

La Prospérité est d’avis que le forum minier Indaba s’identifie comme une occasion offerte aux 6500 participants dont 500 entrepreneurs du secteur minier venus du monde entier, de discuter des défis et des opportunités auxquels est confrontée l’industrie minière du continent, au moment où elle cherche des moyens de renforcer sa puissance économique dans le contexte de la ruée mondiale pour sécuriser l’approvisionnement pour une transition énergétique plus verte. Ce quotidien regrette que la RDC, scandale géologique mais ses riches ne profitent pas exhaustivement à sa population. En cause, elle demeure extravertie pour carence d’industries, capables de transformer les richesses brutes en celles raffinées. Ceci, indique ce quotidien, fait qu’elle continue à reposer sur les secteurs exportateurs, les mines et l’agriculture. Elle reste dépendante de l’extérieur par la contribution de ses secteurs exportateurs de PIB. Selon ce portail, les produits miniers sont restés irrémédiablement la base de l’économie congolaise et constituent la source principale de ses recettes en devise et de financement du pays en matières premières et des biens de première nécessité ce qui ne devrait pas être le cas pour un pays aussi richement béni.

Devant une panoplie de personnalités présentes à ce grand forum d’investissement minier africain, précise Africa News le Président Tshisekedi a démontré que la RDC constitue une destination de choix qui offre d’innombrables opportunités. D’ailleurs, a-t-il soutenu, rappelle cet hebdomadaire, en cette période de changement climatique, la RD-Congo se révèle comme un État solution de par ses minerais stratégiques que sont le cobalt, le coltan, le germanium et le lithium, pour garantir une meilleure transition écologique et énergétique. Il a rappelé que, grâce à toutes ses richesses, la RDC a toujours participé aux grandes révolutions industrielles, note ce portail. Cependant, indique Africa News, Felix Tshisekedi affirme être prêt à mettre en place des accords stratégiques avec des partenaires qui ont besoin de ses ressources dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Source: www.radiookapi.net

Baisse du prix du gaz, recul de l’inflation: la zone euro peut-elle éviter la récession?

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Cela semblait être écrit dans les astres : la zone euro se dirigeait vers une récession profonde et calamiteuse, en raison de la guerre de la Russie en Ukraine, et d’une crise énergétique dévastatrice et à une inflation galopante.

Cette prévision fatidique, formulée dès que les chars russes ont franchi illégalement la frontière ukrainienne à la fin du mois de février 2022, a fait la une des journaux de tout le continent et a déclenché un sentiment de profond pessimisme chez les citoyens et les investisseurs, qui se sont progressivement résignés à la troisième contraction économique en moins de 3 ans.

Mais au fur et à mesure que l’année avançait, quelque chose a changé et une lueur d’optimisme s’est frayé un chemin à travers la morosité ambiante.

« Les nouvelles sont devenues beaucoup plus positives ces dernières semaines », a déclaré, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, lors de sa participation au Forum économique mondial de Davos, la semaine dernière.

 » Ce n’est pas une année brillante, mais c’est beaucoup mieux que ce que nous avions craint », a-t-elle ajouté.

Quelques jours plus tôt, le commissaire européen à l’économie, Paolo Gentiloni, avait fait une prédiction encore plus audacieuse.

« Il y a une chance d’éviter une récession profonde et peut-être d’entrer dans une contraction plus limitée et peu profonde », a-t-il déclaré aux journalistes à Bruxelles. « Bien sûr, cela dépend beaucoup de nos actions. »

Au bord de la récession

Le changement soudain d’humeur à travers le continent est attribué à une série d’évolutions positives qui se sont matérialisées au tournant de l’année. Au premier rang d’entre elles : la baisse constante des prix du gaz.

Les prix du « Transfer Title Facility » (TTF), la principale plaque tournante du commerce du gaz en Europe, sont passés sous la barre des 70 euros par mégawattheure, des niveaux qui n’avaient pas été atteints depuis que le président russe Vladimir Poutine avait décidé d’envahir l’Ukraine.

