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En RDC, l’exploitation minière artisanale et à petite échelle contribue de 15 à 30 % de la production de cobalt (Rapport)

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Le Geneva Center for Business and Human Rights estime que les multinationales utilisatrices de cobalt, en particulier les fabricants d’électronique grand public et de véhicules électriques, devraient encourager la formalisation de l’exploitation minière artisanale en RDC au lieu d’éviter d’acheter le métal issu de cette activité.

L’exploitation minière artisanale et à petite échelle (Artisanal small-scale mining/ASM) contribue à hauteur de 15 à 30 % à la production de cobalt en République démocratique du Congo, selon un rapport publié le 8 février par le Geneva Center for Business and Human Rights (GCBHR), un centre de recherche rattaché à l’École d’économie et de gestion de Genève.

Le rapport souligne que l’ASM constitue désormais une réalité commerciale dans ce pays d’Afrique centrale, qui fournit plus de 70% du cobalt utilisé dans les batteries rechargeables à travers le monde.

En RDC, l’exploitation minière artisanale et à petite échelle représente en effet plus de 10% de la production mondiale de cobalt, ce qui en fait le deuxième plus grand fournisseur de ce métal à l’échelle planétaire, derrière l’exploitation minière industrielle à grande échelle dans ce même pays.

L’ASM offre également des opportunités d’emploi à des centaines de milliers de mineurs en RDC et nourrit des millions de personnes. En réalité, elle génère beaucoup plus d’emplois que l’exploitation minière à grande échelle, qui fait largement appel à des machines plutôt qu’à des humains. Mais de nombreuses entreprises utilisatrices de cobalt évitent de s’approvisionner en ce métal produit par des mineurs artisanaux pour ne pas encourager le manque de respect des règles de sécurité et le travail des enfants dans les mines.

Le Geneva Center for Business and Human Rights estime cependant qu’au regard du rôle central que joue l’exploitation minière artisanale dans la production de cobalt en RDC le fait d’éviter l’achat du métal issu de cette activité revient à nier les réalités du marché.

Le centre de recherche, qui s’efforce d’identifier des modèles d’affaires alliant bénéfices et respect des droits humains, estime que les multinationales achetant du cobalt doivent encourager la formalisation de l’exploitation minière artisanale en RDC. D’autant plus que la demande mondiale de cobalt devrait se multiplier par quatre d’ici 2030 et que seul ce pays dispose des ressources et des capacités de production nécessaires pour répondre à l’essentiel de cette demande.

La formalisation de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle consiste à faire entrer les activités informelles rémunératrices de l’exploitation minière artisanale dans le secteur formel en fixant et en appliquant des normes fondamentales en matière de droits humains pour le processus d’extraction.

Des résultats très encourageants obtenus sur le site de Mutoshi

Le rapport indique dans ce cadre qu’un projet pilote de formalisation de l’exploitation artisanale du cobalt mené de 2018 à début 2020 sur un site appelé Mutoshi, dans la province de Lualaba, dans le Sud de la RDC, a eu des résultats très encourageants. Ce projet a été lancé par une coalition comprenant des agences du gouvernement national et provincial de la RDC, Chemaf, une société minière basée à Dubaï et Trafigura, un négociant de matières premières qui achète du cuivre et du cobalt à Chemaf et Comiakol, une coopérative minière congolaise active sur la concession de Mutoshi.

La clé du succès de l’expérience de formalisation de Mutoshi a été l’utilisation d’une méthode d’extraction semi-automatisée : le concessionnaire minier Chemaf a utilisé des machines d’excavation pour créer des fosses ouvertes peu profondes où les mineurs artisanaux pouvaient chercher le minerai de cobalt. L’extraction du cobalt à partir de fosses ouvertes a considérablement amélioré la productivité et réduit le risque d’accidents graves.

Le projet de formalisation a également amélioré la sécurité des mineurs d’autres manières. Une importante clôture de sécurité combinée à l’utilisation de cartes d’identité spéciales a limité l’accès à 5000 mineurs enregistrés par jour. Les contrôles d’entrée garantissaient que les enfants, les femmes enceintes et les personnes sous l’emprise de l’alcool n’aient pas accès au site. Tous les mineurs devaient porter des bottes, des uniformes, des gants et des casques, fournis par Chemaf.

Ainsi, aucun accident entraînant un arrêt de travail et ou un décès lié à l’exploitation minière artisanale n’a été enregistré sur le site pendant environ deux ans. Dans le même temps, la productivité a augmenté, tirant les revenus des mineurs vers le haut.

La pleine intégration des femmes dans l’exploitation minière artisanale fut un élément clé de la formalisation à Mutoshi. En effet, les femmes ne sont habituellement pas autorisées à travailler dans les mines en RDC, notamment en raison de l’attachement de certains hommes à un mythe culturel selon lequel elles porteraient malheur. Cette superstition a cependant perdu de son ampleur après avoir été abordée par la formation qui a accompagné la formalisation. Le revenu supplémentaire que les femmes gagnaient permettait aux familles de financer la scolarisation d’un plus grand nombre de leurs enfants plutôt que de les envoyer travailler dans les mines de cobalt.

Chemaf, Trafigura et les autres partenaires du processus de formalisation ont mis fin au projet pilote en mars 2020, en raison de la pandémie de Covid-19. L’exploitation minière artisanale s’est poursuivie largement sans surveillance à Mutoshi. Conséquence : depuis la fin de la formalisation en mars 2020, il y a eu sept décès attribués au travail, la plupart liés aux constructions de tunnels sur le site.

Durant le programme pilote, Trafigura avait mis au point un accord exclusif d’« écoulement » en vertu duquel les mineurs artisanaux pouvaient vendre leur production directement à Chemaf, avec une transparence totale des prix.

Aujourd’hui, en revanche, les mineurs de Mutoshi ne peuvent vendre leur production de cobalt qu’au prix proposé par une entreprise intermédiaire chinoise active sur le site, mais qui n’a aucun lien commercial avec Chemaf. Ainsi, le revenu familial a baissé, et les enfants sont retournés sur le site minier.

Source : Agence Ecofin

Les marges brutes des traders de matières premières ont atteint un record en 2022, à 115 milliards $ (rapport)

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Bien capitalisés, agiles et prêts à prendre des risques dans un contexte de grands bouleversements géopolitiques, la plupart des négociants de matières premières ont su profiter de la volatilité des cours en achetant au plus bas et en vendant au plus haut.

Les marges brutes cumulées des différents acteurs de l’industrie du négoce des matières premières ont atteint un montant record de 115 milliards de dollars en 2022 grâce à la grande volatilité des prix consécutive à la guerre en Ukraine, a révélé le cabinet de conseil Oliver Wyman dans un rapport publié le 4 mars.

Définies comme étant les revenus nets des ventes moins le coût des marchandises vendues, les marges brutes des divers acteurs du secteur (négociants indépendants, banques, hedge funds, compagnies minières et pétrolières ayant des branches de négoce, etc.) ont ainsi enregistré une hausse d’environ 60% par rapport à 2021 (72 milliards de dollars).  Elles ont plus que triplé par rapport à 2018 (36 milliards) et doublé comparativement aux 57 milliards de dollars enregistrés en 2009, lorsque le marché du négoce des matières premières a connu un boom spectaculaire après la crise financière internationale.

Le rapport souligne que la hausse spectaculaire des revenus des diverses entreprises spécialisées dans le négoce des matières premières durant l’année écoulée s’explique essentiellement par l’intense volatilité des prix et les changements spectaculaires survenus au niveau des chaînes d’approvisionnement mondiales dans un contexte de guerre en Ukraine.

Ces entreprises bien capitalisées, agiles et prêtes à prendre des risques dans une période de grands bouleversements ont su profiter de la volatilité des cours en achetant au plus bas et en vendant au plus haut. Elles étaient également bien placées pour gérer les perturbations et continuer à acheminer la production entre pays extracteurs et acheteurs, en organisant le transport, la logistique de stockage, et parfois même la production et la transformation.

Les cabinet Oliver Wyman précise aussi que les sanctions contre Moscou ont obligé les produits énergétiques russes à circuler vers l’Est plutôt que vers l’Ouest et conduit à l’apparition de nouveaux fournisseurs pour l’Europe, où les prix du gaz naturel ont connu une flambée spectaculaire. Conséquence : l’activité de négoce de l’électricité, du gaz et des émissions de CO2 a connu une croissance phénoménale de 90% durant l’année écoulée alors que le négoce du pétrole a enregistré une hausse de 55%.

Les banques et les hedge funds reprennent du poil de la bête

Le négoce du gaz naturel liquéfié (GNL) a aussi enregistré une augmentation de 40% contre des hausses de 50% pour les métaux et les minéraux et de 40% pour les matières premières agricoles.

Le rapport indique d’autre part que les négociants qui ne sont pas traditionnellement adossés à des actifs (contrairement aux compagnies minières et aux sociétés pétrolières disposant de branches de négoce) ont enregistré une croissance particulièrement spectaculaire. Les maisons de négoce indépendantes représentent aujourd’hui un tiers du marché. Les banques, qui avaient réduit la voilure dans le trading des matières premières il y a quelques années, ont repris du poil de la bête. Elles représentent désormais près de 20% du marché.

Attirés par les incertitudes de l’activité en pleine période de difficultés logistiques, de sanctions et d’efforts pour abandonner les énergies fossiles, les hedge funds ont également fait un come-back remarquable qui leur a permis de contrôler près de 10 % du marché en 2022. Réunis, ces acteurs non adossés à des actifs accaparent désormais plus de 60 % des revenus de l’industrie du négoce des matières premières, contre moins 50% en 2018.

Le cabinet Oliver Wyman a par ailleurs fait remarquer que les négociants qui ont été les plus performants durant l’année écoulée étaient finalement ceux qui ont développé des modèles d’affaires solides basés sur un accès facile aux financements, la diversification dans les services logistiques, un vaste portefeuille de produits et un accès facile aux informations sur le marché qui leur permet d’anticiper les grandes fluctuations pour dégager un maximum de bénéfices.

Pour s’assurer des volumes de négoce toujours plus importants et avoir un meilleur accès aux informations sur le marché, plusieurs maisons de négoce optent par ailleurs pour une intégration verticale de leur chaîne d’approvisionnement par l’acquisition d’actifs en amont et en aval tels que les plantations, les gazoducs, les gisements pétroliers, les mines, les raffineries et les réseaux de stations-service.

Source : Agence Ecofin

Focus sur le Nickel

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Le nickel est un métal répandu sur l’ensemble de la planète, mais cette offre abondante est relative, car les lieux où l’exploitation est économiquement viable restent très localisés, ce qui explique la concentration des zones de production.

En 2021, on estime que le prix au comptant annuel moyen du LME a augmenté de 30 % par rapport à celui de 2020, qui a été attribué aux attentes d’une utilisation accrue du nickel dans les batteries des véhicules électriques et au maintien d’une forte demande en acier inoxydable.

En Afrique, l’Afrique du Sud et Madagascar sont les deux plus grands producteurs de nickel suivis de la cote d’ivoire, de la Zambie et du Zimbabwe. Selon des données publiées en octobre 2020 par la Banque mondiale, la production africaine de nickel est principalement dominée par l’Afrique du Sud et Madagascar, respectivement 10ème et 13ème producteurs mondiaux (agenceecofin).

A l’échelle mondiale, l’Indonésie, les Philippines et la Russie étaient les premiers pays producteurs de nickel en 2022 (U.S. Geological Survey, Mineral Commodity Summaries, January 2022)

Classement Pays Production (tonnes)
1 Indonésie 1.000.000
2 Philippines 370.000
3 Russie 250.000
4 Nouvelle-Calédonie 190.000
5 Australie 160.000
6 Canada 130.000
7 Chine 120.000
8 Brésil 100.000
9 États-Unis 18.000

Tableau 1: Production minière mondiale de Nickel, par pays, en 2022 source : U.S. Geological Survey, Mineral Commodity Summaries, January 2022

Utilités :Fabrication des aciers inoxydables et des superalliages ; objets métalliques de la vie courante (couverts, machines à laver…) ; instruments chirurgicaux ; Industrie mécanique, aéronautique, chimique et pétrochimique ; batteries rechargeables de téléphones et d’ordinateurs portables.

Focus sur le DIAMANT

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Le diamant a beau être rare, près de 142 millions de carats ont été sortis de terre en 2020. La plupart des diamants de haute qualité découverts depuis 1870 proviennent d’Afrique, notamment des mines du Botswana ou d’Afrique du sud, d’où a été extrait le Cullinan (la grande étoile), le plus gros diamant brut jamais découvert.La Russie est le plus grand producteur de diamant au monde avec une production de23 millions de carats 2020. Elle est suivie par le Botswana (16 millions carats) et du Canada (13 millions de carats).En Afrique, le Botswana est le premier producteur de diamant et applique un système de redistribution, basé sur d’importantes taxes. L’Angola est le 2ème producteur du continent avec 8,5 millions de carats en 2020. L’Afrique du Sud, où furent découverts les 1ers diamants d’Afrique, complète le podium avec une production de 7,7 millions de carats en 2020.

