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La vision de Tesla des véhicules électriques sans terres rares stimulera la course aux aimants

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L’ambition de Tesla Inc. de retirer les terres rares des futurs modèles ébranle les producteurs du secteur, mais elle devrait également stimuler les efforts mondiaux pour proposer des alternatives aux moteurs de voitures électriques qui dépendent actuellement de ces matériaux.

Les groupes motopropulseurs du modèle 3 et du modèle Y ont déjà réduit d’un quart la consommation de terres rares lourdes, et la prochaine unité d’entraînement de Tesla comprend un moteur à aimant permanent qui n’utilise aucun des matériaux, a déclaré Colin Campbell, vice-président de l’ingénierie du groupe motopropulseur  . journée des investisseurs de l’entreprise au début de ce mois.

Le constructeur automobile cherche à continuer à réduire les coûts, à éviter les processus présentant des risques pour l’environnement et la santé et à réduire la dépendance à l’égard des produits de base qui peuvent être les plus sensibles aux fluctuations brutales des prix.

Les terres rares – qui sont utilisées dans les aimants de tout, des téléphones aux éoliennes en passant par les avions de combat – sont depuis longtemps un problème pour les constructeurs automobiles et le secteur de l’énergie propre, en raison des prix imprévisibles et de la mainmise étroite de la Chine sur la chaîne d’approvisionnement. La Chine représente environ les deux tiers de l’exploitation minière et 85 % du raffinage des matériaux.

Les risques de dépendance à l’égard de Pékin ont été mis en évidence en 2010, lorsque les prix ont grimpé en raison de la décision de la Chine de réduire les exportations, et en 2019 et 2020 au milieu des spéculations selon lesquelles les expéditions pourraient être à nouveau limitées en raison des tensions commerciales avec les États-Unis.

D’autres constructeurs automobiles, dont BMW AG, Toyota Motor Corp. et General Motors Co., ont également cherché à réduire leur dépendance aux terres rares.

Les actions de producteurs, dont JL Mag Rare-Earth Co. et Jiangsu Huahong Technology Stock Co., ont été immédiatement vendues après les commentaires de Campbell, tandis que Lynas Rare Earths Ltd. – le plus grand producteur de matériaux en dehors de la Chine – a baissé d’environ un quart ce mois-ci.

Le manque de diversité dans les chaînes d’approvisionnement des aimants permanents en terres rares est “une préoccupation majeure pour l’industrie dans la géopolitique des matériaux critiques”, a déclaré Nils Backeberg, fondateur du cabinet de conseil londonien Project Blue. “L’utilisation de technologies moins chères – bien que moins axées sur les performances et l’efficacité – est susceptible de se généraliser.”

Une alternative potentielle pourrait être les aimants en ferrite, faits de fer et mélangés à des matériaux comme le baryum et le strontium, qui sont plus largement disponibles et moins chers, selon William Roberts, analyste de recherche principal au cabinet de conseil londonien Rho Motion.

GM les a déjà utilisés et la société japonaise Proterial Ltd. a déclaré en décembre avoir développé des moteurs utilisant des aimants en ferrite qui  correspondaient aux performances  des composants utilisant des terres rares.

Niron Magnetics Inc., basée à Minneapolis, qui s’est associée à Volvo Car AB, a remporté l’année dernière une  subvention de 17,5 millions de dollars du Département américain de l’énergie  pour aider à intensifier les travaux sur les aimants sans terres rares qui utilisent la technologie à base de nitrure de fer.

Une équipe de l’Université de Cambridge et des collègues autrichiens ont annoncé une nouvelle méthode pour fabriquer de la tétrataenite, un remplacement possible des aimants aux terres rares, dans un article de recherche publié l’année dernière.

Les aimants en ferrite sont le candidat le plus probable pour l’innovation de Tesla, a déclaré la société de recherche Adamas Intelligence Inc. dans une  note , bien que la technologie soit confrontée à un défi car elle s’accompagne traditionnellement d’une “pénalité importante en termes de poids ou d’efficacité”.

Les systèmes de moteur à base de terres rares existants ont également fait leurs preuves en matière d’efficacité, et la demande de matériaux pour les véhicules électriques et les énergies renouvelables devrait augmenter.

Environ 3,8 milliards de dollars d’oxydes de terres rares magnétiques ont été consommés dans des applications liées à la transition énergétique en 2022, et ce chiffre atteindra plus de 36 milliards de dollars en 2035, prévoit Adamas. 

Source : mining.com

Matières premières critiques : l’Union européenne proposera à l’Afrique des partenariats axés sur le raffinage sur place

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L’UE a présenté une nouvelle feuille de route pour sécuriser l’approvisionnement de ses 27 membres en matières premières critiques, et pour réduire leur forte dépendance vis-à-vis d’une poignée de pays, dont la Chine.

L’Union européenne (UE) envisage de proposer à des pays riches en matières premières critiques, en particulier en Afrique, des partenariats « gagnant-gagnant » axés sur le raffinage local de ces matières indispensables aux transitions écologique et numérique, en vue de réduire sa forte dépendance vis-à-vis de la Chine. La feuille de route a été dévoilée jeudi 16 mars par la Commission européenne.

Selon le règlement sur les matières premières critiques (European Raw Critical Materials Act/CRMA), l’UE prévoit de créer une sorte de ‘’Club des CRM’’qui « réunira les pays consommateurs et les pays riches en ressources afin d’encourager les investissements durables dans les pays producteurs et de leur permettre de remonter la chaîne de valeur ».

Ce document consulté par Euractiv, un portail d’information spécialisé dans les affaires européennes, précise que l’intérêt se porte sur l’encouragement du raffinage et de la transformation des matières premières critiques comme le cobalt, le lithium, le nickel, le tungstène ou encore les terres rares dans les pays producteurs.

« Ce que souhaitent ces partenaires potentiels, c’est partager progressivement la valeur ajoutée localement. 2 000 euros la tonne de lithium extraite, 80 000 euros raffinée. Le raffinage va se faire en Chine et la valeur ajoutée qui permet de contribuer au développement va disparaître », a expliqué le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, cité par RFI.

« Nous ne pouvons pas aller voir les pays tiers et leur dire de ‘’faire le sale boulot’’ que requièrent l’exploitation minière et l’extraction, c’est moralement inacceptable. Nous devons contribuer à renforcer l’impact économique au niveau local, ce que la Chine n’est pas encline à faire », a-t-il ajouté, indiquant que la proposition de la Commission européenne constitue « une sorte de test qui montre que l’UE peut agir seule, avec ses propres méthodes et ses propres valeurs ».

D’autre part, l’UE proposera à ses partenaires commerciaux comme les États-Unis ou le Canada d’entrer dans ce qu’elle appelle le « club des investisseurs ». Outre les partenariats avec les pays producteurs, la nouvelle feuille de route prévoit l’extraction de 10% des matières premières critiques au sein de l’UE d’ici 2030 contre 3% actuellement, ainsi que la transformation et le raffinage de 40% ces matériaux dans l’espace européen contre 0 à 20% aujourd’hui.

Les objectifs de recyclage ont été par ailleurs fixés à 15% du total des besoins des 27, qui souhaitent désormais ne pas dépendre d’un pays tiers unique pour plus de 65% de leur consommation annuelle de chacune des matières premières critiques. L’objectif est de « garantir un approvisionnement sûr, diversifié, abordable et durable » afin de « réduire la dépendance actuelle de l’UE à l’égard d’un seul ou de quelques pays ».

Source : Agence Ecofin

Prix du pétrole : Goldman Sachs réduit ses prévisions pour 2023 et 2024, à moins de 100 dollars le baril

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La situation tendue du secteur bancaire aux Etats-Unis et en Europe et les craintes de récession ont fait chuter les prix de brut à leurs plus bas niveaux depuis décembre 2021. Goldman Sachs estime que les cours de l’or noir ne devraient se rétablir que progressivement après de tels événements.

La banque d’investissement américaine Goldman Sachs a ramené, samedi 18 mars, ses prévisions de croissance des prix du pétrole pour 2023 et 2024 à moins de 100 dollars le baril, en raison la situation tendue du secteur bancaire aux Etats-Unis et en Europe et des craintes de récession mondiale.

Les analystes de la banque, qui tablaient début février dernier sur une remontée des prix au-dessus de 100 dollars le baril cette année et en 2024, s’attendent désormais à ce que les cours moyens de l’or noir s’établissent à 94 dollars le baril pour les 12 mois à venir et à 97 dollars le baril au second semestre 2024.

« Les prix du pétrole ont plongé malgré le boom de la demande chinoise, en raison du stress bancaire, des craintes de récession et de l’exode des flux d’investisseurs. Historiquement, après de tels événements, le positionnement et les prix ne se rétablissent que progressivement, en particulier les prix à long terme », ont souligné les analystes de Goldman Sachs dans une note d’analyse publiée samedi 18 mars.

Goldman Sachs, qui était jusque-là l’une des banques les plus optimistes sur les perspectives des cours du pétrole, s’attend désormais à ce que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) n’augmentent leur production qu’au troisième trimestre 2024, contre une précédente prévision qui tablait sur une hausse des capacités de production de ces pays au deuxième semestre 2023.

Les prix de brut avaient enregistré, mercredi 15 mars, leurs plus bas niveaux depuis décembre 2021, en raison notamment de la panique qui a secoué les marchés financiers après la faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank (SVB).

Sur les marchés à terme, le prix du baril de Brent avait alors dévissé de 6,8% à 72,2 dollars, soit une baisse de 12,7% sur un mois et de 22,6% sur un an. La référence américaine, le baril de WTI, avait chuté de 7,5%, à 65,8 dollars, soit une baisse de 13,5% sur un mois et de 25,6% sur un an.

Les prix de brut ont commencé, ce lundi 20 mars, une nouvelle semaine avec des pertes, malgré les interventions des banques centrales aux Etats-Unis et en Suisse pour renflouer des banques en difficulté. Sur les marchés asiatiques, le baril de Brent s’échangeait ce matin à 72,27 dollars, tandis que le baril de WTI s’échangeait à 66,06 dollars, tous deux en baisse de plus d’un point de pourcentage par rapport à leurs cours de clôture du vendredi 17 mars, selon le portail Oil Price.

Trois banques américaines (Silicon Valley Bank, Signature Bank et First Republic Bank) et une banque européenne (Crédit Suisse) ont dû être renflouées d’urgence en une semaine par les banques centrales et/ou des concurrents. Mais ces interventions ne semblent pas suffire à calmer les marchés.

Source : Agence Ecofin

En Afrique, 84,7% des réserves de gaz en phase de préproduction se trouvent en dehors des pays producteurs traditionnels (rapport)

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Les nouveaux entrants sur le marché du gaz naturel en Afrique comme le Mozambique, le Sénégal et la Mauritanie devraient remplacer peu à peu l’Algérie, le Nigéria, la Libye et l’Égypte, qui avaient accaparé 92% de la production du continent entre 1970 et 2021. 

84,7% des nouvelles réserves de gaz naturel en phase de préproduction en Afrique se trouvent dans sept pays qui jusqu’ici n’exploitaient pas les combustibles fossiles, selon un rapport publié en février dernier par l’ONG Global Energy Monitor.

Ce rapport, qui se base sur les données de Global Oil and Gas Extraction Tracker (GOGET) lancé par l’ONG spécialisée dans le suivi des projets gaziers et pétroliers à l’échelle mondiale, précise que le Mozambique abrite 44,9% de ces réserves prouvées qui sont encore aux étapes de préproduction. Viennent ensuite le Sénégal (15,1%), la Mauritanie (11,2%) et la Tanzanie (10%), l’Afrique du Sud (1,9%), l’Éthiopie (0,8%) et le Maroc (0,8%).

Les réserves cumulées de ces sept pays se chiffrent à plus de 5137,5 milliards de mètres cubes (mm3). Les nouveaux entrants sur le marché du gaz devraient ainsi remplacer peu à peu les pays producteurs traditionnels, en l’occurrence l’Algérie, le Nigéria, la Libye et l’Égypte qui avaient accaparé 92% des volumes de gaz naturel produits en Afrique entre 1970 et 2021.

L’Algérie, l’Égypte, la Libye et le Nigéria domineront encore la production de gaz à court terme, mais que le Mozambique et les autres futurs hubs gaziers africains représenteront plus de 50% de la production gazière du continent d’ici 2038.

Le rapport souligne également que le développement des divers projets qui sont actuellement en phase de préproduction et des infrastructures d’exportation, y compris dans les pays producteurs traditionnels, nécessiterait des investissements sur site vierge (greenfield investments) estimés à 329 milliards de dollars.

Parmi les principaux projets gaziers en phase de préproduction, le rapport cite notamment ceux de Golfinho-Atum (Mozambique), Grand Tortue Ahmeyim (Sénégal et Mauritanie) et Zafarani (Tanzanie).

Une production destinée majoritairement à l’exportation

Si les 79 projets en phase de préproduction répertoriés en Afrique sont réalisés, la production gazière du continent augmentera d’environ 33% d’ici 2030.

Les investissements sur site vierge devraient s’intensifier dans la seconde moitié de la décennie en cours, la décision d’investissement finale pour nombre de projets étant attendue durant cette période.

Global Energy Monitor indique d’autre part que la majorité du gaz naturel que les nouveaux projets devraient produire n’est pas destinée à la consommation intérieure, malgré les faibles taux d’électrification dans les futurs hubs gaziers africains comme le Mozambique (30%), la Tanzanie (40%) et la Mauritanie (47%).

En préproduction, de nombreux sites d’extraction de gaz sont d’ailleurs associés à des terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL).

Les dépenses d’investissement dans les terminaux de GNL programmés sont estimées à environ103 milliards de dollars, dont 92 % financeraient les terminaux d’exportation de GNL.

Les cinq principaux pays africains qui développeront des terminaux d’exportation sont la Tanzanie, le Mozambique, le Nigéria, la Mauritanie et le Sénégal. À l’exception du Nigéria, tous ces pays figurent parmi les nouveaux entrants sur le marché.

Les données de Global Energy Monitor montrent par ailleurs que la majorité des réserves des nouveaux champs gaziers en Afrique appartient à des entreprises dont le siège social est situé en Europe, ce qui laisse croire que la majorité des bénéfices issus de ces projets ne profiterait pas à l’Afrique.

Les sociétés publiques algérienne et mozambicaine Sonatrach et Empresa Nacional de Hidrocarbonetos (ENH) sont les seules entreprises africaines à se classer dans le top 10 des propriétaires de réserves des champs gaziers en phase de préproduction recensés sur le continent.

Source : Agence Ecofin

ActuMines /Actu Lex

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Centrafrique – Neuf (09) ressortissants chinois ont été tués dimanche dans un site minier dans la région de Bambari, dans le centre de la Centrafrique, en proie depuis plusieurs années à une guerre civile, ont affirmé dimanche à l’AFP le maire de Bambari et une source sécuritaire locale.

Guinée – Le gouvernement guinéen et ses partenaires ont repris les travaux de construction sur la plus grande réserve inexploitée de minerai de fer au monde du Simandou. Le projet de 15 milliards de dollars, qui comprend un chemin de fer et un port, a été relancé samedi 18 mars, près d’un an après la suspension des opérations. (Mining.com)

Ghana – Un programme de forage Auger de 20 000 m sur cinq mois sur le projet phare de lithium d’Ewoyaa a été lancé par Atlantic lithium. Ce forage fait partie d’un programme plus large d’exploration et de forage de ressources sur le portefeuille de lithium de Cape Coast de 560 km2 au Ghana. (Miningweekly)

Ouganda – Le développement de l’étape 1 du projet de terres rares de Makuutu, nécessitera un investissement en capital de 120,8 millions de dollars pour soutenir le projet de 05 millions de tonnes par an, qui fournirait 40 090 tonnes d’oxyde de terres rares produit équivalent. (Miningweekly)

Koweït – La compagnie pétrolière nationale koweïtienne Kuwait Oil Company a annoncé lundi « l’état d’urgence » après une fuite de pétrole sur terre, précisant qu’aucune victime ou interruption de la production n’avait été rapportées. (Zonebourse.com)

Allemagne – Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Marc Ayrault, a annoncé lundi que le projet de construction de deux nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’est de l’île de Rügen avait été lancé en mer Baltique. Il s’agit “uniquement de travaux d’exploration” qui ont été approuvés par l’Office des voies navigables et de la navigation de la mer Baltique, a indiqué dimanche un porte-parole du groupe énergétique RWE (Essen), interrogé à ce sujet. (Zonebourse.com)

Australie – Rio Tinto a publié aujourd’hui un rapport indépendant basé sur un audit mondial de la conformité et des performances de sa gestion du patrimoine culturel – l’une des nombreuses mesures qu’il prend pour continuer à trouver de meilleures façons de gérer et protéger le patrimoine. L’audit a identifié les domaines dans lesquels Rio Tinto réalise des pratiques de pointe en matière de patrimoine culturel, mais a également identifié d’autres pratiques pour lesquelles l’entreprise doit améliorer ses performances. (Riotinto)

Marché de l’or – Les prix de l’or ont bondi ce 20 mars 2023 de 1% à leur plus haut depuis mars de l’année dernière, effaçant les pertes antérieures. Les prix des lingots ont augmenté de 10%, soit environ 180 dollars, grâce à la demande refuge après l’effondrement de la Silicon Valley Bank basée aux États-Unis au début du mois, qui a pris au piège le prêteur Crédit Suisse. L’argent au comptant est resté inchangé à 22,59 $ l’once, le platine a chuté de 0,5 % à 970,53 $ et le palladium a perdu 0,8 % à 1 407,70 $. (Miningweekly)

ActuLex

FOCUS SUR UNE COMPAGNIE MINIERE : RESOLUTE MINING 

Resolute est un mineur d’or prospère axé sur l’Afrique avec plus de 30 ans d’expérience en tant qu’explorateur, développeur et exploitant de dix mines d’or qui ont produit plus de 9 millions d’onces d’or. La Société est cotée à l’Australian Securities Exchange (ASX) et à la London Stock Exchange (LSE) sous le symbole RSG. Resolute possède actuellement deux mines d’or en production:  la mine d’or de Syama au Mali (Syama) et la mine d’or de Mako au Sénégal (Mako).

Syama est un actif robuste à longue durée de vie comprenant une mine souterraine et un circuit de traitement des sulfures associé, ainsi que des opérations satellites à ciel ouvert qui alimentent en minerai un circuit de traitement des oxydes séparé.

Mako est une mine d’or à ciel ouvert de haute qualité que Resolute possède et exploite depuis août 2019.

La Société est également active dans l’exploration avec des campagnes de forage en cours dans ses concessions africaines, en mettant l’accent sur le Mali, le Sénégal et la Guinée.

Entreprise Date de constitution Filiale au SENEGAL Gisement Entrée en production de la mine  Production annuelle en 2021 (Rapport ITIE)  Actionnaires PDG
RESOLUTE MINING LIMITED  

2001

PETOWAL MINING COMPANY SA  

Mako

Janvier 2018 avec prolongation jusqu’en 2027 16,2 tonnes d’once avec une hausse de 24% Etat du Sénégal (SOMISEN SA) : 10%

RESOLUTE : 90%

 

Terry HOLOHAN

              Autorisation d’exploitation artisanale

 
Société Substance Instrument juridique Périmètre Région  
Madissimo SA

« LUIGI »

Or alluvionnaire et éluvionnaire Arrêté n°01577 du 05 février 2015  

Tomboronkoto

 

Kédougou

 

Lukoil veut participer à de nouveaux projets pétroliers et gaziers au Congo

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Récemment, Lukoil a activé un plan visant à étendre sa présence dans l’industrie pétrolière africaine.

Ivan Romanovsky, le vice-président de Lukoil pour l’Amérique, l’Afrique et le Moyen-Orient, a annoncé que la société souhaite participer à de nouveaux projets pétrogaziers en République du Congo, en tant qu’opérateur. Cette déclaration fait suite à une réunion avec le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua.

Pendant les échanges, les deux parties ont largement abordé la participation actuelle de Lukoil au projet Marine XII, opéré par Eni. « Nous avons discuté aujourd’hui d’un certain nombre d’opportunités concernant la prise du statut d’opérateur sur certains projets », a déclaré Romanovsky, qui espère le soutien du ministère des Hydrocarbures et du gouvernement à cette fin.

En 2019, Lukoil a racheté à New Age M12 Holdings Limited une participation de 25 % dans Marine XII pour 800 millions de dollars. Le projet est opéré par Eni, via une participation de 65 %, tandis que la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) y détient une part de 10 %. Le projet vise à exporter le GNL produit sur place. Pour ce faire, Eni a déjà signé un contrat avec la société d’ingénierie chinoise Wison Heavy Industry, pour la construction d’une installation flottante de gaz naturel liquéfié d’une capacité annuelle de 2,4 millions de tonnes.

Le projet Marine XII couvre une superficie de 571 kilomètres carrés, avec cinq champs découverts dans le bloc. Les champs de Nene et de Litchendjili sont en production depuis 2015 et produisent principalement du pétrole léger à faible teneur en soufre et des condensats de gaz, ainsi que du gaz brut.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Botswana : nouvelles avancées de Tlou sur le projet de gazier de Lesedi

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Mi-décembre 2022, Tlou avait annoncé son intention de lever un financement de 3 millions de dollars pour financer son projet de production d’électricité à partir du champ de méthane de houille de Lesedi. Le forage d’un puits avait été annoncé.

La compagnie australienne Tlou Energy a annoncé, mercredi 15 mars, qu’elle exécute une nouvelle étape de ses activités liées au projet gazier de Lesedi au Botswana. Ces dernières comprennent la réalisation d’opérations de carottage sur le site du projet. Elles prennent également en compte une campagne de forage de puits sur le périmètre comme prévu par la société.

Les travaux de carottage sont d’ores et déjà en cours. Ils interviennent essentiellement en prélude au forage prochain du puits ayant pour cible le prospect Lesedi 6. L’objectif étant de fournir des informations supplémentaires permettant une meilleure maîtrise de la structure géologique de ce dernier.

Pour ce qui est du forage proprement dit du puits Lesedi 6, il devrait être lancé d’ici la fin du mois de mars d’après les projections de la compagnie. Comme avec les prospects Lesedi 3 et Lesedi 4, Lesedi 6 devrait impliquer un puits de production vertical et deux puits latéraux.

« Lesedi 6 est le premier puits d’un programme de forage planifié pour augmenter la production de gaz du projet Lesedi. Les flux de gaz provenant de Lesedi 6 devraient être convertis en électricité pour le contrat d’achat d’électricité de 10 MW conclu avec la Botswana Power Corporation (BPC), une fois que la ligne de transmission, les sous-stations et l’infrastructure électrique associée seront en place », indique Tlou dans un communiqué.

Concernant la ligne de transmission et ses annexes, elle affiche un taux d’exécution d’environ 60 % en dépit du retard que les travaux ont connu au cours des semaines écoulées. Selon les projections des parties prenantes, leur finalisation est prévue d’ici juin 2023, au plus tard.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Gabon : le chinois CNOOC promet des résultats satisfaisants après le forage de puits pétroliers au large de Port-Gentil

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La société pétrolière China National Offshore Oil Corporation a finalisé le forage de 2 puits pétroliers (BC9 et BCD10) au large de Port-Gentil au Gabon. Les données de prospection obtenues après le forage ne sont pas encore disponibles, a annoncé Xia Quinglong, PDG de l’entreprise, au sortir d’une audience avec le ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa.

78imo

« On vient à peine de finir les forages de 2 puits. Il y a une série de travaux à faire ensuite. Après cette étape, on va faire des études approfondies, et puis on verra quelle stratégie adopter », a-t-il expliqué, tout en promettant des résultats satisfaisants pour la suite.

Ces résultats « satisfaisants » motivent la société chinoise qui s’affirme prête à acquérir de nouveaux blocs pétroliers au Gabon, et à renforcer sa présence dans le secteur des hydrocarbures du pays, informe Le Nouveau Gabon.

CNOOC avait déjà montré en octobre 2022 son intérêt à investir dans 6 nouveaux blocs pétroliers parmi les 35 mis aux enchères depuis 2018 par l’État gabonais. L’opération avait entre autres pour but, selon le ministère du Pétrole, de lutter contre le déclin de la production à long terme et de renouveler les réserves du pays par l’intensification de l’exploration.

Source : Agence Ecofin 

Pétrole : après l’Afrique du Nord, les produits pétroliers russes atteignent le marché ouest-africain

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Fin février, le fournisseur Kpler avait établi, à partir d’une analyse des données du transport maritime russe, que des quantités significatives d’hydrocarbures russes avaient été livrées à plusieurs pays du Maghreb comme le Maroc.

La Russie semble déterminée à trouver de nouveaux marchés, notamment en Afrique, pour y écouler ses produits pétroliers, contournant ainsi l’embargo sur les produits pétroliers imposé par l’Union européenne. Plusieurs sources anonymes ont ainsi révélé, mercredi 15 mars, des informations selon lesquelles des quantités significatives de produits pétroliers auraient été expédiées vers des pays d’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal et le Ghana.

Ce dernier aurait notamment réceptionné environ 600 000 barils de brut léger en provenance du port russe de Novorossiysk. Une cargaison immobilisée au port ghanéen de Tema pendant trois semaines et qui aurait été finalement rachetée par Platon Oil and Gas, une compagnie privée ukrainienne disposant d’une raffinerie au Ghana.

Cette expédition de brut, si elle est confirmée, serait la première effectuée à destination du marché pétrolier d’Afrique de l’Ouest, en plus de cinq ans. Elle viendrait se greffer à une entente d’importation de gazole en cours d’exécution et liant le gouvernement ghanéen à la société Litasco, une filiale du producteur russe de pétrole Lukoil. Un marché convenu en échange de paiements en or plutôt qu’en liquide.

D’après les sources anonymes, Litasco active sur le marché africain depuis une vingtaine d’années, aurait également livré environ 41 000 tonnes de produits pétroliers au Sénégal, au cours du mois de février 2023. Dakar devrait d’ailleurs recevoir une cargaison similaire d’ici la fin du mois de mars.

Au vu des circonstances, l’Afrique semble devenir désormais l’une des cibles privilégiées des exportations pétrolières russes. L’analyse des données portuaires révèle qu’outre le Maroc et la Tunisie qui auraient, au moins en partie, déjà réceptionné des produits pétroliers russes, l’Égypte et la Libye seraient également de nouvelles destinations pour les combustibles.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Kenya : Fortescue Future Industries s’engage à développer des projets d’ammoniac et d’engrais verts

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Dans le développement de projets d’hydrogène vert, l’australienne Fortescue Future Industries est l’une des entreprises les plus dynamiques en Afrique. Elle est notamment présente en Égypte et à Djibouti.

Le gouvernement du Kenya et le développeur de projets d’énergies propres Fortescue Future Industries ont renforcé le 15 mars leur engagement à progresser vers le développement d’un projet majeur d’énergie verte et d’engrais.

Les deux parties ont en effet signé un accord de soutien à l’investissement et de mise en œuvre pour le développement potentiel d’une installation de production d’ammoniac vert et d’engrais d’une capacité de 300 MW, dans les environs de Naivasha près du champ géothermique d’Olkaria. Cet accord fait suite à un autre signé entre les deux parties en novembre 2022, à l’occasion de la COP 27.

« Aujourd’hui, nous marquons une étape importante dans nos engagements visant non seulement à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais surtout à affirmer avec force que le Kenya s’est engagé dans un ambitieux programme de croissance verte. », a commenté le Président du Kenya, William Ruto, à l’occasion de la signature de l’accord.

Pour le Kenya, ce partenariat permettra de produire des engrais exempts de combustibles fossiles, de développer une industrie locale forte et de réduire son exposition aux importations.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin