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Le canadien Teck refuse une fusion proposée par Glencore : nouvelle offre à venir du groupe suisse ?

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Après quelques années de répit, les grandes opérations de fusions-acquisitions semblent faire leur retour dans l’industrie minière. Les prix élevés des matières premières et la demande croissante de métaux pour la transition énergétique font partie des moteurs de ces tentatives de consolidations.

Le géant des matières premières Glencore a vu sa proposition de fusion avec Teck Resources rejeter par le Conseil d’administration de l’entreprise canadienne. La compagnie minière basée dans le canton de Zoug en Suisse avait en effet transmis fin mars une offre confidentielle non sollicitée de 22,5 milliards de dollars, avant d’en révéler la teneur lundi 3 avril.

Selon les détails de ce communiqué, Glencore a proposé une fusion excluant les actifs de charbon thermique et sidérurgique des deux entreprises, afin de se concentrer sur les métaux, notamment le cuivre, essentiel à la transition énergétique. La société qui naitrait d’une telle fusion aurait ainsi une capacité de production annuelle d’environ 3 millions de tonnes de cuivre, soit plus que la production combinée de la RDC et de la Zambie en 2021. Quant aux actifs de charbon des deux groupes, ils seraient regroupés dans une autre entité indépendante.

Cependant, cette proposition intervient alors que Teck a déjà annoncé en février le lancement d’un plan similaire visant à séparer ses propres actifs de charbon du reste de son activité. Par ailleurs, les membres de son Conseil d’administration craignent une exposition aux autres actifs du portefeuille de Glencore, notamment le pétrole et le gaz naturel liquéfié (GNL).

Pas de quoi décourager Gary Nagle, PDG du groupe suisse, qui a réaffirmé lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs son intention d’aller de l’avant, ne voyant pas les objections de Teck comme de « vrais problèmes ». « Les prochaines étapes sont en cours d’élaboration. Nous aimerions collaborer davantage avec Teck », a ajouté le dirigeant sud-africain cité par Bloomberg.

Si une offre supérieure n’est pas le seul argument qui ferait plier Teck, la proposition précédente représentait déjà une prime de 20 % par rapport au cours de clôture de l’action de Teck avant la transmission de l’offre. Cependant certains analystes estiment qu’une amélioration de la proposition financière est nécessaire.

Il faut noter que cette tentative de fusion n’est pas la première cette année entre de grands groupes miniers, marquant le retour des grandes opérations de fusions-acquisitions dans l’industrie. En février, le premier producteur mondial d’or, Newmont, a transmis une offre pour racheter le premier producteur australien d’or. Si sa proposition a également été rejetée, les discussions se poursuivent toujours.

Pour rappel, Glencore possède plusieurs mines de cuivre-cobalt en RDC, ce qui fait de lui le premier producteur mondial de cobalt en 2022. La compagnie est également active dans le négoce et exploite plusieurs mines de charbon en Australie. De son côté, la société Teck est surtout active sur le cuivre et le zinc et opère aux États-Unis, au Chili et au Pérou.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Madagascar : Tirupati produit du graphite flake de haute pureté à Vatomina

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Madagascar est le deuxième producteur africain de graphite, matériau dont la demande est en forte hausse ces dernières années en raison de son utilisation pour fabriquer les batteries de véhicules électriques. Tirupati est l’un des principaux producteurs sur la Grande Île.

La compagnie minière indo-britannique Tirupati a réussi à produire un graphite de qualité flake et pur à 97 % à sa mine Vatomina à Madagascar. C’est ce qu’elle a annoncé le 4 avril dans un communiqué, précisant qu’un premier conteneur est destiné à un fabricant allemand de produits en graphite.

 « L’atteinte de la production commerciale à une teneur de 97 % est une nouvelle étape importante dans les progrès continus de Tirupati, qui s’impose comme l’un des principaux fournisseurs de graphite flake en dehors de la Chine », a commenté Shishir Poddar, président exécutif de la compagnie.

Notons que le graphite flake est un type de graphite naturel se présentant sous la forme de paillettes ou de veines cristallines dans les roches, et est considéré comme un minéral de qualité supérieure. Il est utilisé dans les piles à combustible, la conduction thermique et dans l’industrie des semi-conducteurs.

Pour rappel, Tirupati exploite actuellement deux mines à Madagascar, avec une capacité de production annuelle de 30 000 tonnes. Le pays est le deuxième producteur de ce produit utile dans nombre d’industries, mais dont la croissance de la demande actuelle est surtout alimentée par son utilisation dans les batteries de véhicules électriques.

Source : Agence Ecofin

Pensana veut boucler le financement de la première mine de terres d’Angola d’ici fin 2023

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Le marché des terres rares s’annonce déficitaire, avec l’explosion de la demande dans les secteurs liés à la transition énergétique (véhicules électriques, éoliennes). L’Afrique peut contribuer à répondre à cette demande avec ses réserves inexploitées en Tanzanie, Angola, Afrique du Sud, etc.

La compagnie minière Pensana Metals s’attend à mobiliser 555 millions de dollars d’ici la fin de l’année pour son projet de terres rares Longonjo en Angola et l’usine de transformation de Saltend au Royaume-Uni. C’est ce qu’elle a indiqué dans une mise à jour publiée le 4 avril, précisant que cela permettrait de lancer la production de terres rares à Longonjo en 2025.

Les fonds seront obtenus via trois méthodes dont la première consiste en une émission obligataire de 175 millions de dollars organisée par ABG Sundal Collier. Ce financement sera complété d’une part par un paquet de dettes de 150 millions de dollars et un investissement en actions de 220 millions de dollars d’autre part.

Pour rappel, le projet Longonjo devrait devenir la première mine de terres rares d’Angola, permettant la production annuelle de 12 500 tonnes d’oxydes de terres rares (TREO), dont 4 500 tonnes par an de néodyme et de praséodyme. Ces deux métaux sont utilisés dans les moteurs de véhicules électriques et les éoliennes, ce qui explique la forte croissance de la demande en lien avec la transition énergétique.

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : le gouvernement ouvre une enquête après des allégations de contrebande d’or et de blanchiment d’argent

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Dans un documentaire sorti le 23 mars, Al Jazeera a dénoncé un trafic illégal d’or impliquant des autorités du Zimbabwe qui utiliseraient l’or produit dans le pays pour blanchir l’argent de criminels du monde entier, contournant ainsi certaines sanctions internationales frappant le gouvernement.

Le ministère de l’Information du Zimbabwe a annoncé le 4 avril l’ouverture d’une enquête portant sur les « allégations » de blanchiment d’argent et de contrebande d’or publiées il y a deux semaines par Al Jazeera. En effet dans la première partie d’un documentaire intitulé « Gold Mafia », la chaine d’informations implique notamment l’envoyé spécial du président Emmerson Mnangagwa, Uebert Angel, et sa nièce, Henrietta Rushwaya, présidente de la fédération des mineurs du Zimbabwe.

« Le gouvernement prend au sérieux les allégations soulevées dans le documentaire et a demandé aux organes compétents d’ouvrir des enquêtes sur les questions soulevées. Toute personne reconnue coupable d’actes de corruption, de fraude ou de toute autre forme de crime subira les rigueurs de la loi », indique le communiqué signé par Monica Mutsvangwa, ministre de l’Information et de la Publicité.

Pour rappel, selon l’enquête d’Al Jazeera, ce trafic permettrait au gouvernement zimbabwéen de contourner les sanctions occidentales afin d’obtenir des dollars américains. En échange, les personnes impliquées aideraient des criminels du monde entier à blanchir leur argent grâce au négoce de l’or à Dubaï, par le biais de sociétés constituées pour la circonstance dans cette place forte du négoce mondial d’or.

Source : Agence Ecofin

Zambie : Mfikeyi Makayi devient la première femme à diriger une compagnie minière avec KoBold Metals

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KoBold Metals est une société américaine qui utilise l’intelligence artificielle dans l’exploration minière. Elle a annoncé en décembre 2022 un investissement de 150 millions $ pour un projet de cuivre en Zambie et constitue désormais l’équipe locale qui va superviser sa croissance dans le pays.

En Zambie, la société américaine KoBold Metals a choisi Mfikeyi Makayi pour diriger sa filiale locale. C’est l’information rapportée mercredi 5 avril par Reuters qui précise que cette Zambienne titulaire d’une maitrise en ingénierie minière obtenue en Grande-Bretagne sera la première femme à la tête d’une compagnie minière dans son pays.

Selon sa page LinkedIn, Mfikeyi Makayi n’en est cependant pas à sa première expérience à un poste de direction puisqu’elle est depuis 2020 la directrice du bureau local de la société sud-africaine Barloworld Equipment, concessionnaire de la société américaine d’équipements miniers Caterpillar. Elle a également travaillé par le passé pour le canadien First Quantum Minerals, premier producteur zambien de cuivre.

Désormais au service de KoBold Metals, Mfikeyi Makayi utilisera son expérience pour aider la société à développer le projet de cuivre Mingomba qui héberge 247 millions de tonnes de minerai à haute teneur en cuivre. KoBold Metals qui utilise l’intelligence artificielle pour améliorer l’exploration minière, a annoncé en décembre dernier un investissement de 150 millions de dollars en faveur de ce projet, soutenant les ambitions des autorités locales qui veulent porter la production annuelle de cuivre à 3 millions de tonnes d’ici 2032, contre à peine 1 million de tonnes actuellement.

Pour rappel, les femmes occupent environ 11 % des postes de direction dans les grandes compagnies minières en 2022, selon les données de S&P Global Market Intelligence. L’une des rares PDG de l’industrie, Eira Thomas, dirige Lucara Diamond, une compagnie minière canadienne active dans l’exploitation de diamants au Botswana.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La société BW Offshore annonce la rallonge des contrats à court terme sur des FPSO au Nigéria et en Côte d’Ivoire

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Mi-janvier, Eni avait annoncé, via sa filiale au Nigéria, la signature d’un contrat à court terme sur le FPSO du champ Abo exploité par la société norvégienne BW Offshore. L’accord était valable jusqu’au 31 mars 2023.

Le fournisseur norvégien de services pétroliers BW Offshore a annoncé, vendredi 31 mars, qu’il a obtenu une prolongation des contrats à court terme, concernant deux de ses unités flottantes de production, de stockage et de déchargement (FPSO), actuellement en service en Afrique occidentale, au Nigéria et en Côte d’Ivoire notamment.

La première rallonge est relative au FPSO Abo opérationnel sur le champ pétrogazier nigérian Abo, situé en mer dans l’OML 125. BW a convenu avec Eni, l’opérateur du périmètre, de prolonger la fourniture des services jusqu’au 14 avril 2023.

La deuxième prolongation, qui s’étend au 28 avril 2023, concerne le FPSO du champ pétrolier Espoir, logé sur le bloc CI-26, un périmètre situé au large des côtes de la Côte d’Ivoire. L’entreprise norvégienne envisage de mener des pourparlers avec les parties prenantes du site, en vue d’un éventuel rachat de la plateforme.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Mauritanie : QatarEnergy s’offre 40 % du bloc en mer C-10 et fait son entrée dans le segment amont

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Active dans le secteur pétrolier en Namibie où elle a contribué à la découverte des réserves pétrolières Venus et Graff, QatarEnergy travaille désormais à étendre sa présence opérationnelle sur le continent africain.

QatarEnergy, la compagnie pétrolière publique du Qatar a annoncé, dimanche 2 avril, qu’elle a paraphé un accord avec le géant énergétique Shell pour s’offrir 40 % des intérêts du bloc C-10, un périmètre offshore de 11 500 km², situé à environ 50 kilomètres des côtes de la Mauritanie, pour des profondeurs d’eau allant de 50 et 2 000 mètres.

Les parties prenantes n’ont pas divulgué les détails financiers du deal. Ce dernier marque néanmoins l’entrée officielle de QatarEnergy dans le segment amont de l’industrie pétrogazière du pays d’Afrique de l’Ouest.

« Nous nous réjouissons de l’opportunité qui nous est offerte de participer au secteur amont de la Mauritanie, ce qui renforce notre empreinte en matière d’exploration en Afrique, et nous attendons avec impatience un programme d’exploration réussi », a déclaré Saad Sherida Al-Kaabi, ministre qatari des Affaires énergétiques et PDG de la société.

Notons qu’avec ce nouvel accord qui est pour le moment soumis à l’approbation des autorités mauritaniennes, l’exploration du bloc offshore C-10 engage, outre QatarEnergy, mais aussi l’Anglo-Néerlandaise Shell qui reste l’opératrice du périmètre avec 50 % de participation. Les 10 % restants sont détenus par la Société mauritanienne des Hydrocarbures (SMH).

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Gabon : BW Energy achève des opérations de forage du premier puits de production d’Hibiscus

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Il y a environ 3 ans, en novembre, BW avait conclu une stratégie de développement alternatif pour la zone pétrolière Hibiscus/Ruche rendant ainsi possible, une optimisation des activités sur le site.

Au Gabon, la compagnie pétrolière BW Energy, basée à Singapour, a annoncé, lundi 3 avril, la finalisation des activités de forage qu’elle a engagées, en début d’année, sur le puits DHIBM-3H.

Ce puits producteur concrétise le premier succès opérationnel du plan de développement conçu pour optimiser l’exploitation des 112 millions de barils de ressources pétrolières 2P, dont la présence est prouvée sur le champ Hibiscus/Ruche logé sur la licence offshore de Dussafu.

Maintenant que ces travaux sont bouclés avec succès, BW Energy travaille au lancement des activités de production du champ. La production initiale sur ce périmètre est attendue pour le début du mois d’avril 2023. À cet effet, la plateforme de production et ses installations connexes sont déjà en place.

Selon les prévisions de BW Energy, les volumes d’or noir produits à partir du périmètre Hibiscus/Ruche devraient être traités via l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) Adolo, avant leur expédition vers les marchés internationaux.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Pétrole : l’OPEP et ses alliés réduisent à nouveau leur offre

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Alors qu’en octobre 2022, les prix du brut s’effondraient, l’OPEP+ avait décidé de réduire sa production de 2 millions b/j à partir de novembre de la même année, avec pour objectif de faire remonter les cours.

L’OPEP+, à travers son comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), a annoncé, lundi 3 avril, qu’elle va réduire un peu plus sa production d’or noir de 1,6 million de barils par jour. Cette nouvelle coupe dans l’offre pétrolière intervient en effet six mois après que le groupe a décidé de réduire sa production de brut de 2 millions b/j.

Ce choix de l’OPEP+ arrive également dans la foulée de l’annonce faite par la Russie, dimanche 2 avril, de maintenir jusqu’à la fin de l’année, la réduction de son offre pétrolière de 500 000 b/j, en vue de garantir une certaine prévisibilité des cours mondiaux du brut, menacé, selon le Kremlin par des incertitudes économiques et géopolitiques.

Notons que la décision de l’OPEP+ semble avoir eu un effet immédiat sur les cours du Brent qui ont dépassé cette semaine la barre des 80 $ le baril pour s’échanger autour de 85,35 $ le baril.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Le prix du cuivre repasse sous les 9 000 dollars en raison de la faiblesse de l’activité industrielle en Chine

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Les prix du cuivre ont chuté lundi alors que le dollar a augmenté après que la hausse des prix du pétrole a alimenté les craintes concernant l’inflation et la hausse des taux d’intérêt aux États-Unis et que l’activité manufacturière en Chine a stagné.

Le cuivre pour livraison en mai sur le marché Comex de New York a touché 4,06 $ la livre (8 932 $ la tonne), en baisse de 0,7 % par rapport à la clôture de vendredi.

“Il y a eu des ventes sur le dos de la hausse du dollar et des données sur l’activité industrielle en Chine”, a déclaré un négociant en métaux.

L’indice des directeurs d’achat (PMI) manufacturier Caixin/S&P Global est tombé à 50,0 en mars, dans un contexte de ralentissement de la production et d’affaiblissement de la demande mondiale.

Les prix du pétrole ont bondi après l’annonce surprise de l’OPEP+ de réduire davantage la production, ce qui a secoué les marchés et alimenté les craintes d’une plus forte pression sur les prix, ce qui a accru les chances d’une hausse des taux américains en mai.

(Avec des fichiers de Reuters)

Source : mining.com