Un début d’année anormalement chaud, associé à un stockage souterrain important pour satisfaire la demande supplémentaire et à des arrivées régulières de gaz naturel liquéfié (GNL) sur les côtes européennes, semblent avoir injecté un certain degré de certitude dans un marché jusqu’ici explosif.

Le moins, que l’on puisse dire, c’est que ce répit a été très bien accueilli : le secteur manufacturier européen était sur la corde raide depuis des mois entre le maintien des moteurs en marche et le dépôt de bilan. Du jour au lendemain, les usines ont été contraintes de redessiner leurs chaînes d’approvisionnement établies de longue date et d’adapter leurs opérations quotidiennes à la disparition brutale des combustibles fossiles russes bon marché.

_ »Tant les consommateurs que les producteurs ont fait de gros efforts pour faire face à la consommation »,_a déclaré à Euronews Maria Demertzis, chargée de recherche à Bruegel, un groupe de réflexion basé à Bruxelles.

« Une observation très intéressante est que les industries ont réussi à réduire leur consommation de gaz sans une réduction correspondante de la production, car elles ont été très inventives dans le processus. C’est une excellente nouvelle pour la résilience et la capacité d’adaptation de notre industrie. »

« Je serais en fait optimiste quant aux perspectives », a ajouté Maria Demertzis.

L’effort gargantuesque n’a certainement pas été bon marché : Bruegel estime que, depuis septembre 2021, les pays européens ont affecté plus de 705 milliards d’euros pour protéger les citoyens vulnérables et les entreprises en difficulté de l’impact le plus cruel de la crise énergétique.

« Les décaissements continus d’aides directes et de subventions ont mis les caisses publiques à rude épreuve, mais ont fini par porter leurs fruits« , a indiqué Peter Vanden Houte, économiste en chef d’ING pour la zone euro.

« Nous avons vu la confiance augmenter quelque peu au cours des deux derniers mois, ce qui signifie que la consommation devrait rester un peu plus résistante. Cela dit, tout n’est pas rose non plus« , a affirmé Peter Vanden Houte à Euronews.

_ »Les entreprises manufacturières et les détaillants sont assis sur un énorme stock de marchandises invendues et cela pourrait peser sur la production. En plus de cela, les fortes hausses des taux d’intérêt sont susceptibles de provoquer un ralentissement de l’immobilier et du secteur de la construction dans le courant de l’année._Néanmoins, la zone euro va « probablement » échapper à deux trimestres consécutifs de contraction économique – la définition classique d’une récession – et entrera plutôt dans une période de croissance modérée », a ajouté l’économiste en chef d’ING pour la zone euro.

Une révision à la hausse similaire a récemment été effectuée par Goldman Sachs, qui a ouvert son rapport de janvier par la question « L’économie de la zone euro va-t-elle entrer en récession ? » Et a clairement répondu : « Non, nous avons revu nos prévisions à la hausse et ne nous attendons plus à une récession technique ».

L’équipe de Goldman Sachs a énuméré trois raisons principales pour étayer ses nouvelles prévisions : les données « étonnamment résilientes » du secteur industriel européen, la forte baisse des prix du gaz et la réouverture de l’économie chinoise après des mois de blocage draconien.

En conséquence, la banque d’investissement prévoit désormais des taux d’expansion de 0,1 % pour le premier et le deuxième trimestre de 2023, contre respectivement -0,4 % et -0,1 % dans les prévisions précédentes, pour aboutir à un chiffre de 0,6 % à la fin de l’année.

« Nous nous attendons donc à une période de faiblesse de la croissance plutôt qu’à une récession au cours des mois d’hiver, même si la probabilité d’une récession technique reste élevée, à 40 %, au cours de l’année prochaine », a annoncé Goldman Sachs dans une note aux investisseurs, obtenue par Euronews.

Le rapport souligne toutefois que la croissance entre les 20 pays qui utilisent l’euro comme monnaie varierait considérablement, l’Allemagne et l’Italie, deux États fortement dépendants des combustibles fossiles russes, restant « au bord de la récession ».

Des vents contraires bien ancrés

La chute des prix du gaz célébrée par les économistes et les analystes a donné lieu à une autre question vitale: l’inflation dans la zone euro, a-t-elle finalement atteint un pic ?

