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Égypte : le gouvernement prépare l’entrée en production commerciale d’une nouvelle mine d’or

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Le désert oriental égyptien abrite d’importantes réserves d’or. Pourtant, le pays ne compte qu’une seule mine industrielle d’or depuis plus d’une décennie, en raison d’une législation minière peu propice aux investissements étrangers. Des réformes entamées en 2020 changent progressivement la donne.

L’Égypte s’apprête à mettre en production commerciale une mine d’or à Iqat, dans le sud du pays. C’est ce qu’il faut retenir d’un communiqué publié le 21 mars par le ministère du Pétrole et des Resources minérales annonçant le début d’une phase expérimentale pour atteindre ce but.

En visite sur le site, le ministre Tarek El Molla a constaté l’avancement des travaux, saluant le fruit d’un partenariat public-privé entre la société Shalatin, l’Egyptian Mineral Resources Authority (EMRA) et la Wealth and Resources Mining Company. Le site abrite une réserve d’environ 1,2 million d’onces et la future production pourra non seulement être exportée, mais aussi utilisée pour accroitre les réserves d’or de la Banque centrale égyptienne.

Si le site d’Iqat est présenté comme le troisième endroit où de l’or est extrait en Égypte, notons que la seule mine industrielle d’or connue dans le pays reste Sukari, une exploitation gérée depuis bientôt deux décennies par le britannique Centamin. Cette mine a livré 441 000 onces d’or en 2022.

Les autorités locales sont cependant décidées à donner une plus grande place à l’exploitation aurifère, comme l’illustrent les réformes lancées depuis quelques années pour rendre le secteur minier plus attractif. Ces mesures ont déjà abouti à l’arrivée de plusieurs compagnies minières, dont le deuxième producteur mondial d’or Barrick Gold, qui ont obtenu des licences d’exploration lors d’un appel d’offres international en 2021.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ghana : une campagne de forage de 20 000 m pour améliorer l’estimation des ressources de lithium à Ewoyaa

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Au Ghana, Atlantic Lithium accélère les travaux au projet Ewoyaa qui devrait être la première mine de lithium du pays. Alors qu’une étude de faisabilité définitive est attendue cette année sur l’actif, la compagnie intensifie les travaux d’exploration.

La compagnie minière Atlantic Lithium a annoncé le début d’une campagne de forage à la tarière de 20 000 m sur son projet de lithium Ewoyaa, au Ghana. La campagne prévue pour durer cinq mois et qui permettra de tester plusieurs cibles fait partie d’un programme d’exploration plus vaste destiné à améliorer l’estimation des ressources du projet.

Selon les détails publiés lundi par la société, les travaux de forage ont déjà commencé avec quatre tarières sur une cible dénommée Assen et située au nord de la zone du projet. Ils aideront à mieux comprendre la nature et la teneur du minerai de lithium présent dans les zones ciblées. Une campagne de forage à circulation inverse de 6 500 m sera ensuite réalisée sur les nouvelles cibles identifiées.

Parallèlement, Atlantic prépare aussi 10 000 m de forages intercalaires et à circulation inverse dans le cadre d’une autre campagne toujours sur le projet Ewoyaa. Le but est d’améliorer le niveau de confiance des estimations précédemment réalisées en convertissant la ressource inférée déclarée en ressource indiquée.

Selon le CEO par intérim Lennard Kolff, ces importants programmes d’exploration et de forage prévus pour 2023 n’auront pas d’impact sur la date de livraison de l’étude de faisabilité définitive (DFS) en cours. La DFS devrait être publiée d’ici la fin du deuxième trimestre 2023 et une fois les autorisations réglementaires obtenues, la construction de la mine devrait commencer.

Pour rappel, selon une étude de préfaisabilité publiée en 2022 pour le projet Ewoyaa, ce dernier a la capacité de produire 255 000 tonnes de concentré de spodumène sur une durée de vie de 12,5 ans. Il peut générer sur la période 4,84 milliards de dollars alors que l’investissement nécessaire à son développement est estimé à 125 millions $.

