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Les revenus d’Allkem s’envolent grâce à des prix plus élevés et à une production améliorée

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Le mineur de lithium Allkem Ltd a enregistré jeudi une augmentation de 34% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre, aidé par une forte production dans son usine d’Olaroz et des prix réalisés plus élevés alors que la demande de métal blanc monte en flèche à travers le monde.

La production de minerai de haute qualité de l’installation de lithium d’Olaroz dans le nord de l’Argentine a augmenté d’environ 40 % à 4 102 tonnes pour le trimestre.

Cependant, les prix de référence du lithium, qui ont été multipliés par six en deux ans jusqu’en novembre, ont récemment commencé à baisser en raison d’une baisse des ventes de véhicules électriques en Chine qui a nui à l’utilisation du métal dans les batteries lithium-ion.

Le mineur coté à l’ASX a déclaré des revenus de 315 millions de dollars pour les trois mois terminés le 31 mars, contre 235 millions de dollars un an plus tôt.

(Par Rishav Chatterjee et Nausheen Thusoo; Montage par Shweta Agarwal)

Source : mining.com

ActuMines / ActuLex

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Cours des Matières Premières (20 Avril 2023)

Matières premières Prix Source
Aluminium 2445,00 USD par tonne London Metal Exchange
Cobalt 34930,00 USD par tonne London Metal Exchange
Cuivre 8965,50 USD par tonne London Metal Exchange
Nickel 25551,00 USD par tonne London Metal Exchange
Plomb 2156,00 USD par tonne London Metal Exchange
Lithium 42900,00 USD par tonne London Metal Exchange
Zinc 2790,00 USD par tonne London Metal Exchange
Or 1999,18 USD par oz Boursorama
Argent 25,33 USD par oz Boursorama
Zircon 2200 USD par tonne Eramet
Phosphate 305,4 USD par tonne Indexmundi
Pétrole brute 81,63 USD/bbl Boursorama
Gaz naturel 2,22 USD/MMBtu Boursorama

ActuMines

Sénégal – Eramet utilise des drones et des technologies d’IA fournies par Capgemini pour cartographier la végétation initialement présente sur la zone minière qu’elle exploite au Sénégal. L’idée est de cartographier l’environnement de manière précise pour tenter de le restituer en bon état une fois l’exploitation terminée. (Usine-digital)

              – Selon les études de l’Institut de Gouvernance des Ressources Naturelles (National Resource Governance Institute – NRGI), l’exploitation minière au Sénégal est un terreau de capitaux : 186 milliards FCFA en paiements de projets ont été générés par l’exploitation ressources minérales, pétrolières et gazières au Sénégal. Dans le rapport, on évalue à 223, 389 milliards FCFA avec un nombre de 105 paiements effectués. Dans l’analyse de ces données, NRGI ne restitue que les données de 15 sociétés déclarantes. (Dakaractu)

              – La 9e Conférence mondiale de l’ITIE est prévue les 13 et 14 juin 2023 à Dakar. Une première en Afrique. Le Sénégal, leader incontestable du continent en matière de transparence dans les industries extractives va accueillir près de 1000 participants à Dakar, qui sera la capitale mondiale des compagnies et organisations s’activant dans l’industrie extractive. Des échanges fructueux sont ainsi espérés pour l’amélioration de la gouvernance et de l’impact du secteur sur les populations. (EITI)

Burkina Faso – Le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières a entrepris des réformes du cadre légale et réglementaire du secteur minier au Burkina Faso. Pour les autorités de ce ministère, l’objectif est d’accroitre l’impact du secteur minier burkinabé sur l’économie nationale. Ces réformes visent donc à doter le pays d’instruments juridiques appropriés et révisés certains qui existaient pour les rendre plus performants. (Minesactu.info)

Cote D’Ivoire – Les mines d’or Yaouré et Sissingué ont livré respectivement 64753 onces et 11803 onces au premier trimestre 2023. C’est ce que révèle le rapport d’activités de la période publié le 19 avril par son propriétaire, l’australien Perseus Mining, ce qui représente une baisse de 17 % en glissement annuel. (Agenceecofin.com)

