Le sud-africain AngloGold Ashanti exploite 5 mines en Afrique, réparties entre la RDC, le Ghana, la Tanzanie et la Guinée. En 2022, ces actifs lui ont rapporté 1,63 million d’onces, sur un total de 2,7 millions d’onces livrées par toutes ses opérations.
Pour le compte du premier trimestre 2023, le géant aurifère sud-africain AngloGold Ashanti a annoncé le 12 mai une production attribuable globale de 584 000 onces. Alors qu’il envisage de déplacer son siège social à Londres dans les prochains mois (Johannesburg actuellement), ses mines africaines dominent toujours son portefeuille, avec 348 000 onces d’or, soit une contribution d’environ 60 %.
La mine d’or Obuasi au Ghana enregistre la plus forte progression en glissement annuel, avec une hausse de 58 % pour une production de 60 000 onces de janvier à mars 2023. Quant à Iduapriem, la seconde mine d’AngloGold dans le pays, elle a livré 63 000 onces d’or, affichant une augmentation d’environ 24 % par rapport au premier trimestre 2022.
Les productions de Geita (Tanzanie) et Siguiri (Guinée) ont en revanche été relativement constantes d’une année à l’autre, avec respectivement 98 000 et 63 000 au premier trimestre 2023, contre 97 000 et 68 000 onces en 2022. Enfin, à la mine d’or Kibali en RDC, une coentreprise avec Barrick Gold, la production a baissé de 16 % pour s’établir à 64 000 onces pour les trois premiers mois de l’année.
Pour rappel, AngloGold Ashanti détient 45 % d’intérêts dans Kibali, à égalité avec Barrick, contre 85 % dans Siguiri. La compagnie contrôle en revanche totalement les deux mines ghanéennes et la mine tanzanienne Geita.
Le groupe sud-africain est actuellement le quatrième producteur mondial d’or, derrière des géants comme Newmont et Barrick. En 2022, la production attribuable globale de la société, qui est également active en Australie, au Brésil et en Argentine, s’est établie à 2,74 millions d’onces.
Afrique – Les pays d’Afrique subsaharienne n’engrangent en moyenne que 40 % des recettes qu’ils pourraient potentiellement tirer de leurs ressources naturelles, mais la transition énergétique et l’explosion de la demande de minerais stratégiques qui s’en suivra, leur offrent une occasion inespérée d’inverser cette situation, a estimé la Banque mondiale dans un rapport publié en avril dernier. D’ici 2050, le passage des combustibles fossiles aux énergies propres pourrait engendrer une demande de 3 milliards de tonnes de minéraux et de métaux stratégiques nécessaires au déploiement de l’énergie solaire, éolienne et géothermique selon la Banque Mondiale. (Agenceecofin.com)
Afrique du Sud – Le géant sud-africain AngloGold Ashanti, 4ème producteur mondial d’or et premier originaire du continent, a annoncé le 12 mai son intention de transférer son siège social depuis Johannesburg en Afrique du Sud à Londres au Royaume-Uni. Avec également le transfert de sa cotation principale depuis le Johannesburg Stock Exchange (JSE) vers la bourse de New York (NYSE), la compagnie veut achever son départ du pays qui l’a vu naitre. (Agenceecofin)
Guinée –Un conflit autour d’un domaine d’exploitation de l’or, opposant deux localités de Siguiri, a fait sept blessés par balles dans la journée du samedi 13 mai 2023. Il s’agit du district de Yorolah, relevant de la commune urbaine, et celui de Bida. (Guineematin)
Maroc – La mine de Zgounder a livré 474 813 onces d’argent au 1er trimestre 2023, en hausse de 25% en glissement annuel. C’est l’annonce faite le 12 mai par Aya Gold & Silver, propriétaire de l’actif, qui précise que ses ventes ont aussi progressé de 25% par rapport au 1er trimestre 2022 pour atteindre 508 204 onces. (Agenceecofin)
Mali – L’audit du secteur minier commandité par le gouvernement a révélé “Sur un chiffre d’affaires de 1904 milliards de FCFA, l’Etat n’a perçu que 60 milliards de dividende en 2021”. L’Etat a accordé des exonérations de 36 milliards de FCFA (news.aBamako)
Australie – Newcrest Mining Ltd a accepté un accord de rachat avec Newmont Corp. d’une valeur d’environ 28,8 milliards de dollars australiens (19,2 milliards de dollars) pour créer le plus grand producteur d’or au monde. Les actionnaires de Newcrest obtiendront 0,4 action de Newmont pour chaque action Newcrest qu’ils détiennent, ce qui leur donnera 31% de propriété du groupe combiné. (Mining.com)
Suriname – Le géant pétrolier français TotalEnergies a déclaré lundi avoir conclu un accord avec le Suriname sur le partage de la production de deux blocs offshore prévus dans ce pays d’Amérique latine. TotalEnergies exploitera les deux blocs 6 et 8, avec une participation de 40 %, aux côtés de Qatarenergy (20 %) et de Paradise Oil Company (POC), une filiale de Staatsolie (40 %), a indiqué la société française dans un communiqué. (Zonebourse.com)
Royaume-Uni – Le cuivre londonien a chuté durant les échanges asiatiques lundi, reprenant sa tendance baissière après un rebond en fin de séance vendredi, alors que le dollar américain s’est raffermi et que les investisseurs se préparent à recevoir les données sur l’activité industrielle de la Chine, principal consommateur de métaux. Le cuivre à trois mois sur le London Metal Exchange était en baisse de 0,6 % à 8 205 dollars la tonne, à 3h12 GMT. (Zonebourse.com)
ActuLex
Règlement des différends CIRDI : Affaire en cours
Parties
Objet du litige
Règles applicables
Date de constitution du tribunal
Résultat de la procédure
WM Mining Company, LLC c/ Mongolie
Projet d’extraction d’or
Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage
Date de Constitution du Tribunal : 8 juillet 2021
9 mai 2023 – Le Tribunal rend l’Ordonnance de procédure n° 7 relatives à l’organisation de l’audience
Montero Mining and Exploration Ltd c/ la République-Unie de Tanzanie
Concession minière
Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage
Date de Constitution du Tribunal : 18 novembre 2021
24 octobre 2022 – Le Défendeur dépose un contre-mémoire sur le fond
Sénégal – Ce jeudi 11 Mai 2023 au Radisson Blu Hôtel, s’est tenu un panel sur le secteur extractif organisé par le Comité National ITIE SENEGAL avec comme modérateur le Docteur Ousmane CISSE, Directeur Général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN SA). Le Thème choisi cette année : « Optimisation des retombées socio-économiques du secteur extractif au bénéfice des communautés ».
Cote d’Ivoire – La société aurifère Turaco Gold veut accélérer les travaux d’exploration sur ses projets Eburnea, Odienne, Ferke et Tongon Nord. L’entreprise cotée sur l’ASX a annoncé pour cela une levée de fonds de 3,75 millions de dollars australiens par le biais d’un placement d’actions. (Agenceecofin.com)
Namibie – Andrada Mining a annoncé le 11 mai la nomination de la banque d’investissement britannique Barclays comme conseiller stratégique. Cette décision intervient après les manifestations d’intérêt reçues d’entités internationales souhaitant participer à son projet d’exploiter du lithium à sa mine d’étain d’Uis en Namibie. (Agenceecofin.com)
Australie – Newcrest Mining Ltd a déclaré vendredi qu’elle avait prolongé d’une semaine la période d’exclusivité permettant à Newmont Corp d’achever ses vérifications préalables concernant son offre finale de rachat de 29,4 milliards de dollars australiens (19,94 milliards de dollars) pour l’entreprise australienne d’extraction d’or. La période d’exclusivité pour la meilleure offre finale de Newmont de 32,87 dollars australiens par action, qui devait expirer jeudi, a été prolongée jusqu’au 18 mai. (Zonebourse.com)
Indonésie – Le pays ambitionne de produire 20% du cobalt mondial en 2030. L’archipel reste encore loin devant la République démocratique du Congo, mais Djakarta a réussi à se hisser à la deuxième place du podium des producteurs, occupée jusque-là par l’Australie. Après avoir développé sa filière nickel, l’Indonésie ambitionne de devenir un géant du cobalt, et l’un ne va pas sans l’autre puisque c’est grâce à ses gisements de nickel que l’archipel est aujourd’hui capable d’augmenter sa production de cobalt, qui en est un sous-produit. (RFI)
Cobalt – Le Cobalt Institute a publié début mai un rapport sur l’état du marché du cobalt en 2022 et des prévisions. Le rapport révèle que la demande mondiale de cobalt devrait augmenter de 108 % d’ici 2030, pour atteindre près de 388 000 tonnes, soit plus du double de l’année dernière (187 000 tonnes). Avec une contribution de 89 % à cette croissance, le secteur des véhicules électriques sera le moteur de la demande. (Agenceecofin.com)
Hydrogène – Le Conseil de l’hydrogène a publié ce 11 mai, le rapport « Perspectives hydrogène 2023 » en collaboration avec le cabinet de conseil McKinsey & Company. Il résume l’état actuel du secteur mondial de l’hydrogène et le déploiement réel de l’hydrogène. Le rapport précise que la capacité de production cumulée de l’ensemble des projets d’usines d’hydrogène propre annoncés en Afrique devrait atteindre 1,5 million de tonnes par an en 2030, a révélé que quelques-uns de ces projets devraient entrer en production en 2025, année durant laquelle la capacité cumulée de production d’hydrogène à faible empreinte carbone sur le continent atteindra le seuil de 0,1 million de tonnes par an. A l’échelle mondiale, la capacité de production de l’ensemble des projets des usines d’hydrogène propre déjà annoncés devrait atteindre 38 millions de tonnes par an en 2030. (Hydrogencouncil)
ActuLex
Quelques évolutions dans la rédaction des dispositions du Code minier
Décret n°61-357
Code minier 1988
Code minier 2003
Code minier 2016
Les termes objet de révision
Article-11.al.1 « Le titulaire d’un permis de recherche a droit à un permis d’exploitation ou à une concession s’il a, pendant la durée du permis de recherche, fourni la preuve, par les travaux de recherches régulièrement poursuivis, de l’existence d’un gisement exploitable à l’intérieur du périmètre sollicité ».
Article 23.al.5, « Dès que l’existence d’un gisement commercialement exploitable de substances minérales utiles est établie, le titulaire d’un permis de recherche est tenu de demander l’octroi d’un permis d’exploitation ou d’une concession minière ».
Article-19.al.3 « Le titulaire d’un permis de recherche peut, à tout moment, solliciter le passage à l’exploitation en cas de mise en évidence d’un ou de plusieurs gisements économiquement exploitables dans les conditions prévues par le présent Code…. ».
Article-19.al.5. « Le titulaire d’un permis de recherche peut, à tout moment, solliciter le passage à l’exploitation en cas de mise en évidence d’un ou de plusieurs gisements économiquement exploitables dans les conditions prévues par le présent Code…. ».
1/Gisement exploitable ;
2/Gisement commercialement exploitable ;
3/Gisements économiquement exploitables.
Contrat
Chine, Le contrat de cuivre le plus actif de Shanghai chute de 3,1 % à 64 280 Yuan la tonne.
Ce jeudi 11 Mai 2023 au Radisson Blu Hôtel, s’est tenu un panel sur le secteur extractif organisé par le Comité National ITIE SENEGAL avec comme modérateur le Docteur Ousmane CISSE, Directeur Général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN SA).
Le Thème choisi cette année : « Optimisation des retombées socio-économiques du secteur extractif au bénéfice des communautés ».
Un thème venu à son heure puisque les acteurs des secteurs des mines et des hydrocarbures et la société civile ont, ensemble, échangé sur les efforts de l’Etat du Sénégal et les nombreuses questions et attentes des communautés.
Dans un certain environnement de marché, les métaux précieux sont considérés comme incontournables dans un portefeuille d’investissement moderne.
Ce qui s’est passé jusqu’à présent en 2023 a confirmé que les conditions étaient réunies pour que l’or et l’argent montent en flèche. Leurs prix ont tous deux connu des sauts impressionnants cette année, l’or se rapprochant récemment d’un sommet historique, et l’argent flirtant également avec les niveaux de prix observés pour la dernière fois il y a dix ans
Mais le rallye des métaux précieux, selon certains, ne fait que commencer. Les analystes pensent que ce n’est qu’une question de temps avant que les deux métaux n’établissent de nouveaux records.
Ces perspectives haussières ne sont pas sans substance, étant donné un large éventail d’influences du marché qui orientent les investisseurs vers l’or et l’argent. Ci-dessous, nous examinons chacun d’eux:
1. Craintes de récession
Historiquement, l’or prospère lorsque les conditions économiques mondiales se détériorent.
Le dernier rapport du Forum économique mondial montre que si les perspectives économiques mondiales se sont améliorées depuis le début de l’année, les craintes de récession sont toujours présentes parmi les points de vue divergents. Près de la moitié des participants à la dernière enquête du WEF ont déclaré qu’une récession est probable, ce qui est une réelle source d’inquiétude.
« Les taux d’intérêt ont commencé à se détendre, mais l’inflation sous-jacente est plus rigide que prévu et montre des signes de reprise. La pression sur de nombreux ménages reste aiguë et plus des trois quarts des personnes interrogées s’attendent à ce que le coût de la vie reste à des niveaux de crise dans de nombreux pays tout au long de 2023 », ont déclaré les analystes.
Aux États-Unis, l’inflation est toujours endémique, et avec la Réserve fédérale qui cherche à suspendre ses hausses de taux, cela augmente les chances d’une récession économique. Ensuite, il y a l’impasse politique sur le plafond de la dette américaine et les craintes d’un défaut, qui, selon beaucoup, pourraient accélérer la récession.
Les investisseurs sont susceptibles de favoriser l’or car ces paris devraient fournir une protection contre la possibilité d’une récession américaine cette année, selon les stratèges de JPMorgan Chase.
“La crise bancaire américaine a augmenté la demande d’or en tant que proxy pour la baisse des taux réels ainsi qu’une couverture contre un” scénario catastrophique “”, ont écrit les analystes de JPMorgan dans une note de Bloomberg, ajoutant que” le thème de longue durée semble être devenu un consensus ces derniers mois.
Un tel commerce semble “relativement attractif” car il aurait un potentiel de baisse limité dans un scénario de récession américaine légère, mais beaucoup de potentiel dans une récession plus profonde, ont déclaré les analystes.
2. Crise bancaire
En parlant du secteur bancaire, il semble que le pire soit encore à venir.
Le secteur bancaire américain est tombé dans une crise plus profonde cette semaine lorsque le gouvernement a saisi les actifs de First Republic Bank et les a vendus aux enchères à JPMorgan. Il s’agissait de la deuxième plus grande faillite bancaire de l’histoire des États-Unis et de la troisième faillite d’un prêteur de taille moyenne en deux mois.
Une vente massive d’actions bancaires a suivi à Wall Street, signe que l’incertitude continue de sévir dans le secteur malgré les assurances des régulateurs financiers et des banquiers. L’attention du marché est désormais tournée vers PacWest et Western Alliance, dont les actions sont sous pression depuis la faillite de Silicon Valley Bank à la mi-mars.
Alors que beaucoup pensaient que la vente de First Republic “arrêterait le ‘qui est le prochain?’ conversations, les investisseurs continuent clairement de se concentrer sur les acteurs restants qui sont considérés comme les plus faibles », ont écrit les analystes d’UBS dans une note aux clients .
La plus grande inquiétude, cependant, est que les faillites bancaires pourraient faire planer des doutes sur des banques relativement saines, créant une contagion financière qui pourrait avoir un impact sur l’ensemble de l’économie.
Cela est de très bon augure pour les perspectives de l’or, qui ont répondu positivement à la panique du marché provoquée par des craintes accentuées chez les investisseurs. Les contrats à terme sur l’or ont atteint jeudi leur plus haut historique de 2 072 dollars l’once, tandis que l’or au comptant était à quelques centimes d’établir un nouveau record.
3. La prochaine étape de la Fed
Il faudra également surveiller la décision finale de la Réserve fédérale américaine sur les taux d’intérêt. Dans un geste largement attendu cette semaine, la Fed a annoncé sa 10e hausse des taux d’intérêt en un peu plus d’un an, tout en laissant entendre provisoirement que le cycle de resserrement actuel touche à sa fin.
Nous avons précédemment établi que les taux d’intérêt réels, plutôt que l’inflation, sont ce qui détermine véritablement la performance de l’or sur des périodes plus longues. Si la Fed décidait de suspendre les hausses de taux, cela renforcerait davantage le lingot car il affiche généralement une relation négative avec les taux réels.
Ce qui est plus prometteur, c’est que même lorsque le président de la Fed, Jerome Powell, ne s’est pas engagé à suspendre les hausses de taux d’intérêt, l’or est resté proche du niveau de 2 000 dollars l’once, défiant les schémas des augmentations de taux précédentes. Selon Powell, la banque centrale doit encore évaluer les retombées des récentes faillites bancaires, attendre la résolution des négociations sur la dette américaine et surveiller l’évolution de l’inflation.
Cela étant dit, le marché s’attend toujours à ce que mai soit la dernière hausse des taux dans ce cycle de resserrement et envisage une baisse potentielle des taux dès septembre.
Les analystes ont déclaré à Kitco News que cet environnement d’incertitude économique importante “restera assez positif pour l’or même si la volatilité du marché s’accélère en raison des attentes fluides de hausse des taux de la Fed”. Certains ont noté qu’avec tant d’incertitude, le marché de l’or devrait être en mesure de maintenir un support entre 2 000 $ et 1 980 $ l’once, même avec une Fed belliciste.
“La capacité de l’or à terminer sans changement malgré les allusions bellicistes de (le président de la Fed, Jerome) Powell, le positionne bien pour une nouvelle poussée vers des sommets historiques maintenant que la Fed est en pause et que la situation du plafond de la dette semble de plus en plus désastreuse”, un New York- analyste basé a déclaré à Reuters .
4. Demande d’or robuste
Une indication du fort attrait du métal précieux est la forte demande des banques centrales, qui ont acheté un record de 1 087 tonnes d’or l’an dernier.
La frénésie d’achat s’est poursuivie en 2023. Au cours des trois premiers mois, les banques centrales ont ajouté un total de 228 tonnes aux réserves mondiales, soit le taux d’achat le plus élevé observé au premier trimestre, a déclaré vendredi le World Gold Council.
Dans une interview avec CNBC, Louise Street, analyste senior des marchés du WGC, a souligné l’importance croissante de l’or pour les banques centrales en ces temps incertains, déclarant que :
“Le sommet de l’arbre pour l’or en termes de raison pour laquelle les institutions du secteur officiel le détiennent est toujours des choses comme son rôle en tant qu’actif de diversification, sa réserve de valeur à long terme, mais de plus en plus au cours des deux dernières années, nous avons vu l’importance qu’ils mis sur ses performances en temps de crise.
Sur le front des investissements, Street a également déclaré à CNBC que le Conseil avait constaté une augmentation notable de la demande en mars, marquée par un afflux important dans les ETF adossés à l’or après l’effondrement de la Silicon Valley Bank, qui a partiellement compensé les sorties au cours des deux premiers mois.
La demande de barres et de pièces a également augmenté de 5 % en glissement annuel, la demande américaine atteignant son plus haut niveau trimestriel depuis 2010 en raison des craintes de récession et d’une fuite vers la sécurité au milieu des turbulences bancaires. Cela a permis de compenser la faiblesse de l’Europe, en particulier de l’Allemagne, où la demande a chuté de 73 %, principalement en raison de taux d’intérêt réels qui y sont devenus positifs et d’une hausse du prix de l’or en euros, qui a encouragé les prises de bénéfices.
Selon le WGC, le tableau mitigé du premier trimestre met en évidence la façon dont les diverses sources de demande d’or sous-tendent son rôle et sa performance en tant qu’actif mondial.
« La croissance dans certaines régions a compensé la faiblesse dans d’autres alors que différentes forces économiques et moteurs de la demande se sont manifestés sur le marché mondial de l’or. Un point commun était que différents types d’investisseurs considéraient l’or comme une réserve de valeur en des temps incertains », a écrit Street dans le rapport du premier trimestre 2023.
« Dans un contexte de turbulences dans le secteur bancaire, de tensions géopolitiques persistantes et d’un environnement économique difficile, le rôle de l’or en tant qu’actif refuge est devenu évident. Dans ce paysage, il est probable que la demande d’investissement augmentera cette année, en particulier avec l’affaiblissement des vents contraires du dollar américain fort et des hausses de taux d’intérêt », a-t-il ajouté.
Donnant un aperçu de ce qui nous attend, Street a noté que: “La demande positive d’ETF sur l’or s’est poursuivie au deuxième trimestre jusqu’à présent, et la menace imminente d’une récession des marchés développés pourrait être le déclencheur d’une accélération des entrées plus tard dans l’année. Les achats de la banque centrale devraient rester forts et seront la pierre angulaire de la demande tout au long de 2023. »
5. Offre stagnante
De l’autre côté de la médaille se trouve l’offre, qui, selon les estimations du WGC, a augmenté de 1 % en glissement annuel pour atteindre 1 174 tonnes au premier trimestre 2023, tirée par une croissance marginale de 2 % de la production minière et une augmentation de 5 % du recyclage.
Cependant, avec une tendance probable à la hausse de la demande pendant le reste de l’année, il reste à voir si la croissance de l’offre sera suffisante pour éviter un déficit du marché.
Il est important de noter que la demande d’or de l’année dernière a bondi de 18 % pour atteindre 4 741 tonnes, presque au même niveau qu’en 2011 – une période de demande d’investissement exceptionnelle, selon les données du WGC. Pendant ce temps, l’offre totale n’a augmenté que de 2 % pour atteindre 4 755 tonnes, principalement en raison de la production minière qui a atteint un sommet en quatre ans.
Pour l’argent, le marché a déjà sombré dans une pénurie prolongée d’approvisionnement qui pourrait mettre des années à se remettre. Les dernières données du Silver Institute révèlent que la demande annuelle d’argent a également bondi de 18 % pour atteindre un niveau record de 1,24 milliard d’onces contre une offre stagnante en 2022. Cela a entraîné une deuxième année consécutive de sous-approvisionnement à 237,7 millions d’onces, ce qui, selon l’Institut, est « peut-être le déficit le plus important jamais enregistré.
“Nous entrons dans un paradigme différent pour le marché, celui des déficits continus”, a déclaré Philip Newman de Metals Focus, la société de recherche qui a préparé les données du Silver Institute.
En 2023, nous allons très probablement assister à une répétition de l’année dernière, selon l’Institut, qui s’attend à ce que le déficit du marché reste élevé à 142,1 millions d’onces en raison d’une demande solide.
Alors que les craintes de sous-approvisionnement persistent, le marché des métaux précieux sera bien placé pour maintenir sa tendance haussière à partir du début de 2023.
Malgré leurs vastes réserves minières, de pétrole et de gaz naturel, les pays africains peinent à mobiliser les ressources nécessaires au financement adéquat de leurs projets de développement. Pour la Banque mondiale, les besoins actuels du monde représentent une opportunité en or.
Dans un récent rapport intitulé « Africa’s Resource Future », la Banque mondiale a révélé que les pays d’Afrique subsaharienne dotés d’abondantes ressources en métaux et en minéraux, ont le potentiel de doubler leurs revenus provenant des ressources naturelles.
Ceci, y compris dans les mines, le pétrole et le gaz. « Face à la transition énergétique en cours et à la demande croissante de métaux et de minéraux, les États riches en ressources de l’Afrique subsaharienne ont une occasion en or d’exploiter efficacement leurs ressources pour financer des programmes publics, diversifier leurs économies et améliorer l’accessibilité de l’énergie », a déclaré la banque.
L’institution a souligné que la réalisation de cette augmentation des revenus nécessite l’adoption de politiques améliorées, la mise en œuvre de réformes spécifiques, l’investissement dans une meilleure administration fiscale et la promotion de la bonne gouvernance.
La Banque mondiale a également recommandé la taxation intégrale des ressources naturelles afin de tenir compte de l’ensemble des coûts associés aux impacts environnementaux et sociaux, qui ne sont souvent pas couverts de manière adéquate par les producteurs, en particulier dans le cas des ressources pétrolières.
En outre, le document a relevé qu’actuellement, en moyenne, les pays de la région ne parviennent à capter qu’environ 40 % des recettes potentielles qu’ils pourraient tirer de leurs ressources naturelles.
Ces derniers mois, la production pétrolière du Nigéria était si dynamique que les autorités nourrissaient l’ambition d’atteindre le quota de 1,8 million b/j fixé par l’OPEP.
La Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) a publié, mercredi 10 mai, les chiffres concernant la production pétrolière du Nigéria au terme du mois d’avril. Ils indiquent une baisse de 21,2 % sur la période par rapport au mois de mars.
En effet, le géant pétrolier africain a produit 1,24 million b/j en moyenne en avril soit moins que les 1,5 million b/j réalisés à l’issue du mois de mars. Il s’agit là du deuxième mois consécutif de contre-performance que connait la production d’or noir du Nigéria après avoir été longtemps constante. Pour cette fois, les autorités attribuent ce résultat à la faiblesse des investissements réalisés dans l’industrie pétrolière.
Une difficulté, d’après elle, aggravée par les questions liées à la transition énergétique et les enjeux sécuritaires toujours aussi importants, notamment ceux relatifs aux installations de production. D’après Gbenga Komolafe, le directeur général de la NUPRC, l’institution travaille activement à rehausser le plateau de la production nationale.
Au Niger, la Stratégie nationale de l’accès à l’électricité (SNAE) prévoit de porter à 80 % la part de la population ayant accès à l’électricité en 2035.
La britannique Savannah Energy a signé le 10 mai un protocole d’accord avec le gouvernement du Niger, à travers sa filiale Savannah Energy Niger Solar, pour le développement de deux centrales solaires photovoltaïques d’une puissance installée combinée maximale de 200 MW.
Les deux centrales solaires proposées devraient être situées à moins de 20 km des villes de Maradi et de Zinder, dans le sud du pays. Chaque centrale aura une capacité comprise entre 50 et 100 MW, ce qui devrait permettre de produire une énergie fiable et abordable qui augmenterait de plus de 20 % la production globale d’électricité connectée au réseau dans le pays, selon le communiqué de Savannah.
Les deux projets devraient être approuvés en 2024, à la suite de l’achèvement des études de faisabilité requises au cours des 12 prochains mois, tandis que la mise en service est prévue entre 2025 et 2026.
« Ces projets sont un exemple de la stratégie de la République du Niger visant à accroître l’accès à l’électricité pour notre population à un coût abordable grâce à un mix énergétique en expansion, comme nous l’avons souligné dans notre stratégie nationale d’accès à l’énergie (SNAE) et notre document de politique nationale sur l’électricité (DPNE) », a déclaré Ibrahim Yacoubou, ministre d’État chargé de l’Énergie du Niger, lors de la cérémonie de signature le 10 mai.
Le gouvernement a récemment lancé un projet d’accès à l’électricité dénommé Haske, financé par la Banque mondiale pour un montant de 317,5 millions de dollars. Grâce à celui-ci, environ 2,5 millions de personnes devraient avoir accès à l’électricité et près de 4 000 infrastructures socioéconomiques seront électrifiées.
Les autorités libyennes ont annoncé leur ambition de rehausser le plateau de la production pétrolière pour atteindre les niveaux d’avant-guerre. Depuis quelques mois, elles y travaillent activement.
En Libye, un nouveau gisement d’or noir a été découvert dans le bloc 4/82, situé dans le bassin de Ghadamès, une zone riche en hydrocarbures, commune à la Libye, à l’Algérie et à la Tunisie. L’information a été rendue publique, jeudi 11 mai, par la compagnie publique du pétrole (NOC).
Ce succès opérationnel résulte des travaux de forage menés sur le puits d’exploration F1-82/4, en partenariat avec la branche libyenne de la société pétrolière russe Tatneft. Des activités réalisées jusqu’à une profondeur totale de 8 500 pieds et qui ont permis l’interception de volumes substantiels d’hydrocarbures à partir des réservoirs de grès du Dévonien et de l’Ordovicien.
Selon les premiers essais de production réalisés, le puits a livré un débit de production constant de 1 870 b/j de pétrole brut. Aucune information n’a filtré quant aux dispositions de mise en production ni sur les volumes hébergés par le site. Ce dernier consacre néanmoins la troisième découverte pétrolière réalisée en quelques mois dans le prolifique bassin de Ghadamès.
Notons que conformément à l’accord de partage, d’exploration et de production (EPSA IV) signé en 2005 avec la NOC, Tatneft détient une participation de 10,5 % dans le bloc 4/82, en plus du statut d’opérateur. Les 89,5 % d’intérêts restants sont détenus par la NOC.
Un accord sur l’accélération des permis pour les projets énergétiques est en train de devenir un élément potentiel clé de tout accord visant à éviter un défaut de paiement des États-Unis, ont déclaré des législateurs et des responsables familiers avec les pourparlers sur l’impasse de la limite de la dette.
Les assistants travaillant dans les coulisses pour identifier les domaines potentiels de compromis se sont déjà concentrés sur les changements apportés aux règles d’autorisation qui accéléreraient la production de combustibles fossiles, une priorité pour les républicains et certains démocrates, et l’énergie propre, une priorité progressiste.
Le président Joe Biden et le président de la Chambre, Kevin McCarthy, doivent rencontrer à nouveau d’autres dirigeants du Congrès vendredi, avec une menace de défaut de paiement qui se profile dès le 1er juin.
Le représentant républicain Garret Graves, un conseiller clé de McCarthy dans les négociations, a déclaré qu’il y avait “plus de 50/50” de chances qu’un accord inclue un accord sur une refonte des permis énergétiques.
Les pourparlers du personnel se concentrent également sur la récupération des fonds Covid-19 non dépensés et le plafonnement des dépenses au cours du prochain exercice budgétaire fédéral commençant le 1er octobre, a déclaré le législateur de Louisiane. La Maison Blanche veut un accord de plafonnement à court terme, tandis que les républicains veulent plafonner les dépenses discrétionnaires pendant 10 ans, a-t-il ajouté.
Pendant ce temps, la Maison Blanche a jusqu’à présent indiqué qu’elle n’était pas disposée à envisager d’abroger les subventions à l’énergie propre et les augmentations de l’application des taxes par rapport à la loi sur la réduction de l’inflation de l’année dernière.
Les républicains et les démocrates ont présenté des propositions concurrentes de modification des règles d’autorisation, mais il y a un chevauchement entre eux et une forte poussée des lobbyistes d’affaires, dirigés par la Chambre de commerce des États-Unis.
Graves, l’un des architectes du projet de loi sur le plafond de la dette de la Chambre, a déclaré qu’un plan républicain sur les permis énergétiques était inclus dans le projet de loi dans l’espoir qu’il serait un catalyseur pour forger un compromis. Il a cité les commentaires de l’envoyé pour le climat de Biden, John Kerry, faits l’année dernière sur la nécessité d’accélérer les projets d’énergie propre.
“Je pense qu’autoriser la réforme est plus probable qu’un certain nombre de choses que Joe Biden devra accepter”, a déclaré le républicain du Dakota du Sud Dusty Johnson, un autre architecte du projet de loi.
La Maison Blanche envoie également des signaux indiquant qu’elle veut conclure un accord. Mercredi, John Podesta, conseiller principal de Biden pour l’énergie propre, a déclaré que le processus d’autorisation avait été “en proie à des retards et des goulots d’étranglement”.
“Nous devons résoudre ce problème maintenant”, a ajouté Podesta, notant que la Maison Blanche soutient une proposition du démocrate de Virginie-Occidentale Joe Manchin “avec des réformes supplémentaires”. Il a également cité des domaines d’intérêt commun avec les propositions du GOP.
Pourtant, Podesta a averti que l’administration s’opposait à lier le plafond de la dette à l’autorisation de réforme, et avec les républicains et les démocrates éloignés jusqu’à présent, un accord pourrait rester insaisissable. La Maison Blanche a déclaré que toutes les discussions budgétaires devraient être techniquement « distinctes » du plafond de la dette.
L’année dernière, Manchin a tenté de joindre une version de la réforme des permis à un projet de loi de dépenses incontournable, pour se heurter à l’opposition de certains progressistes et républicains qui voulaient en faire plus.
Une personne familière avec les pourparlers sur la dette a déclaré que les républicains avaient une liste d’objections à la proposition de Manchin. Ils incluent un manque de délais clairs pour délivrer les permis, le manque de critères de litige et le fait que le processus rationalisé pour seulement 25 projets avec le pipeline Mountain Valley d’Equitrans Midstream Corp. n’est pas étendu plus largement.
Alors que les propositions républicaines d’autorisation se concentrent sur l’accélération des projets de pétrole, de gaz, de charbon et d’autres combustibles fossiles, les plans démocrates visent à accélérer les approbations de projets d’énergie propre et la construction de lignes de transmission à haute tension nécessaires pour transporter l’électricité qu’ils produisent. Il existe un accord entre les deux parties sur la nécessité de réduire le temps global nécessaire aux projets pour approuver les examens environnementaux et autres obstacles bureaucratiques. En outre, la proposition de la Maison Blanche vise à accélérer certains projets miniers grâce à la réforme d’une loi minière vieille de 150 ans.
Parmi les pilules les plus difficiles à avaler pour les démocrates figurerait un affaiblissement de la National Environmental Policy Act, une loi environnementale vieille de plusieurs décennies considérée comme sacro-sainte par les écologistes.
De nombreux républicains, quant à eux, ont exprimé des réserves sur les réformes des lignes de transport d’électricité qui, selon eux, donneraient trop de pouvoir à la Commission fédérale indépendante de réglementation de l’énergie. Cela inclut des changements dans la façon dont l’agence répartit les coûts des lignes électriques de plusieurs milliards de dollars.