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Nigéria : la production d’or noir baisse pour la première fois en six mois

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Après une année 2022 particulièrement morose en termes de performance, la production pétrolière au Nigéria s’était constamment améliorée ces derniers mois au point de se rapprocher significativement du quota de 1,8 million b/j, fixé par l’OPEP.

Malgré le succès opérationnel rencontré depuis octobre 2022, la production pétrolière du Nigéria a chuté en mars. Selon les informations révélées mardi 11 avril par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC), le plateau de la production d’or noir du pays a affiché, en moyenne, 1,5 million b/j, durant ce mois.

La NUPRC n’a pas communiqué sur les causes possibles de cette baisse qui est de l’ordre de 2 % par rapport au mois de février 2023. Toutefois, cette dernière pourrait avoir un lien avec l’explosion d’un pipeline exploité par Shell qui avait notamment occasionné la mort de 12 personnes, début mars.

Bien que la nouvelle implique, dans une certaine mesure, que le pays ne réalise pas dans l’immédiat son quota OPEP, les analystes estiment que les effets de cette baisse sont moins préoccupants qu’il n’y paraît. Ceci notamment à cause du contexte général de réduction de l’offre qu’observent certains des producteurs de l’OPEP.

Il n’est d’ailleurs pas exclu que le Nigéria réalise son quota de production au cours des mois à venir en fonction de l’efficacité des mesures déployées par les autorités pour non seulement réduire le vol de brut, mais aussi stimuler l’exploitation pétrogazière.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Madagascar : le fonds OPEP et l’ONUDI signent un accord en faveur de la transition vers la cuisson propre

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Le manque d’accès à la cuisson propre reste important en Afrique subsaharienne, où la part de ceux qui y ont accès a à peine augmenté, passant de 15 % en 2015 à 17 % en 2020, selon l’Agence internationale de l’énergie.

Le Fonds de l’OPEP pour le développement international et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) ont annoncé le 11 avril la signature d’une déclaration conjointe visant à approfondir leur partenariat pour assurer l’accès à l’énergie et promouvoir la transition énergétique.

Dans le sillage de cette signature, les deux organisations ont conclu un accord d’assistance technique d’un montant de 1,5 million de dollars à l’appui du Programme national de transition vers la cuisson propre à Madagascar.

« Nous sommes très heureux d’étendre notre coopération avec l’ONUDI et de soutenir notre programme phare de cuisson propre à Madagascar grâce à la vaste expertise technique et consultative de l’ONUDI, qui est essentielle pour une mise en œuvre efficace. », a déclaré M. Abdulhamid Alkhalifa, directeur général du Fonds OPEP.

Le don financera principalement des études détaillées et des projets pilotes dans le cadre du programme de transition vers la cuisson propre du pays.

Pour rappel, le programme, dont l’objectif est d’améliorer l’accès à la cuisson propre sur l’ensemble du territoire, avait reçu un financement de plus de 36 millions de dollars de la part du Fonds de l’OPEP en 2022. En 2020, 1 % seulement de la population malgache avait accès aux combustibles et technologies propres pour la cuisson, selon la Banque mondiale.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

La région pétrolifère d’Abyei, au centre de nouveaux échanges entre le Soudan et le Soudan du Sud

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Depuis 2011, le Soudan et le Soudan du Sud se disputent la région pétrolière d’Abyei, riche en hydrocarbures. Les nouvelles autorités soudanaises veulent y trouver une solution.

Le chef adjoint du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan, le général Mohamed Hamdan Dagalo, a rencontré, dimanche 9 avril à Khartoum, Tut Galwak, le conseiller du président du Soudan du Sud. L’entrevue est relative à la situation de la région pétrolifère d’Abyei. Une zone frontalière, objet de revendications territoriales et source d’un bras de fer entre les deux États depuis 2011.

L’année dernière, les gouvernements des deux pays se sont entendus pour qu’une commission conjointe soit établie sur cette région afin d’en faciliter la supervision. Mais pour le général Dagalo, la question de la souveraineté sur ce territoire reste critique, et les enjeux trop stratégiques pour le Soudan, pour maintenir le statu quo.

Le but de la rencontre entre les autorités soudanaises et sud-soudanaises est donc de créer les conditions de la tenue d’échanges constructifs pour qu’une solution définitive soit trouvée et actée.