Les derniers chiffres publiés par Eurostat semblent indiquer que oui : l’inflation dans la zone euro est tombée d’un sommet sans précédent de 10,6 % en octobre à 9,2 % en décembre.

Le retour à un taux à un chiffre en a surpris plus d’un et a alimenté la vague d’optimisme, même si l’inflation de base, qui exclut les prix volatils de l’énergie et des denrées alimentaires, reste obstinément élevée.

D’autres signes encourageants ont continué d’affluer : les données rapides publiées ce mois-ci par la Commission européenne ont montré que la confiance des consommateurs de la zone euro a commencé à se rétablir après avoir atteint un niveau historiquement bas de -28,7 % à la fin de l’été, lorsque les prix du gaz au TTF ont battu des records historiques et que les décideurs politiques se sont mis en mode panique.

La confiance des consommateurs s’établit désormais à -20,9 %, un chiffre toujours abyssal, mais le meilleur depuis février.

« Le rebond du sentiment des consommateurs au cours des derniers mois indique une stabilisation de la baisse des ventes au détail », a déclaré Ken Wattret, vice-président de l’analyse et des perspectives chez S&P Global Market Intelligence, dans un courriel adressé à Euronews.

Wattret a noté que la balance commerciale de la zone euro, qui est passée d’un excédent à un déficit en 2021 alors que les importations d’énergie devenaient de plus en plus coûteuses, continue de se réduire en faveur du bloc, atteignant un déficit de 11,7 milliards d’euros en novembre, le chiffre le plus bas enregistré depuis février.

Le chômage, autre indicateur à surveiller, reste stable et inférieur au seuil de 7 %, ce qui laisse penser que le scénario redouté d’entreprises obligées de licencier des milliers de travailleurs pour joindre les deux bouts ne s’est pas réalisé – ou du moins pas encore.

« Bien qu’elle fasse l’objet de nombreuses conjectures à l’heure actuelle, la question de savoir si la zone euro enregistre de légères baisses ou de légères hausses du PIB réel est, à notre avis, plutôt secondaire », a déclaré M. Wattret. « L’essentiel est que le risque d’une grave récession, avec ses effets d’entraînement potentiels sur le chômage, le secteur financier, le prix des actifs, etc, s’est nettement éloigné depuis l’automne 2022. »

Oliver Rakau, économiste allemand en chef chez Oxford Economics, a admis qu’au cours des dernières semaines, « les bonnes nouvelles l’ont clairement emporté sur les mauvaises », mais a adopté une approche plus prudente lorsqu’on lui a demandé si la zone euro était sortie d’affaire, soulevant des inquiétudes quant à la compétitivité à long terme du bloc.

« Les prix de l’énergie resteront toujours bien plus élevés que dans d’autres régions du monde qu’avant la guerre en Ukraine et de nombreuses entreprises auront couvert au moins une partie de leurs besoins énergétiques pour cette année aux niveaux élevés de l’année dernière« , a affirmé Oliver Rakau à Euronews.

« Ainsi, les entreprises à forte intensité énergétique devront encore juger si une présence continue en Europe est tenable.« 

Selon Oliver Rakau, les difficultés économiques de la zone euro doivent être perçues à travers le prisme plus large d’un ralentissement économique mondial et d’une demande léthargique, que la baisse des prix de l’énergie « ne contribue guère à soutenir ».

« En outre », a-t-il ajouté, « les citoyens et les entreprises n’ont pas encore pleinement ressenti l’onde de choc des hausses agressives des taux d’intérêt décidées par la Banque centrale européenne. »

La BCE s’est lancée dans une mission « tout ce qu’il faut » pour maîtriser l’inflation et devrait augmenter ses taux de 50 points de base en février et en mars.

« Si nous avons adouci le ralentissement que nous attendons et pensons que la balance des risques est devenue plus équilibrée, nous ne sommes pas encore convaincus que la zone euro évitera une récession (technique) », a signalé l’économiste allemand.

« Plusieurs des vents contraires semblent trop ancrés pour être renversés rapidement ».