Mali – La compagnie minière australienne Leo Lithium et son partenaire de coentreprise chinois Ganfeng Lithium vont presque tripler la superficie occupée par leur projet de lithium Goulamina. Selon un communiqué publié le 19 avril, leur coentreprise vient en effet de conclure un accord en vue d’acquérir 100 % d’intérêts dans deux concessions minières à proximité de Goulamina pour un prix d’achat de 2,5 millions de livres sterling (3,11 millions de dollars). (Agenceecofin.com)

RDC – Le différend entre le chinois CMOC et la société d’État congolaise Gécamines semble être sur le point d’ouvrir la voie à son énorme stock de cobalt pour commencer à entrer sur le marché. Tenke Fungurume, partagé à 80-20 entre la CMOC et la GECAMINES, a continué à produire le métal aérospatial après le retrait de ses permis d’exportation en juillet. (Mining.com)

Zambie – Arc Minerals a déclaré que sa coentreprise en Zambie, Kopara, a signé un accord sur ses intérêts de cuivre dans le nord-ouest du pays avec Anglo American. En vertu de l’accord, Anglo American aura le droit de conserver jusqu’à 70 % des actions de la coentreprise sur la base de dépenses d’exploration (précédemment annoncées) de 88,5 millions de dollars. (Proactiveinvestors.co.uk)

Zimbabwe – Le Président Emmerson Mnangagwa a décrit le lithium comme le nouveau pétrole et a fixé un objectif de revenus de 10 milliards de dollars tout en promettant des emplois grâce à la valeur ajoutée du minerai. Le gouvernement s’attend à ce que le Zimbabwe reçoive au moins 10 milliards de dollars chaque année, car le pays devrait tirer plus d’argent du lithium que de l’or et du tabac réunis. (Allafrica)

Chine – L’empire du milieu a appelé les régions et les entreprises productrices de charbon à accélérer l’adoption des technologies dites « d’exploitation intelligente ». L’exploitation minière intelligente, qui implique le remplacement de la main-d’œuvre humaine par des véhicules miniers sans pilote contrôlés à distance depuis des centres de données en surface, a été saluée par les autorités comme un moyen d’améliorer à la fois la sécurité et l’efficacité de l’industrie minière du pays. (Zonebourse.com)

Australie – Jakob Stausholm, directeur général de Rio Tinto, a déclaré : « Nous continuons de progresser régulièrement avec nos expéditions les plus élevées jamais réalisées au premier trimestre dans l’activité de minerai de fer de Pilbara. Grâce au déploiement continu de notre système de production sûr, nous nous attendons à voir une augmentation durable des performances opérationnelles de notre portefeuille mondial au fil du temps, conformément aux améliorations déjà réalisées. (Riotinto)

Canada – La vague d’inquiétudes entourant l’engouement pour les ressources minérales de la région semble remonter le cours du Saint-Maurice. À Trois-Rives, tandis que l’émission de nouveaux titres miniers explose, la mairesse Lise Roy-Guillemette peine à concilier perspectives minières et activités de villégiature, ADN du territoire. (Lenouvelliste.ca)

ActuLex

Exploitation de substances minérales : argiles à Attapulgite

Périmètre : Mbour

 

Parties

 

Objet du contrat

 

Texte applicable

Texte portant attribution du titre  

Périmètre

Etat du Sénégal et

 

Société Prochimat

Concession minière pour l’exploitation des argiles à attapulgites Décret n° 61-357 du 21 septembre 1961 règlementant et codifiant le régime des substances minérales au Sénégal à l’exception des hydrocarbure liquides ou gazeux  

Décret n°79-30 du 09 janvier 1979

 

Mbour

Etat du Sénégal et société Sénégalaise des phosphates de Thiès (SSPT) Exploitation d’argiles industrielles à Attapulgite et sépiolite Décret n° 61-357 du 21 septembre 1961…… Décret n°85-399 du 19 avril 1985  

Mbour

Accord :

Allemagne, le sidérurgiste allemand Salzgitter a déclaré qu’il avait signé un accord de fourniture d’énergie verte à long terme avec la compagnie d’électricité espagnole Iberdrola. La filiale allemande d’Iberdrola fournira à Salzgitter 114 mégawatts (MW) d’électricité provenant de son parc éolien de la mer Baltique pendant 15 ans, à partir de 2024, a-t-il ajouté. (Zonebourse.com)

RDC : le chinois CMOC et la Gécamines s’entendent pour reprendre les exportations de cuivre-cobalt à Tenke

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Depuis juillet 2022, CMOC n’exporte plus de cuivre ou de cobalt depuis sa mine Tenke Fungurume. Son partenaire de coentreprise, la Gécamines, a en effet obtenu l’interdiction des exportations en raison du différend qui l’oppose à l’entreprise chinoise au sujet des redevances minières.

Les exportations de cuivre et de cobalt du groupe minier CMOC, à partir de sa mine Tenke Fungurume en RDC, devraient reprendre dans les prochaines semaines. C’est du moins ce qu’il faut retenir d’un document déposé mercredi 19 avril par l’entreprise chinoise à la bourse de Hong Kong, après un accord avec la Gécamines.

Selon les détails relayés par Bloomberg, les deux parties sont en effet parvenues à un « consensus sur la question des redevances », au cœur du différend qui oppose depuis près d’un an les deux actionnaires de la mine. Selon la Gécamines, CMOC a sous-estimé volontairement les réserves minérales du projet afin de payer moins de redevances, et lui devrait jusqu’à 7,6 milliards de dollars.

Alors que la Gécamines a obtenu de la justice la nomination d’un administrateur provisoire pour la mine, CMOC a refusé à ce dernier l’accès au site. Il a donc ordonné l’interdiction des exportations à Tenke Fungurume, une mesure en vigueur depuis juillet 2022 et qui a entrainé le stockage à la mine de plusieurs centaines de millions de dollars de cuivre et cobalt.

Notons que la résolution du différend avec la Gécamines intervient alors que CMOC achève progressivement un projet de 2,5 milliards $ destiné à augmenter de 200 000 tonnes la production de cuivre et de 17 000 tonnes celle de cobalt à Tenke. La compagnie est ainsi en bonne voie pour ravir à Glencore le titre symbolique de premier producteur mondial de cobalt.

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : le gouvernement veut réviser le code minier pour financer la lutte contre le terrorisme

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Au Burkina Faso, les Mines représentent un peu plus de 16 % du PIB et 14,3 % des recettes de l’État. Selon l’actuel code, une partie des revenus alimente un Fonds de développement communautaire. L’exécutif souhaite allouer une partie des ressources du Fonds à sa lutte contre la menace terroriste.

Au Burkina Faso, le Conseil des ministres du 19 avril a examiné un projet de loi visant à modifier la loi du 26 juin 2015 portant code minier afin d’introduire des dispositions permettant d’affecter une partie des ressources financières destinées au Fonds minier de développement local (FMDL) pour soutenir le Fonds de soutien patriotique (FSP). Le document sera désormais transmis à l’Assemblée législative de Transition pour examen et vote.

Selon l’article 26 de l’actuel code minier, le FMDL est alimenté par l’État à hauteur de 20 % des redevances collectées et par 1 % du chiffre d’affaires mensuel des propriétaires de licence d’exploitation minière industrielle. Censé financer les plans régionaux et communaux de développement, il sera donc en partie détourné de son but, dans le contexte sécuritaire difficile que vit le pays.

« Ces ressources permettront de contribuer au rétablissement et au renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire burkinabè et d’apporter une réponse urgente, efficace et efficiente à la crise humanitaire que connaît le Burkina Faso », explique le compte rendu du Conseil.

Pour rappel, le Fonds de soutien patriotique est destiné à financer la lutte contre le terrorisme, notamment en renforçant les moyens à disposition des forces de défense et de sécurité et en apportant une réponse adéquate à la crise humanitaire née des violences djihadistes. Lancé en début d’année, le FSP a déjà permis, au 31 mars dernier, de récolter près de 8 milliards FCFA (environ 13 millions $), grâce non seulement à la contribution volontaire de citoyens et différents acteurs économiques, mais aussi des taxes sur les boissons.

Source : Agence Ecofin

Mali : le chinois Ganfeng et l’australien Leo rachètent deux projets prometteurs pour le lithium près de Goulamina

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Ganfeng Lithium et Leo Lithium préparent la mise en service de la première mine de lithium du Mali à Goulamina cette année. En acquérant d’autres concessions à proximité, les deux sociétés peuvent potentiellement prolonger la durée de vie de cette mine, actuellement estimée à plus de 23 ans.

Au Mali, la compagnie minière australienne Leo Lithium et son partenaire de coentreprise chinois Ganfeng Lithium vont presque tripler la superficie occupée par leur projet de lithium Goulamina. Selon un communiqué publié le 19 avril, leur coentreprise vient en effet de conclure un accord en vue d’acquérir 100 % d’intérêts dans deux concessions minières à proximité de Goulamina pour un prix d’achat de 2,5 millions de livres sterling (3,11 millions $).

Les concessions Mafele West et Nkemene West sont situées au sud et à l’est de Goulamina et en font passer la superficie totale à 287 km², contre 101 km² précédemment. Jusque-là, elles appartenaient à la société malienne Bambara Resources Sarl et au britannique Kodal Minerals. Outre une redevance brute de 2 %, les vendeurs pourront obtenir 15 % d’intérêts dans les concessions en cas de découverte de lithium économiquement rentable.

« Nos plans initiaux pour les concessions consistent à stériliser les zones de forage nécessaires à l’infrastructure et au stockage à court terme, puis à élaborer un programme d’exploration pour la zone restante, qui sera mis en œuvre dans les années à venir. Les concessions ont été peu explorées jusqu’à présent et la zone de Goulamina s’est révélée très prometteuse pour la minéralisation du lithium », explique Simon Hay, DG de Leo Lithium.

Pour rappel, Goulamina est en bonne voie pour devenir la première mine de lithium du Mali, avec une durée de vie supérieure à 23 ans. Des découvertes de lithium dans ces nouvelles concessions pourraient permettre d’en prolonger la durée de vie.

Source : Agence Ecofin

Le NMDC indien explore les réserves de lithium en Australie

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MUMBAI – Le mineur indien de minerai de fer NMDC Ltd a annoncé mercredi qu’il explorait des réserves de lithium à 124,3 miles (environ 200 km) au large de Perth, en Australie.

“Nous sommes en train d’explorer en Australie mais nous ne pouvons pas donner de calendrier quand nous pourrions commencer l’exploitation minière”, a déclaré DK Mohanty , directeur de la production chez NMDC, aux journalistes en marge d’une conférence de l’industrie. 

Source : mining weekly

Trilogy annonce un placement privé auprès des principaux actionnaires

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Trilogy Metals, basée à Vancouver, a annoncé un placement privé sans intermédiaire, dirigé par ses deux principaux actionnaires, pour émettre 5,85 millions d’actions à 0,55 $ l’action, levant environ 3,22 millions de dollars.

Electrum Strategic Opportunities Fund et une filiale en propriété exclusive de South32 ont indiqué leur intention de souscrire pour 1,2 million de dollars chacun dans le cadre du placement.

Outre Electrum et South32, le président et chef de la direction de Trilogy, Tony Giardini , et d’autres ont également indiqué leur intention de souscrire au placement privé.

Electrum détient actuellement 20,4 % des actions ordinaires émises et en circulation de la société et en détiendra 21 % après le placement privé. South32 détient actuellement 11,0 % des actions ordinaires émises et en circulation de la société et en détiendra 12,0 % après le placement privé.

Le produit du placement sera utilisé aux fins générales de l’entreprise. 

Source : mining weekly

Les prix du pétrole devraient dépasser les 100 dollars le baril et s’y maintenir pendant des années (Expert)

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Alors que la conjoncture pousse certains analystes à se questionner sur le retour au-delà de 100 dollars des prix du baril, un expert évoque les conditions dans lesquelles ce niveau de prix pourrait être à nouveau franchi.

Dans une interview accordée à Bloomberg, Eric Nuttall, gestionnaire de portefeuille principal et associé chez Ninepoint Partners, a indiqué que le prix du pétrole pourrait dépasser les 100 dollars le baril et s’y maintenir pendant plusieurs années. Pour lui, le faible niveau des stocks sera le principal catalyseur de la hausse possible des prix qui pourrait intervenir dès l’été prochain.

Toutefois, l’expert a expliqué que les prix du pétrole n’augmenteront que si les États-Unis et le reste des producteurs du monde procèdent à des ponctions hebdomadaires massives, ce qui, selon lui, commencera en mai et se poursuivra tout au long des mois de juin, juillet et août.

Par ailleurs, Nuttall estime que même si les prix du pétrole n’atteignent pas ses prévisions, les entreprises les mieux placées pour profiter de cette hausse des prix du pétrole continueront de verser un dividende de 20 % aux investisseurs l’année prochaine, tout en maintenant la production au même niveau pendant les 30 prochaines années. Cela est d’autant plus possible que le secteur affiche les bilans les plus solides de son histoire, un flux de trésorerie disponible record et un solide engagement à restituer le capital aux investisseurs.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : la production d’or de l’australien Perseus Mining a baissé de 17 % au premier trimestre 2023

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Avec environ 295 000 onces livrées en 2022, Yaouré est l’une des plus grandes mines d’or de Côte d’Ivoire. Avec Sissingué, il s’agit des deux actifs en production du portefeuille de la compagnie minière australienne Perseus Mining dans le pays.

En Côte d’Ivoire, les mines d’or Yaouré et Sissingué ont livré respectivement 64 753 onces et 11 803 onces au premier trimestre 2023. C’est ce que révèle le rapport d’activités de la période publié le 19 avril par son propriétaire, l’australien Perseus Mining, ce qui représente une baisse de 17 % en glissement annuel.

Cette baisse est liée aux deux mines, puisque la production de Yaouré se situait à 76 921 onces d’or au premier trimestre 2022, contre 15 012 onces pour Sissingué. Cela n’empêchera pas toutefois la compagnie d’atteindre ses objectifs pour l’exercice financier 2023 qu’elle clôture le 30 juin prochain. Pour les neuf premiers mois de l’exercice, Perseus a en effet produit 201 573 onces et 37 376 onces, respectivement à Yaouré et Sissingué, pour un objectif de 245 300 à 266 800 onces pour la première citée et 50 600 à 55 600 onces pour la seconde.

Pour rappel, Perseus Mining exploite également la mine d’or Edikan au Ghana, où elle a produit 159 696 onces depuis le début de l’exercice financier 2023, dont 53 720 onces au premier trimestre 2023. La compagnie vise une production d’or comprise entre 498 370 et 528 370 onces pour l’ensemble de ses mines au cours de l’exercice financier 2023.

Source : Agence Ecofin

Le Gabon envisage d’interdire l’exportation de l’or brut

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Comme en 2010 avec le bois en grume, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut, non raffiné, nous apprend Le Nouveau Gabon. En effet, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret visant à encadrer les activités minières aurifères en vue de la reprise des activités d’orpaillage artisanales dans le pays. Ce projet de décret renferme plusieurs innovations parmi lesquelles « l’obligation de raffiner l’or destiné à l’exportation », indique le communiqué du conseil des ministres.

Pour l’instant, l’or produit au Gabon est exporté à l’état brut, car le pays ne dispose pas d’une usine de raffinage d’or. Mais, comme l’annonçait au mois de février dernier la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), une unité de traitement de l’or est actuellement en construction dans la Zone d’investissement spécial de Nkok. Une première usine de raffinerie de l’or d’une capacité de quatre tonnes par an, qui permettra à cette entreprise d’exporter uniquement de l’or raffiné, transformé au Gabon.

À noter qu’entre 2017 et 2021, les exportations de ce métal n’ont pas cessé de croître dans le pays. En 2021, le Gabon a exporté de l’or brut d’une valeur de 8,4 milliards de FCFA contre 1,6 milliard de FCFA l’année précédente et 1,4 milliard de FCFA en 2017.

Ce projet de décret adopté par le conseil des ministres prévoit aussi la création du statut d’aide-artisan minier, la faculté pour un orpailleur de disposer d’une main-d’œuvre par regroupement de dix aides-artisans. Ainsi que la limitation aux alluvions et aux colluvions de l’exploitation de l’or à petite échelle désormais, en vue de préserver les zones à fort potentiel ; et le partage systématique de production entre l’État et tout exploitant d’une mine à petite échelle, en lieu et place d’une participation de 10 %.

Rappelons que le Gabon a, depuis 2021, mis fin à l’exploitation artisanale de l’or, via l’opération « Bayende ». Ce, suite à une forte activité illicite. Aujourd’hui, le pays prépare sa relance dans un cadre réglementé. D’après des informations de la Société équatoriale des mines (SEM), la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Et selon les estimations citées par la direction générale du Trésor français, les ressources nationales d’or s’élèveraient à 40 tonnes.

Sandrine Gaingne

Source : Agence Ecofin