« Notre objectif est de parvenir à des résultats constructifs qui puissent ouvrir la voie à une paix juste et durable », a déclaré le général Dagalo. Et d’ajouter : « La poursuite de la coopération entre les parties représente une occasion importante d’instaurer la confiance et d’échanger des opinions sur la manière d’établir une base solide pour une solution définitive à la question ».

Si pour l’heure aucune information n’a filtré quant aux évolutions futures de l’initiative, l’homme politique a souligné, le succès de cette rencontre qui a mis en exergue la capacité des deux pays à travailler ensemble, pour une solution mutuellement satisfaisante.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Angola : la société publique du pétrole réceptionne un nouveau pétrolier

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Alors que l’industrie pétrolière de l’Angola fait face à d’importants défis, les autorités travaillent à optimiser la rentabilité des activités notamment dans le segment du trading.

Sebastião Gaspar Martins, le patron de la compagnie publique angolaise du pétrole Sonangol, a réceptionné, lundi 10 avril, un nouveau pétrolier pour le compte de la société. C’était à l’occasion d’une cérémonie tenue à Mokpo en Corée du Sud.

La construction du navire, réalisée par le constructeur sud-coréen Hyundai Samho Heavy Industries, a coûté environ 68 millions de dollars. Des fonds qui, d’après le responsable, ont été mobilisés via les revenus de l’exploitation de pétroliers déjà en service.

D’après Gaspar Martins, le bâtiment baptisé Kulumbimbi, serait le premier d’une série de pétroliers dont le processus d’acquisition est en cours. Le PDG de la Sonangol n’a pas précisé le nombre exact.

Toutefois, il a indiqué qu’un deuxième pétrolier, du même standing que le Kulumbimbi, devrait être réceptionné d’ici la fin de l’année. Ce dernier est conçu pour être opérationnel pendant au moins 20 ans, pour une capacité de transport de 1 million de barils de pétrole brut.

D’après José Barroso, le secrétaire d’État au Pétrole et au Gaz, l’acquisition de ce nouveau pétrolier s’inscrit dans le cadre d’une politique de la société publique du pétrole visant à maximiser son rôle sur le marché pétrolier local et international.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Malawi : le gouvernement propose au Parlement la création d’une autorité de régulation du secteur minier

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Le Malawi n’est pas cité parmi les grands pays miniers africains, malgré l’importance et la diversité des ressources de son sous-sol. Engagé depuis quelques années dans l’émergence d’un secteur minier prospère, le gouvernement veut assainir le cadre réglementaire.

Au Malawi, le gouvernement a transmis à l’Assemblée nationale, début avril, un projet de loi sur les Mines et Minéraux, destiné à abroger le précédent code minier de 2019. Le changement majeur de ce texte est la création d’une autorité de régulation à qui seront confiées « toutes les fonctions réglementaires » du ministère des Mines, explique Andrew Mkonda-Banda, porte-parole du ministère cité par le média local Nyasa Times.

Concrètement, ce nouvel organisme sera chargé de l’octroi des licences minières, de l’inspection des activités minières et jouera un rôle de conseiller auprès du ministre des Mines sur la politique de développement du secteur. « Avec cette évolution, toutes les questions politiques seront séparées des questions réglementaires […]. L’objectif est de parvenir à la transparence et à la responsabilité », ajoute le porte-parole.

Il faut noter que ce projet de loi est le dernier acte en date du gouvernement en vue d’assurer le développement du secteur minier local, responsable d’à peine 1 % du PIB actuellement, mais qui devrait devenir un moteur de l’économie nationale dans quelques années. Plusieurs projets miniers sont en effet à différents stades de développement, notamment la future première mine de niobium d’Afrique à Kanyika, ou encore les divers projets de graphite et de terres rares, des produits indispensables à la transition énergétique avec une demande en hausse.

Source : Agence Ecofin

Namibie : le gouvernement du Japon sécurise 40 % d’intérêts dans le projet de terres rares Lofdal

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En 2020, la société nationale japonaise de métaux Jogmec a signé un accord pour obtenir jusqu’à 51 % d’intérêts dans le projet Lofdal. Une partie des fonds promis a déjà été débloquée, assurant au Japon une participation dans cet actif capable de livrer des oxydes de terres rares sur au moins 16 ans.

En Namibie, l’investissement consacré, au nom du gouvernement nippon, par la société nationale japonaise de métaux Jogmec, pour le projet de terres rares Lofdal a atteint 10,37 millions de dollars canadiens (7,70 millions $). C’est l’annonce faite le 11 avril par la compagnie minière canadienne Namibia Critical Metals, propriétaire du projet, qui précise qu’en atteignant le palier des 10 millions de dollars canadiens, Jogmec peut désormais réclamer 40 % d’intérêts dans Lofdal.

C’est en effet l’une des conditions de l’accord de partenariat conclu en 2020 entre Namibia Critical Metals et Jogmec, en vue d’accélérer le développement du projet. La compagnie minière procède donc actuellement à une restructuration pour officialiser cette participation de 40 % avant de passer à la prochaine phase de l’accord qui verra Jogmec investir 10 millions de dollars canadiens supplémentaires pour porter ses intérêts dans le projet à 50 %.

La société japonaise peut en outre dépenser à nouveau 5 millions de dollars canadiens pour devenir l’actionnaire majoritaire avec 51 % des parts. Elle dispose enfin d’un droit de préemption sur l’achat de la future production de terres rares de Lofdal, aux prix du marché.

« Lofdal est clairement un investissement stratégique important pour Jogmec et le Japon, qui cherchent à réduire leur dépendance à l’égard de la Chine pour l’approvisionnement en métaux lourds de terres rares », explique Darrin Campbell, président de Namibia Critical Metals.

La réduction de la dépendance vis-à-vis de la Chine qui domine le marché mondial des terres rares, est en effet un impératif de la politique commerciale japonaise depuis 2011, après que Pékin a imposé un embargo à l’archipel pour protester contre l’arrestation d’un capitaine de bateau chinois en septembre 2010. D’ici 2025, Tokyo vise donc moins de 50 % de ses importations de terres rares en provenance de Chine, contre plus de 90 % il y a 13 ans.

Pour rappel, Lofdal est actuellement détenu à 95 % par Namibia Critical Metals, contre 5 % au profit des nationaux. Selon une évaluation économique préliminaire publiée en octobre 2022, le projet peut livrer annuellement 2 000 tonnes d’oxydes de terres rares (TREO), sur une durée de vie estimée à 16 ans. Le gouvernement a accordé en 2021 un permis d’exploitation minière valable pour 25 ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le leader de l’étain en RDC a dépassé son objectif de production au premier trimestre 2023

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La RDC est le premier producteur africain d’étain et la compagnie minière Alphamin Resources domine ce secteur dans le pays, avec près de 70 % des exportations totales, selon les statistiques officielles. Au premier trimestre 2022, elle a produit 3 061 tonnes d’étain.

En RDC, la compagnie minière Alphamin Resources a publié le 11 avril son bilan du premier trimestre 2023, annonçant une production d’étain de 3 187 tonnes. Il s’agit d’une performance similaire à celle du trimestre précédent (3 113 tonnes), dépassant même l’objectif initial de 3 000 tonnes, mais également en hausse de 4 % par rapport au premier trimestre 2022.

Les ventes d’étain ont en revanche baissé de 5 % en glissement annuel pour atteindre 3 161 tonnes pour la période de trois mois terminée fin mars 2023. La société prévoit par ailleurs une baisse de près de 60 % de son bénéfice avant impôts (EBITDA) à 41,40 millions $ pour le premier trimestre 2023, contre 98,10 millions $ au premier trimestre 2022. Cela s’explique par la chute vertigineuse en un an du prix moyen de l’étain vendu 43 834 dollars la tonne début 2022 contre 26 432 dollars la tonne début 2023.

Pour rappel, Alphamin représente environ 4 % de l’approvisionnement mondial d’étain, grâce à une capacité de production annuelle d’environ 12 000 tonnes, qu’elle veut porter à environ 20 000 tonnes à partir de décembre 2023. La société basée à Maurice est également le leader de la production congolaise d’étain avec 93 % des exportations d’étain industriel et 70 % des exportations totales (industrielle et artisanale) en 2022, selon les calculs de l’Agence Ecofin sur la base des données du ministère des Mines de RDC.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Cameroun – La compagnie minière Oriole Resources a annoncé le 11 avril, la signature d’une lettre d’engagement avec une banque d’investissement canadienne dont le nom n’a pas été dévoilé. À la clé, un financement de 1 million de dollars pour développer le projet or/lithium de Central Package. (Agenceecofin.com)

Malawi – Un projet de loi sur les mines et les minéraux a été promulgué et vise à abroger la loi sur les mines et les minéraux de 2019 et à la remplacer par une nouvelle loi qui comprend des dispositions pour la création d’une autorité de régulation indépendante du secteur minier et des ressources minérales. (Allafrica)

Ouganda – La compagnie minière australienne Ionic Rare Earth Ltd a reçu l’approbation du ministère ougandais de l’énergie et du développement minéral (MEMD) pour le démarrage des travaux de l’usine de test sur le site minier de Makuutu. La construction de l’usine test se fera en deux phases afin de réduire les risques liés au développement du projet. (IonicRE)

Tanzanie – La compagnie minière australienne Volt Resources a annoncé le 11 avril, la signature d’un accord ferme avec Qingdao Baixing Graphite Co. pour la vente de 12.000 tonnes de graphite par an, puis 90.000 tonnes par an à partir de la troisième année du projet Bunyu Graphite, pour une durée de cinq ans. (VoltResources)

Canada – Malgré l’opposition des groupes environnementaux, le PDG de The Metals Company (TMC) qui a un accès exclusif au projet polymétallique Nori Clarion-Clipperton Zone (CCZ), situé à 4 000 mètres de profondeur dans le nord-est de l’océan Pacifique et classé comme le plus grand projet de nickel non développé au monde , voit l’exploitation minière en haute mer se produire d’ici la fin de 2024. (Mining.com)

Inde – Le seul producteur indien de terres rares, IREL, souhaite augmenter sa capacité minière de 400% au cours de la prochaine décennie pour aider le pays à sécuriser ses approvisionnements en minéraux clés pour sa transition vers une énergie propre. La société vise à extraire 50 millions de tonnes par an de minerai de terres rares d’ici fin 2032, contre 10 millions de tonnes actuellement. (Miningweekly)

Royaume-Uni –  Bezant Resources PLC (AIM:BZT) a déclaré avoir levé 750 000 de livres de nouveaux financements et réglé des honoraires de conseil et d’administration exceptionnels alors qu’il se prépare à commencer à travailler sur des projets en Namibie, au Botswana et aux Philippines. (Proactiveinvestors)

USA – Le prix de l’or a augmenté mercredi alors que les investisseurs attendent avec impatience les données clés de l’inflation américaine pour savoir si les taux d’intérêt sont proches de leur maximum. L’or au comptant était en hausse de 0,7% à 2 016,92 $ l’once, à 0400 GMT. Les contrats à terme sur l’or américain ont augmenté de 0,7 % à 2 032,40 $. Tous les regards sont tournés vers les données de l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis, prévues à 1230 GMT, pour obtenir des indices sur la trajectoire de la hausse des taux de la Réserve fédérale (Zonebourse.com)

ActuLex

Règlement des différends CIRDI : affaires en cours
 

Parties

 

Objet du litige

 

Règles applicables

Date de constitution du Tribunal  

Résultat de la procédure

 

World Natural Resources Ltd (britannique) C/.

République du Congo (congolais)

 

Pétrole gaz et mines

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

12 mai 2021

Dernière développement : 24 mars 2023 – Suite à la nomination par le défendeur, Eduardo Silva Romero (colombien/français) accepte sa nomination en tant qu’arbitre.
 

Glencore International AG (Suisse) c/. République de Colombie (Colombienne)

 

Concession minière

 

 

 

 

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

28 mai 2021

 

Dernière développement : 20 septembre 2021 – Suite à la nomination par le Demandeur, Bernard Hanotiau (Belge) accepte sa nomination en tant qu’arbitre.
Suspension temporaire :

Du nouveau dans le dossier de l’exploration minière sur le territoire de la MRC de Maskinongé. En effet la MRC demandera au Ministère des Ressources naturelles et des Forêts de suspendre temporairement l’octroi de nouveaux titres miniers sur tout son territoire. (www.countrypop1031.com)

Glencore proposera des services de recyclage de batteries au lithium en Espagne et au Portugal

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Le mineur et négociant suisse en matières premières Glencore (LON: GLEN) s’associe au fournisseur de services de gestion des déchets FCC Ámbito et à la société énergétique espagnole Iberdrola pour offrir des services de recyclage de batteries lithium-ion en Espagne et au Portugal.

Les partenaires construiront une usine de recyclage qui offrira également des solutions de seconde vie pour les batteries, à la fois à partir des déchets de production de la gigausine et des batteries en fin de vie, a déclaré Glencore dans le communiqué .

Kunal Sinha, responsable mondial du recyclage chez Glencore, a déclaré que l’alliance soutenait l’ambition de l’entreprise de développer son activité de recyclage sur de nouveaux marchés.