Par Jorge Liboreiro sur le site d’Euronews en discussion avec le Journaliste • Laura Vandormael

L’Algérie relance plusieurs grands projets miniers

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Or, zinc, cuivre, phosphates… L’Algérie dispose d’importantes ressources minérales et compte sur elles pour diversifier son économie.

Pour réaliser ses ambitions industrielles, le pays a relancé plusieurs grands projets miniers. Celui de Gara Djebilet est l’un des plus structurants. Des milliards de tonnes de minerai de fer y dorment depuis leur découverte en 1952.

Après des années d’études, les travaux d’ouverture ont débuté cet été. A terme, l’objectif est d’extraire des dizaines de millions de tonnes par an, dont les 12 millions de tonnes nécessaires à la sidérurgie algérienne.

« Le seul gisement en Algérie qui peut répondre à cette demande est celui de Gara Djebilet, affirme Noureddine Aoussat, directeur technique de Feraal, l’Entreprise nationale du fer et de l’acier. L’exploitation de ce gisement est facile, à ciel ouvert. L’épaisseur de la roche stérile est très faible, 0,6 m. Vous enlevez 60 cm et vous voyez le minerai ! »

Des ouvriers préparent un sautage pour élargir la tranchée. Une dernière étape avant la mise en exploitation de la mine. Le sous-sol du désert est chargé d’explosifs.

« Le dynamitage est l’opération la plus importante, dit Abdelouhab Bouchama, consultant pour Feraal. Sans démolir le massif, on ne peut pas avancer. Cela va créer des emplois, des zones urbaines. Des villes entières ont été créées dès que la mine a commencé à fonctionner ».

Le minerai sera envoyé dans des laboratoires en Algérie et à l’étranger, notamment en Chine, où des entreprises accompagnent la progression de la mine.

« Les grands consommateurs du monde commencent aujourd’hui à avoir des difficultés à s’approvisionner, dit Mahmoud Boukrouma, chef de chantier chez Feraal. Alors dès qu’ils ont appris qu’il y avait un important gisement en Algérie, ils se sont manifestés pour acheter notre produit. »

Un produit qui – selon les échantillons analysés – contient 90% de fer, mais aussi du phosphore, élément indésirable. Le traitement pourrait se faire dans de nouveaux complexes, plus au nord.

Une nouvelle ligne ferroviaire est prévue pour transporter les millions de tonnes extraites. Et pour créer un corridor économique occidental entre Tindouf et Oran.

Oran abrite le leader de la sidérurgie nationale : Tosyali Algérie. Le groupe, qui a aidé le pays à devenir un exportateur net d’acier long, investit dans l’acier plat.

« Pour nous, avoir un gisement local sera un grand confort, explique Alp Topcuoglu, membre du conseil d’administration du groupe. Il y a beaucoup de projets relancés en Algérie et nous aimons beaucoup ce pays. Il y a un très bon climat d’affaires en Algérie aujourd’hui. »

Plusieurs projets dans le pays

La mine de Gara Djebilet n’est pas le seul mégaprojet : un projet intégré de phosphate à Tebessa, dans l’est, est destiné à l’exportation d’engrais. A Bejaïa, plus au nord, un important gisement de plomb et de zinc doit être exploité.

D’autres programmes sont sur la table dans le cadre d’un plan d’action visant à redynamiser le secteur, comme le confirme Messaoud Houfani, du ministère algérien de l’énergie et des mines.

« Aujourd’hui, l’économie mondiale a besoin de métaux, a besoin de produits minéraux, dit-il. Et l’Algérie veut saisir cette opportunité pour créer de la richesse, pour créer de l’emploi, pour se développer et pour laisser à la génération future des projets substantiels, des projets de valeur ».

L’Algérie veut intensifier son exploration à la recherche de terres rares, très prisées au niveau international. Elles ont été mentionnées dans la déclaration d’Alger signée par les présidents algérien et français fin août.

« Il est temps de travailler ensemble, d’exploiter ce qui est exploitable et de chercher ce qui n’a pas encore été trouvé mais qui peut l’être rapidement, poursuit Messaoud Houfani. Aujourd’hui, l’Union européenne doit chercher d’autres ressources qui ne sont pas trop éloignées et dont le potentiel est connu : L’Algérie ! »

Le pays vient de réformer sa loi minière et a décidé de créer une nouvelle école pour les futurs professionnels des mines.

Par Cyril Fourneris  & Euronews

Glencore: Production de cobalt en RDC et de fer en Guinée (2022)

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Cobalt
RDC :

Glencore a augmenté sa production de cobalt de 45 % en 2022, grâce au
redémarrage de Mutanda.
Source : Agence Ecofin) –
Glencore est l’un des plus grands acteurs étrangers présents dans l’exploitation minière industrielle en RDC. Le géant suisse qui y exploite deux des plus grandes mines de cobalt au monde, a produit 27 700 tonnes de cobalt et 270 700 tonnes de cuivre en 2021.
En RDC, Glencore a produit 40 200 tonnes de cobalt, sous forme de concentré et d’hydroxyde, en 2022. C’est l’une des informations fournies par le géant suisse des matières premières, dans son bilan annuel publié le jeudi 2 février 2023, précisant qu’il s’agit d’une hausse de 45 % par rapport à 2021.
Cette augmentation est liée à la reprise de la production à Mutanda considérée comme la plus grande mine de cobalt au monde. Restée en régime de maintenance et entretien durant la majeure partie de 2021, elle a ainsi livré 14 700 tonnes de cobalt en 2022, contre 3 900 tonnes l’année précédente. Le reste de la production, 25 500 tonnes, provient de la mine exploitée par Glencore dans le Katanga.
En ce qui concerne le cuivre, Glencore a enregistré une baisse de 9 % en glissement annuel de sa production en RDC, qui s’est établie à 253 400 tonnes, dont une contribution de 220 100 tonnes pour la mine de cuivre-cobalt Katanga. La production y a baissé de 17 % par rapport à 2021, à cause notamment de contraintes géotechniques et d’interruptions intermittentes dans l’alimentation électrique.
Emiliano Tossou

Fer
Guinée :

Le développement du projet de fer Simandou reprendra en mars 2023 (gouvernement) (Agence Ecofin) – En juillet 2022, le gouvernement a ordonné la suspension des activités de Rio Tinto et Winning Consortium Simandou en Guinée, face à la lenteur observée alors dans la mise en œuvre des dispositions de l’accord-cadre relatif au développement du
grand gisement de minerai de fer Simandou.
En Guinée, le gouvernement de Transition a annoncé cette semaine la reprise, en mars prochain, des travaux liés à l’exploitation du minerai de fer de Simandou. Suspendu depuis juillet 2022, le développement du projet reprend après une visite de travail effectuée du 11 au 22 janvier 2023 à Pékin en Chine, par une délégation guinéenne composée de membres du gouvernement et d’autres autorités impliquées dans le projet.
Selon les détails fournis par la cellule de communication de la présidence, plusieurs rencontres ont eu lieu avec les autorités chinoises, les deux compagnies minières actives sur le projet (Rio Tinto et Winning Consortium Simandou) et les représentants d’institutions publiques et financières, capables d’apporter les fonds nécessaires à la construction des différentes infrastructures liées à Simandou.
Notons que le plus grand sidérurgiste du monde China Baowu qui envisage d’entrer au capital de WCS afin de sécuriser un approvisionnement futur en minerai de fer, a également participé aux échanges. « L’entrée de Baowu dans le projet est un signal positif de l’importance de Simandou et de l’attrait à long terme de son minerai de fer à haute teneur et à faible degré d’impureté », soulignait début janvier Gerard Rheinberger, un responsable de Rio Tinto cité par Reuters.
Selon un accord-cadre signé en mars 2022, les compagnies actives sur le projet devraient mutualiser leurs investissements pour la construction des infrastructures liées au transport et à l’exportation du fer de Simandou qui se trouve dans une zone à désenclaver. L’entrée en production du projet est attendue en 2025.
Emiliano Tossou

Conférence sur les « Mines et Responsabilité Sociétale d’Entreprise, quels défis et opportunités pour les collectivités territoriales ?: le cas de la région de Kédougou »