Source : Agence Ecofin

L’Afrique détient entre 20% et 90% des réserves mondiales de 11 minéraux nécessaires à la transition énergétique (rapport)

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Bien qu’il reste encore peu exploré, le continent détient déjà des parts considérables des réserves mondiales des minéraux critiques. De plus, la plupart des études géologiques y ont été menées avant que certains minéraux ne soient reconnus comme essentiels à la transition énergétique.

L’Afrique détient entre 20% et 90% des réserves mondiales de 11 minéraux nécessaires à la transition énergétique comme les métaux du groupe du platine, le cobalt, le chrome et le zircon, selon un rapport publié en novembre dernier par l’ONG Natural Resource Governance Institute (NRGI).

Intitulé « Triple win : How mining can benefit Africa’s citizens, their environment and the energy transition », ce rapport précise que le continent dispose de plus de 90% des réserves planétaires des métaux du groupe du platine (ruthénium, rhodium, palladium, osmium, iridium, platine et rhénium), qui sont notamment utilisés dans la fabrication des piles à combustible, des électrolyseurs nécessaires à la production de l’hydrogène vert et des catalyseurs automobiles.

L’Afrique abrite également 80% des réserves mondiales de phosphate nécessaire à la fabrication des cathodes des accumulateurs LFP (Lithium, Fer, Phosphate) et des engrais.

Elle détient aussi des parts importantes des réserves mondiales de neuf autres minéraux indispensables pour la fabrication des solutions de stockage d’énergie, des panneaux photovoltaïques, des pales d’éoliennes et de divers composants des véhicules électriques : le manganèse (55% des réserves mondiales), le cobalt (44%), l’ilménite (43%), l’yttrium (43%), le chrome (40%), le vanadium (30%), la bauxite (22%), le graphite (21%) et le zircon (20%).

Le rapport, qui révèle aussi que l’Afrique détient 19 % des réserves mondiales de métaux nécessaires à la fabrication d’un véhicule électrique standard alimenté par une batterie, souligne que le continent est encore peu exploré puisqu’il possède la plus faible concentration de richesses minérales connues dans le monde.

Une exploration plus poussée pourrait ainsi révéler de nouveaux gisements de minéraux critiques. Mais même dans l’état actuel des choses, il est indéniable que le continent joue déjà un rôle très important dans la réalisation des objectifs de réduction des émissions à l’échelle globale.

Natural Resource Governance Institute, qui milite pour l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles afin de promouvoir un développement durable et inclusif, précise cependant que la transition vers des systèmes énergétiques à faibles émissions à l’échelle mondiale d’ici 2050 ne doit pas répéter les erreurs qui ont caractérisé l’exploitation minière en Afrique dans le passé.

Les pays du continent et leurs citoyens n’ont pas jusqu’ici profité suffisamment de leurs ressources minérales. L’industrie minière a certes contribué à hauteur de 8 % aux recettes publiques totales dans les 15 pays du continent les plus dépendantes de cette activité, mais elle n’a généré que très peu d’opportunités pour les entreprises africaines dans les segments de la fourniture de services aux compagnies minières et des chaînes de valeur utilisant les minéraux. Entre outre, les activités minières ont accentué la pollution et la déforestation.

Des bénéfices sur trois fronts

Le rapport souligne dans ce cadre qu’une exploitation responsable des minéraux de la transition énergétique peut conduire à des bénéfices sur trois fronts : l’accélération de la transition énergétique ; l’amélioration de la croissance économique et du bien-être social en Afrique ; et la protection de la nature dans les zones d’exploitation.

Pour réaliser ces bénéfices, Natural Resource Governance Institute a identifié plusieurs pistes.

Il s’agit en premier lieu d’établir des zones interdites à l’exploitation minière regroupant notamment les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, les vastes étendues de forêts et les aires de précieuse biodiversité dans le cadre d’accords entre les gouvernements locaux, les bailleurs de fonds et les compagnies minières.

En second lieu, les bailleurs de fonds multilatéraux devraient soutenir les Etats et les compagnies minières en participant plus activement aux études géologiques, étant donné que le continent africain demeure peu exploré. D’autant plus que de nombreuses études géologiques y ont été menées avant que plusieurs minéraux ne soient reconnus comme essentiels à la transition énergétique.