“Nous considérons les déchets de production ainsi que les matériaux post-consommation comme une ressource précieuse qui contribuera à répondre à la demande croissante de métaux critiques à l’appui de la transition énergétique et de l’ambition mondiale de zéro net”, a déclaré Sinha.

María J. Kaifer, directrice technique et responsable de l’économie circulaire chez FCC, a déclaré dans un communiqué séparé que le projet serait mené en collaboration avec le Centre ibérique de recherche sur le stockage de l’énergie, qui a déjà mené des recherches sur les capacités de recyclage des batteries existantes.

Alors que la demande de batteries au lithium ne cesse d’augmenter, le besoin de les recycler est en augmentation. Le recyclage des matériaux de batterie devrait atteindre 35 000 tonnes par an en Espagne d’ici 2035, selon Iberdrola.

On estime que  seulement 5 %  des batteries au lithium dans le monde sont recyclées, les analystes du marché de Wood Mackenzie prévoyant que le secteur ne décollera pas avant 2030 .

Source : mining.com

Maximiser le potentiel : l’importance d’une formation et d’un développement efficaces de l’équipement

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La division Rotary Drilling de Sandvik ajoutera bientôt une autre technique de formation à son répertoire : les simulateurs, dans une technique de formation en constante évolution.

La formation des opérateurs sur le nouvel équipement peut commencer pendant que Sandvik assemble l’équipement sur site avec le Digital Driller. “Nous pouvons leur expliquer comment la machine devrait fonctionner”, a déclaré Keith Wallace, responsable de la formation technique. “C’est juste une autre pièce clé du puzzle.”

Joseph Troy, formateur technique, a déclaré que l’initiative est une bonne introduction de manière amusante et dans un environnement d’apprentissage sûr.

Le simulateur a été présenté lors d’une journée client avec plusieurs personnes des mines d’or du Nevada et le logiciel est actuellement en phase de test final et sera bientôt déployé dans des bureaux au Canada, au Brésil et au Kazakhstan. “Il y a un grand besoin pour cela”, a déclaré Wallace.

La pré-formation avec le simulateur améliore la sécurité car un opérateur se familiarise avec les fonctionnalités de l’équipement, supervisé par un formateur expérimenté à proximité, avant d’entrer dans l’environnement de production.

Le simulateur est l’une des nombreuses options de formation proposées par Sandvik. Et la formation commence avec ses propres employés dès le premier jour. L’entreprise a ouvert la Sandvik Training Academy en mai 2022. Il s’agit d’un atelier de 3 600 pieds carrés équipé de grues, de meuleuses, de presses hydrauliques, etc., tous les mêmes outils qui se trouvent dans la zone d’assemblage. Après l’intégration, les employés sont envoyés à l’académie afin qu’ils puissent assembler des éléments dans un environnement sûr, poser des questions et faire des erreurs. Il supprime la pression d’être sur le sol réel.

 “L’idée est que, dès le premier jour, nous essayons d’équiper notre personnel d’assemblage pour qu’il ait plus de succès dans notre atelier”, a déclaré Wallace. “Nous essayons de retirer une partie de cette nouveauté et de les préparer au succès.”

Troy les forme en face à face et ils proposent également une formation à la sécurité et un module d’apprentissage en ligne d’intégration, qui est disponible dans un laboratoire informatique avec huit postes de travail. Un employé a déclaré que l’intégration avait été “livrée en 60 minutes environ et a dissipé beaucoup d’incertitudes”.

Les employés peuvent perfectionner leurs compétences et ils voient ces employés gravir les échelons de leur carrière. Lorsque les formateurs voient un employé exceller sur le terrain, ils l’amènent à une formation supplémentaire. Toutes leurs compétences sont suivies pour faciliter cette progression de carrière.

Un assembleur a été présenté à du personnel de première ligne et a fini par trouver un emploi et a déménagé au Minnesota. “Pour nous, voir cette progression de carrière est tout simplement génial”, a déclaré Wallace. “Cela change la vie des gens.”

L’entreprise propose également des mentorats, qui n’étaient pas toujours disponibles. “Il y a des gens dévoués qui se concentrent sur l’amélioration des compétences et des aptitudes de cette personne”, a déclaré Troy. Cela a commencé au printemps dernier et continue de croître. “Nous changeons notre façon de voir le développement de notre main-d’œuvre.”

Patricia Bambace, développeur d’apprentissage en ligne, est d’accord et dit que c’est une atmosphère conviviale pour les entraîneurs. “Notre académie de formation s’est concentrée sur la création d’un changement vers cette culture d’apprentissage au sein de la fabrication”, a-t-elle ajouté.

La société a également récemment organisé sa première conférence technologique en décembre. La conférence de cinq jours a été organisée pour les employés de première ligne de sept régions/zones de vente différentes. L’objectif était de construire une base de connaissances qui améliorera le support de première ligne pour les composants technologiques qui sont rapidement reçus et demandés par l’utilisateur final.

La majeure partie de la formation a été mélangée avec de la théorie et des applications pratiques. La conférence a été soutenue par les équipes des services techniques, d’ingénierie et d’automatisation. La conférence a reçu des commentaires si positifs qu’ils organisent une autre formation en mars.

“Le réseautage et la constitution d’équipes et tout ce qui va avec la formation en face à face”, a déclaré Wallace. « C’est très puissant pour nous parce que nous sommes une énorme organisation mondiale. J’essaie de relier ces acteurs clés du monde entier.

L’entreprise comprend également que chacun apprend différemment. Ainsi, ils proposent également une formation en ligne. “C’est reproductible et les gens peuvent y assister à leur propre rythme”, a déclaré Wallace. « Et ils peuvent y accéder de n’importe où dans le monde. Tout notre e-learning est configuré pour fonctionner sur un téléphone, une tablette, un ordinateur de bureau, quel que soit l’appareil que vous utilisez.

Le marché reçoit extrêmement bien l’apprentissage en ligne. C’est aussi une ressource toujours disponible. Les employés peuvent revenir à une formation s’ils ont un problème sur une plate-forme et s’y référer pour aider à diagnostiquer le problème.

Bambace a déclaré qu’il était important de regarder l’employé et de voir quelle approche lui conviendrait le mieux : narration audio, lecture et visualisation de photos, vidéos, etc. L’environnement d’apprentissage en ligne prend également en compte les styles d’apprentissage individuels et optimise la formation en classe traditionnelle.

L’apprentissage en ligne n’est pas seulement disponible pour les employés, mais aussi pour les clients. Les clients ont le choix en matière de formation : en face à face, virtuelle et sur site. Les clients peuvent également choisir un mélange des trois.  

Sandvik peut adapter ses programmes de formation aux besoins du client. Un client du Wyoming avait besoin qu’un représentant local de Sandvik se rende sur le site à trois reprises pour former trois équipes différentes sur deux modèles de foreuse différents. L’entreprise ne peut se permettre aucun temps d’arrêt et Sandvik s’en chargera. “Nous avons dit, OK, de quoi avez-vous besoin?” dit Wallace.

“Un opérateur mal formé peut affecter l’ensemble de la machine”, a déclaré Wallace. Une formation adéquate des opérateurs affecte l’ensemble du système, des chiffres de productivité à la création de problèmes techniques.

Tous les types de formation proposés par Sandvik se touchent et se complètent, depuis le début avec l’intégration de l’employé d’assemblage à l’atelier, jusqu’à son personnel de première ligne, comme les représentants des ventes et de l’assistance, jusqu’au bout. jusqu’à l’utilisateur final. “Les trois pièces du puzzle visent à assurer le succès de Sandvik”, a déclaré Wallace. “Meilleure main-d’œuvre que nous avons, meilleure est notre première ligne, meilleure est l’expérience de nos clients.”

Les employés reçoivent la formation appropriée sur les procédures d’assemblage, la sécurité, la sélection des outils, la conformité de l’entreprise, etc. Ensuite, la première ligne est formée afin qu’elle puisse aider les clients avec la mise en service, le dépannage et la maintenance. Enfin, ils offrent une formation spécifique aux clients pour s’assurer qu’ils comprennent comment utiliser et entretenir correctement leur équipement.  

« C’est ce que la vision est maintenant : une approche globale de la formation, de ceux qui travaillent sur le terrain à ceux qui entretiennent ou exploitent les plates-formes sur le terrain », a déclaré Bambace.

Wallace a pour vision d’élargir son équipe de formation et d’élargir leurs offres. Il y a encore quelques années, la formation était le travail d’un seul homme. « J’aimerais développer un programme de formation complet, pas seulement pour nos produits, mais pour tous les produits Sandvik », a-t-il ajouté.

Source : mining.com