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Maroc : 247Solar et l’UM6P étudient la technologie de l’hydrogène vert afin de soutenir la production d’engrais verts

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Au Maroc, les capacités de recherche et développement de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et les opportunités offertes par les nouvelles technologies industrielles soutiennent la production d’engrais verts.

Le développeur des technologies d’énergie renouvelable, 247Solar, a annoncé le 14 mars la signature d’un protocole d’accord avec l’Université polytechnique Mohammed VI du Maroc. En vertu de ce protocole d’accord, les deux parties étudieront ensemble la production d’hydrogène vert et d’ammoniac à l’aide des technologies de nouvelle génération de 247Solar en matière d’énergie solaire concentrée (CSP) et de stockage de l’énergie thermique.

Les études chercheront en partie à démontrer la faisabilité et la compétitivité de la technologie innovante CSP de 247Solar pour produire de l’électricité destinée à alimenter des usines d’hydrogène et ammoniac vert afin de décarboniser la production d’engrais.

Le groupe marocain OCP, premier producteur mondial de phosphates, participe à cet effort à travers un investissement dans une usine d’ammoniac vert d’une capacité de 1 million de tonnes par an en 2027 et de 3 millions de tonnes par an en 2032.

« La production d’engrais est un autre secteur important à décarboniser alors que le monde cherche à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atténuer le changement climatique. L’OCP a déjà annoncé un investissement historique de 13 milliards de dollars pour atteindre la neutralité carbone en 2030 pour ses propres activités et la neutralité carbone pour les émissions indirectes d’ici 2040. Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité de contribuer à cet effort. », a déclaré Bruce Anderson, PDG de 247Solar.

L’OCP porte un intérêt grandissant pour l’hydrogène vert et l’ammoniaque vert, une filière qui lui permettra d’entrer en force dans le marché des engrais verts et des solutions de fertilisation adaptées aux besoins spécifiques des différents sols et cultures.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Ghana : Gold Fields et AngloGold Ashanti vont gérer la plus grande mine d’or d’Afrique

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Kibali, l’actuelle plus grande mine d’or d’Afrique, livre annuellement jusqu’à 800 000 onces en RDC. En fusionnant deux de leurs mines d’or au Ghana, les sud-africains Gold Fields et AngloGold Ashanti veulent produire jusqu’à 900 000 onces par an sur ce nouveau complexe aurifère.

Au Ghana, les compagnies sud-africaines Gold Fields et AngloGold Ashanti vont former une coentreprise pour exploiter la plus grande mine d’or du continent. D’après un communiqué conjoint publié le 16 mars, elles vont former un complexe aurifère avec leurs mines d’or voisines Tarkwa et Iduapriem.

Ce complexe devrait afficher une capacité de production annuelle de 900 000 onces sur les cinq premières années de production, et une production annuelle moyenne de plus de 600 000 onces sur une durée de vie d’au moins 18 ans.

Si les discussions doivent encore être finalisées, notamment avec le gouvernement ghanéen, les grandes lignes de ce projet sont déjà connues. En excluant la participation du gouvernement, la nouvelle coentreprise sera détenue à 66,7 % par Gold Fields et 33,3 % par AngloGold Ashanti.

Pour rappel, Tarkwa est actuellement détenue à 90 % par Gold Fields, contre une participation de 10 % du gouvernement ghanéen. Iduapriem est en revanche une propriété exclusive d’AngloGold Ashanti. Les deux actifs ont respectivement livré 531 600 onces et 248 000 onces en 2022, soit 779 600 onces au total.

La création de cette coentreprise ne peut qu’augmenter la production d’or du Ghana, grâce aux synergies opérationnelles prévues, renforçant ainsi le statut du pays ouest-africain comme premier producteur d’or sur le continent. Le Ghana a exporté 3 798 millions d’onces troy en 2022.

Pour rappel, l’actuelle plus grande mine d’or d’Afrique est Kibali en RDC, une coentreprise entre AngloGold Ashanti et le canadien Barrick Gold. Elle a livré 750 000 onces d’or en 2022, soit une baisse de 8 % en glissement annuel. La mine devrait produire jusqu’à 800 000 onces en 2023.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Les leaders africains de l’industrie minière se réunissent à Paris pour le MOTA 2023

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( MINING ON TOP AFRICA) – La 6e conférence Mining On Top Africa (MOTA) se tiendra à Paris les 12 et 13 juillet 2023, après une brève période d’interruption. L’événement sert de forum stratégique pour les principales parties prenantes européennes qui peuvent ainsi se mettre en contact avec des sociétés d’exploration minière et métallurgique d’Afrique. L’objectif de cette conférence est de stimuler la collaboration et les partenariats pour une exploitation minière durable à travers le continent. De nombreux pays africains seront représentés à l’événement, afin de mettre en valeur leurs abondantes ressources minérales et de présenter les derniers développements en matière de pratiques minières durables.

La MOTA est un événement qui réunit un large éventail de participants, notamment des sociétés d’exploitation et d’exploration minières, des représentants des gouvernements et des investisseurs, résolus à relever les principaux défis auxquels sont confrontés les partenaires stratégiques et financiers dans le cadre de leurs investissements dans l’industrie minière en Afrique. Cet événement est le point de rencontre idéal pour les représentants gouvernementaux qui entendent encourager les investissements dans le pays, pour les grandes sociétés minières à la recherche de nouveaux projets et pour les explorateurs qui cherchent à lever des fonds.

La conférence traitera de questions essentielles telles que les pratiques minières responsables, le nécessaire souci de transparence dans le secteur minier et le rôle des gouvernements et des autres parties prenantes dans la promotion de l’exploitation minière durable en Afrique. L’accent sera mis sur les minéraux critiques tels que les terres rares et le lithium, qui sont indispensables à la fabrication de produits de haute technologie tels que les smartphones, les véhicules électriques et les batteries, et qui devraient enregistrer une croissance significative dans les années à venir. Des pays africains tels que la Namibie, le Ghana, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et le Congo ont signalé disposer des gisements considérables de ces minéraux et comptent développer leur industrie minière. La conférence comprendra également des intervenants de premier plan, des tables rondes et des possibilités de networking entre les participants.

Le comité consultatif de la MOTA est constitué d’une équipe diversifiée d’experts, dont :

– Jean-Claude GUILLANEAU, Relations internationales institutionnelles /International Institutional Affairs, Direction Générale/ General Direction, BRGM

– Alkhaly Yamoussa BANGOURA, Directeur Général, B.A.Y Mining

– Godwin BEENE, Président de la Chambre des Mines de Zambie

– Sally BEVINGTON, Directeur Séctoriel, Mines – Afrique, Ministère du Commerce international (DIT), Royaume-Uni

– Stéphane BRABANT, Associé Principal, Trinity International AARPI, France

Les participants peuvent compter sur l’avis de divers experts et dirigeants de l’industrie et participer à des discussions sur la recherche de nouvelles opportunités et solutions pour développer l’industrie minière et la rendre plus durable.

Pour plus d’information et vous inscrire à l’événement, veuillez consuler le site www.miningontop-africa.com.

Contactez l’équipe du MOTA à l’adresse suivante :  mota@ametrade.org

Source : Agence Ecofin

Guinée : Robex va forer au moins 50 000 mètres à la mine d’or Kiniero en 2023

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En maintenance depuis neuf ans, après avoir livré plus de 400 000 onces entre 2002 et 2014, la mine d’or Kiniero devrait être remise en production en 2024. Elle devrait livrer 712 000 onces sur 6,5 ans après ce redémarrage mais l’exploration peut permettre d’améliorer ces chiffres.

En Guinée, la compagnie minière canadienne Robex Resources a lancé le 2 mars dernier une campagne de forage à circulation inverse (RC) d’au moins 50 000 m à son projet aurifère Kiniero. C’est ce qu’elle a indiqué dans un communiqué daté du 14 mars, précisant que les travaux permettront de délimiter de nouvelles cibles d’exploration tout en contribuant à la hausse des ressources sur les gisements déjà connus.

Confiée à la société Forage FTE Guinée, cette campagne sera menée en parallèle avec les forages DD déjà en cours sur le site. Les travaux vont se concentrer au sud du projet où de précédents travaux ont donné des résultats encourageants.

« Les récents résultats de forage et les observations de tranchées cartographiées soutiennent le forage d’extension latérale des gisements connus dans le sud, ciblant les ressources proches de l’usine [de traitement, Ndlr]», explique Andrew de Klerk, directeur de l’exploration de Robex.

Pour rappel, Kiniero est une mine d’or entrée dans le giron de Robex l’année dernière. Auparavant, l’actif est resté en production entre 2002 et 2014, livrant 418 000 onces avant d’être placé en régime de maintenance et entretien. La reprise de la production est attendue pour 2024.

Source : Agence Ecofin

Sovereign Metals va développer au Malawi la mine de graphite la moins polluante au monde

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Selon une étude exploratoire publiée en juin 2022, Kasiya peut livrer annuellement 155 000 tonnes de graphite sur au moins 25 ans. Outre la qualité du produit, Sovereign Metals dispose désormais d’un argument supplémentaire pour convaincre investisseurs et futurs acheteurs.

Au Malawi, la production de graphite à Kasiya affiche le potentiel de réchauffement global le plus bas par rapport aux projets de graphite naturel actuellement connus dans le monde. C’est ce que révèle son propriétaire Sovereign Metals dans un communiqué en date du 15 mars 2023, citant une étude comparative indépendante menée par le cabinet de conseil britannique Minviro, à partir d’une analyse interne de la compagnie minière et des données de mines chinoises et d’autres projets africains de graphite.

Le potentiel de réchauffement global est un indicateur permettant d’évaluer la contribution d’un produit, ou en l’occurrence d’un projet minier, au réchauffement de la planète à travers la quantité de gaz à effet de serre émise au cours de son cycle de vie. L’étude comparative révèle ainsi que pour une tonne de concentré de graphite naturel produite à Kasiya, 0,2 tonne d’équivalent CO2 est rejeté dans l’atmosphère, contre 1,2 tonne en Chine ou 0,4 tonne à Syrah au Mozambique, pour la même quantité de graphite produite.

Il faut dire que Kasiya bénéficiera d’une alimentation électrique provenant quasiment à 100 % de sources renouvelables (raccordement au réseau hydroélectrique et énergie solaire sur le site), en plus de la nature même du gisement. Le graphite de Kasiya est en effet hébergé dans un matériau tendre et friable dont l’exploitation se fera par des méthodes hydrauliques, contrairement à la roche dure qui nécessite davantage d’énergie pour son extraction et son traitement.

Pour Julian Stephens, DG de Sovereign Metals, il s’agit d’un argument important pour attirer les acheteurs, notamment ceux du secteur des batteries lithium-ion, plus grand marché pour le graphite naturel en paillettes. « Les producteurs et les utilisateurs de batteries lithium-ion prennent déjà note de l’empreinte carbone associée aux matières premières qui alimentent la technologie des batteries », explique-t-il.

Rappelons que le graphite est le second produit de Kasiya. Selon une étude exploratoire actualisée publiée en juin 2022, le projet peut livrer annuellement 242 000 tonnes de rutile et 155 000 tonnes de graphite sur une durée de vie de 25 ans au moins, grâce à un investissement initial de 372 millions de dollars.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La Côte d’Ivoire enregistre une hausse de 14 % de la production d’or en 2022

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La Côte d’Ivoire a produit environ 42 tonnes d’or en 2021. La production d’or du pays est sur une pente ascendante depuis une décennie et l’entrée en production de nouvelles mines dans les années à venir devrait lui permettre de se rapprocher d’autres pays de la sous-région comme le Burkina Faso.

La production d’or en Côte d’Ivoire a atteint environ 48 tonnes en 2022. Il s’agit d’un nouveau record pour le pays d’Afrique de l’Ouest qui enregistre ainsi une hausse de plus de 14 % en glissement annuel, selon un document du ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, relayé le 15 mars par Reuters.