Pour faire bénéficier davantage les Africains des richesses de leurs sous-sols, les pays développés et les bailleurs de fonds devraient par ailleurs encourager l’apparition d’une industrie locale dans la chaîne de valeur des véhicules électriques et des énergies renouvelables ainsi que l’émergence de fournisseurs locaux de compagnies minières pour une multitude de produits allant des camionnettes aux foreuses, en passant par les pièces de rechange, les services de restauration et la gestion des ressources humaines.

Dans ce chapitre, les compagnies minières étrangères et les bailleurs de fonds devraient investir dans des centres de formation, des universités et des activités de recherche et de développement pour assurer un transfert de technologies aux travailleurs locaux.

Les différents acteurs impliqués dans les chaînes de valeur des minéraux de la transition énergétique sont également appelés à se coordonner à l’échelle régionale pour partager les minerais et les infrastructures et mieux définir leurs besoins en biens et services.

Les bailleurs de fonds devraient également financer des projets d’énergies renouvelables pour fournir de l’électricité propre aux activités d’extraction, de transformation et de production locale.

Natural Resource Governance Institute estime cependant que cette recette visant à partager plus équitablement les fruits des richesses minières africaines ne réussira qu’en cas d’une importante amélioration des indicateurs de gouvernance, notant que 16% seulement des pays producteurs de minéraux critiques divulguent systématiquement tous les contrats miniers ou la plupart d’entre eux.

Source : Agence Ecofin

E3 Lithium étend les ressources de Bashaw, le plus grand projet de saumure au Canada

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E3 Lithium (TSXV: ETL) affirme que sa dernière mise à niveau des ressources fait du district de Bashaw en Alberta, le plus grand projet de saumure au Canada, un concurrent parmi les plus grands fournisseurs de métaux pour batteries au monde.

Le district tentaculaire de Bashaw entre Calgary et Edmonton abrite maintenant 6,6 millions de tonnes mesurées d’équivalent carbonate de lithium (LCE) et 9,4 millions de tonnes indiquées de LCE pour un total de 16 millions de tonnes.

Le Bashaw modernisé est l’un des plus grands projets d’extraction directe de saumure de lithium au monde, avec des investissements de la deuxième plus grande compagnie pétrolière intégrée du pays, Imperial Oil, et le soutien du gouvernement fédéral. La nouvelle ressource éclipse les 3,2 millions de tonnes estimées de ressources de lithium mesurées et indiquées du Canada dans les gisements de roche dure, selon Ressources naturelles Canada.

La mise à niveau d’E3, basée à Calgary, a utilisé les données et l’analyse d’échantillons de carottes de son programme de forage de 2022. Il a également développé un modèle géologique du district de Bashaw montrant les détails des propriétés du réservoir.

Une répartition des ressources montre que la zone Clearwater du projet a mesuré et indiqué des ressources de 11,1 milliards de mètres cubes de saumure avec une concentration médiane de lithium de 74,5 mg par litre pour un métal contenu de 4,3 millions de tonnes LCE. Le district de Bashaw restant compte 29,2 milliards de mètres cubes de saumure avec la même concentration médiane pour 11,7 millions de tonnes LCE.

E3 a déclaré avoir élargi la région de Clearwater et détenir 900 000 tonnes de LCE présumé dans sa région rocheuse à l’ouest du district de Bashaw. Bashaw comprend également la région d’Exshaw.

Le projet vise à exploiter la saumure enrichie en lithium de l’aquifère de Leduc, un ancien complexe récifal dolomitisé qui s’étend sur des centaines de kilomètres carrés et mesure plus de 200 mètres d’épaisseur.

Une évaluation économique préliminaire de 2020 du développement de la région de Clearwater a estimé la production annuelle de 20 000 tonnes d’hydroxyde de lithium. Le coût en capital initial était fixé à 602 millions de dollars. L’évaluation figurait une valeur actualisée nette après impôt de 820 millions de dollars avec un taux d’actualisation de 8 % produisant un taux de rendement interne de 27 %.

E3 a reçu 27 millions de dollars canadiens en novembre du Fonds stratégique pour l’innovation du gouvernement fédéral. Imperial Oil, une unité canadienne d’ExxonMobil, a annoncé en juin dernier qu’elle investirait 6,4 millions de dollars canadiens dans l’exploration de l’extraction de lithium sous son champ pétrolifère historique de Leduc, l’une des premières découvertes de pétrole brut dans l’ouest du Canada.

Source : mining.com

Une étude montre que l’extraction de cobalt et de nickel sur les fonds marins réduit considérablement l’impact environnemental des métaux de batterie

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The Metals Company (TMC) a publié mardi les résultats d’une évaluation du cycle de vie des impacts environnementaux du projet de nodules polymétalliques NORI-D de la société réalisée par Benchmark Mineral Intelligence.

Le projet de TMC dans la zone Clarion Clipperton (CCZ) dans l’océan Pacifique oriental, entre Hawaï et le Mexique, vise à mettre en ligne le plus grand gisement non développé de métaux de batterie de la planète. Le nickel, le cobalt, le manganèse et le cuivre se trouvent dans des nodules rocheux de la taille d’une pomme de terre. 

La comparaison avec la production des mêmes métaux via des voies terrestres clés, y compris à partir de latérites de nickel indonésiennes et de sulfures et d’oxydes mixtes de cobalt et de cuivre extraits au Congo, a montré que NORI-D obtenait de meilleurs résultats dans presque toutes les catégories d’impact. 

Actuellement, la RDC est responsable d’environ 70 % de la production mondiale de cobalt, tandis que la part de l’Indonésie dans la production de nickel a augmenté pour atteindre plus de 40 %. NORI-D n’est sous-performant qu’en ce qui concerne le potentiel de réchauffement climatique et la consommation d’eau de sulfate de cobalt d’une voie terrestre depuis la RDC raffinée en Chine. 

En ce qui concerne la production de nickel, les impacts comparatifs sont particulièrement dramatiques – l’étude a révélé que le produit de sulfate de nickel de TMC, basé à Vancouver, surpasserait non seulement le nickel indonésien, mais toutes les autres voies de production terrestres clés, réduisant les émissions de 70 à 80 % en moyenne. , y compris avec des effets sur le réchauffement climatique inférieurs de 70 %.

Le rapport complet de l’ACV est téléchargeable ici et un document de synthèse ici .

Nouveau code minier des fonds marins

L’Autorité internationale des fonds marins (ISA) travaille sur un cadre pour l’exploitation minière en haute mer depuis 2014 et devrait publier son code minier approuvé dans quelques mois . 

On estime que 21 milliards de tonnes de nodules polymétalliques reposent sur le fond de l’océan dans la ZCC. Près de 20 sociétés minières internationales ont des contrats pour explorer la région, qui s’étend sur plus de 5 000 kilomètres et est considérée comme la zone la plus prolifique pour l’exploitation minière des océans. 

TMC, par l’intermédiaire de ses filiales, détient des droits d’exploration et de commercialisation sur trois zones contractuelles de nodules polymétalliques dans la CCZ réglementée par ISA et parrainée par les gouvernements de Nauru, de Kiribati et du Royaume des Tonga.

Vieux de plusieurs millions d’années, les nodules se développent en absorbant les métaux de l’eau de mer, se dilatant lentement autour du noyau d’une coquille, d’un os ou d’une roche.  

Source : mining.com

Les investisseurs interrogent Teck sur le climat même après la scission du charbon d’un mineur canadien

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Les investisseurs n’ont pas encore adopté la proposition du mineur canadien Teck Resources Ltd de céder son activité de charbon hautement polluante et de se concentrer sur la production de cuivre pour aider la société à s’orienter vers les véhicules électriques.

Le mois dernier, Teck a annoncé une scission entre Teck Metals et Elk Valley Resources (EVR), axées sur le cuivre, qui se concentreront sur le charbon à marge élevée pour la fabrication de l’acier. L’euphorie initiale a fait grimper les actions de Teck, mais depuis lors, des questions persistantes sur les émissions de CO2 des deux sociétés ont fait chuter l’action, qui a perdu un cinquième de sa valeur.

« Cependant, ils devront également élaborer un plan de transition très clair pour Elk Valley Resources, car c’est la société qui s’occupe du charbon. Cela doit également être un plan crédible et, même s’il peut être à plus long terme, il doit démontrer comment ils peuvent soutenir la décarbonisation.

L’entreprise a longtemps débattu de la manière de passer à un avenir plus vert et d’attirer des investisseurs soucieux des questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) sans perdre les bénéfices ou les revenus de ses mines de charbon très polluantes.

Le divorce des opérations de Teck est désordonné d’un point de vue environnemental. Les principales questions restantes incluent exactement quand Teck coupera les liens avec EVR. Le mineur de charbon devrait transférer 90% de son flux de trésorerie disponible dans le secteur du cuivre pendant au moins une décennie.

Les actifs rentables qui émettent beaucoup de carbone présentent un dilemme pour Teck et ses pairs dont les autres opérations pourraient les placer à l’avant-garde de la transition vers une énergie propre.

Alors que les marchés commencent à évaluer plus précisément les risques et les opportunités climatiques, certains conseils d’administration sont plus ouverts à l’idée de développer des opérations à forte intensité de carbone pour attirer des investisseurs et réduire le coût en capital de leurs opérations respectueuses de l’environnement.

D’autres sociétés minières se sont également séparées des actifs houillers. Le mineur brésilien Vale, par exemple, a déclaré qu’il séparerait ses activités de métaux de base et de minerai de fer pour se préparer à la croissance future du marché des véhicules électriques.

En 2021, le mineur sud-africain Anglo American s’est séparé et a coté son activité de charbon thermique. Certains investisseurs ont critiqué l’entreprise, affirmant qu’elle sous-évaluait ses coûts de responsabilité environnementale, mais l’entreprise a qualifié leur analyse de “défectueuse”.

Teck a déclaré à Reuters qu’EVR s’était engagé à maintenir des performances sociales et environnementales “solides”, y compris à atteindre zéro émission nette d’ici 2050, et établirait une fiducie pour couvrir entièrement les obligations environnementales à long terme.

Cependant, Todd Kapala, vice-président et codirecteur, Actions canadiennes d’Addenda Capital, qui détient une participation dans Teck, a déclaré qu’il en fallait davantage : « Nous voulons voir davantage de leadership en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Avant l’annonce de la scission, les investisseurs n’avaient eu qu’un succès partiel en poussant Teck à aligner son plan de transition sur l’objectif climatique mondial, et avaient encore des questions sur des problèmes tels que ses objectifs d’émissions à court terme.

Dans son évaluation, le groupe d’investisseurs Climate Action 100+ a déclaré que Teck n’avait pas encore aligné ses plans de dépenses d’investissement sur les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius.

Une étude récente de la Société financière internationale a déclaré que les mineurs doivent réduire leurs émissions de près de 90 % pour qu’il soit intéressant d’extraire le cuivre et les autres métaux nécessaires aux véhicules électriques.

« Toutes les implications de la scission de Teck ne sont pas encore comprises ; nous n’en sommes encore qu’aux premiers jours », a déclaré Anthony Schein, directeur de la défense des actionnaires au sein du groupe canadien d’engagement des actionnaires SHARE, qui codirige les pourparlers avec Teck au nom de CA100+. , notamment sur “les implications de ces retombées pour l’action climatique”.

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Les questions ont pesé sur les actions de Teck, qui sont à la traîne par rapport aux pairs de l’industrie minière. Nippon Steel Corp, qui, dans la nouvelle structure, détiendra 10 % d’EVR, s’est dit prêt à augmenter sa participation à 17 % et est également considéré comme le propriétaire majoritaire probable à long terme des actifs.

Teck n’est en aucun cas le moins performant sur les questions ESG. Sustainalytics, l’un des principaux fournisseurs de notations utilisées par les investisseurs, a classé la société au 7e rang sur 216 sociétés de métaux diversifiées, tandis que MSCI l’a classée « leader » parmi 72 sociétés. Refinitiv, détenue en partie par la société mère de Reuters, Thomson Reuters, a classé Teck au 14e rang sur plus de 400 pairs.

“L’activité charbon est rentable pour l’instant, et l’utilisation de ses revenus pour financer son activité cuivre est une voie pragmatique vers la transition”, a déclaré Dustyn Lanz, conseiller principal ESG Global Advisors.

(Par Divya Rajagopal et Simon Jessop; Montage par Denny Thomas et David Gregorio)

Reuters

Source : mining.com

New Hope dit qu’il examine les actifs de charbon de BHP

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Le mineur de charbon australien New Hope Corp. dit qu’il examinera les mines abandonnées par BHP Group Ltd. et d’autres alors que les producteurs diversifiés s’éloignent des combustibles fossiles.

New Hope envisage des actifs en Australie et ailleurs qui peuvent produire du charbon de bonne qualité et détenir des permis de production à long terme, a déclaré le directeur général Rob Bishop dans une interview. La société “examinera certainement” les mines de Daunia et de Blackwater après que BHP a annoncé le mois dernier qu’elle les vendrait.

L’Australie “a du sens” pour les acquisitions, mais New Hope maintient une “barre haute” pour tout accord potentiel, car les hausses de redevances et les plafonds de prix imposés aux producteurs nationaux ont augmenté le risque souverain sur les investissements, a déclaré Bishop. La société se concentre sur la croissance organique, a-t-il déclaré.

New Hope a annoncé mardi une augmentation de 102% de ses bénéfices à 668,6 millions de dollars australiens (448 millions de dollars) pour les six mois se terminant en décembre. Les bénéfices ont été soutenus par la flambée des prix du charbon thermique alors même que les volumes de vente ont chuté de 34 % après que les inondations ont frappé la production. Le cours de son action a bondi de 12 % à Sydney.

La société, basée à Brisbane, peut presque doubler la production de ses actifs existants avec très peu d’investissement en capital, a déclaré Bishop. Son portefeuille comprend les mines de charbon thermique de Bengalla et de New Acland sur la côte est de l’Australie, et une participation dans la mine de charbon métallurgique de Malabar en Nouvelle-Galles du Sud.

Les prix du charbon thermique australien ont chuté de près de 60 % par rapport au sommet atteint en septembre dernier. La reprise des importations par la Chine augmentera la concurrence et soutiendra les prix alors que les pays continuent de donner la priorité à la sécurité énergétique, a déclaré Bishop. New Hope a vendu “quelques” ventes au comptant à la Chine, mais se concentre sur l’approvisionnement des clients existants au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan, a-t-il ajouté.

Le sous-investissement mondial dans de nouvelles mines continuera également de soutenir les prix, car la demande de charbon continuera de dépasser l’offre bien après 2050, a déclaré Bishop.

“Il est difficile de voir un monde où le charbon n’est pas là pendant longtemps”, a-t-il déclaré. “Si vous avez déjà une licence d’exploitation, c’est probablement l’une des choses les plus précieuses pour une entreprise en ce moment, étant donné qu’il est très difficile d’obtenir cela et que cela ne fera que s’aggraver.”

(Par Sybilla Gross, avec l’aide de Rob Verdonck)

Source : mining.com

Trafigura a acheté du «nickel» LME qui n’était que des sacs de pierres

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Le groupe Trafigura, l’un des plus grands négociants de métaux au monde, faisait partie des entreprises qui ont reçu des sacs de pierres d’un entrepôt de la London Metal Exchange au lieu des briquettes de nickel qu’ils avaient payées.

Les sommes d’argent impliquées sont faibles, mais le problème présente un nouveau casse-tête alors que l’entreprise traverse les retombées d’une fraude présumée massive qu’elle a signalée le mois dernier – impliquant également du nickel manquant. Trafigura a déclaré qu’il n’y avait aucun lien entre les sacs de pierres découverts sur le LME et son action en justice contre l’homme d’affaires indien Prateek Gupta, qu’elle accuse d’avoir perpétré une vaste et “systématique” fraude.

Trafigura et le LME ont refusé de commenter.

D’autres expéditions ont été faites au négociant en nickel Stratton Metals en Europe, ont déclaré certaines personnes, demandant à ne pas être nommées car l’affaire n’est pas publique.

Après que le LME a été alerté de problèmes avec certaines expéditions, la bourse a supervisé une inspection de tout le nickel détenu à l’installation de Rotterdam. Il a découvert que des sacs de matériaux soutenant neuf contrats LME, équivalant à 54 tonnes, contenaient des pierres plutôt que du nickel. Bloomberg a rapporté lundi que JPMorgan Chase & Co. était le propriétaire de ces neuf contrats, qui ont été annulés par le LME.

La quantité de matériel problématique qui avait été livrée depuis l’entrepôt d’Access World était également faible, à seulement quelques tonnes. Stratton, par exemple, a reçu 12 tonnes, selon l’une des personnes.

Mais la découverte d’un autre problème dans le livre de nickel de Trafigura est un coup dur pour ses négociants en métaux assiégés, après la révélation que la société a enregistré une dépréciation de 577 millions de dollars à la suite d’une fraude présumée massive à son encontre. Ce problème a également été découvert lorsque Trafigura a ouvert des cargaisons qu’elle avait achetées pour découvrir qu’elles contenaient des matériaux de faible valeur comme l’acier au carbone plutôt que le nickel.

Trafigura avait précédemment déclaré qu’elle n’était pas propriétaire des neuf contrats de nickel invalidés par le LME et que les problèmes identifiés par le LME n’avaient aucun lien avec son affaire de fraude.

Access World a déclaré lundi qu’il pensait que le problème était “un cas isolé et spécifique à un entrepôt à Rotterdam”.

(Par Jack Farchy, Archie Hunter et Mark Burton)

Source : mining.com

US Forest Service to OK échange de terres pour la mine de cuivre de Rio Tinto en Arizona avant juillet

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Le US Forest Service prévoit de republier un rapport environnemental avant juillet qui déclenchera un échange de terres entre le gouvernement américain et Rio Tinto, permettant au géant minier de développer le projet controversé de Resolution Copper en Arizona.

Cette décision serait le dernier coup porté aux Amérindiens qui s’opposent depuis longtemps au projet de mine, qui détruirait un site d’importance religieuse mais fournirait plus d’un quart de la demande américaine de cuivre pour la transition énergétique verte.

Pendant ce temps, Apache Stronghold, un groupe à but non lucratif composé de membres de la tribu San Carlos Apache et d’autres, a intenté une action en justice pour empêcher le transfert du terrain de camping fédéral Oak Flat, qui se trouve au sommet d’une réserve de plus de 40 milliards de livres de cuivre, un élément crucial. de véhicules électriques. Plusieurs tribunaux se sont prononcés contre le groupe.

Joan Pepin, avocate du Forest Service, a déclaré mardi lors d’une audience en banc devant la 9e US Circuit Court of Appeals que “la prédiction pour ce (nouveau rapport environnemental) doit être prête ce printemps”.

Le Service forestier n’attend pas la décision du tribunal pour publier le nouveau rapport, a déclaré Pepin, ajoutant que l’agence ne croit pas qu’un traité de 1852 entre le gouvernement américain et les Apaches donne aux Amérindiens le droit à la terre contenant le cuivre.

« Ce traité particulier n’est qu’un traité de paix. Cela ne règle aucun droit à la terre et ne crée aucun droit foncier », a déclaré Pépin au tribunal.

L’Apache Stronghold a organisé mardi une cérémonie devant le palais de justice de Pasadena, en Californie, pour protester contre les projets de Rio concernant la mine de cuivre.

Des images de Reuters montraient des manifestants tambourinant tandis que d’autres affichaient des pancartes avec les mots “Save Oak Flat” et “Que ferons-nous lorsque la dernière mine sera minée?” dans la pluie.

Les 11 juges présents à l’audience ont débattu de toutes les parties du concept juridique de fardeau substantiel et de la question de savoir si le gouvernement peut faire ce qu’il veut avec les terres fédérales, même si cela empêche certains citoyens d’exercer pleinement leurs croyances religieuses. Une décision complète est attendue prochainement.

Un porte-parole de Rio Tinto a déclaré que la société suit de près l’affaire et respecte la procédure judiciaire, mais estime que “ce précédent établi soutient” le rejet des réclamations d’Apache Stronghold par un tribunal inférieur. Rio a déclaré qu’il ferait fondre le cuivre du projet à l’intérieur des États-Unis.

Les représentants d’Apache Stronghold et de la tribu San Carlos Apache n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter, pas plus que les représentants de BHP, qui aide Rio à développer la mine.

“J’espère que … le gouvernement corrigera un double standard troublant dans la loi qui a privé les praticiens amérindiens de leurs droits et a poursuivi une histoire de mépris impitoyable de leurs sites sacrés par le gouvernement”, a déclaré Stephanie Barclay de Becket Law, une avocate conservatrice. groupe dédié aux droits religieux qui s’oppose à l’échange de terres.

(Par Ernest Scheyder; Montage par Aurora Ellis, Chris Reese et Aurora Ellis)

Source : mining.com

Eurobattery Minerals augmente sa participation dans le projet nickel-cobalt-cuivre Hautalampi en Finlande

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Eurobattery Minerals a annoncé mardi que la société acquiert 30 % supplémentaires des actions de FinnCobalt Oy, propriétaire des droits fonciers et miniers du projet nickel-cobalt-cuivre Hautalampi en Finlande, dans le cadre d’une transaction en espèces et en actions de 1 million d’euros (1,8 million de dollars). , portant sa participation à 70 %.

La société a le droit d’acquérir 100 % des actions de FinnCobalt dans le cadre d’un processus par étapes jusqu’en mai 2024.

Le projet Hautalampi de 280 hectares est situé dans le camp minier d’Outokumpu, dans la même zone que la célèbre mine de cuivre de Keretti, qui a été active entre 1912 et 1989. Selon Eurobattery Minerals, le gisement est parallèle et au-dessus du gisement de cuivre exploité. Une estimation des ressources historiques pour le projet indique 3,2 millions de tonnes à 0,43 % de nickel, 0,35 % de cuivre et 0,12 % de cobalt.

En 2021, une estimation des ressources mise à jour publiée pour Hautalampi a montré que le tonnage total dans les catégories de ressources mesurées, indiquées et présumées a augmenté d’environ 100 %, tandis que le métal contenait environ 50 % dans la zone du bail minier.

Dans la catégorie mesurée, la ressource a été estimée à 2,58 millions de tonnes titrant 0,38 % de nickel, 0,28 % de cuivre et 0,08 % de cobalt. Dans la catégorie indiquée, l’estimation est de 2,70 millions de tonnes titrant 0,31 % de nickel, 0,20 % de cuivre et 0,08 % de cobalt. Les métaux contenus ont été estimés à 18 289 tonnes de nickel, 12 783 tonnes de cuivre et 4 337 tonnes de cobalt.

“Nous sommes très heureux de continuer à mettre en œuvre notre stratégie visant à fournir des minéraux de batterie d’Europe à l’Europe, désormais en tant que propriétaire majoritaire du projet minier Hautalampi”, a déclaré le PDG d’Eurobattery Minerals, Roberto García, dans un communiqué de presse.

“Avec l’étude de préfaisabilité qui vient d’être annoncée, nous savons que les perspectives économiques de la mine de minerai de batterie en Finlande sont solides”, a déclaré Martínez.  

Selon l’étude de préfaisabilité, avec un prix du métal conservateur et un investissement total de 65,1 millions d’euros hors imprévus, la période de récupération est de 4,6 ans. L’exploitation minière commencera après une période de construction d’un an, y compris la réhabilitation de la mine souterraine, la construction des usines de concassage et de traitement en surface et une nouvelle installation de stockage des résidus, a indiqué la société.

La production totale de métal au cours des 12 années d’exploitation minière prévues sera de 11 400 tonnes de nickel et de 2 900 tonnes de cobalt en concentré et de 9 600 tonnes de cuivre en concentré.

Source : mining.com