 

Classement Pays Production (carats)
1 Russie 23 000 000
2 Botswana 16 000 000
3 Canada 13 000 000
4 Angola 8 500 000
5 Afrique du Sud 7 700 000
6 R D Congo 3 700 000
7 Namibie 1 900 000
8 Lesotho 1 100 000
9 Australie 340 000
10 Tanzanie 260 000

Tableau 1: Production minière mondiale de diamant, par pays, en 2020 source : futura-sciences

Utilités: Joaillerie ; abrasifs dans les matériaux de forage ; polissage ; industrie de l’automobile ; industries de haute technologie ; domaine de la recherche scientifique.

 

 

 

Les communautés péruviennes vont reprendre le blocus d’un “corridor minier” crucial

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Les communautés andines du Pérou reprendront le blocus d’une autoroute cruciale utilisée par les principaux producteurs de cuivre la semaine prochaine, ont annoncé samedi deux dirigeants locaux, à la suite d’une trêve qui avait permis aux sociétés minières de redémarrer la production.

Le Pérou, deuxième producteur mondial de cuivre, fait face à des manifestations depuis le limogeage de l’ancien président Pedro Castillo le 7 décembre, notamment des blocages de routes par lesquelles les sociétés minières s’approvisionnent pour leurs opérations.

Les habitants des provinces d’Espinar et de Chumbivilcas ont accepté lundi la grève dans la région de Cusco et reprendront à partir de mardi le blocus du “corridor minier”, utilisé par les mines chinoises Las Bambas de MMG Ltd, Antapaccay de Glencore et Constancia de Hubbay Minerals.

“Nous soutenons la protestation contre le gouvernement”, a déclaré le coordinateur des communautés de la zone d’influence d’Antapaccay dans la province d’Espinar, Flavio Huanque.

Selon le document d’accord d’Espinar, consulté par Reuters , les communautés ont également convenu d’exiger l’arrêt à partir de lundi des opérations à Antapaccay, Las Bambas et Constancia.

“C’est l’accord, à partir de lundi, nous commençons la grève régionale et nous allons bloquer l’autoroute”, a déclaré à Reuters Carlos Quispe, l’un des dirigeants du front de défense de la province de Chumbivilcas .

Reuters a rapporté cette semaine que de grandes sociétés minières des Andes péruviennes cherchaient à reprendre progressivement leur production après le déblocage du corridor, malgré le climat d’incertitude et de bouleversements sociaux.

Las Bambas, qui produit 2 % du cuivre mondial et a commencé à fonctionner en 2016, a largement résisté aux arrêts incessants , tandis que le gisement d’Antapaccay a subi en janvier l’incendie d’une partie de son camp après une attaque de manifestants et est toujours en cours de démantèlement. réouverture.

(Par Marco Aquino; Montage par Drazen Jorgic et Diane Craft)

Reuters

Source : mining.com

Comment le zircon aide à identifier les gisements de cuivre inexploités

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De nouvelles recherches montrent qu’il est possible d’exploiter des textures de zircon pour identifier des gisements minéraux précieux.

Dans un article publié dans le Journal of Geophysical Research: Solid Earth , Chetan Nathwani et ses collègues de l’Imperial College de Londres expliquent que les zircons sont des minéraux communs et résistants que l’on peut trouver dans des roches datant jusqu’à 4 milliards d’années. Leur structure et leur texture peuvent refléter les conditions dans lesquelles ils se sont formés, ce qui leur vaut la réputation de capsules temporelles de la nature.
Sachant cela, Nathwani et son équipe ont développé une méthode pour distinguer les différences infimes entre les grains de zircon formés dans les roches associées au cuivre et les roches granitiques. Leur méthode pourrait aider les scientifiques à rechercher des gisements minéraux et à sonder les origines de différents sédiments.

Les chercheurs ont utilisé un outil d’apprentissage automatique appelé réseau neuronal convolutif (CNN), spécialisé dans l’analyse d’images.

À l’aide d’échantillons prélevés dans le sud du Pérou , une région qui produit une grande partie du cuivre mondial, ils ont découvert que le CNN pouvait identifier des formes et des textures uniques aux zircons trouvés à proximité des gisements de cuivre. Le modèle a également pu distinguer ces zircons associés au cuivre des zircons trouvés dans d’autres types de roches de la région avec un taux de réussite de 85 %.

Le cuivre a de vastes applications industrielles, de l’électronique à la construction, et l’étude suggère que l’association de l’apprentissage automatique à des techniques plus traditionnelles pourrait faciliter l’exploration et l’identification des gisements de cuivre.

Rédacteur personnel

Source : mining.com

Le joaillier Pandora cible l’or recyclé

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Le monde de la dette éthique a atteint le marché des bijoux de rue. Le danois Pandora A/S a proposé une obligation liée à la durabilité qui comprend un objectif d’utiliser 100 % d’argent et d’or recyclés d’ici 2025.

Le joaillier a vendu vendredi une première obligation liée au développement durable de 500 millions d’euros (531 millions de dollars) d’une durée de cinq ans, selon une personne proche du dossier, qui a demandé à ne pas être identifiée car elle n’est pas autorisée à en parler. il.
L’accord comprend trois objectifs de performance en matière de durabilité, les deux premiers étant axés sur la réduction des émissions tandis que le troisième spécifie l’utilisation totale d’or et d’argent recyclés dans les deux ans. La forte croissance de ces ventes de SLB a ralenti au cours de la dernière année alors que les entreprises font face à un examen minutieux de l’écoblanchiment et si les objectifs sont trop faciles.

L’offre de Pandora faisait partie des efforts visant à réduire sa dépendance au marché des prêts bancaires et à diversifier les sources de financement. La société a atteint “la taille et la force” où il est “naturel” d’obtenir une notation et d’avoir plus de sources de financement que de simples prêts, a déclaré le directeur financier de la société, Anders Boyer, dans une interview cette semaine.

Le produit de la vente sera utilisé aux fins générales de l’entreprise, y compris le refinancement de la dette existante, impliquant une facilité relais par certains des teneurs de livre, selon la personne. L’écart sur les mid-swaps sur les notes s’est resserré d’environ 30 points de base entre la discussion initiale sur les prix et les conditions définitives et les commandes des investisseurs ont atteint environ 2,1 milliards d’euros. L’opération a été gérée par Danske Bank A/S, Nordea Bank Abp, BNP Paribas SA et Morgan Stanley.

Pandora se développe, s’étant engagé à ouvrir au moins 100 nouveaux magasins en 2023. Son stock est en hausse de près de 36 % depuis le début de l’année grâce à de solides bénéfices et prévoit de racheter des actions.

(Par Colin Keatinge et Leo Laikola, avec l’aide de Lisa Pham)

Actualités Bloomberg

Source : mining.com

Maroc : Genel Energy s’engage pour 8 années d’exploration supplémentaires dans le bloc en mer de Lagzira

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En 2020, Genel Energy et les autorités marocaines se sont entendus pour prolonger d’au moins un an, le permis d’exploration du bloc Lagzira, avec en option, une extension additionnelle de six mois.

La société pétrolière Genel Energy a annoncé, mercredi 1er mars, qu’elle a paraphé avec l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) un accord d’exploration portant sur le bloc Lagzira, situé dans les eaux territoriales du Maroc, à des profondeurs comprises entre 200 et 1200 mètres.

Selon les termes du deal conclu, Genel Energy présente sur ce périmètre depuis 2012 y continuera ses travaux de prospection pour 8 années, divisées en trois périodes d’exploration. Il s’agit pour la société de disposer du temps et de conditions fiscales intéressantes, pour poursuivre le plan d’exploration du site mis en œuvre jusqu’ici.

Dans le cadre de ce dernier, l’entreprise table sur la conclusion d’un contrat d’amodiation sur le périmètre. Ce dernier est couvert depuis 2018 par des données sismiques 3D à large bande qui ont permis de mettre en évidence 18 pistes d’exploration.

L’ensemble des prospects disposerait d’un potentiel moyen estimé à plus de 2,5 milliards de barils de ressources prospectives récupérables. L’un des objectifs de la compagnie est de forer, puis de tester l’un des prospects à fort potentiel dont certains hébergeraient entre 100 et 700 millions de barils d’hydrocarbures.

Notons que Genel Energy détient 75 % d’intérêts opérationnels sur le bloc offshore Lagzira (anciennement Sidi Moussa). Les 25 % restants appartiennent à l’ONHYM.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

L’offre pétrolière de l’OPEP a légèrement augmenté au terme du mois de février 2023

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Il y a quelques semaines, l’OPEP avait annoncé la révision de ses projections de croissance de la demande pétrolière en 2023.

La production de brut des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a sensiblement augmenté au terme du mois de février 2023. C’est ce que révèle une analyse des flux de transport maritime, basée entre autres sur des chiffres publiés par les fournisseurs de données Kpler, Rystad Energy et Rapidan Energy Group.

Sur cette période, le groupe de pays pétroliers a produit entre 28,97 millions et 29,24 millions b/j. Un plateau de 120 000 à 150 000 b/j supérieur au niveau de production atteint à l’issue du mois de janvier.

Selon les données, le Nigeria a fortement contribué à cette embellie. La hausse est en lien avec la constance retrouvée ces derniers mois dans l’extraction de brut après presque une année de production instable. Par rapport à janvier, ce sont ainsi près de 100 000 b/j supplémentaires que le pays a réussi à extraire au terme du mois février. Le restant est venu de l’Irak qui a augmenté ses exportations sur la période.

Malgré ce développement, la conjoncture de l’industrie pétrolière globale reste délicate, notamment à cause de la récente décision de la Russie de réduire son offre de brut dès ce mois, en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre du conflit qui l’oppose à l’Ukraine.

Dans le même temps, l’éventualité d’une récession de l’économie américaine, conjuguée à une possible hausse de la demande de brut suite à la réouverture de l’économie chinoise, risque d’impacter négativement les cours du pétrole qui pourraient connaître de nouveaux sommets au cours de l’année.

En dépit de ces perspectives, l’OPEP et ses alliés entendent maintenir leur politique de limitation de leur offre pétrolière tout en suivant de près l’évolution de la situation. Une modification de la ligne directrice du cartel n’est donc pas envisagée à court terme.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

RDC : les exportations d’or ont baissé en 2022

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Premier producteur mondial de cobalt et leader de la production africaine de cuivre, la RDC dispose également dans son sous-sol de grandes ressources aurifères. Cette richesse est exploitée grâce à des mines industrielles, mais un meilleur encadrement du secteur artisanal peut augmenter les revenus.

En 2022, la RDC a exporté un total de 28 306 kg d’or, ce qui représente une baisse de 11 % par rapport aux 31 839 kg exportés en 2021. Selon les données publiées par le ministère congolais des Mines sur son site web, la valeur des exportations a également diminué de 13 %, passant de 1,27 milliard de dollars en 2021 à 1,1 milliard de dollars en 2022.

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Source : ministère congolais des Mines

Les données montrent que sur les 28 306 kg d’or exportés par la RDC en 2022, 99,85 % (28 264 kg) proviennent des exploitations industrielles, et seulement 0,15 % (42,25 kg) des exploitations artisanales. Les exportations d’or industriel sont dominées par la société Kibali Gold (28 216 kg), alors que MCCR, l’autre société active dans le secteur n’a exporté qu’une quantité marginale (47,69 kg).

Comme plusieurs pays africains producteurs d’or (Ghana, Mali, Côte d’Ivoire), la RDC doit résoudre un certain nombre de problèmes liés à l’exploitation artisanale. Entre exploitation illicite et contrebande, le manque à gagner se chiffre à des milliards de dollars pour les États. En RDC, au-delà des pertes financières, on peut aussi citer d’autres questions comme les conditions de vie et de travail et l’impact sur l’environnement.

Pour mieux encadrer le secteur et résoudre les différents problèmes cités, le gouvernement congolais consent des efforts dont le dernier en date est la création en décembre dernier d’une coentreprise en partenariat avec les Émirats arabes unis, dénommée Primera Gold DRC. Cette dernière a été chargée de mettre en place une chaine permettant de suivre le chemin de l’or extrait de façon artisanale en RDC jusqu’à son exportation et sa vente sur le marché international. En janvier 2023, l’entreprise a procédé à la première expédition d’or acheté auprès des mineurs artisanaux du Sud-Kivu.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin