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Mali : le gouvernement chinois apporte son soutien à l’exploitation du lithium de Bougouni

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En janvier 2023, Kodal Minerals a annoncé un investissement de plus de 100 millions $ du chinois Fosun International, à travers sa filiale Hainan Mining, dans son projet de lithium Bougouni. En Chine, les investissements étrangers des entreprises locales sont cependant soumis à l’accord de Pékin.

Hainan Mining, filiale du conglomérat chinois Fosun International, a obtenu l’approbation des autorités chinoises pour finaliser son investissement dans le projet de lithium Bougouni, au Mali. C’est l’annonce faite le 13 avril par la compagnie minière britannique Kodal Minerals, actuelle propriétaire du projet.

« La réception par Hainan de ces approbations de la part des autorités gouvernementales chinoises pour permettre à Hainan de compléter son investissement dans le développement du projet Bougouni Lithium, est une étape majeure vers la finalisation de la transaction », a commenté Bernard Aylward, PDG de Kodal.

Selon les termes de ladite transaction annoncée en janvier dernier, Hainan Mining devrait investir 117,75 millions $ dans la construction de la mine et de l’usine de traitement pour obtenir une participation majoritaire dans Bougouni. Il faut souligner qu’il s’agit du dernier exemple en date de coopération sino-malienne dans le lithium après la signature d’un accord similaire entre le propriétaire initial du projet Goulamina et le chinois Ganfeng Lithium en 2021.

Si elle n’était pas garantie, l’approbation de Pékin à cet investissement de l’une de ses entreprises est tout à fait logique, car s’inscrivant dans la stratégie historique de la Chine consistant à sécuriser son approvisionnement en matières premières depuis les mines.

Avec la transition énergétique et les besoins immenses en cuivre, lithium et graphite notamment, cette stratégie est plus que jamais d’actualité, car elle permet à l’empire du Milieu d’alimenter ses usines de batteries électriques et in fine son marché domestique de véhicules électriques, le plus important au monde. Surtout que depuis quelques années, la Chine doit faire face à la concurrence d’autres pays, notamment ceux de l’Union européenne et les États-Unis qui veulent rattraper leur retard en matière d’influence dans le secteur minier africain.

À titre d’exemple, les États-Unis ont récemment annoncé leur soutien à la construction de la première usine de production de nickel de qualité batterie en Tanzanie, et soutiennent l’arrivée d’entreprises américaines en Zambie, deuxième producteur africain de cuivre. On peut également mentionner les négociations entamées cette année entre l’Union européenne et la RDC pour le développement d’une chaine d’approvisionnement en métaux critiques, tels le lithium ou le cobalt.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Les exportations de pétrole russe en mars au plus depuis trois ans malgré les sanctions (AIE)

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Malgré de lourdes sanctions de l’Union européenne et du G7, les exportations russes de pétrole en mars ont atteint leur plus haut niveau depuis avril 2020, mais les revenus qu’elles procurent à Moscou restent bien moins élevés que l’an dernier, indique vendredi 14 avril l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Les expéditions totales de pétrole ont augmenté en mars de 0,6 million de baril par jour à 8,1 millions de barils par jour, venant ainsi grossir la manne pétrolière de Moscou de 1 milliard de dollars à 12,7 milliards de dollars le mois dernier, ce qui reste 43% en dessous d’il y a un an, selon le dernier rapport de l’AIE.

Source : Rfi

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Ghana – Castle Minerals a annoncé ce 12 avril, que son projet Kambale dépasse les 1,4 millions de tonnes de graphite. Une première estimation de ressources minérales solide et relativement riche de 15,6 millions de tonnes à une teneur de 9,0 % de TGC (Total Graphite Carbon), a déclaré Stephen Stone, directeur général de Castle. (CastleMinerals)

Maroc – Emmerson veut lancer la construction de la mine de potasse Khemisset cette année. L’annonce a été faite par son PDG Graham Clarke, dans une mise à jour publiée le 13 avril par la société dans lequel, elle a fait part des progrès qu’elle a réalisés au cours du premier trimestre 2023, afin de respecter cet objectif. Il s’agit notamment de l’ingénierie de base qui est pratiquement achevée et du processus d’octroi du permis environnemental qui arrive bientôt à son terme. (Agencecofine.com)

Ouganda – Selon les données de la chambre des mines ougandaises, 90% des minéraux produits en Ouganda proviendraient de l’exploitation artisanale et à petite échelle. Dans sa volonté de développer une exploitation industrielle solide, l’Ouganda met l’accent sur la promotion de son potentiel minéral, des mesures d’incitations fiscales, un nouveau code minier et l’annonce de la création d’une compagnie minière nationale. (Agencecofine.com)

RDC – Annelle Kamba, la ministre provinciale en charge des mines, accuse l’entreprise Xing Jiang Mining de s’être livrée à l’exploitation illicite des minerais : « La société Xing Jiang Mining était en possession d’un permis de recherche. Elle n’avait pas un permis d’exploitation. (…). Ainsi, seize (16) Chinois de la société minière Xing Jiang ont été arrêtés pour exploitation illicite à Basoko. (Mediacongo.net)

Eramet – Le Groupe français annonce que son document d’enregistrement universel 2022 a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) le 13 avril 2023. Le document d’enregistrement universel inclue le rapport financier annuel 2022, y compris la déclaration de performance extra-financière (DPEF) et le Plan de Vigilance. (Eramet)

ActuLex

Exploitation de substances minérales : périmètres NIAMIA et ALLOU KAGNE
Parties Objet de la convention minière Droit applicable Périmètre Région
État du Sénégal et Société de recherche et de développement des Mines (SORED-Mines SA.)  

Exploitation d’or et de substances connexes

 

Code minier 2003 du Sénégal

 

NIAMIA

 

Kédougou

Etat du Sénégal et la Société Sénégalaise des phosphates de Thiès (SSPT). Concession minière pour l’exploitation d’Attapulgite et de Sépiolite Décret n°61-357 du 21 septembre 1961…  

ALLOU KAGNE

 

Thiès

Législation :

Au Burkina Fao, le conseil des Ministres a examiné et adopté un décret portant conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément pour le traitement des résidus miniers. (Lefaso.net)

Sans les coupures d’électricité, le PIB de l’Afrique du Sud serait aujourd’hui supérieur de 17% (rapport)

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Alors que les centrales à charbon vieillissantes de la compagnie publique Eskom ne parviennent plus à répondre à la demande, les coupures planifiées d’électricité plombent l’économie sud-africaine. Mais la situation devrait s’améliorer progressivement, grâce à des investissements colossaux dans les énergies renouvelables. 

Les coupures d’électricité ont causé une réduction du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique du Sud allant de 1 à 1,3% par an, depuis que la compagnie publique de l’électricité Eskom a commencé à procéder à des délestages par roulement en 2007 pour éviter un effondrement total du réseau, selon un rapport publié le 22 mars dernier par la Chambre africaine de l’énergie.

Le rapport souligne également que la taille de l’économie sud-africaine aurait pu être au moins 17 % plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui, si les délestages n’avaient pas été mis en œuvre.

Les économistes locaux estiment en effet que les coupures planifiées d’électricité coûtent entre 85 et 230 millions de dollars par jour en perte de production, et sapent les efforts pour réduire le chômage endémique qui touche plus de 32% de la population active.

Centenaire cette année, Eskom qui fournit plus de 90% de l’électricité du pays, est incapable à répondre à la demande, avec ses centrales à charbon vieillissantes. La compagnie qui traîne des dettes de 23 milliards de dollars, en raison plusieurs décennies de mauvaise gestion et de corruption, ne parvient plus à entretenir ses centrales existantes. Conséquence : des délestages par roulement durant 205 jours ont été enregistrés en 2022.

S’éloigner du « tout charbon »

Intitulé « The state of South African energy 2023 », le rapport précise d’autre part que la première puissance industrielle en Afrique tire 80% de son électricité du charbon. Sur le court et le moyen terme, la part de ce combustible fossile dans le mix énergétique du pays ne devrait pas changer significativement. Cette part devrait baisser légèrement, à 75% en 2025 et à 65% en 2030.  La production d’électricité à partir du charbon devrait ensuite continuer à diminuer progressivement pour se situer à 25 % seulement du total des capacités installées en 2045.

