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Mozambique : le Japon envisage d’augmenter ses investissements dans les projets gaziers en mer

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Le Mozambique constitue l’un des partenaires les plus stratégiques pour le Japon dans le secteur énergétique, notamment gazier.

Fumio Kishida, le Premier ministre du Japon, a indiqué lors d’une sortie médiatique vendredi 5 mai, dans le cadre d’une visite officielle au Mozambique, que son pays projette de rehausser les fonds qu’il injecte dans le secteur gazier, notamment les projets gaziers en mer.

Selon le responsable, cette dynamique devrait essentiellement consister en un soutien aux investisseurs japonais. Ainsi, le Japon devrait encourager l’entrée, au Mozambique, « d’un plus grand nombre d’hommes d’affaires japonais ».

Un autre aspect de la mise en œuvre de ce projet consistera à fournir du financement pour contribuer à la stabilisation de la situation sécuritaire à Cabo Delgado. Cette localité du nord mozambicain, régulièrement la cible d’attaques terroristes, abrite en effet le projet gazier Mozambique LNG.

Récemment, le Président du Mozambique, Filipe Nyusi, a officialisé la reprise des activités de développement du projet après plusieurs mois d’arrêt. Pour le Japon, contribuer ainsi à l’amélioration de la situation sécuritaire, encore fragile, de cette zone, est sans doute un choix stratégique.

En effet, la compagnie Mitsui & Co. constitue l’une des parties prenantes de Mozambique LNG avec 20 % de participation directe. Ceci, c’est sans compter que le Japon est le plus grand importateur de gaz naturel liquéfié (GNL), devant la Chine qu’il a dépassée l’année dernière.

Dans un contexte où les cours de l’énergie ont flambé depuis le début de la guerre en Ukraine, la sécurisation des besoins gaziers du Japon est donc un enjeu majeur pour le gouvernement. « La sécurité est cruciale pour les activités des entreprises japonaises dans le nord du Mozambique. Le Japon soutiendra financièrement la lutte contre le terrorisme », a déclaré le ministre.

Abdel-latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : présence de pétrole léger, de condensat de gaz et d’hélium sur le projet Cabora Bassa

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Le projet gazier de Cabora Bassa dans la région de Muzarabani a été classé dans le top 5 des meilleures perspectives mondiales du secteur en 2021 alors que les travaux de forage démarraient sur place. Selon les dernières mises à jour, le site abriterait bien plus que du gaz et du pétrole.

Alors que les activités d’exploration d’Invictus Energy dans la région de Muzarabani progressent bien, la dernière analyse de données sur le prospect Mukuyu, indique la présence de pétrole léger, de condensat de gaz et d’hélium dans le Mukuyu-1.

Ces résultats viennent renforcer Invictus et les autorités dans leur vision de faire de la région un important hub énergétique et de gaz naturel en particulier. Ceci rassure également davantage sur le potentiel de viabilité économique du projet.

Le directeur général d’Invictus Energy, Scott Macmillan, a confirmé que l’analyse de la composition du puits prouve la présence d’hydrocarbures dans plusieurs zones du réservoir de Mukuyu-1. L’analyse montre ainsi une composition de gaz naturel de haute qualité avec une faible teneur en inertes et moins de 1 % de dioxyde de carbone.

On estime que Muzarabani pourrait abriter des réserves de 20 Tcf de gaz et 845 millions de barils de condensat. Si ces ressources pétrolières et gazières sont confirmées et commercialement viables, elles donneront forcément un coup de fouet à l’économie du pays.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

L’Afrique du Sud a fait savoir à ses partenaires qu’elle veut retarder la fermeture de centrales électriques à charbon

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En Afrique du Sud, des déclarations récentes de plusieurs hauts fonctionnaires, dont celles de la ministre de l’Environnement, indiquent que le pays ne compte pas se plier à la volonté des pays occidentaux qui souhaitent une fermeture rapide des centrales électriques à charbon.

Le ministre sud-africain de l’Électricité, Dr Kgosientsho Ramokgopa, a indiqué que des discussions « ouvertes et franches » avaient eu lieu avec des pays partenaires sur la possibilité de retarder la fermeture de certaines centrales électriques au charbon, compte tenu des délestages en cours.

Le ministre a expliqué que l’Afrique du Sud avait expliqué sa position concernant la révision du calendrier de mise hors service à la lumière des coupures d’électricité intenses, ainsi que du fait que certaines des unités qui approchaient de leur date d’arrêt étaient plus performantes que certaines des centrales les plus récentes d’Eskom.

« À l’heure actuelle, nous manquons de mégawatts, et si vous regardez Camden, elle figure toujours parmi les cinq centrales électriques les plus performantes, alors je ne pense pas que cela nous aide à mettre hors service ces unités très performantes. », a-t-il déclaré lors d’une réunion d’information sur la mise en œuvre du plan d’action pour l’énergie.

Cette mise hors service des centrales à charbon que le gouvernement sud-africain veut retarder, entre dans le cadre du programme de transition énergétique équitable du pays qui est soutenu par plusieurs nations riches occidentales. Celles-ci ont décidé en novembre 2021 d’accorder un financement de 8,5 milliards $ censé aider le pays à entamer sa transition énergétique en délaissant le charbon au profit d’énergies plus propres.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Nigéria : vers la mise en service imminente de la raffinerie de Dangote

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Initialement prévu pour le troisième trimestre 2022, le démarrage de la raffinerie du Groupe Dangote avait été reporté au deuxième trimestre de cette année.

Après plusieurs retards opérationnels et de nombreux reports du calendrier de lancement de la raffinerie du Groupe Dangote, l’opérationnalisation de l’infrastructure pétrolière devrait être officialisée dans deux semaines. L’information a été donnée dimanche 7 mai, par Bashir Ahmad, responsable de la communication digitale du président Muhammadu Buhari.

Selon le calendrier, ce dernier devrait inaugurer l’installation le 22 mai prochain, consacrant ainsi l’une des dernières réalisations sous sa gouvernance. En effet, l’entrée en service de la raffinerie devrait marquer un tournant dans l’histoire de l’industrie pétrolière du Nigéria. Avec ses 650 000 b/j de capacité de traitement, l’ouvrage est considéré comme essentiel dans le plan de réduction des importations de produits pétroliers et de leur poids sur le budget national.

Une politique, renforcée par le projet de remise en état de quatre des plus grandes raffineries de pétrole brut dont dispose le géant pétrolier africain. Ces dernières font actuellement l’objet de travaux de réhabilitation engagés ces derniers mois.

En novembre 2022, les autorités nigérianes avaient annoncé leur ambition de mettre fin à toute importation de produits pétroliers d’ici le troisième trimestre 2023, au plus tard.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Israël approuve le plan d’extension du gazoduc qui relie le pays à l’Égypte

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La coopération gazière entre Israël et l’Égypte est au beau fixe. Les deux pays se penchent sur plusieurs options d’amélioration de cette relation bilatérale. La toute dernière devrait permettre l’augmentation des volumes exportés par Israël.   

Le gouvernement israélien a donné son feu vert à un plan ambitieux visant à étendre le gazoduc East Mediterranean Gas (EMG) qui relie les champs israéliens aux terminaux égyptiens. Le plan approuvé comprend un corridor d’infrastructures intégré entre Ashalim et Nitsana, qui augmentera le volume potentiel des exportations de gaz naturel vers l’Égypte.

Le projet d’extension sera mené par Israel Natural Gas Lines Co., avec le soutien du ministère des Infrastructures nationales, de l’Énergie et des Ressources en eau. Il aboutira à la mise en place d’une nouvelle ligne entre Ramat Hovav et Nitsana, sur une longueur de 65 kilomètres.

Rappelons que l’État hébreu exporte, chaque année, 5 milliards de mètres cubes de gaz naturel vers l’Égypte. Ce volume est transformé sur place, avant d’être réexporté vers des marchés comme l’Europe.

Ce nouveau gazoduc devrait permettre d’exporter chaque année six milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel vers l’Égypte. Il augmentera ainsi les options pour les pays européens, qui sont à la recherche d’autres sources de gaz naturel, à la lumière des enjeux nés de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Le ministre israélien des Infrastructures nationales, de l’Énergie et des Ressources en eau, Israël Katz, a déclaré que l’approbation du plan renforcerait la coopération entre Israël et l’Égypte dans le domaine du gaz naturel. Le ministre s’est également engagé à « poursuivre le développement de la coopération dans les domaines du gaz naturel, des énergies renouvelables, de l’hydrogène et du stockage de l’énergie ».

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

L’Afrique reste peu attractive pour l’investissement minier, malgré son potentiel minéral (Fraser Institute)

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Sur la base du potentiel minéral et de la politique minière, le think tank canadien Fraser Institute évalue chaque année des juridictions minières à travers le monde. À l’heure où les investisseurs affluent vers l’Afrique, le rapport 2022 offre un autre regard sur l’attractivité du continent.

Pour la deuxième année consécutive, le Zimbabwe est la juridiction minière la moins attractive au monde. C’est ce que révèle le Fraser Institute dans son rapport 2022, à l’issue de son enquête annuelle auprès des acteurs du secteur, précisant que 8 des 10 juridictions minières les moins attractives se trouvent sur le continent, soit le double du chiffre enregistré en 2021.

Après le Zimbabwe à la dernière place, on retrouve en effet le Mozambique, le Soudan du Sud, l’Angola, la Zambie, l’Afrique du Sud, la Chine, la RDC, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Tanzanie. Cela fait de l’Afrique la région la moins attractive avec également la moitié des 16 pays africains évalués en 2022 dans ce top 10. En 2021, seuls le Zimbabwe, la RDC, le Mali et l’Afrique du Sud se retrouvaient dans ces dix dernières places.

Alors que l’Afrique est au centre des intérêts de nombreux acteurs publics et privés venant de différentes régions du monde à cause de sa richesse en minéraux nécessaires à la transition énergétique, les conclusions de l’enquête du think tank canadien indiquent que cela n’est pas suffisant. Deuxième producteur mondial de bauxite, riche en fer et en or, la Guinée est l’un des symboles de ce contraste entre le potentiel minéral du continent et sa perception par les investisseurs miniers.

Classé avant-dernier mondial en matière de politique minière (l’un des deux principaux critères d’évaluation du Fraser), le pays se retrouve en revanche à la 6ème place mondiale sur 47 juridictions, si on tient uniquement compte du potentiel minéral. L’environnement réglementaire et le climat des affaires ne semblent donc pas à la hauteur des immenses ressources minérales du pays.

« Les investisseurs ont fait part de leurs préoccupations accrues concernant l’incertitude du pays en matière de réglementation environnementale et la disponibilité des compétences de la main-d’œuvre. En outre, tous les répondants ont indiqué que les infrastructures, le système juridique et la disponibilité de la main-d’œuvre sont des obstacles majeurs à l’investissement », précise le document, à propos du pays ouest-africain. 

Source : Agence Ecofin

Niger : les accords de vente de la future production d’uranium de Dasa dépassent 250 millions de dollars

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Le marché de l’uranium retrouve des couleurs depuis quelques années et les perspectives sont encore plus prometteuses, compte tenu des besoins mondiaux en énergie bas carbone comme le nucléaire. Le Niger qui a perdu son rang de leader continental depuis 2016, nourrit de grandes ambitions.

Au Niger, Global Atomic a annoncé le 8 mai la signature d’un accord définitif afin de vendre de l’uranium pour un montant évalué à plus de 110 millions de dollars. Combiné à un précédent accord dévoilé en janvier 2023, cela signifie que la compagnie minière canadienne a déjà vendu pour plus de 250 millions de dollars d’uranium provenant de sa future mine Dasa.

« Ces accords visant à approvisionner des compagnies d’électricité internationales sont des étapes importantes pour notre société, car ils confirment à nos banques, à nos actionnaires et au gouvernement nigérien que nous avons établi un flux de revenus garantis pour Dasa », a commenté Stephen G. Roman, PDG de Global Atomic.

Les deux acheteurs sont présentés comme d’importants services publics nord-américains. Les livraisons d’uranium sont prévues pour s’étaler sur plusieurs années et devraient commencer en 2025, avec 2,1 millions de livres au total pour l’accord annoncé ce lundi, soit 7 % de la production annuelle, et jusqu’à 2,4 millions de livres pour l’accord de janvier dernier.

Pour rappel, Dasa est capable de livrer 44 millions de livres d’uranium sur une période de 12 ans, d’après une évaluation économique préliminaire publiée en 2020. Les travaux de construction de la mine ont débuté depuis quelques mois et la société envisage de lancer l’extraction du minerai d’uranium d’ici fin 2023.

Le Niger veut retrouver le sommet

Selon des données de la World Nuclear Association citées dans un récent rapport d’Ecofin Pro, le Niger n’est plus le premier producteur africain d’uranium depuis 2016. Supplanté par la Namibie, le pays n’en a produit « que » 2 248 tonnes en 2021, contre plus du double pour le pays d’Afrique australe (5 753 tonnes). S’il est peu probable que cette hiérarchie change à moyen terme, plusieurs projets, dont Dasa, peuvent néanmoins permettre au Niger d’accroitre sa production dans les années à venir.

Le géant français Orano, partenaire historique de l’État nigérien dans l’exploitation de l’uranium, devrait également jouer sa partition, comme l’illustre un accord conclu début mai avec le gouvernement. Les deux parties ont en effet convenu de prolonger la présence d’Orano dans le nord du pays jusqu’en 2040. Dans la région, l’ex-Areva exploite actuellement une seule mine, sur le site de la Somaïr, mais dispose également d’une présence à Imouraren, un gisement hébergeant environ 200 000 tonnes d’uranium.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Remise de matériels de bureau par la Coopération allemande Giz à la SOMISEN SA

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🇸🇳Sénégal – Allemagne🇩🇪
Ce Mercredi 03 Mai 2023, le Directeur Général de la SOMISEN SA a réceptionné du matériel de bureau des mains Mme Maimouna Ba Seck, Coordonnatrice du programme <<Returning experts>> de la Coopération allemande GIZ.
Ce matériel est destiné à équiper le bureau du Dr. Aliou Djiba, Directeur des Services Géologiques la société qui est encadré par la GIZ dans le cadre dudit programme.
Lors de la cérémonie de réception de ce matériel, le Dr. Ousmane Cissé, Directeur Général de la SOMISEN SA a vivement remercié la GIZ pour son beau geste qui contribuera grandement la productivité et à l’efficacité de ses services.

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Sénégal – Adoption des textes suivants :

Décret n°2023-990 du 04 Mai 2023, portant organisation et fonctionnement du Comité national Suivi du Contenu local dans le secteur des hydrocarbures ;

Décret n° 2023-979 du 04 Mai 2023, fixant les modalités de la fourniture locale des biens et services dans le secteur minier.

Sénégal / Mauritanie – Dans l’océan Atlantique à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, le projet offshore dit “Grande Tortue Ahmeyim” (GTA) devrait commencer à exploiter principalement du gaz naturel liquéfié et un peu de pétrole à la fin 2023. Ce projet devrait produire deux millions et demi de tonnes de gaz naturel liquéfié par an à partir du dernier trimestre 2023 et 100 000 barils de pétrole par jour avec des recettes estimées à 1,350 milliard d’euros entre 2023 et 2025. (Francetvinfo.fr)

Kenya – La Banque mondiale serait sur le point d’accorder un prêt sans intérêt de 300 millions de dollars à la société publique Kenya Power and Lighting Company (KPLC) pour l’aider à rembourser ses dettes et à reconstruire son réseau de transmission vieillissant. Le prêt devrait être débloqué dans le cadre d’un programme de sept ans, intitulé « Green and Resilient Expansion of Energy », d’après le journal Business Daily. (Agenceecofin.com)

Nigéria – Plus de 3 000 communautés d’accueil des installations de production de pétrole et du gaz dans le delta du Niger ont menacé de porter plainte contre les compagnies pétrolières et le gouvernement fédéral pour les dommages causés par les activités d’exploration pétrolière et gazière dans la région. Réunies au sein du « Host Communities Network of Nigeria », elles ont également fait savoir qu’elles demanderaient 1 000 milliards de dollars de dommage-intérêt. (Agenceecofin.com)

Rwanda – Plus 429 travailleurs morts et 272 blessés sont à déplorer en 5 ans, à cause des multiples accidents qui surviennent dans l’industrie minière. C’est le bilan que fait le Rwanda Mines, Petroleum and Gas Board (RMB) dans un rapport sur l’état de l’exploitation minière illégale et les accidents. (Newtimes.co.rw)

Zimbabwe – Classement mondial des enquêtes minières, le Zimbabwe se classe à nouveau dernier. En effet, le Nevada est la juridiction la plus attrayante au monde pour les investissements miniers , suivie de l’Australie-Occidentale et de la Saskatchewan, selon l’enquête annuelle sur les sociétés minières publiée jeudi par le Fraser Institute. (Miningweekly.com)

Australie – Red Rock Resources Plc a annoncé une mise à jour de l’exploration du projet de mine d’or Berringa de la société, qui fait partie de la coentreprise Victorian Goldfields avec Power Metals Resources Plc dans l’État de Victoria. Les résultats d’analyse du programme de forage sur le projet historique de la mine de Berringa ont confirmé l’extension des filons minéralisés en or à l’intérieur des principaux systèmes récifaux. (Zonebourse.com)

Royaume Uni – Les actions de Corcel PLC (LSE:CRCL) ont augmenté de 10 % vendredi matin après l’annonce que la société a vendu une participation de 20 % dans son projet Mt. Weld Rare Earth Element à Extraction Srl pour 1 million de dollars australiens. Extraction, société privée italienne, est actionnaire de Corcel à hauteur de 9,61% et est contrôlée par Antoine Karam, qui devrait rejoindre le conseil d’administration de Corcel après vérifications réglementaires. Riversgold Ltd, qui avait un droit de préemption sur la vente, a renoncé à ses droits. (Proactiveinvestors)

Malaisie – Les autorités malaisiennes ont accordé une prolongation de six mois à l’australien Lynas Rare Earths Ltd, pour mettre son usine de terres rares en conformité avec les exigences environnementales. Selon le ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation, Chang Lih Kang, la date limite pour que la centrale soit exempte de rayonnement a été prolongée jusqu’en janvier 2024. Il a confirmé un rapport antérieur du Straits Times sur la décision. (Mining.com)

Venezuela – Le gouvernement a déployé plus de 5 000 soldats dans les parcs nationaux du pays dans le but d’expulser les groupes criminels menant des opérations illégales d’extraction aurifère et de trafic de drogue. (Mining.com)

ActuLex 

Exploitation de substances minérales :

Périmètres Toglou et Bandia (Région de Thiès)

 

Parties

 

Objet

 

Droit applicable

Instruments conférant les droits Périmètre
Etat du Sénégal et Société ICON Africa SARL Ouverture et exploitation d’une carrière  

Code Minier 2003

 

Arrêté n°000718 du 19 juin 2014

Toglou (région de Thiès)
Etat du Sénégal et Société Djibril Diagne Monparent (SMDDM) SUARL Ouverture et exploitation d’une carrière privée de calcaire  

Code Minier 2014

 

Arrêté n°13678 du 03 septembre 2014

 

Bandia (région de Thiès)

 

TotalEnergies contre Greenpeace

TotalEnergies assigne Greenpeace en justice pour diffusion d’informations fausses et trompeuses suite à la publication de notre rapport « Bilan carbone de TotalEnergies : le compte n’y est pas ». Ce rapport dénonce l’absence de transparence de la multinationale sur son bilan carbone. (Greenpeace)

Le Maroc n’est plus la juridiction minière la plus attractive en Afrique (rapport)

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En 2021, le Maroc s’est hissé à la 2ème place mondiale des juridictions minières les plus attractives, si on tient compte de la politique minière. Cela a permis au pays d’Afrique du Nord de devenir la juridiction africaine la plus attractive, tous critères confondus, devant le Ghana et la Guinée. Le Botswana est redevenu la juridiction minière la plus attractive en Afrique en 2022, devant le Maroc (2ème), selon le classement annuel du Fraser Institute publié début mai. Le rapport, qui a évalué 62 juridictions à travers le monde l’année dernière, précise que le Botswana, seul pays africain du top 10 mondial, a aussi récupéré la deuxième place mondiale occupée en 2021 par le Maroc, quand on tient seulement compte de la politique minière.

Depuis plus de deux décennies, le think-tank canadien Fraser Institute classe chaque année un certain nombre de juridictions minières à travers le monde, en tenant aussi bien compte de leur politique minière (disponibilité de la main-d’œuvre, régime fiscal, système juridique, etc.) que de leur potentiel minéral. Sur ce dernier point, le Maroc dégringole à la 17ème place mondiale cette année, et passe derrière le Botswana à l’échelle du continent.

Selon les personnes interrogées, les préoccupations des investisseurs se sont accrues sur un certain nombre de questions, notamment l’application des réglementations existantes, la réglementation du travail et les accords sur l’emploi ou encore les litiges fonciers. Le Botswana a en revanche profité d’une diminution des inquiétudes liées à l’incertitude concernant les zones protégées, les infrastructures, la stabilité politique et les réglementations du travail ainsi que les accords d’emploi.

Les limites d’un classement apprécié

Si le classement du Fraser Institute est assez apprécié dans l’industrie minière mondiale, et abondamment relayé chaque année par la presse spécialisée, il faut souligner qu’il suscite aussi des interrogations. Les bonds au classement suivis l’année suivante de dégringolades, alors qu’aucun changement majeur n’est intervenu dans les pays concernés, illustrent les limites de la méthodologie utilisée, à savoir les réponses d’une poignée d’acteurs locaux. En 2022 par exemple, le think tank précise que son évaluation du Maroc s’est basée sur seulement cinq à neuf réponses obtenues à son questionnaire.

Classement 2022 des juridictions minières les plus attractives en Afrique (Fraser Institute)

  • Botswana (10e mondial)
  • Maroc (16e mondial)
  • Côte d’Ivoire (30e mondial)
  • Burkina Faso (31e mondial)
  • Ghana (33e mondial)
  • Namibie (38e mondial)
  • Mali (44e mondial)
  • Guinée (46e mondial)
  • Tanzanie (53e mondial)
  • RDC (55e mondial)
  • Afrique du Sud (57e mondial)
  • Zambie (58e mondial)
  • Angola (59e mondial)
  • Soudan du Sud (60e mondial)
  • Mozambique (61e mondial)
  • Zimbabwe (62e mondial)

       Source: Agence Ecofin