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Mozambique : le calme revient dans la province du Cabo Delgado pour le projet gazier de TotalEnergies à 20 milliards $ (rapport)

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Un rapport de Jean-Christophe Rufin constate que les actions socio-économiques menées par TotalEnergies et ses partenaires (dont le Rwanda) dans la province du Cabo Delgado ont réduit sensiblement les tensions sécuritaires.

La situation humanitaire et sécuritaire s’est améliorée dans la province mozambicaine du Cabo Delgado, où se situe le projet d’un complexe de production de gaz naturel liquéfié (GNL) piloté par TotalEnergies, selon un rapport publié le 23 mai par le groupe pétrolier français.

Ce rapport est le fruit d’une mission d’évaluation indépendante de la situation socio-économique, sécuritaire et humanitaire au Mozambique, qui a été confiée par TotalEnergies à Jean-Christophe Rufin, ancien directeur de l’ONG Action contre la faim, ex-ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie et l’un des pionniers du mouvement Médecins sans frontières.

Cette personnalité reconnue pour son expertise dans les domaines de l’action humanitaire et des droits humains a mené en janvier et en février 2023 plusieurs missions d’investigations au Mozambique, et plus particulièrement dans province du Cabo Delgado (nord-est).

Région pauvre mais riche en ressources gazières, Cabo Delgado est depuis fin 2017 en proie à une insurrection menée par le groupe djihadiste « Ahlu Sunna Wal Jamaa », désigné localement sous le nom des « Shebabs ». En avril 2021, TotalEnergies avait suspendu jusqu’à nouvel ordre son projet d’exploitation de gaz naturel pesant 18 milliards d’euros (près de 20 milliards de dollars) après une attaque djihadiste perpétrée à quelques kilomètres de son site dans la région.

Le rapport rédigé par Jean-Christophe Rufin souligne de prime abord le « retour à de meilleures conditions de sécurité » et « l’amélioration de la situation humanitaire dans la zone », avec notamment le retour de populations déplacées par le conflit dans la ville de Palma, et dans une moindre mesure dans la ville de Mocimboa Da Praia.

La contre-offensive militaire, menée avec la participation décisive de troupes étrangères en particulier rwandaises, a permis la libération des villes occupées par les insurgés. La reprise en main des territoires s’est faite progressivement au second semestre 2021, et les combats qui ont accompagné ces opérations ont conduit à l’éclatement des groupes rebelles en plusieurs unités.

Concevoir une véritable stratégie de développement local

Mais si les regroupements de déplacés ont pratiquement disparu de la zone avoisinant le site abritant le projet gazier baptisé « Mozambique LNG » dans la péninsule d’Afungi, il n’en va pas de même pour les localités situées plus à l’ouest (Mueda) et plus au sud (Macomia et Montepuez). Des attaques de routes et de villages y ont encore été menées au mois de février dernier par de petits groupes armés, essentiellement pour se procurer de la nourriture.

Le rapport a également noté que le conflit a des origines antérieures aux projets de développement gaziers, et prend racine dans de nombreux facteurs qui ne sont pas liés au projet Mozambique LNG, dont les inégalités entre le nord et le sud du pays en matière de développement économique et social, les rivalités ethniques dans la province du Cabo Delgado, la présence d’une activité mafieuse dans la région et la défiance à l’égard de l’Etat.

Il a par ailleurs souligné l’impact positif des actions socio-économiques menées par TotalEnergies et ses partenaires comme l’équipement des pêcheurs en chaîne de froid, la plantation de mangroves, la création de fermes irriguées, la construction d’une usine de transformation de noix de cajou et la création de kiosques scolaires, tout en notant que ces actions restent aujourd’hui davantage guidées par des préoccupations sécuritaires que par une véritable logique de développement. Le rapport recommande dans ce cadre la mise en place d’un pôle unique « Coopération et développement » au sein du projet Mozambique LNG pour piloter les différents programmes, et la conception d’une véritable stratégie de développement local inclusive et durable.

En ce qui concerne les populations affectées par le développement du complexe de production de GNL, Jean-Christophe Rufin recommande plusieurs pistes d’amélioration afin d’achever dans les meilleures conditions la mise en œuvre du plan de relocalisation et d’assurer les compensations selon les meilleures pratiques. Ces améliorations concernent notamment la mise à jour des inventaires des biens des personnes affectées, le raccourcissement du délai de paiement des compensations, la mise à disposition de terres agricoles et l’accès aux zones de pêche.

Le projet Mozambique LNG devait initialement livrer sa première cargaison en 2024, avec pour objectif de produire jusqu’à 43 millions de tonnes de gaz par an. Les partenaires de TotalEnergies dans le cadre de ce projet sont trois sociétés pétrolières indiennes (ONGC Videsh Ltd, Bharat Petroleum, Oil India Ltd), la société japonaise Mitsui, l’entreprise thaïlandaise PTTEP et l’Etat du Mozambique.

Source : Agence Ecofin

La RDC veut plus que doubler ses intérêts dans Sicomines, la coentreprise de cuivre-cobalt avec la Chine

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Le président Félix Tshisekedi a atterri le 24 mai à Pékin pour sa première visite d’État en Chine. Au cours de son séjour, il devrait évoquer la renégociation du mégacontrat « mines contre infrastructures » qui lie son pays à la Chine depuis 2008, et considéré comme en défaveur de Kinshasa.

En RDC, le gouvernement souhaite faire passer sa participation dans Sicomines à 70 %, contre 32 % actuellement dans cette coentreprise sino-congolaise exploitant des mines de cuivre et de cobalt dans le pays. Ce point sera soulevé par le président congolais Félix Tshisekedi, arrivé à Pékin dans la nuit du mercredi 24 mai pour sa première visite d’État en Chine.

Selon un document vu par Reuters et décrivant les revendications de la RDC dans le cadre des négociations avec la partie chinoise, la Gécamines hériterait de 60 % d’intérêts dans la Sicomines, contre une participation de 10 % pour l’État et 30 % pour les sociétés chinoises impliquées dans l’accord. Il s’agit pour les autorités de rééquilibrer un accord datant de 2008 et qui a jusque-là peu profité aux Congolais, d’après un rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF).

L’institution a notamment expliqué que la partie chinoise a seulement investi 822 millions de dollars dans les infrastructures, alors que le contrat « mines contre infrastructures » signé en 2008 prévoyait des écoles, routes et hôpitaux d’une valeur de 3 milliards de dollars. Pendant ce temps, ses entreprises ont engrangé 10 milliards de dollars de profits.

En compensation, le gouvernement devrait réclamer « un dédommagement forfaitaire de 2 milliards de dollars, notamment parce que Sicomines a vendu les minéraux à moitié prix aux sociétés chinoises […] bien en dessous du prix du marché », indique une source, membre de la Commission chargée de la rédaction du document.

Ladite Commission, comprenant notamment des représentants de la présidence, de l’IGF, de la Gécamines et de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la République Démocratique du Congo et les partenaires privés, rappelle d’ailleurs que l’accord de 2008 ne tenait pas entièrement compte de la valeur des gisements de cuivre-cobalt apportés par la partie congolaise, et qui est estimée à 90,9 milliards de dollars.

Notons que ces revendications seront évoquées par le chef d’État congolais lors de sa visite, avant que les pourparlers ne débutent réellement entre les parties. Rien ne garantit toutefois que Kinshasa obtienne gain de cause, surtout que les conclusions du rapport de l’IGF sur le contrat ont déjà été rejetées en bloc par l’ambassade de Chine en RDC. Dénonçant un document « plein de préjugés », Pékin a rejeté les 17 milliards de dollars d’investissements supplémentaires réclamés par l’IGF (soit 20 milliards de dollars au total pour les infrastructures), soulignant que cet accord est un « bel exemple du partenariat gagnant-gagnant ».

La RDC dispose néanmoins d’un atout majeur dans sa manche pour ces négociations, en l’occurrence l’explosion de la demande mondiale de cuivre et de cobalt qui fait du pays un partenaire courtisé de toute part. Ces derniers mois, plusieurs rivaux de la Chine, dont les États-Unis et l’Union européenne, se sont ainsi rapprochés de Kinshasa pour nouer des accords autour de l’exploitation des immenses réserves minérales congolaises indispensables à la transition énergétique.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le syndicat de la mine de cuivre de Centinela au Chili accepte l’offre d’éviter la grève

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Le syndicat des superviseurs de la mine Centinela au Chili, exploitée par la société minière Antofagasta, a accepté des négociations contractuelles pour éviter une grève, a annoncé mercredi le syndicat.

La proposition devrait être officialisée par les deux parties, a indiqué le syndicat dans un communiqué. Il a ajouté qu’il tiendra compte « du fait que chacune des conditions atteintes sera dûment intégrée à la convention collective qui nous régira pour les trois prochaines années ».

En 2022, Centinela a produit 247 600 tonnes de cuivre, selon les données de l’agence étatique Cochilco.

(Par Fabian Cambero et Carolina Pulice; Montage par Anthony Esposito)

Source : mining.com

La société Corcel s’offre ses premiers intérêts pétrogaziers en Angola

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La société Corcel est connue pour ses activités extractives, particulièrement dans le secteur des métaux.

La compagnie britannique Corcel a annoncé le mercredi 24 mai, qu’elle s’est accordé avec Atlas Petroleum Exploration Worldwide Limited (APEX) en vue d’acquérir 90 % du capital de cette dernière. L’opération est réalisée via l’émission de 200 000 000 de nouvelles actions ordinaires, libérées au prix de 0,005 dollar (0,004 livre), pour une acquisition globalement budgétisée à 992 432 dollars (800 000 livres).

Corcel effectue à travers cette transaction sa première incursion dans le secteur des hydrocarbures en s’offrant par la même occasion une participation directe dans le portefeuille d’actifs pétrogaziers détenus par APEX en Angola.

Cette dernière détenait jusqu’ici 20 % à 35 % d’intérêts dans les blocs KON-11, KON-12 et KON-16, trois périmètres situés à terre dans le bassin de Kwanza. La zone abrite les découvertes Tobias et Galinda opérationnelles depuis 1964 et disposant encore d’un important potentiel de production.

Selon les estimations d’APEX, ces gisements hébergeraient quelque 85 millions de barils de ressources pétrolières brutes exploitables à 50 %. Ceci, c’est sans compter avec un important potentiel d’exploration supplémentaire évalué à environ 1 460 millions de barils de ressources pétrolières prospectives.

Conformément à leur accord, APEX et Corcel se sont entendus pour immobiliser la contrepartie de la transaction pendant une durée de 18 mois après l’émission. « Je suis ravi d’annoncer cette première acquisition dans le cadre de notre stratégie pétrolière et gazière, qui constitue une solide plate-forme initiale sur laquelle nous pourrons faire progresser notre stratégie de croissance à l’échelle de l’Angola et du Brésil », a déclaré James Parsons, président exécutif de Corcel.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Nigéria : la compagnie publique du pétrole relance la prospection pétrolière dans l’État Borno

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L’État de Borno avait déjà accueilli une campagne d’exploration pétrolière dans le milieu des années 1990. Depuis, les projets dans la zone sont restés en berne.

Au Nigéria, la société publique du pétrole (NNPC Ltd) a officialisé, mardi 23 mai, la reprise des travaux de recherche d’hydrocarbures dans l’Etat Borno. L’opération s’est concrétisée par le forage du puits Wadi-B, situé à Jere.

En 1995, la région avait déjà accueilli une campagne d’exploration. Les travaux dans la zone ont par la suite été abandonnés à cause des maigres résultats opérationnels obtenus à l’époque. Des performances elles-mêmes liées à la faible compréhension de la structure géologique du site.

Si les travaux reprennent après de trois décennies d’interruption, c’est parce qu’entre-temps, les données sur la géologie globale de la partie nord du pays se sont significativement améliorées pour favoriser la découverte de nouveaux gisements d’hydrocarbures.

« Nous sommes maintenant beaucoup plus confiants. Nous pensons que cette campagne sera couronnée de succès et qu’elle nous mènera à l’objectif ultime qui est d’augmenter les réserves de notre pays et de créer des opportunités autour de nous. Nous pensons que le temps de la disparition du pétrole et du gaz est encore loin », a notamment déclaré Mele Kyari, le directeur général du groupe NNPC.

Le patron de la NNPC a également annoncé qu’une autre campagne, devant être menée dans l’État de Nassarawa, serait en cours de préparation.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Après le Zimbabwe, Marula Mining crée une filiale au Kenya pour investir dans les métaux stratégiques

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Marula Mining possède des projets de cuivre et de graphite en Tanzanie, ainsi qu’une ancienne mine de lithium sud-africaine qu’elle tente de remettre en production. Alors que le Kenya veut exploiter ses métaux nécessaires à la transition énergétique, la société britannique cherche à se positionner.

Marula Mining, compagnie minière active sur divers métaux en Afrique australe et de l’Est, a annoncé le 24 mai la création de Muchai Mining Kenya Limited. Cette filiale locale, succédant à une autre filiale Muchai Mining au Zimbabwe, devrait permettre à la compagnie de saisir les opportunités liées à la transition énergétique dans ce pays, notamment en exploitant du cuivre et du graphite.

Immatriculé à Londres au Royaume-Uni, le siège social de Marula Mining se trouve à Nairobi, la capitale kényane, depuis septembre 2022. La création de Muchai Mining devrait permettre à la compagnie de jouer un rôle plus actif dans le secteur minier local, en signant par exemple des partenariats avec d’autres entreprises déjà présentes dans le pays ou en faisant des demandes directes de permis miniers au gouvernement.

« En tant qu’entreprise, nous nous sommes activement engagés auprès d’un certain nombre de groupes industriels dans le pays et nous sommes désireux de jouer un rôle dans l’établissement du secteur minier kényan en tant que contributeur à la croissance économique et à l’emploi », explique Jason Brewer (photo), PDG de Marula.

Notons que les plans de Marula coïncident avec les efforts du gouvernement visant à accroitre la contribution du secteur minier à l’économie (actuellement environ 1 % du PIB) en tirant profit des métaux dont la demande explose à cause de la transition énergétique.

Il s’agit notamment du cuivre, des terres rares, du manganèse et de l’uranium dont la présence a pu être confirmée grâce à une récente étude géophysique aéroportée sur l’ensemble du territoire.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : Ura mobilise des fonds pour reprendre la production à la mine d’émeraudes Gravelotte

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Plus grande mine d’émeraudes au monde dans les années 1960, Gravelotte a été exploitée entre 1929 et 2002, produisant plus de 100 millions de carats. Son propriétaire actuel a mis à jour une ressource d’au moins 29 millions de carats et prévoit de reprendre la production dans les prochains mois.

En Afrique du Sud, la reprise de la production à la mine d’émeraudes Gravelotte se précise. Son propriétaire, Ura Holdings, a en effet annoncé le 23 mai une levée de fonds à hauteur de 330 000 livres sterling via un placement et une souscription d’une part (280 000 livres sterling) et une note de prêt convertible (CLN) d’autre part, afin de financer des commandes d’équipements pour le redémarrage des opérations.

« Je suis heureux d’annoncer le succès de cette levée de fonds qui a été sursouscrite dans des conditions de marché difficiles […]. Nous sommes impatients de passer à la phase suivante du développement de la mine afin d’anticiper notre retour à la production », a commenté Ed Nealon, président de la compagnie.

Pour rappel, Ura détient 74 % d’intérêts dans Gravelotte, contre 26 % pour une structure composée d’employés locaux et de membres de la communauté locale dans laquelle la mine est implantée. Entrée en service en 1929, cette dernière a livré près de 113 millions de carats, atteignant même le statut de plus grande mine d’émeraudes au monde dans les années 1960.

Selon une estimation publiée en novembre 2022, elle héberge encore au moins 29 millions de carats d’émeraudes dont l’exploitation totale devrait rapporter environ 261 millions de dollars.

Source : Agence Ecofin

Angola : le corridor de Lobito sera « transformateur » pour l’exploitation du cuivre en RDC (Ivanhoe)

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En janvier 2023, l’Angola a signé un accord avec la Zambie et la RDC pour développer les infrastructures ferroviaires et portuaires liées au port angolais de Lobito. Ce projet permettra de désenclaver les mines de cuivre zambiennes et congolaises, au moment où la demande mondiale cuprifère explose.

La construction du corridor ferroviaire de Lobito reliant l’Angola à la RDC est une occasion de réduire considérablement les coûts logistiques et l’empreinte carbone liés au complexe minier congolais de Kamoa-Kakula, considéré comme la future deuxième plus grande mine de cuivre au monde. C’est du moins ce que son propriétaire Ivanhoe Mines explique dans une mise à jour datée du 24 mai.

La compagnie minière canadienne estime en effet que la distance entre l’actif et le port angolais de Lobito qui donne son nom à l’infrastructure, est la moitié de celle parcourue actuellement pour transporter le cuivre jusqu’au port de Durban en Afrique du Sud avant son expédition vers les clients internationaux. C’est pourquoi Ivanhoe accueille avec enthousiasme l’annonce du gouvernement américain d’un investissement de 250 millions de dollars dans le développement du corridor.

Selon son coprésident exécutif Robert Friedland, le corridor devrait bientôt devenir « l’une des plus importantes routes commerciales pour le cuivre et d’autres minéraux essentiels à la transition énergétique ». L’infrastructure permettra non seulement l’exportation de la production de cuivre de Kamoa-Kakula, mais aussi celle de la mine de zinc-cuivre-germanium-argent de Kipushi, ou encore d’autres mines de cuivre en RDC et en Zambie.

« Si nous voulons relever les défis redoutables du changement climatique mondial, il est impératif que nous ayons une coopération internationale pour développer des chaînes d’approvisionnement en minerais responsables, en partenariat avec les populations locales et les communautés où se trouvent ces gisements de minerais », ajoute M. Friedland.

Pour rappel, la RDC et la Zambie sont les deux principaux producteurs africains de cuivre. En raison de leur enclavement, l’exportation de leur production se fait actuellement par la route, où des retards aux postes-frontière et l’état défectueux de certaines infrastructures allongent considérablement les délais et les coûts logistiques.

Avec l’explosion de la demande mondiale de cuivre à laquelle ces deux États veulent répondre pour accroitre leurs revenus miniers, il est donc impératif de développer une chaîne d’approvisionnement plus fiable. Cela pourrait d’ailleurs constituer un argument supplémentaire dans leurs projets de création d’usines de production de matériaux de batteries pour véhicules électriques.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Angola – Les actions de Corcel PLC (LSE:CRCL) ont progressé dans les échanges de mercredi matin après que la société a annoncé un accord pour acquérir des actifs pétroliers onshore en Angola, y compris d’anciens champs de production qu’elle prévoit de réactiver. La société, dans un communiqué, a déclaré qu’elle avait accepté d’acheter une participation de 90% dans Atlas Petroleum Exploration Worldwide (APEX) qui détient des intérêts compris entre 20% et 35% dans un total de sept champs dans le bassin de Kwanza. (Proactiveinvestors)

Tanzanie – Le groupe sud-coréen POSCO, spécialisé notamment dans la production d’anodes pour batteries, a conclu un protocole d’accord non contraignant avec Black Rock Mining. C’est l’annonce faite le 23 mai par la compagnie minière australienne qui précise qu’elle devrait vendre annuellement 6000 tonnes de concentré de graphite naturel pendant la phase 1 d’exploitation de sa future mine Mahenge. (Agenceecofin.com)

Mozambique – TotalEnergies rend public le rapport de la mission d’évaluation indépendante sur la situation humanitaire dans la province du Cabo Delgado où se situe le projet gazier Mozambique LNG ainsi que le plan d’actions arrêté par les partenaires. Mozambique LNG est le premier développement à terre d’une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le pays. Le projet comprend le développement des champs Golfinho et Atum situés dans l’Offshore Area 1 et la construction de deux trains de liquéfaction d’une capacité totale de 13,1 millions de tonnes par an. (Totalenergies)

Niger – La compagnie minière Global Atomic a publié le 23 mai une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (ERM) de son projet d’uranium Dasa après celle de 2019. Les ressources minérales indiquées révèlent 109 millions de livres d’uranium. Cette nouvelle ERM se concentre uniquement sur un modèle de mine souterraine et n’inclut pas la modélisation à ciel ouvert de la minéralisation proche de la surface. (Globalatomiccorp)

Zimbabwe – A l’occasion de l’ouverture de la réunion d’intersession du processus de Kimberley (PK) qui se tient au Zimbabwe du 20 au 25 mai 2023, le coordonnateur de la Coalition de la Société Civile, Dr Michel Yoboué, a appelé ce régime international de certification des diamants à revoir sa définition des « diamants de conflits », également appelés « diamants de sang ». Alors que le PK fête cette année, le 20ème anniversaire de sa mise en place, la Coalition estime en effet que la confiance « n’a jamais été aussi faible ». (Agenceecofin.com)

Australie – Le pétrole et le gaz offshore continuent de faire des vagues. Un nouveau rapport de l’Institut australien des sciences marines (AIMS) a mis en évidence la croissance de l’industrie gazière offshore australienne. L’indice AIMS de l’industrie marine 2023 a noté que malgré l’impact de Covid, la production de gaz naturel offshore a augmenté de 11 % par an, passant de 31,9 milliards de dollars australiens en 2017/18 à 43,7 milliards de dollars australiens en 2020/21. (Miningweekly)

Finlande – Le producteur d’énergie TotalEnergies a annoncé mercredi avoir pris une participation de 20% au capital de Ductor, une start-up finlandaise spécialisée dans le traitement des déchets organiques à forte teneur en azote. Les termes financiers de l’opération n’ont pas été communiqués. (Zonebourse.com)

Turkménistan – La Chine accélère la construction d’un pipeline d’Asie centrale longtemps retardé pour s’approvisionner en gaz au Turkménistan, même si la Russie pousse sa propre nouvelle connexion sibérienne, alors que Pékin jongle entre ses besoins en matière de sécurité énergétique et ses priorités diplomatiques. (Zonebourse.com)

ActuLex

Recherche et exploitation de substances minérales

Périmètres de Boto et Kanoumba

 

Parties

 

Objet

 

Droit applicable

Acte juridique générateur d’obligation  

Périmètres

Etat du Sénégal et La Société AGEM Recherche et exploitation d’or et substances connexes  

Code minier 2003

 

Convention minière du 16 Aout 2004

 

Boto (région de Kédougou).

Etat du Sénégal et La Société Randgold Resources Limited Recherche et exploitation d’or et substances connexes  

Code minier 2003

 

Convention minière du 14 Avril 2010.

 

Kanoumba (région de Kédougou).

Adoptée par le Conseil d’administration, la nouvelle norme ITIE sera présentée au Sénégal en juin 2023

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Le Sénégal accueille les 13 et 14 juin la conférence mondiale de l’ITIE à Dakar qui permettra aux parties prenantes de cette organisation œuvrant pour la transparence dans les industries extractives, de discuter notamment des défis que la transition énergétique pose dans les Mines et Hydrocarbures.

Le Conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a approuvé la Norme ITIE 2023 qui sera dévoilée le 13 juin prochain à l’ouverture de la conférence mondiale de l’organisation à Dakar au Sénégal. Le nouveau document de référence de l’ITIE devrait apporter des améliorations en matière d’exigences sur la divulgation des données et la gouvernance dans les industries extractives (Mines et Hydrocarbures).

« La transition mondiale vers une économie à faibles émissions de carbone aura un éventail d’impacts sur les citoyens des pays riches en ressources […]. L’une des forces de l’ITIE a toujours été de s’adapter aux défis actuels et en évolution. Ainsi, ceux liés à la transition énergétique sont maintenant reflétés dans la nouvelle Norme », assure Helen Clark, présidente du Conseil d’administration de l’organisation.

S’il faut attendre la publication de la Norme pour en connaitre le contenu exact, les premières informations disponibles quant aux révisions apportées à l’ancienne norme ITIE, en vigueur depuis 2019, insistent sur le renforcement des exigences de l’organisation. De nouveaux domaines sont ainsi intégrés aux exigences de divulgation, notamment les subventions des États, les politiques et plans liés à la transition énergétique, ou encore l’exigence de justifier toute procédure accélérée d’octroi de licences extractives.

Il faut souligner que ce dernier point est bienvenu dans un contexte de course aux métaux indispensables à la transition énergétique qui pourrait inciter les États à faire fi des préoccupations environnementales et sociales dont il faut habituellement tenir compte dans l’octroi de licences d’exploitation. Notons également que les exigences de la nouvelle norme rejoignent certaines des recommandations formulées par Oxfam America dans un rapport publié plus tôt cette année.

Source : Agence Ecofin