Skip to main content
All Posts By

SOMISEN

Namibie : l’évaluation du champ pétrolier Venus se poursuit

By Actualités No Comments

Découvert en 2022, le champ pétrolier Venus subit, depuis plusieurs semaines, de travaux d’évaluation qui permettront de confirmer l’étendue des réserves en place.

En Namibie, des sources proches des parties prenantes du gisement pétrogazier Venus, découvert l’année dernière, dans le bloc 2913B du bassin d’Orange, ont livré lundi 22 mai, des informations concernant les travaux d’évaluation en cours sur le périmètre.

D’après ces dernières, les premiers résultats des activités de forage du puits d’évaluation Venus-1A, lancées au début du mois, semblent confirmer les attentes concernant les volumes d’hydrocarbures en place. Ces travaux d’évaluation couvrent, outre le puits Venus-1A, mais aussi les puits d’évaluation Venus-1X et Nara-1. TotalEnergies aurait consacré environ la moitié de son budget d’exploration 2023 à l’exécution de cette campagne de forage.

La compagnie partenaire Impact Oil and Gas, lors d’une récente sortie médiatique, a indiqué par ailleurs que l’évaluation du potentiel de la réserve pétrogazière de Venus devrait impliquer le forage de quatre puits d’évaluation. Selon des études préliminaires de Wood Mackenzie le champ Venus abriterait au moins 3 milliards de barils de brut récupérables.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Kenya : TotalEnergies et Africa Oil se retirent de l’exploration de South Lokichar

By Actualités No Comments

TotalEnergies et Africa Oil Corporation étaient jusqu’ici actives dans l’exploration de la concession de Lokichar. Elles y ont mené, sans succès, plusieurs campagnes de forage en partenariat avec Tullow Oil, l’opérateur du périmètre.

La compagnie pétrolière française TotalEnergies et sa partenaire canadienne Africa Oil Corporation (AOI) ont renoncé à leurs engagements dans l’exploration de la concession de South Lokichar, un périmètre situé au nord du Kenya. L’information a été rendue publique ce mardi 23 mai, par Tullow Oil.

La société pétrolière britannique qui opère le périmètre, évoque « différentes raisons stratégiques internes » expliquant cette décision. Un choix qui concerne particulièrement les blocs 10BB, 13T et 10BA, dans lesquels TotalEnergies et AOI détenaient, chacune, 25 % de participation.

Le retrait de ces deux partenaires qui rend donc Tullow seule propriétaire des actifs complique dans une certaine mesure les plans d’exploration de la zone. En effet, Tullow cherche en vain à conclure un accord d’amodiation sur South Lokichar. La compagnie avait en effet estimé qu’un quatrième partenaire sur le projet aurait permis d’accélérer les travaux.

La société note qu’avec le retrait de TotalEnergies et d’Africa Oil Corporation des activités de prospection de South Lokichar, ses dépenses d’investissement nettes au Kenya, pour 2023, seront impactées à la hausse. Elles devraient passer de 10 à 15 millions de dollars, représentant ainsi environ 5 % des dépenses d’investissement globales du groupe.

Abdel-latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Libye : le champ pétrolier Al-Hakim de nouveau en production après 7 ans d’inactivité

By Actualités No Comments

La Libye poursuit son plan d’accroissement du plateau de production de brut à travers des opérations de réhabilitation des infrastructures mises à l’arrêt ou endommagées durant les années de troubles politiques. 

En Libye, la compagnie publique du pétrole (NOC) a annoncé, mardi 23 mai, qu’elle a procédé avec succès, à la relance des activités de production du gisement de pétrole Al-Hakim opéré par sa filiale, la Zueitina Oil Company.

L’opération initialement prévue depuis l’année dernière, intervient finalement cette année, soit sept ans après que les activités pétrolières sur le site aient été suspendues. Une avancée opérationnelle qui concrétise l’exécution réussie du plan de relance du site et des tests expérimentaux des installations de surface.

D’après la NOC, un des puits du gisement est déjà en production. L’objectif, précise la compagnie d’État, c’est d’atteindre un plateau d’au moins 3 000 b/j d’ici la fin de l’année. D’autres puits producteurs devraient suivre pour soutenir ce projet.

Ce dernier s’inscrit dans un vaste programme de reprise de la production du brut libyenne annoncé il y a quelques mois. Après les perturbations qu’ont subies les activités pétrolières libyennes en 2022 du fait de l’instabilité politique dans le pays, l’industrie locale des hydrocarbures a retrouvé un certain dynamisme opérationnel.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

International Graphite obtient une subvention de 3 millions de dollars du gouvernement australien pour un projet de mine à Springdale

By Actualités No Comments

International Graphite Limited (ASX : IG6) a reçu une subvention de 4,7 millions de dollars australiens (3,1 millions de dollars) du gouvernement australien dans le cadre du programme national de développement des minéraux critiques administré par le Département fédéral de l’industrie, des sciences et des ressources.

Les fonds, qui devraient être disponibles à partir du 1er juin, aideront à accélérer la chaîne d’approvisionnement en graphite intégrée de la mine au marché que la société développe en Australie-Occidentale, a déclaré International Graphite.

“L’Australie a pour objectif de devenir une centrale minière essentielle et nous sommes ravis que le gouvernement fédéral ait reconnu notre potentiel à contribuer à cette vision”, a déclaré Andrew Worland, directeur général et PDG d’IG6, dans un communiqué de presse.

« Cette subvention est un vote de confiance important dans notre entreprise et une confirmation que des projets comme Springdale et Collie sont essentiels pour atteindre les objectifs mondiaux de décarbonisation. p.1

« Le monde a besoin d’un nouvel approvisionnement en graphite. Les fabricants de batteries et de véhicules électriques du monde entier recherchent de nouveaux approvisionnements en graphite, avec des valeurs ESG élevées, pour répondre à la demande sans précédent de batteries.

« En passant de l’exploitation minière à la production en aval, nous nous assurons que la pleine valeur de nos ressources naturelles reste ici en Australie tout en générant des emplois locaux, en soutenant les communautés régionales et en développant de nouvelles industries et technologies de traitement des minéraux tournées vers l’avenir.

“Nous sommes fiers de nous associer à la fois à nos gouvernements fédéral et d’État pour faire progresser notre stratégie intégrée de mise en marché de la mine de graphite intégrée en Australie occidentale”, a déclaré Worland.  

Source : mining.com

ActuMines/ActuLex

By Actualités No Comments

ActuMines

Ghana – Castle Minerals a annoncé le 22 mai le début d’un levé géophysique de 200 km de lignes à son projet de graphite Kambale au Ghana. L’objectif affiché est d’identifier de nouvelles occurrences de graphite, afin d’augmenter les ressources minérales de l’actif. Pour rappel, Kambale héberge 1,4 million de tonnes de graphite, selon une estimation publiée en avril 2023. (Castleminerals)

L’Université des Mines et de la Technologie (UMaT) de Tarkwa a conclu un protocole d’accord avec la société Miwatek, spécialisée dans le traitement des eaux usées provenant du secteur minier. Selon les détails rapportés par Ghanaian Times, les deux entités vont collaborer sur une période initiale de quatre ans en vue de former les étudiants au traitement des eaux polluées par l’exploitation minière à petite et grande échelle. (Agenceecofin.com)

Nigéria – Le Président nigérian Muhammadu Buhari doit inaugurer lundi à Lagos la méga-raffinerie du milliardaire Aliko Dangote qui ambitionne d’avoir la plus grande capacité de raffinage d’Afrique et de réduire ainsi la dépendance du Nigeria au carburant importé. (Connaissancedesenergies.org)

RDC – Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, se rendra en Chine la semaine prochaine, pour conclure la renégociation d’un contrat de 6,2 milliards de dollars portant sur l’exploitation de minerais pour la construction d’infrastructures. Outre sa rencontre avec son homologue Xi Jinping, M. Tshisekedi devrait également visiter un certain nombre d’entreprises spécialisées dans les batteries, l’énergie, l’exploitation minière et la technologie. (Mining.com)

Soudan – L’industrie aurifère du Soudan, la plus importante source de revenus du pays, s’est totalement effondrée en raison de la spirale du conflit qui sévit depuis un mois dans le pays, selon Mubarak Ardol, directeur de l’entreprise minière publique Sudanese Mineral Resources Limited Co. Monsieur Ardol a déclaré que les exportations ont cessé, les équipements de traitement endommagés et les sièges de plusieurs sociétés aurifères pillés dans la capitale Khartoum. (Mining.com)

Zambie – GoviEx Uranium a annoncé le 22 mai le lancement de deux projets de formation en faveur des membres des communautés à proximité de son projet d’uranium Muntanga. Tout en s’intégrant aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) de la compagnie, « Back to School » et « Youth Trainee » offriront à GoviEx une main-d’œuvre locale plus qualifiée pour poursuivre le développement de son projet phare dans le pays. (Agenceecofin.com)

MOTA 2023 – La 6ème conférence Mining On Top Africa (MOTA) se déroulera du 12 et 13 juillet 2023 à Paris. Elle réunira les dirigeants et financiers du secteur minier africain. Cet événement stratégique permettra aux dirigeants européens de rencontrer les sociétés d’exploration minières basées en Afrique, dans le but de favoriser les partenariats miniers sur le continent. (Agenceecofin.com)

Transition énergétique – L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et Bloomberg Philanthropies ont annoncé le 22 mai un nouveau partenariat dans le cadre de la COP28 à venir. Le partenariat vise à accélérer le déploiement des énergies propres et la mobilisation des capitaux sur les marchés émergents et les économies en développement. (Agenceecofin.com)

ActuLex

 

Règlement des différends CIRDI : affaires récentes

 

Parties

 

Objet du litige

 

Règles applicables

Date de constitution du Tribunal  

Résultat de la procédure

 

CTIP Oil & Gas International Limited (Emiri)C./ République Arabique de l’Egypte (Source)

 

Contrat de construction et d’exploitation de gazoducs

 

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

20 avril 2020

Dernier développement : 26 Avril 2023

Chaque partie dépose un mémoire en réplique après audience.

Niko Exploration (Block 9) Ltd. (British) C/. People’s Republic of Bangladesh (Bangladeshi)

(Source)

Concession minière Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage 22 Juillet 2021 Dernier développement :

12 Avril 2023

Le Demandeur dépose une réponse sur le fond.

L’Australie obtient le soutien des États-Unis pour l’industrie des minéraux critiques

By Actualités No Comments

L’Australie a obtenu le soutien des États-Unis pour le développement de son industrie des minéraux critiques après que les deux pays ont conclu un accord pour coordonner les politiques et les investissements afin de soutenir la croissance de l’industrie.

L’Australie fournit environ la moitié du lithium mondial ainsi que d’autres minéraux comme les terres rares utilisées dans les batteries pour les voitures électriques et la défense dans le cadre d’une poussée mondiale visant à diversifier les chaînes d’approvisionnement loin du producteur dominant la Chine.

“Le pacte sur le climat, les minéraux critiques et l’énergie propre est un accord ambitieux”, a déclaré lundi le Premier ministre australien Anthony Albanese au Parlement.

« Cela élargira et diversifiera notre approvisionnement en énergie propre. Il favorisera l’approvisionnement et le traitement durables des minéraux critiques et soutiendra le développement de l’hydrogène propre, des technologies de batteries et d’autres produits énergétiques propres.

L’accord ouvre également la voie pour que les fournisseurs australiens de ces minéraux et d’énergie renouvelable soient traités comme des fournisseurs nationaux en vertu de la loi américaine sur la production de défense.

Cela devrait relancer les investissements vers les entreprises australiennes, soutenus par des réglementations telles que la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) qui a revigoré les chaînes d’approvisionnement mondiales en énergies renouvelables depuis août.

“Il s’agit de créer une énorme opportunité pour l’Australie et je ne peux pas souligner à quel point c’est important”, a déclaré Albanese à la presse après un sommet des dirigeants du Quad à Hiroshima dimanche.

Les ministres du Conseil de sécurité nationale des États-Unis et du ministère australien de l’Industrie participeront à un groupe de travail qui élaborera un plan d’ici la fin de l’année pour encourager une collaboration industrielle plus forte et accélérer le développement, ont déclaré les deux dirigeants dans des déclarations annonçant l’accord samedi.

Le pacte établira le climat, l’énergie propre et une base industrielle énergétique partagée en tant que pilier central de l’alliance Australie-États-Unis, ont-ils déclaré.

L’accord sera “très, très positif” pour l’Australie qui recherche des investissements auprès d’alliés pour développer son industrie essentielle de traitement des minéraux, car elle produit également de l’hydrogène vert pour l’exportation, a déclaré le milliardaire minier Andrew Forrest.

“Cela devrait pousser l’Australie au-delà de la ligne”, a déclaré Forrest à la station de radio 2GB de Sydney. Forrest a des participations dans le traitement des minéraux critiques, solaires et éoliens, devient un important producteur d’hydrogène via Fortescue Future Industries.

L’Australie est sur le point d’annoncer prochainement une stratégie nationale pour le traitement des minéraux critiques, a annoncé le gouvernement australien la semaine dernière.

(Par Melanie Burton; Montage par Michael Perry)

Source : mining.com

Le conflit met un terme au lucratif commerce officiel de l’or au Soudan

By Actualités No Comments

L’industrie aurifère officielle du Soudan, la plus grande source de revenus du pays, s’est totalement effondrée en raison d’un conflit qui dure depuis un mois dans ce pays d’Afrique du Nord, a déclaré le chef de la société minière publique.

Mubarak Ardol, directeur général de la Sudanese Mineral Resources Limited Co., a déclaré que les exportations se sont arrêtées, que les équipements de traitement ont été endommagés et que le siège de plusieurs sociétés aurifères a été pillé dans la capitale, Khartoum. Le Soudan a officiellement exporté 34,5 tonnes d’or d’une valeur de plus de 2 milliards de dollars l’année dernière.
Mais Ardol a déclaré qu’il était douteux que “même une once” ait quitté le pays depuis que les combats entre l’armée soudanaise et les Forces paramilitaires de soutien rapide ont éclaté le 15 avril. Plus de 600 personnes sont mortes et des milliers d’autres ont été blessées depuis, selon le World Health Organisation.

Le mineur de métaux le plus précieux du Maroc, Managem, a arrêté la production de sa mine d’or du nord-est de Wadi Gabgaba et a également rapatrié ses travailleurs, a rapporté le média local Medias24. Les actions de la société ont chuté de 13,7% après le début des violences, bien qu’elle ait récupéré plus tard une partie de ces pertes.

Bien que les deux parties belligérantes aient signé un accord pour protéger les civils et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire la semaine dernière à Djeddah, en Arabie saoudite, les combats ont continué de faire rage, selon des entretiens avec des habitants et des documents de sécurité interne de l’ONU consultés par Bloomberg .

Système fermé

Ardol, dont le travail consiste à réglementer et à faire respecter les normes de sécurité pour le marché de l’or soudanais, a déclaré que si les producteurs extraient encore du minerai d’or, des sites de traitement clés ont été détruits par le conflit tandis que les systèmes financiers et douaniers ont été fermés.

“De l’amont à l’aval, tout est maintenant endommagé”, a-t-il déclaré par téléphone depuis le Soudan. « Les gens ne peuvent pas exporter en raison du processus d’envoi de l’argent. Les banques sont fermées, la banque centrale est fermée, la raffinerie n’est pas accessible.

L’or est une importante source de revenus pour le gouvernement soudanais, via des sociétés telles que l’australien Perseus Mining et Alliance for Mining Co. Ltd, basée à Dubaï. Mais la grande majorité de sa production est exportée clandestinement du pays, généralement vers des centres de traitement étrangers, selon le Soudan Ministère des finances.

Les RSF et l’armée ont des intérêts majeurs dans l’industrie aurifère soudanaise et sont accusées par des militants et des groupes de défense des droits de faire passer de grandes quantités d’or illicite à l’extérieur du pays. La société mercenaire russe Wagner Group a également été liée à une usine de traitement de l’or au nord de Khartoum.

Mais on ne sait pas si l’une ou l’autre des parties a été en mesure de déplacer les minerais des aérodromes éloignés pour financer leurs opérations.

Alors que les autorités de Khartoum soulignent que les forces de sécurité contrôlent les frontières du pays, “la contrebande de véhicules, d’alcool, de drogue, de cosmétiques et d’or, ainsi que le trafic d’armes et de personnes” est généralisée à travers les frontières du Soudan avec le Soudan du Sud, la République centrafricaine , le Tchad et la Libye, a déclaré un panel des Nations Unies dans un rapport l’année dernière.

(Par Simon Marks, avec l’aide de Souhail Karam)

Source : mining.com

L’IRENA et Bloomberg Philanthropies annoncent un partenariat afin d’accélérer la transition énergétique mondiale

By Actualités No Comments

Deuxième producteur africain de cuivre, la Zambie tire l’essentiel de ses revenus miniers de l’exploitation du métal rouge. Avec la transition énergétique, d’autres ressources minérales du pays suscitent de l’intérêt, notamment l’uranium, sur lequel GoviEx concentre actuellement ses efforts.

En Zambie, GoviEx Uranium a annoncé le 22 mai le lancement de deux projets de formation en faveur des membres des communautés à proximité de son projet d’uranium Muntanga. Tout en s’intégrant aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) de la compagnie, « Back to School » et « Youth Trainee » offriront à GoviEx une main-d’œuvre locale plus qualifiée pour poursuivre le développement de son projet phare dans le pays.

Le projet « Retour à l’école » permettra de former des adultes qui n’ont pas eu accès à l’éducation formelle, notamment en matière d’alphabétisation et de calcul, alors que le programme de formation des jeunes de GoviEx financera des stages pour des étudiants des communautés, en mécanique, électricité et plomberie, entre autres.

« Dans le cadre de notre engagement ESG et plus particulièrement pour l’emploi local, nous reconnaissons les faibles niveaux d’alphabétisation dans la zone du projet […]. Nous espérons que cette initiative débouchera sur des opportunités d’emploi au cours du développement de notre projet Muntanga », a commenté Daniel Major, PDG de GoviEx.

Pour rappel, une étude de faisabilité est attendue au projet Muntanga l’année prochaine, dans le but de lancer à moyen terme la production d’uranium sur le site. En Zambie où les revenus miniers dépendent essentiellement de l’exploitation du cuivre, l’exploitation de ce gisement devrait offrir une opportunité de diversification.

Source : Agence Ecofin

Le MOTA 2023 réunira à Paris les dirigeants et financiers du secteur minier africain

By Actualités No Comments

(AME TRADE) –

La 6ème conférence Mining On Top Africa (MOTA), qui se déroulera du 12 et 13 juillet 2023, à l’hôtel Westin Paris – Vendôme, au sein de la capitale française, réunira de nombreux acteurs clefs du secteur minier en Afrique. Cet événement stratégique permettra aux dirigeants européens de rencontrer les sociétés d’exploration minière basées en Afrique, dans le but de favoriser les partenariats miniers sur le continent. La plupart des grands pays africains attractifs en matière d’investissements miniers ont confirmé leur présence, notamment la République démocratique du Congo, le Mali, le Niger, le Sénégal, la Zambie ainsi que la Côte d’Ivoire et la Guinée, deux pays qui verront une session consacrée à présenter les ressources minérales abondantes dont ils disposent ainsi que les dernières évolutions en matière de pratiques minières durables.

23594 lemota

Avec plus de 50 organisations représentées cette année, le MOTA est le lieu de rencontre idéal pour les responsables gouvernementaux qui cherchent à attirer des investissements dans leur pays, les grandes compagnies minières à la recherche de nouveaux projets et les sociétés d’exploration qui cherchent à lever des capitaux. Cet événement verra la participation de nombreux ministres, notamment Samou Seidou Adambi, ministre de l’Eau et des mines du Bénin, Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des Mines de la République du Niger et Oumar Sarr, ministre des Mines et de la géologie du Sénégal.

Des participants de divers horizons (sociétés minières et d’exploration, investisseurs, etc.) se joindront aux dirigeants gouvernementaux pour réfléchir à « L’exploitation minière de demain » dans un contexte de hausse de la demande de minéraux essentiels à l’économie mondiale et de nécessité de stimuler les investissements miniers afin d’assurer un développement durable. Le MOTA est une occasion unique de découvrir la vision et les projets des acteurs clés, notamment les nouvelles politiques, les projets menés à bien avec succès et les initiatives visant à stimuler les investissements dans l’exploitation minière africaine.

Parmi les sessions prévues lors de la conférence, une table ronde portera sur les ambitions du continent africain dans le secteur minier et abordera les perspectives, les défis et les opportunités. Cette session bénéficiera de la participation de dirigeants du secteur qui aborderont la mise en place des chaînes d’approvisionnement en minéraux, la promotion de la valeur ajoutée locale, l’exploration de sources d’énergie alternatives et rentables et la manière d’attirer les investisseurs dans un contexte politique incertain. Les intervenants échangeront sur la demande croissante de capitaux pour le secteur minier en Afrique et les possibilités en matière d’investissement et de financement, ainsi que sur les réformes nécessaires afin d’attirer les financements nécessaires. L’avenir du partenariat minier entre l’Europe et l’Afrique sera également à l’ordre du jour lors d’une session au cours de laquelle les acteurs des deux continents définiront les priorités pour sécuriser l’approvisionnement en produits de base, attirer les investissements étrangers et favoriser les partenariats en lien avec la formation, la technologie et l’innovation. La conférence prévoit des tables rondes, des études de cas et des opportunités de rencontres et échanges informels.

Les autres conférenciers, dont la présence pour débattre de ces questions lors du MOTA est confirmée, sont :

  • Stephen G. ROMAN, fondateur et PDG, Global Atomic Corporation
  • Hilaire ELENGA, directeur général, Centre de recherches géologiques et minières, République du Congo
  • Anass JOUNDY, directeur pour les ressources naturelles de la région du Sud et de l’Est de la Méditerranée, BERD, Royaume-Uni
  • Susannah MCLAREN, directrice de l’approvisionnement responsable et durable, Cobalt Institute
  • Gerald MWILA, directeur de la Commission géologique du ministère des mines et du développement minier, Zambie
  • Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, directeur, Centre Énergie & Climat, Institut Français des Relations Internationales
  • Nicolas LECONTE, Rédacteur minerais stratégiques et transition énergétique, Direction de la diplomatie économique, ministère de l’Europe et des affaires étrangères
  • Sodhie B. NAICKER, directeur général, DMT Kai Batla
  • Pierre-Samuel GUEDJ, PDG, Affectio Mutandi
  • Daniel STAPPER, directeur Mines to Market, Pact International, États-Unis
  • Salimatou DIALLO, directrice générale & fondatrice, ADNA
  • Rachel Brass, directrice des liens commerciaux, Projet Zahabu Safi (or propre) de l’USAID, Levin Sources

Les experts du secteur partageront leur point de vue avec les participants sur les nouvelles opportunités et les solutions permettant d’assurer le développement durable du secteur minier.

Cet événement bénéficie du soutien de nombreux sponsors : Global Atomic Corporation (société internationale de développement de l’uranium), DMT Kai Batla (groupe international d’ingénierie et de conseil) et ADNA Law (cabinet d’avocats africain indépendant).

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, veuillez consulter www.miningontop-africa.com.

À propos d’AME Trade Ltd

Leaders dans notre métier, nous facilitons le développement du commerce et des investissements en organisant des conférences et des événements commerciaux ainsi que via des rapports de veille économique, des formations au renforcement des capacités et des services de marketing numérique. Notre savoir-faire et notre expérience dans l’organisation évènementielle dans les pays en développement est unique. Nous bénéficions de plus de 20 ans d’expérience dans 29 pays. Nous comprenons et respectons les besoins spécifiques de nos partenaires. Nos événements, rapports, formations et webinaires ont pour but d’informer, d’innover et de vous permettre de tisser des liens d’affaires sur les marchés africains qui connaissent une croissance rapide et dynamisme fort. www.ametrade.org

Source : Agence Ecofin

Ghana : l’Université des Mines de Tarkwa va former ses étudiants sur le traitement des eaux usées minières

By Actualités No Comments

L’exploitation minière pollue les eaux. Au Ghana où le problème est encore plus préoccupant en raison des méthodes d’extraction et de traitement utilisées par les mineurs à petite échelle, rendre les eaux usées minières plus propres est un enjeu majeur.

Au Ghana, l’Université des Mines et de la Technologie (UMaT) de Tarkwa a conclu un protocole d’accord avec la société Miwatek, spécialisée dans le traitement des eaux usées provenant du secteur minier. Selon les détails rapportés lundi 22 mai par Ghanaian Times, les deux entités vont collaborer sur une période initiale de quatre ans en vue de former les étudiants au traitement des eaux polluées par l’exploitation minière à petite et grande échelle.

À cet effet, Miwatek aidera l’Université à se doter d’équipements de laboratoires pour enrichir l’offre de formation, et soutiendra l’octroi de bourses et de stages aux étudiants, afin d’obtenir des ressources humaines plus qualifiées. Les deux parties pourront également mener des activités de recherche et développement (R&D) en lien avec leurs objectifs et intérêts mutuels.

« Miwatek est une société d’ingénierie spécialisée. Nous employons certains des meilleurs ingénieurs chimistes du monde travaillant dans le domaine des mines. Nous avons beaucoup d’expérience et de méthodes que nous voulons partager avec les étudiants », assure Herman Grobler, DG de Miwatek Ghana.

Pour rappel, les collaborations entre l’industrie minière et l’enseignement supérieur sont fréquentes au Ghana, particulièrement à Tarkwa où la Chambre des Mines du pays a inauguré en février dernier un bloc de trois étages au sein de l’UMaT.

Les subventions de la Chambre qui regroupe les principaux acteurs de l’exploitation minière au Ghana, permettent de financer notamment la recherche sur des méthodes de production d’or à petite échelle plus respectueuses de l’environnement ou sur l’agriculture intelligente afin d’assurer des moyens de subsistance alternatifs aux membres des communautés proches des mines. Le Ghana est le premier producteur africain d’or.

Source : Agence Ecofin