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Le 03 décembre 2022, le Directeur Général de la SOMISEN SA, Dr Ousmane Cissé a animé une conférence à Kédougou portant sur le thème « Mines et Responsabilité Sociétale d’Entreprise, quels défis et opportunités pour les collectivités territoriales ?: le cas de la région de Kédougou »

En présence des autorités administratives, des collectivités locales, autorités coutumières et religieuses, des associations de jeunes et des compagnies minières, Dr. Ousmane Cissé est revenu sur le sens de la RSE et le modèle de développement qu’elle pourrait impulser. La désillusion sociale et les doléances des communautés locales montrent la nécessité de repenser la RSE car les ressources naturelles appartiennent au peuple, et elles sont exploitées pour le bien-être des populations (Article 1.25 constitution du Sénégal).

A travers d’importantes recommandations, Dr. Ousmane Cissé propose la création d’un cadre de dialogue participatif :
– Pour l’identification et la gestion des priorités dans les zones minières ;
– Pour le changement de notre perception de la RSE et d’en faire plutôt un outil d’impulsion de l’économie locale par la promotion de l’entreprenariat et du contenu local ;
– Pour repenser le cahier de charges des Etudes d’Impact Environnemental et Social avec un Plan d’Action de la RSE (PARSE) au même titre que les Plans de Gestion Environnementale et Sociale.

Salon des mines Mauritanides du 22 au 24 novembre 2022

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En marge du salon des mines Mauritanides 2022, s’est tenue la première rencontre entre:

– Dr Ousmane CISSE, DG de la Société Nationale des Mines du Sénégal (SOMISEN SA ;

– Monsieur El Hachemy Cheikh Sidaty MOULAYE ABDELLAH, Directeur Général de l’Agence Nationale de Recherches Géologiques et du Patrimoine Minier ANARPAM de la Mauritanie ;

– Madame Hadja Rayhanatou, Directrice Générale adjointe de la Société Guinéenne du Patrimoine Minier (SOGUIPAMI)

pour échanger sur le projet de création de l’Association des Sociétés Minières des États d’Afrique.

Dakar, la capitale du Sénégal, a été retenue pour abriter prochainement la mise en place officielle de l’association.

Mines – Répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales : Les éclairages du ministre des Finances

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Mamadou Moustapha Bâ est largement revenu samedi, à l’Assemblée nationale, sur la clef de répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales. Le ministre des Finances et du budget a indiqué que l’arrêté de répartition est déjà signé.
Le ministre des Finances et du budget, qui intervenait samedi sur l’examen du projet de budget du ministère des Mines et de la géologie, a apporté des éclairages sur la clef de répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales. Informant les députés de l’arrêté de répartition dudit fonds qui est déjà signé, Mamadou Moustapha Bâ a «souligné que celui-ci comprend une dotation de péréquation constituée de 40% du montant total du fonds versé au Fonds d’équipement des collectivités territoriales. Une autre dotation constituée de 60% du montant total du fonds est réservée à l’équipement des collectivités territoriales abritant les opérations minières.
Pour cette dernière dotation, les 25% sont alloués aux communes abritant les opérations minières proportionnellement à leurs seules contributions et 75% pour les départements et communes, en y incluant ceux abritant les opérations. Sur cette portion de 75%, un montant de 85% est affecté aux communes et les 15% aux départements, au prorata de la taille de leurs populations».

Au titre du paiement du Fonds d’appui et de péréquation, il a informé qu’il «est arrêté à 5,4 milliards de francs Cfa, pour 2020, dont un montant de 2 milliards 086 millions 129 mille 984 francs Cfa a été versé aux collectivités territoriales».
Les parlementaires «ont considéré que les collectivités territoriales impactées devraient avoir le même traitement que celles abritant les sites miniers, nonobstant les avantages particuliers accordés à ces dernières».

Aussi ont-ils invité le ministre, d’après le Rapport général du ministère des Mines et de la géologie, «à prendre toutes les mesures idoines pour assurer la mise à disposition effective de ces fonds aux collectivités territoriales».
Ils ont, auparavant, déploré la faiblesse du budget du ministère des Mines et de la géologie, au regard de la contribution significative du secteur minier à l’emploi, à la balance des paiements, aux exportations ainsi qu’au Pib, avant de plaider, en conséquence, pour son augmentation.

Le ministre des Finances et du budget dira prendre bonne note de la demande d’augmentation des crédits du secteur des Mines et de la géologie, eu égard à sa contribution importante dans l’économie nationale. Il a, au demeurant, précisé que cette dotation a déjà connu une hausse de plus du double, en passant de moins de trois milliards cinq cents millions de francs Cfa, en 2020, à huit milliards quarante-quatre millions de francs Cfa, en 2023. Il n’en demeure pas moins que ce budget doit être renforcé, a-t-il considéré.

Abordant le recouvrement des recettes des opérations minières, le ministre des Finances a indiqué «qu’un montant de plus de 96 milliards francs a été recouvré sur des prévisions de 137 milliards francs de recettes fiscales.

En ce qui concerne la révision des contrats miniers, il a informé de la renégociation de la Convention avec la Sococim à travers un avenant qui consacre le paiement de l’impôt sur la société par cette entreprise. Il en est de même avec la société Petowal mining company (Pmc) qui exploite les mines à Mako. Ces conventions révisées consacrent ainsi la fin des exonérations en matière d’impôt sur la société».

Sur le rapatriement des devises d’exportation des opérations minières, le ministre a «indiqué que le Comité de rapatriement des devises, qui regroupe la Bceao, la Douane et l’Association des professionnels des banques, se réunit tous les trois mois à ce sujet. Ainsi, nos devises sont rapatriées à hauteur de 84,6%, soit un taux légèrement supérieur à celui de 80% requis par la réglementation». 

dialigue@lequotidien.sn

« Cette conférence sur mines et RSE à Kédougou sera un moment d’échanges, de partages et surtout d’informations pour… », dixit Dr Ousmane Cissé

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«Cette conférence sur mines et RSE à Kédougou, une région que je connais très bien depuis 1993, sera un moment d’échanges, de partages et surtout d’infirmations pour mieux comprendre les enjeux. Je voudrais féliciter le Groupe de presse Alkuma pour l’organisation de réflexions sur des thématiques aussi pertinentes. Et, Incha Allah, nous serons à Kédougou pour animer cette conférence », a soutenu Dr Ousmane Cissé, Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN SA) au cours d’un entretien accordé ce 13 octobre, au portail web alkuma.info, dans son bureau à Dakar.

En prélude à l’organisation, dans la ville de Kédougou, le samedi 03 décembre 2022 à partir de 09 heures, d’une conférence sur le thème : « Mines et Responsabilité sociétale d’entreprise, quels défis et opportunités pour les collectivités territoriales : le cas de la région de Kédougou », Dr Cissé, Directeur général de la Société des Mines du Sénégal, a exprimé toute sa satisfaction d’être choisi pour animer une telle rencontre.

Il a ajouté que souvent avec les mines, « il y a beaucoup d’attentes et de problèmes. Car, il y a aussi des intérêts multiples et divers. Et, le défi consiste à réconcilier les deux. Cette conférence est une occasion d’avoir tous les acteurs dans une salle pour des échanges fructueux, directs et très enrichissants. Il y aura beaucoup d’informations utiles à partager lors de cette conférence à Kédougou », a-t-il précisé.

L’une des missions fondamentales de la SOMISEN SA consiste à assurer les conditions d’une exploitation et d’une gestion des ressources minérales qui « doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables », lit-on sur le portail web du ministère des Mines et de la Géologie.

Pour rappel, cette conférence au carrefour des idées d’Alkuma est placée sous le parrainage du Ministre des Mines et de la Géologie, M. Oumar Sarr, du Ministre auprès du Garde des Sceaux chargé de la bonne gouvernance, de la promotion des droits humains et président du Conseil départemental de Kédougou, M. Mamadou Saliou Sow et du Directeur général de la Société Dakar Dem Dikk et Maire de Kédougou, M. Ousmane Sylla. Alors que le modérateur de la conférence est le Directeur de l’Agence régionale de développement (ARD) de Kédougou, M. Kalidou Cissokho.

Lire le reste de l’entretien dans le mensuel Alkuma n°38 d’octobre 2022

Source :alkuma.info