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ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Sénégal – Le Président de la République, Macky Sall participera à l’inauguration de la raffinerie Dangote prévue le 22 mai 2023 à Lagos sur invitation de Aliko Dangote, Président de Dangote Industries. Cet important investissement contribuera à relever le défi de l’accès universel à l’électricité et de l’industrialisation du continent qui a été au cœur des priorités du Président de la République lors de son mandat à la tête de l’Union africaine. (Senego.com)

– Le projet de loi portant Code de l’Environnement a été présenté, lors d’un atelier de partage qui s’est tenu du 19 au 21 mai, aux parlementaires afin de permettre aux acteurs de s’en approprier avant son examen en commission technique et vote en plénière. Le nouveau code va prendre en charge les circonstances du moment et les questions émergentes telles que l’exploitation du pétrole et du gaz et l’exploitation minière notamment la réhabilitation des sites miniers. (Leral.net)

Togo – Le britannique Keras quitte le manganèse de Nayéga. Le gouvernement a conclu cette semaine avec la société britannique Keras Resources un accord selon lequel cette dernière renonce à l’obtention d’un permis d’exploitation pour le projet de manganèse Nayéga. Ledit permis sera attribué à la Société togolaise de manganèse, créée en avril dernier et détenue à 100 % par l’État. (Agenceecofin.com)

Australie – Newcrest Mining Ltd, en cours de rachat par Newmont Corp, fait l’objet d’une enquête des autorités environnementales australiennes suite à des plaintes de pollution par la poussière affectant des résidents à proximité de l’une de ses plus grandes mines d’or en Nouvelle-Galles du Sud. (Mining.com)

Chine – Le premier rassemblement de la communauté asiatique des métaux depuis la pandémie aurait dû être une célébration, alimentée par la relance de l’État et un rebond post-Covid tant attendu pour le premier consommateur mondial de matières premières. Mais la résurgence n’est jamais venue. Les marchands, banquiers, courtiers et gestionnaires de fonds réunis à Hong Kong pour l’événement asiatique annuel phare du London Metal Exchange n’ont montré que peu de traces de l’effervescence de la fin 2022, ni même de l’optimisme du début 2023. (Mining.com)

USA – Les prix du pétrole ont légèrement augmenté lundi grâce à un dollar plus faible et aux réductions de l’offre du Canada et des producteurs de l’OPEP+, tandis que les investisseurs attendaient de voir si la promesse du Groupe des Sept (G7) d’appliquer strictement les plafonds de prix sur l’énergie russe aurait un impact sur les exportations. (Zonebourse.com)

Belgique – Après son succès au Botswana, le négociant belge HB Antwerp est en quête d’opportunités commerciales auprès d’autres producteurs de diamants en Afrique comme la Namibie, l’Afrique du Sud, le Lesotho et la RDC, selon des propos de son cofondateur Rafael Papismedov. (Agenceecofin.com)

Suisse – Glencore a publié son rapport de développement durable 2022, qui intègre le recueil de données environnementales, sociales et de gouvernance, s’alignant sur les exigences de reporting du Global Reporting Index. (Glencore)

Guyane – Exxon Mobil mécontent d’une décision de justice exigeant une assurance « illimitée » pour le nettoyage en cas de marée noire ou de fuites. Le géant pétrolier américain estime qu’il devra faire face à d’énormes “pertes de revenus” si la justice du Guyana ne suspend pas une décision l’obligeant à fournir des assurances “illimitées” pour le nettoyage en cas de marée noire ou de fuites. (Connaissancedesenergies.org)

Marché du cobalt La demande annuelle mondiale de cobalt devrait plus que doubler d’ici 2030, atteignant 388 000 tonnes. Avec la hausse de sa production, l’Indonésie devrait en profiter, aux côtés du leader du marché, la RDC. Mais certains pays africains peuvent aussi se positionner comme le Madagascar, le Maroc, la Zambie et l’Afrique du Sud. (Agenceecofin.com)

ActuLex

    

        Règlement des différends CIRDI : affaires en cours

Parties Objet du litige Règles applicables Date de constitution du tribunal    Dernier développement 
Winshear Gold Corp. c/ United Republic of Tanzania

(Source)

 

Concession minière

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage  

2 février 2021

17 mai 2023 – Le Demandeur dépose un état des frais
Zaur Leshkasheli and Rosserlane Consultants Limited c/ Republic of Azerbaijan

(Source)

 

Joint-venture d’exploration et de production d’hydrocarbures

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

16 octobre 2020

 

 

31 mars 2023 – Chaque partie dépose un mémoire après audience

Nouvelle avancée dans le dossier Tanzania LNG

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En pause depuis 2017 sous l’administration John Magufuli, les négociations pour le projet de liquéfaction de gaz naturel de Lindi en Tanzanie ont repris depuis quelques jours. La nouvelle Présidente Samia Suluhu Hassan, en a fait une priorité.

Le 19 mai, Equinor, Shell et Exxon Mobil ont conclu un accord avec le gouvernement tanzanien dans le cadre du développement du projet de liquéfaction de gaz naturel Tanzania LNG. L’entente comprend les différents éléments d’un accord avec le gouvernement hôte (Host Government Agreement/HGA).

Il permettra de fournir un cadre réglementaire à travers un contrat de partage de production. Il est d’ailleurs soumis à des examens juridiques avant la signature proprement dite du HGA, prévue dans les prochaines semaines. L’accord porte également sur la gestion de la procédure d’expropriation des riverains de Lindi et les questions de sécurité, a rapporté Charles Sangweni, le principal négociateur pour le compte du gouvernement de la Tanzanie.

La signature du HGA devrait arriver au même moment qu’un autre accord sur le regroupement des blocs 1, 2 et 4, censés fournir le gaz en amont pour la liquéfaction. Rappelons qu’Equinor et Shell sont les deux partenaires de Tanzania LNG, tandis qu’Exxon, Pavilion Energy, Medco Energi et la compagnie publique du pétrole (TPDC) sont les partenaires en amont.

Cette nouvelle avancée dans le dossier Tanzania LNG survient quelques jours après la mise à jour de l’évaluation du coût du projet qui passe de 30 milliards à 42 milliards de dollars. « Cela ouvre la voie aux nombreuses étapes à suivre pour concrétiser cette fantastique opportunité de GNL pour le pays et le monde », a déclaré Unni Fjaer, directeur pays d’Equinor en Tanzanie.

Shell est présent sur les blocs 1 et 4 en offshore qui contiennent 16 Tcf de gaz récupérable. Equinor, quant à elle, exploite le bloc 2, sur lequel ExxonMobil est partenaire. On estime que ce périmètre abrite plus de 20 Tcf de gaz.

Source : Agence Ecofin

Galan espère lever 36,5 millions de dollars australiens pour des projets de lithium

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Galan Lithium, cotée à l’ASX, lèvera 31,5 millions de dollars australiens par le biais d’un placement d’actions institutionnel pour accélérer les travaux sur ses projets de lithium en Argentine et en Australie occidentale.

La société a déclaré lundi qu’elle avait reçu des engagements fermes pour le placement de 30 millions de nouvelles actions, au prix de 1,05 dollar australien chacune, de la part d’investisseurs institutionnels, sophistiqués et professionnels.

Le prix du placement représente une décote de 12,5 % par rapport au dernier cours de clôture de Galan le 17 mai et une décote de 9,8 % par rapport au cours moyen pondéré par le volume sur dix jours de l’action de la société. Les actions seront émises dans le cadre de la capacité de placement existante de la société et ne nécessiteront pas l’approbation des actionnaires.

En plus du placement d’actions, la société prévoit également d’entreprendre un plan d’achat d’actions (SPP), ciblant 5 millions de dollars australiens supplémentaires, les actionnaires éligibles pouvant souscrire jusqu’à 30 000 dollars australiens de nouvelles actions supplémentaires de la société, également au prix de 1,05 dollar australien chacun.

Galan a déclaré aux actionnaires que le placement offrirait à la société une flexibilité importante pour ses besoins en dépenses d’investissement en cours dans les projets Hombre Muerto West, Candelas et Greenbushes South.

Les fonds seraient utilisés pour acheter des articles à long délai de livraison en préparation de l’opération d’équivalent de carbonate de lithium de l’étape 1 de 4 000 t/an à Hombre Muerto West, du prépaiement des entrepreneurs de terrassement, de l’étude de faisabilité définitive de l’étape 2 et de la poursuite du forage de puits d’exploration et de production .

Le financement irait également vers des travaux supplémentaires à l’exploitation de Greenbushes et pour le fonds de roulement général. 

Edité par Creamer Media Reporter

Source : mining weekly

MRC conclut un accord de financement de 10 millions de dollars avec GMA

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Mineral Commodities (MRC), cotée à l’ASX, a dévoilé lundi un accord de financement et de prélèvement de 10 millions de dollars avec Garnet International Resources , membre du groupe GMA.

MRC et son partenaire d’autonomisation Blue Bantry Investments 255 ont signé des accords formels avec Garnet en vertu desquels Mineral Sands Resources , qui détient l’exploitation de sables minéraux de Tormin en Afrique du Sud , fournira 80 000 t/a de produit fini de grenat en 2024/25.

105 000 t/a supplémentaires de produit fini de grenat seraient fournies entre 2026 et 2028, et 125 000 t/a de produit fini de grenat seraient fournies entre 2029 et 2033, sous réserve d’un renouvellement de l’accord de prélèvement au choix de Garnet.

En retour, Garnet fournirait à Mineral Sands Resources un prêt de 10 millions de dollars, remboursable sur cinq ans à compter de janvier 2024, pour financer la conception et la construction d’une usine de séparation des minéraux (MSP) en Afrique du Sud .

La taille et la portée du MSP seront à la discrétion de Mineral Sands, avec une charge minimale de concentré de 200 000 t/a comme seule exigence spécifiée.

« Nous sommes très heureux de finaliser les accords GMA, cristallisant notre partenariat à long terme avec le groupe GMA et la transition de Tormin des ventes de concentrés vers des ventes de produits finis à marge plus élevée », a déclaré Adam Bick, PDG de MRC .

« Cet accord d’enlèvement constitue la base de l’expansion de notre base de revenus, de notre rentabilité et de nos flux de trésorerie chez Tormin. Pour situer le contexte, l’exploitation de Tormin a produit 179 000 t de concentré de grenat en 2022, soulignant que cet accord de prélèvement minimum couvrira une partie importante du grenat fini disponible produit à partir des opérations actuelles .

“L’accord de financement GMA permet également la construction d’un MSP d’ilménite, avec un produit fini d’ilménite à vendre sur le marché lucratif et bien établi de l’ilménite finie. Nous nous félicitons de l’opportunité de renouveler et d’étendre officiellement notre relation de longue date avec GMA et d’explorer de nouvelles opportunités pour développer nos intérêts commerciaux mutuellement bénéfiques.” 

Edité par Creamer Media Reporter

Source : mining weekly

Vladimir Poutine explique que la réduction de la production de pétrole russe vise à soutenir les prix mondiaux

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La nouvelle réduction de la production de l’OPEP et de ses alliés, avec à leur tête la Russie fait couler beaucoup d’encre. Elle a été récemment critiquée par l’Agence internationale de l’Energie (AIE). Pour sa part, le Président russe a réitéré son soutien à cette réduction de l’offre.

Le président russe Vladimir Poutine (photo) a déclaré que l’engagement du pays à réduire sa production de brut vise à soutenir les prix du marché mondial du pétrole. Lors d’une vidéoconférence avec son gouvernement, Poutine a souligné que toutes les actions, y compris les réductions volontaires de la production, « sont motivées par l’objectif de maintenir un environnement de prix favorable sur les marchés mondiaux en coordination avec les partenaires de l’OPEP+ ».

L’objectif premier de ces réductions de production, est, comme l’a déclaré le mois dernier, le vice-premier ministre russe Alexander Novak, de rétablir la stabilité sur le marché global du pétrole. En mars, la Russie s’est engagée à réduire sa production de brut de 500 000 barils par jour par rapport aux niveaux de février. Ceci, avec l’intention de maintenir ces réductions jusqu’à la fin de l’année.

À la suite de la Russie, d’autres pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont l’Arabie saoudite, ont mis en œuvre leurs propres réductions volontaires de production. Les réductions combinées des pays de l’OPEP+ devraient retirer 1,66 million de barils par jour du marché à partir du mois de mai.

La manœuvre a été critiquée, notamment chez les pays importateurs comme les Etats-Unis. Rappelons que l’année dernière, les Etats-Unis ont demandé au chef de peloton de l’OPEP+, l’Arabie Saoudite d’augmenter la production du cartel, afin de favoriser une certaine baisse des prix du pétrole. Ce à quoi les dirigeants du royaume wahhabite ont répondu par la négative.

Par ailleurs, le chef du Kremlin a attribué son soutien à cette politique de réduction de l’offre aux sanctions occidentales, qui prévoyaient un plafonnement des prix de son pétrole. D’ailleurs, lors de la réunion d’avril de l’OPEP et de ses alliés, des inquiétudes ont été exprimées quant à un excédent de l’offre, ce qui a conduit à la mise en œuvre de ces mesures.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : le gaz de schiste pour pallier le délestage électrique que connait actuellement le pays ?

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Face à la pire crise électrique de l’histoire de l’Afrique du Sud, le gouvernement compte remettre au goût du jour, la question de l’exploitation du gaz de schiste. En cas de succès, le Président Ramaphosa aura tenu l’une de ses plus importantes promesses de campagne.

En Afrique du Sud, le gouvernement a fait part, la semaine dernière, de son intention de mettre aux enchères une série de nouveaux blocs onshore pour l’exploration du gaz de schiste dans la région écologiquement sensible du Karoo. À peine, cette annonce faite, elle suscite déjà beaucoup de débats au sein de l’opinion publique.

Rappelons que face à la pression des environnementalistes, des agriculteurs et autres activistes, la Haute Cour de justice du pays a annulé en 2017, la législation relative à l’exploration et à l’exploitation du gaz de schiste dans le pays. Un groupe d’agriculteurs de la région de Karoo, appuyé par des ONG avait, en effet, attaqué le texte devant les tribunaux, arguant de ce qu’il fera le lit à la fracturation hydraulique, une technique qui « appauvrira les sols » dans cette région.

D’ailleurs, étant donné qu’elle est utilisée dans la monétisation du gaz de schiste, elle exige l’utilisation de grands volumes d’eau et de produits chimiques. Des spécialistes avaient alors relevé que la nappe phréatique du Karoo ne pourrait pas supporter des exploitations de schiste. Un argument qui a fait pencher la décision de justice en faveur de la partie accusatrice.

La vente aux enchères des blocs est prévue pour 2024 ou 2025, dans l’attente de l’adoption d’une nouvelle législation soutenant l’appel d’offres. Elle représente par ailleurs, le premier processus d’appel d’offres concurrentiel de l’Afrique du Sud pour les ressources pétrolières et gazières.

Les terrains mis aux enchères comprennent des zones précédemment détenues par Shell. Le régulateur de l’amont pétrogazier, l’Agence sud-africaine du pétrole (PASA), a révélé qu’au moins dix blocs de gaz de schiste dans le Karoo seraient mis aux enchères. Il estime que le bassin du Karoo abrite potentiellement environ 209 tcf de ressources en gaz de schiste techniquement récupérables.

Toutefois, une étude menée par des géologues de l’Université de Johannesburg en 2017 a suggéré que les réserves réelles du bassin pourraient être plus proches de 13 tcf. Une étude distincte de l’Académie des sciences d’Afrique du Sud indique que même avec 5 tcf de gaz de schiste, l’Afrique du Sud pourrait alimenter une centrale à gaz de 1 000 à 2 000 MW pendant trois décennies.

Olivier de Souza 

Source : Agence Ecofin

Namibie : African Pioneer annonce une hausse des ressources du projet polymétallique Ongombo

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La Namibie est le premier producteur africain d’uranium et exploite également des diamants et de l’étain. Le pays héberge aussi du cuivre, de l’or et de l’argent, trois métaux que la société African Pioneer cherche à exploiter grâce à sa participation de 85 % dans le projet Ongombo.

En Namibie, 100 000 tonnes de cuivre contenu et 84 000 onces d’or s’ajoutent désormais aux ressources minérales du projet polymétallique (cuivre-or-argent) Ongombo. C’est ce que nous apprend un communiqué publié cette semaine par son propriétaire African Pioneer.

Cette nouvelle estimation est le fruit d’une campagne de forages menée par Addison Mining Services. Ongombo héberge désormais des ressources minérales indiquées de 5,7 millions de tonnes de minerai contenant 53 000 tonnes de cuivre, 42 000 onces d’or et 800 000 onces d’argent. Dans la catégorie inférée, il s’agit de 23 millions de tonnes de minerai contenant 220 000 tonnes de cuivre, 180 000 onces d’or et 4,3 millions d’onces d’argent.

Pour rappel, African Pioneer détient une participation de 85 % dans Ongombo, acquise en 2021 auprès du groupe Shali. La société possède en outre d’autres permis d’exploration en Afrique centrale et australe.

Source : Agence Ecofin

Togo : le britannique Keras quitte le manganèse de Nayéga au profit d’une entreprise publique nouvellement créée

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Pour doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025, le Togo compte entre autres sur la relance de son secteur des phosphates, mais également sur la richesse de son sous-sol en manganèse.

Le gouvernement togolais a conclu cette semaine avec la société britannique Keras Resources un accord selon lequel cette dernière renonce à l’obtention d’un permis d’exploitation pour le projet de manganèse Nayéga. Ledit permis sera attribué à la Société togolaise de manganèse, créée en avril dernier et détenue à 100 % par l’État.

D’après les termes convenus entre les deux parties, l’entreprise britannique, présente sur le projet depuis plusieurs années, va transférer « ses connaissances intellectuelles sur Nayéga à l’État et fournira des services de conseil et de courtage pour accélérer le développement de Nayéga ». Keras entamera le processus de liquidation de sa participation dans SGM, la filiale à travers laquelle elle détenait une participation dans le projet.

En échange, l’État versera à la société une somme de 1,7 million de dollars en espèces le 17 juillet 2023. En outre, Keras aura droit à 1,5 % sur les revenus bruts générés par la mine pour ses services de conseil pendant 3 ans. De plus, la société recevra 6 % des revenus bruts générés par l’actif pour ses services de courtage pendant 3 ans ou 900 000 tonnes de minerai de manganèse enrichi produites et vendues à partir de la mine.

« Cet accord reflète les relations constructives que nous entretenons avec l’État et donne une image très claire de la manière dont l’actif sera désormais développé au profit de toutes les parties prenantes, tout en récompensant Keras pour son investissement à ce jour »,a commenté Graham Stacey, PDG de Keras, qui indique que sa société va préparer une transition pour se concentrer sur ses projets en Amérique du Nord.

La bonne formule pour le Togo ?

Pour le Togo, cet accord est en ligne avec les objectifs fixés à la création début avril de la Société togolaise de manganèse. L’entreprise avait en effet reçu comme mission de valoriser les réserves de manganèse du pays, et sa création avait pour but de « doubler la part du secteur minier dans le PIB d’ici 2025 ». Le premier gros défi de son agenda sera donc de concrétiser le potentiel du projet Nayéga qui héberge des ressources minérales de 13,97 millions de tonnes titrant 12,4 % de manganèse et des réserves de minerai de 8,48 millions de tonnes titrant 14 % de manganèse.

Comme le rapportait l’Agence Ecofin, les échéances fixées sur le projet, avec une entrée en production initialement prévue pour 2020 à une capacité nominale mensuelle de 6 500 tonnes de minerai commercialisable, n’ont pas été respectées et les travaux ont été suspendus en attendant que l’État togolais négocie mieux les termes pour en tirer plus de profits.

S’il semble maintenant avoir trouvé une formule pour relancer les activités, il faudra attendre les prochains développements pour en savoir plus sur les plans de la Société togolaise de manganèse. On peut déjà se demander si l’entreprise va continuer selon les plans initiaux de Keras et quelle sera la nouvelle échéance pour l’entrée en production de la mine.

En attendant, le secteur du manganèse fait face à de nouveaux enjeux avec de nouveaux besoins en sidérurgie et la demande croissante des batteries électriques. Selon un rapport d’Ecofin Pro publié plus tôt cette année, il s’agit d’un « énième atout pour le continent africain dans l’industrie de demain » alors que l’Afrique produit plus de 60 % de l’offre mondiale de minerai. Plusieurs pays africains se positionnent pour tirer davantage de profits grâce aux nouvelles opportunités sur le marché, à l’image du Togo, mais aussi de l’Afrique du Sud, du Gabon, du Ghana, de la Côte d’Ivoire ou encore du Botswana.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

Cobalt : voici les cinq plus grands producteurs africains (Cobalt Institute)

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Par rapport à 2022, la demande annuelle mondiale de cobalt devrait plus que doubler d’ici 2030, atteignant 388 000 tonnes. Avec la hausse de sa production, l’Indonésie devrait en profiter, aux côtés du leader du marché, la RDC. Mais certains pays africains peuvent aussi se positionner.

La production mondiale de cobalt est dominée par la RDC, avec plus de 70 % de l’offre totale en 2022. Mais il ne s’agit pas du seul pays africain à en produire, puisque le dernier rapport du Cobalt Institute mentionne également 4 autres pays africains.

Si le document n’indique pas les quantités produites, l’Agence Ecofin y a tout de même appris que Madagascar est resté le deuxième producteur africain l’année dernière, devançant le Maroc, qui abrite la seule mine du continent produisant uniquement du cobalt. Ce top 5 africain est complété par la Zambie et l’Afrique du Sud, deux pays où le cobalt est un sous-produit de l’exploitation d’autres métaux comme le cuivre ou le nickel.

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     Répartition de la production de cobalt par pays

Sur le plan du raffinage, la Chine domine le marché mondial avec 76 % de la production totale raffinée de cobalt en 2022, contre 74 % l’année précédente. Bien que leader de la production minière, la RDC n’arrive qu’au 7ème rang mondial des pays raffineurs de cobalt, avec 1 % de l’offre totale, devancée par Madagascar (2 %) et suivie du Maroc (1 %).

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                                               Répartition de l’offre de cobalt raffiné par pays

Pour rappel, l’Indonésie est devenue l’année dernière le deuxième producteur mondial de cobalt, devançant l’Australie et la Russie. Malgré une forte croissance de la production indonésienne dans les années à venir, la RDC devrait cependant demeurer pour encore longtemps, le fournisseur majeur du marché, selon le Cobalt Institute.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Après le Botswana, le belge HB lorgne sur d’autres producteurs africains de diamants

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Si la production africaine de diamants est portée par le Botswana (1er producteur africain et 2ème sur le plan mondial), le continent compte d’autres valeurs sûres qui suscitent désormais l’attention de la société belge de négoce de diamants HB Antwerp.

Après son succès au Botswana, le négociant belge HB Antwerp est en quête d’opportunités commerciales auprès d’autres producteurs de diamants en Afrique. Dans son viseur se trouvent des pays comme la Namibie, l’Afrique du Sud, le Lesotho et la RDC, selon des propos de son cofondateur Rafael Papismedov, relayés par Reuters.

Des pourparlers auraient déjà été entamés en ce sens avec certains gouvernements dont les identités restent confidentielles. Le dirigeant explique en effet que la priorité de la société reste le Botswana pour le moment, et que des « discussions sérieuses » avec les autres producteurs africains ne sont pas prévues avant 2024. Ces nouvelles collaborations pourraient néanmoins faire passer les ventes annuelles du groupe belge à plus d’un milliard de dollars dans trois ou quatre ans, contre moins de 300 millions $ en 2021, a ajouté M. Papismedov.

Rappelons qu’au Botswana, le négociant HB a depuis peu un accord avec le gouvernement pour qu’il lui fournisse des pierres précieuses pendant 5 ans contre une participation de 24 % dans la société. Ce partenariat s’inscrit dans la nouvelle stratégie de Gaborone consistant à mieux se positionner dans la chaîne de valeur pour tirer davantage de recettes de l’exploitation de ses diamants. Cela fait d’ailleurs partie des points de blocage dans les négociations actuelles pour une prolongation de la présence du géant De Beers dans le pays.

Notons que HB entretient également dans le pays un partenariat avec le canadien Lucara Diamond pour le polissage et la vente des diamants de plus de 10,8 carats extraits à la mine Karowe.

Source : Agence Ecofin