Parallèlement, la part des énergies renouvelables et du gaz naturel, qui est considéré comme un combustible de transition, devrait croître. Les parts du gaz naturel, de l’éolien terrestre et du solaire devraient atteindre respectivement de 5 %, 17 % et 7 % en 2031.  En 2045, ces mêmes sources d’énergie devraient représenter 65% de l’électricité produite dans le pays.

Par ailleurs, le rapport indique que le système avant-gardiste de vente aux enchères des énergies renouvelables lancé le gouvernement pour attirer les investisseurs privés a connu un succès retentissant. Entre 2010 et 2015, quatre appels d’offres ont permis d’attribuer 102 projets d’une capacité globale de 6 gigawatts (GW) à des entreprises privées dans le cadre de ce système baptisé « Programme d’approvisionnement indépendant en énergie renouvelable » (Renewable Energy Independent Power Producer Procurement Program/REIPPPP).

Des ressources renouvelables abondantes

Après avoir été abandonné au prétexte que les énergies renouvelables sont très coûteuses, ce programme a été relancé en 2019. Deux appels d’offres supplémentaires lancés ces dernières années ont permis d’attribuer plusieurs dizaines de projets éoliens et solaires qui devraient entrer en production en 2024 et en 2025.

En dépit des avancées réalisées grâce au programme REIPPPP, qui totalise des capacités d’environ 9,7 GW, l’Afrique du Sud n’exploite encore qu’une infime partie de ses abondantes ressources renouvelables. Ce pays d’une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés dispose d’un potentiel photovoltaïque de 422,4 térawattheures (TWh). La partie la plus occidentale du pays présente des niveaux de rayonnement solaire très élevés, allant de 2100 kWh à plus de 2300 kWh par mètre carré.

L’énergie éolienne pourrait, quant à elle, être produite sur 80% de la superficie du pays, avec un potentiel de 20 GW sur les sites ayant un facteur de charge de 20 % et 10 GW sur les sites disposant d’un facteur de charge de 30%.

La Chambre africaine de l’énergie rappelle dans ce cadre que gouvernement sud-africain a dévoilé, en marge de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) tenue en novembre 2022 en Egypte, un « Plan d’investissement dans la transition énergétique juste » (Just Energy Transition Investment Plan/ JET IP), qui chiffre les besoins financiers à 98,7 milliards de dollars sur cinq ans. Les pays développés s’étaient déjà engagés l’an dernier à contribuer à ce plan à hauteur de 8,5 milliards de dollars alors que les engagements du secteur privé s’élèvent déjà à 33 milliards et ceux du secteur public se chiffrent à 10 milliards du secteur public.

Source : Agence Ecofin

Vers la finalisation d’un deal avec Chevron pour l’exploitation du bloc pétrogazier 14c, commun à l’Angola et du Congo

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L’Angola et la République démocratique du Congo collaborent depuis plusieurs années à la monétisation d’une zone maritime d’intérêt commun, jugée riche en hydrocarbures.

Didier Budimbu Ntubuanga, le ministre du Pétrole de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé, le 13 avril, qu’un accord de partage de production engageant son pays, l’Angola et la société pétrolière américaine Chevron est en cours de négociation.

L’entente en question devrait ouvrir la voie à l’exploitation et à la monétisation des ressources pétrolières hébergées dans le bloc 14c, un périmètre pétrolier dit d’intérêt commun, à cheval sur les eaux territoriales de deux pays.

D’après le ministre, les pourparlers liés aux conditions d’exploitation de cette zone en sont « pratiquement à la fin ». Depuis 15 ans, ces derniers avaient peu évolué du fait des ingérences de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler sur ce bloc dans lequel il détenait des participations.

Si un accord est officialisé, le responsable congolais estime que la production d’or noir du site devrait commencer au plus tard deux ans après. Ce serait une source de revenus significative pour la RDC, qui, ces derniers mois, a multiplié les initiatives visant à accroître le plateau de sa production pétrolière actuellement de 25 000 b/j.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Afrique: African Guarantee Fund et Clean Cooking Alliance s’associent en faveur du marché africain de la cuisson propre

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En Afrique, plus de 970 millions de personnes n’ont toujours pas accès à une cuisson propre. Le bois de chauffage, les déchets et le charbon de bois restent encore les principales sources d’énergie pour la cuisine sur le continent.

L’African Guarantee Fund (AGF) et la Clean Cooking Alliance (CCA) ont lancé un partenariat visant à promouvoir l’innovation financière, l’accès à la finance carbone responsable et les investissements dans les entreprises et les programmes de cuisson propre en Afrique. L’annonce a été faite le 11 avril.

Les deux organisations se concentreront principalement sur les marchés de l’Afrique de l’Est, du Sud et de l’Ouest, où il existe selon elles un besoin important et une opportunité d’accroître les investissements dans des projets verts par le biais de la cuisson propre.

« Ce partenariat réunit deux organisations dont les domaines d’expertise sont distincts et complémentaires. La connaissance approfondie qu’a AGF des institutions financières et des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique, combinée à la compréhension unique et aux relations de l’ACC sur les marchés de la cuisson propre et du carbone, offrent des possibilités intéressantes. », a déclaré Feisal Hussain, directeur principal des finances novatrices à CCA.

En 2020, il était estimé qu’environ 2,4 milliards de personnes dans le monde n’avaient pas accès à la cuisson propre et utilisaient des combustibles polluants pour répondre à leurs besoins quotidiens. Cette situation est particulièrement prononcée en Afrique subsaharienne, où seulement 17 % de la population utilise des solutions propres.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Botswana : démarrage des travaux de forage du puits de production Lesedi 6 de Tlou Energy

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Fin mars, Tlou Energy a annoncé la levée d’un investissement de 200 000 dollars australiens (132 877 dollars) devant être consacré au développement de son projet gazier de Lesedi, au Botswana.

La compagnie australienne Tlou Energy a officialisé ce jeudi 13 avril, le lancement de nouvelles activités de forage relatives au projet de production d’électricité à partir du champ de méthane de houille de Lesedi, au Botswana.

Ces travaux concernent particulièrement le puits de production Lesedi 6 et ont effectivement démarré le lundi 10 avril. Actuellement réalisées jusqu’à une profondeur de 59 mètres, ces opérations devraient permettre à terme d’accroître le volume de gaz naturel utilisable pour la production d’électricité. Les travaux devraient concerner, en plus du puits de production vertical, deux puits latéraux forés horizontalement, sur plusieurs centaines de mètres à travers le réservoir cible.

Notons que le gaz produit à partir du puits de production Lesedi 6 est destiné à être livré à la Botswana Power Corporation (BPC), une fois les activités infrastructurelles connexes achevées. La transaction est en lien avec un contrat d’achat d’électricité de 10 MW conclu récemment avec la société d’État.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : le gouvernement réglemente le traitement des résidus miniers pour l’or et d’autres substances

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Face à la menace terroriste qui pèse sur l’activité minière au Burkina Faso, avec la fermeture de certaines mines d’or, le gouvernement évalue d’autres options pour générer des revenus. Outre la raffinerie d’or annoncée, une usine de traitement de résidus miniers est en cours de construction.

Au Burkina Faso, le gouvernement a adopté un décret portant conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément pour le traitement de résidus miniers dans le pays. Cette décision prise au cours du Conseil des ministres du jeudi 13 avril permettra d’encadrer ce secteur.

Selon le compte rendu du Conseil, les résidus miniers sont des sous-produits comme le charbon fin, les scories, etc., issus du traitement des minerais. Le décret adopté permettra la récupération de l’or et d’autres substances précieuses, à partir de ces sous-produits, en vue de leur vente. Dans une sortie faite plus tôt ce mois, le ministre des Mines Simon Pierre Boussim a confié à la presse locale que les travaux de construction de la première usine de traitement de résidus miniers sont « très avancés ».

Il faut souligner que ce nouveau projet s’inscrit dans la stratégie du gouvernement visant à accroitre et diversifier les recettes générées par le secteur minier, surtout grâce à l’exploitation de l’or. Un projet de raffinerie d’or a également été annoncé il y a quelques mois.

Selon le dernier rapport en date de l’ITIE, pour l’année 2020, le secteur minier du Burkina Faso représente un peu plus de 16 % du PIB, environ 84 % des exportations et 14,3 % des recettes de l’État. Cependant, il doit faire face à d’importants défis ces dernières années, du fait de la menace terroriste qui a obligé plusieurs sites d’exploitation artisanale à fermer, ainsi que des mines d’or industrielles.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Namibie : Bezant Resources envisage la production d’or et de cuivre à Hope dès 2024

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En Namibie, Bezant Resources a acquis en 2020 une participation majoritaire dans plusieurs licences d’exploration prometteuses dont l’une d’elles, Hope, a le potentiel pour devenir une mine à moyen terme. Les ressources minérales de Hope contiennent 192 000 tonnes de cuivre et plus de 3 000 kg d’or.

La junior minière britannique Bezant Resources a annoncé le 12 avril une levée de fonds à hauteur de 750 000 livres sterling (938 456 dollars) via l’émission de 1,87 milliard de nouvelles actions ordinaires. Les fonds seront en partie affectés au développement du projet de cuivre-or Hope en Namibie, pour lequel la société attend la délivrance d’un permis d’exploitation minière.

Dans le détail, Bezant mènera une série d’études techniques en vue d’une exploitation à ciel ouvert de cuivre et d’or dotée d’une capacité de traitement annuelle de 8 000 tonnes par an d’ici 2024. En parallèle à ces travaux, des discussions auront lieu avec de potentiels bailleurs de fonds en vue de trouver le financement nécessaire pour lancer l’exploitation minière.

Notons qu’un programme de forage de reconnaissance est également prévu sur le site en vue de confirmer une cible importante située à 56 km du projet Hope et identifiée au cours d’un précédent levé aéroporté. Cette cible pourrait avoir du potentiel pour une exploitation minière indépendante.

Pour rappel, le projet Hope héberge 10,18 millions de tonnes de ressources minérales titrant 1,89 % de cuivre et 0,3 g/t d’or. Bezant Resources est également active au Botswana sur le manganèse de Kanye ou encore sur un projet de cuivre-or aux Philippines.

Source : Agence Ecofin

Maroc : Emmerson veut lancer la construction de la mine de potasse Khemisset cette année

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En février 2023, Emmerson a engagé quatre banques dont la BOA et la Banque centrale populaire, pour trouver le financement nécessaire à la construction de sa mine de potasse Khemisset au Maroc. Depuis, la société travaille à obtenir les autorisations nécessaires pour commencer les travaux.

Au Maroc, Emmerson vise le début des travaux de construction de sa mine de potasse Khemisset cette année. C’est du moins ce qu’a déclaré son PDG Graham Clarke, dans une mise à jour publiée le 13 avril par la compagnie minière basée sur l’Île de Man, une dépendance de la Couronne britannique.

Dans son communiqué du jour, la société fait part des progrès qu’elle a réalisés au cours du premier trimestre 2023, afin de respecter cet objectif. Il s’agit notamment de l’ingénierie de base qui est pratiquement achevée et du processus d’octroi du permis environnemental qui arrive bientôt à son terme.

« Nos efforts pour finaliser les derniers points en suspens avec les autorités compétentes au Maroc avant que notre évaluation d’impact environnemental ne soit autorisée continuent d’être récompensés par des réunions constructives et des encouragements de la part des différentes agences impliquées », a expliqué le dirigeant.

Plus tôt cette année, Emmerson a confié à un consortium de banques marocaines et internationales la tâche de l’aider à mobiliser un financement de 310 millions $ pour financer le développement de la mine Khemisset. Sur une durée de vie de 19 ans, cette dernière peut livrer annuellement plus de 700 000 tonnes de muriate de potasse.

Source : Agence Ecofin