La production ivoirienne d’or est dominée par l’exploitation industrielle et portée par trois compagnies basées au Canada et en Australie ayant représenté, d’après les calculs de l’Agence Ecofin, environ 25 tonnes d’or en 2022, soit plus de la moitié de la production totale. L’australien Perseus Mining a produit 347 986 onces (environ 10 tonnes) sur ses deux mines Yaouré et Sissingué, contre 313 000 onces (environ 9 tonnes) pour le canadien Endeavour à Ity, alors que Barrick, également basée au Canada, a produit 201 000 onces (5,7 tonnes) à Tongon.

Cette année, la production d’or devrait atteindre 50 tonnes grâce à l’entrée en service de deux nouvelles mines, en l’occurrence Abujar (Tietto Minerals a commencé la production en janvier 2023) et Séguéla (Fortuna Silver vise l’entrée en production plus tard cette année).

Source : Agence Ecofin

Villedieu-les-Poêles-Rouffigny. Le Directeur de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN SA) visite Villedieu

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Photo : Le Dr Ousmane Cissé avec son ami Émile Constant, qui lui a servi de guide pour la visite de Villedieu. | OUEST-FRANCE

Le Dr Ousmane Cissé, Directeur Général de la Société des Mines du Sénégal – la SOMISEN SA gère la participation de l’État dans les opérations minières de son pays – a consacré sa journée de lundi à la visite de Villedieu, la cité du cuivre.  Je m’intéresse beaucoup à ce métal. Des indices de cuivre ont été identifiés dans la région nord du Sénégal à la frontière avec la Mauritanie. Ils vont faire l’objet d’un programme de recherche sur cinq ans avec le lithium et le manganèse, autres métaux concernés par la transition écologique. 

Dans le cadre de ses fonctions, Ousmane Cissé, ingénieur géologue et docteur en droit minier, parcourt le monde.  Quand j’y vois des objets en cuivre, je pense toujours à Villedieu.  ​

Lundi matin, au retour d’une conférence à Toronto, au Canada, il a pris le Paris-Granville. Accueilli à sa descente du train par son ami Émile Constant, ancien maire de Rouffigny, qu’il a connu au début des années 2000 au Sénégal, il a passé une partie de sa journée à parcourir les rues de la ville et ses vieilles cours.  Le passé de Villedieu est vraiment singulier avec cet artisanat du cuivre qui perdure depuis le Moyen Âge. La visite était passionnante. 

Source : Ouest-France

La Chine supprime toutes les restrictions restantes sur les importations de charbon australien

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La Chine autorisera toutes les entreprises nationales à importer du charbon australien, signalant la fin des restrictions commerciales imposées fin 2020.

Les ports et les bureaux de douane ont été invités à autoriser les cargaisons, selon des personnes proches de la décision, qui ont demandé à ne pas être identifiées car les informations ne sont pas publiques. Plus tôt cette année, les autorités ont autorisé quatre grands importateurs à reprendre leurs achats de charbon australien, qui ont commencé à être expédiés en janvier.

Le charbon australien de haute qualité est très recherché par les aciéries et les centrales électriques chinoises. Les importations pourraient atteindre 1 million de tonnes rien qu’au cours de la première quinzaine de mars, selon le principal groupe de pression chinois sur le charbon. La Chine est le plus grand producteur et consommateur du monde et ses importations de carburant ont dépassé 290 millions de tonnes l’année dernière.

Grand consommateur

Les actions australiennes des mines de charbon, dont Yancoal Australia Ltd. et New Hope Corp., ont réduit leurs pertes après la nouvelle. Les contrats à terme sur le charbon à coke chinois ont prolongé les baisses.

La Chine avait été un important consommateur de charbon australien avant de mettre en œuvre son interdiction non officielle alors que les hostilités politiques s’intensifiaient entre les deux pays. Les dirigeants australiens ont déclaré que la fin de l’interdiction serait une étape clé dans le rétablissement des liens entre les nations.

Le dégel des relations entre les deux pays est une évolution bienvenue pour les exportateurs australiens d’autres produits de base frappés par une série de restrictions, notamment le homard, le bœuf, l’orge et le vin.

Les exportateurs de homard australiens ne voient pas les mêmes obstacles de la part des autorités chinoises qui étaient auparavant en place, a déclaré le ministre australien de l’Agriculture, Murray Watt, lors d’une conférence à Canberra la semaine dernière. Et il y a des signes précurseurs que les obstacles aux expéditeurs de bœuf et de produits laitiers commencent également à s’atténuer, a-t-il déclaré.

Source : mining.com

Mauritanie : plus de 78 milliards de dollars d’investissements pour faire du pays un géant de l’hydrogène vert

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Outre le marché du GNL, la Mauritanie, grâce à ses importantes ressources en termes d’énergies renouvelables, se positionne davantage comme un futur acteur majeur du marché de l’hydrogène, le « carburant du futur ».

Dans une étude intitulée « Africa’s extraordinary green hydrogen potential How » publiée en décembre 2022, la banque européenne de développement, entre autres commanditaires de l’étude, considère la Mauritanie comme l’un des principaux futurs hubs d’hydrogène vert du continent africain.

L’étude se base notamment sur les immenses possibilités en termes de production d’énergie solaire et éolienne que possède la Mauritanie. Un document publié par le ministère mauritanien du Pétrole indique que la capacité de production d’énergie solaire dans le pays varie entre 2000 et 2300 kWh par mètre carré par an, et que la force du vent est estimée à environ 9 mètres par seconde, tout au long de l’année, en particulier dans les zones côtières.

Fort de ce potentiel renouvelable, le gouvernement du pays, à travers le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie, a signé plusieurs accords pour développer jusqu’à 50 GW de capacités d’électrolyse.

Projet AMAN du géant américain CWP Global

Le 28 mai 2021 marque le premier contact officiel entre le gouvernement mauritanien et le développeur d’énergie renouvelable CWP Global. Les deux parties ont signé à cette date un protocole d’accord pour le développement d’un projet d’hydrogène vert « Power-to-X » de 30 GW. Le projet baptisé « AMAN », engagera 40 milliards $ d’investissements selon CWP qui l’annonçait à l’époque comme le futur plus grand projet d’énergie renouvelable au monde.

Les deux parties ont confirmé par la suite, la mise en œuvre de la deuxième phase des travaux de développement du projet qui assurera la production annuelle de 10 millions de tonnes d’hydrogène vert. Ils confirment également l’achèvement de l’avant-projet détaillé d’ici à décembre 2024, la poursuite des accords de financement, le début de la construction en 2025, ainsi que le début de la production avant 2030.

En mai 2022, presque une année après la signature du protocole d’accord, la Mauritanie et CWP signent cette fois un accord-cadre pour AMAN. On note que le projet comprendra une capacité éolienne de 18 GW et une capacité solaire de 12 GW.

Projet Nour de Chariot, rejoint plus tard par Total Eren

En septembre 2021, le gouvernement mauritanien s’associe cette fois à la société Chariot, en signant un protocole d’accord pour le développement de son potentiel d’hydrogène vert, à travers le « Projet Nour », d’une puissance maximale de 10 GW et situé dans le nord du pays.

À la suite de l’accord sur le projet Nour, Chariot a signé en avril 2022 un protocole d’accord avec le port de Rotterdam. Un partenariat qui constitue une première étape dans la mise en place de chaînes d’approvisionnement permettant la vente d’hydrogène vert et de ses produits dérivés, notamment l’ammoniac en Europe. À noter que Chariot s’est entre temps associé à Total Eren pour codévelopper le projet.

Le gouvernement mauritanien signe un nouvel accord sur l’hydrogène vert, avec un projet de 38 milliards $

Le 8 mars dernier, la Mauritanie a renforcé davantage sa position dans le secteur de l’hydrogène vert en signant un accord avec Infinity Power Holding et Conjuncta GmbH pour développer une nouvelle usine qui devrait produire jusqu’à 8 millions de tonnes d’hydrogène vert par an

L’usine qui sera située au nord-est de Nouakchott, pourra atteindre une capacité d’électrolyse de 10 GW. La première phase de la centrale, d’une puissance de 400 MW, devrait être opérationnelle d’ici 2028. Le projet dans son ensemble est estimé à 38 milliards $.

Acier vert et autres partenariats dans le domaine de l’hydrogène

Dans le sillage des partenariats énergétiques de l’État mauritanien, la Société Nationale Industrielle et minière (SNIM) du pays a signé avec ArcelorMittal un protocole d’accord pour évaluer l’opportunité de développer conjointement une usine de granulation et une usine de production de minerai de fer préréduit (IRD).

Ce projet devrait tirer parti du potentiel de la Mauritanie en matière de production d’électricité renouvelable et d’hydrogène vert. L’IRD produit à l’aide d’hydrogène vert et le fer produit par la SNIM seront importants pour la transition de l’industrie sidérurgique vers le zéro net.

Retombées économiques et sociales pour la Mauritanie

Prenant en considération uniquement le projet de CWP et celui du consortium Infinity- Conjuncta, les investissements devraient atteindre les 78 milliards $. C’est environ 8 fois le PIB de la Mauritanie en 2021, qui s’élevait à environ 10 milliards $ selon la Banque mondiale.

Pour sa part, le projet AMAN de CWP pourrait, selon l’entreprise, accroître le PIB du pays de 40 à 50 % d’ici 2030, et de 50 à 60 % à partir de 2035, tout en stimulant l’emploi dans l’industrie de 23 % et en réduisant le chômage national total de près d’un tiers d’ici 2035.

AMAN fournira également de l’électricité bon marché ainsi que plus de 50 millions de m3 d’eau douce aux communautés locales et à l’agriculture, obtenue par dessalement de l’eau de mer. En outre, un projet pilote permettra de fournir 60 bus de transport à hydrogène à usage public.

Il va sans dire que ces investissements vont bousculer la situation économique du pays, qui se caractérise actuellement par une dépendance au secteur extractif, notamment minier. Ce dernier représentait environ 21,8 % du PIB, 28,7 % des recettes budgétaires, 72,8 % des exportations, mais seulement moins de 1 % de l’emploi, selon le rapport ITIE 2021.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Le Kenya fait appel à l’Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis pour s’approvisionner en produits pétroliers

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L’éventualité d’un accord énergétique avec un pays pétrolier a récemment filtré lorsque le régulateur kényan du secteur pétrolier avait alerté le gouvernement sur des risques d’augmentation des coûts du carburant pour les consommateurs.

Davies Chirchir, le ministre kényan de l’Énergie et du Pétrole a officialisé, lundi 13 mars, la signature de plusieurs accords d’approvisionnements en carburant avec les compagnies pétrolières émiraties Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC) et Emirates National Oil Company (ENOC) ainsi qu’avec la Saoudienne Saudi Aramco.

Ces ententes couvrent une période comprise entre un et six mois. Elles interviennent dans un contexte où le Kenya est en proie à une pénurie de carburant depuis quelques semaines. Des menaces qui avaient poussé l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (EPRA), à tirer début février la sonnette d’alarme, quant à l’éventualité d’une hausse imminente des prix du carburant à la pompe.

À travers ces accords, le gouvernement kényan concrétise son option de départ en faveur de la conclusion d’accords avec des États capables de lui fournir du carburant, plutôt que l’approvisionnement auprès d’un négociant en pétrole choisi à l’issue d’une procédure d’appel d’offres.

Les autorités entendent également limiter le poids du dollar sur le shilling qui, par rapport à cette devise, est tombé lundi, à 129,80 unités, un niveau historiquement bas. C’est pourquoi Nairobi a fait le choix de rendre les produits pétroliers accessibles en shilling.

Concrètement, les parties prenantes se sont entendues pour que seuls des fournisseurs locaux désignés par l’État soient obligés de payer la livraison énergétique en dollars auprès des compagnies pétrolières tandis que la distribution de cette dernière est réalisée en shilling, le gouvernement assumant le risque de change.

« La transaction proposée devrait permettre d’alléger la demande de dollars liée aux importations de pétrole en allongeant le délai d’approvisionnement en dollars de cinq jours actuellement à 180 jours », a-t-il déclaré Chirchir.

Cette stratégie est toutefois mal accueillie par les négociants en devises étrangères. Pour ces derniers, il ne s’agirait que d’un report de demande qui, selon eux, ne permettrait pas à proprement parler d’endiguer la pression sur le shilling.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin