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SOMISEN

Nigéria : la NNPC Ltd renouvelle le contrat de partage de production relatif à l’OML 130

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Alors que certaines compagnies pétrolières de premier plan tendent à limiter leurs investissements au Nigéria, la NNPC tente de consolider certains partenariats jugés stratégiques.

Au Nigéria, la compagnie publique du pétrole (NNPC Ltd) a annoncé, jeudi 25 mai, le renouvellement des droits d’exploitation de l’OML 130. Il s’agit d’un périmètre pétrolier en eau profonde situé dans la région du delta du Niger et qui héberge les gisements producteurs d’Akpo et d’Egina, en plus de la découverte Preowei.

Pendant longtemps, les parties prenantes du périmètre, à savoir TotalEnergies, China National Offshore Oil Corportion (CNOOC), South Atlantic Petroleum Nigeria Limited (SAPETRO) et Prime 130 Limited, ont été en désaccord concernant les conditions de monétisation du gisement Preowei, entre autres.

D’après la NNPC Ltd, cette nouvelle avancée contractuelle devrait accélérer le plan de développement pour aboutir à la prise d’« une décision finale d’investissement sur le Preowei d’un montant de 2,1 milliards de dollars ». La société d’État a d’ailleurs annoncé qu’elle prévoyait un changement du statut juridique de la concession, en accord avec la nouvelle loi sur le pétrole.

En 2021, les parties prenantes de l’OML 130 ont annoncé qu’elles engrangeraient annuellement quelque 760 millions de dollars de revenus grâce à des accords convenus relatifs au partage de la production (PSA) et aux droits sur le gaz produit sur le périmètre.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Pour Poutine, les prix de l’énergie approchent des niveaux économiquement justifiés

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La question des pénuries d’énergie en Europe suscite des préoccupations croissantes alors que les pays de la région cherchent des moyens pour faire face à la demande croissante.

Mercredi, lors d’une conférence de l’Union économique à Moscou, le président russe, Vladimir Poutine (photo) a déclaré que les prix de l’énergie atteignent des niveaux « économiquement justifiés ». Le dirigeant russe qui s’exprimait devant les dirigeants de Biélorussie, du Kazakhstan et du Kirghizistan, a également abordé la question des pénuries de pétrole en Europe.

Cette déclaration arrive quelques jours après celle dans laquelle il a fait savoir que la réduction de la production de pétrole par l’OPEP+, vise à soutenir les prix du combustible, dans un contexte où les sanctions des pays occidentaux menaçaient la solidité du marché.

« Dieu merci, les prix de l’énergie approchent désormais des niveaux économiquement justifiés, mais qui est responsable de ce qui s’est passé ? », a-t-il questionné, avant de mentionner les explosions qui ont gravement endommagé les deux gazoducs jumeaux, Nord Stream 1 et 2 qui relient la Russie à l’Allemagne, à travers la mer Baltique. La Russie, sans fournir de preuves, a à plusieurs reprises accusé l’Occident d’être à l’origine de ces explosions.

Les enquêteurs suédois et danois, dont les zones économiques exclusives ont été le théâtre des explosions, ont déclaré qu’elles étaient le résultat d’actes de sabotage, mais n’ont pas précisé qui ils estimaient être responsables.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Chevron projette de céder son portefeuille d’actifs pétroliers au Congo

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La compagnie pétrolière américaine Chevron est active dans le secteur congolais des hydrocarbures depuis plusieurs années. Elle y détient des intérêts stratégiques.

Des sources proches de Chevron ont révélé jeudi 25 mai que la compagnie pétrolière américaine a engagé une procédure pour se délester des intérêts pétroliers qu’elle détenait au Congo-Brazzaville.

L’entreprise exploitait jusqu’ici une participation de 31,3 % dans le périmètre pétrolier producteur de Lianzi, une zone unifiée, à cheval sur le bloc 14 situé en Angola et le permis de Haute Mer localisé au Congo.

Sur ce bloc en particulier, Chevron détient également une participation non exploitée de 31,5 %. On estime à 1,5 milliard de dollars la somme totale que Chevron engrangerait si le processus de cession de ses actifs congolais aboutissait.

De potentiels acquéreurs dont les identités n’ont pas filtré se seraient déjà manifestés. Il y a quelques mois, des informations similaires avaient filtré au sujet des actifs pétroliers détenus par Chevron au Nigéria. En janvier 2023, la société pétrolière a démenti les rumeurs indiquant son engagement à rester active dans le pays.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

RDC : Perenco lance une nouvelle plateforme pour optimiser la production de brut

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La société franco-britannique est l’un des plus importants acteurs de l’industrie pétrolière de la République démocratique du Congo. Elle fournit l’essentiel la production pétrolière du pays.

En République démocratique du Congo (RDC), la compagnie pétrolière et gazière Perenco a officialisé, mardi 23 mai, en présence de Didier Budimbu, le ministre congolais des Hydrocarbures, la mise en service d’une nouvelle plateforme de production en mer, à Muanda, à l’extrême ouest du pays.

L’installation, baptisée Magisus, est prévue pour soutenir le plan d’augmentation du plateau de production de la compagnie. Avec les nouveaux puits pétroliers que le site va accueillir cette année et l’année prochaine, les parties prenantes tablent sur un accroissement substantiel de la production pétrolière sur place, actuellement de 25 000 b/j.

L’ouvrage devrait également permettre de réduire l’empreinte carbone du site grâce aux capacités de compression de gaz de l’installation, utiles pour réduire le brûlage à la torche du combustible. Près de 120 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre seront ainsi évitées chaque année.

En outre, l’infrastructure est conçue pour contribuer à la mise en œuvre des normes du contenu local en RDC. D’après Perenco, Magisus devrait jouer un rôle clef dans la formation et la mise à disposition de spécialistes locaux, disposant d’un savoir-faire pratique dans le domaine pétrogazier et la logistique qu’il implique.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

La contrebande d’or a fait perdre au Burkina Faso des « centaines de milliards F CFA » en 2021-2022

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L’exploitation de l’or domine le secteur minier burkinabé. Si ce dernier représente 16 % du PIB et 14,3 % des recettes de l’État selon les dernières données disponibles, sa contribution peut être plus importante, sans la contrebande qui touche le secteur aurifère.

Au Burkina Faso, la contrebande et la fraude à grande échelle de l’or ont causé à l’État un préjudice financier évalué à plusieurs « centaines de milliards de F CFA » sur les deux dernières années. C’est ce que révèle un rapport présenté mercredi 24 mai en Conseil des ministres par le ministre des Mines et des Carrières sur l’état de la fraude en matière de commercialisation d’or et d’autres substances précieuses.

Cette fraude touche principalement le secteur artisanal et consiste notamment dans la possession et le transport sans agrément, ni aucune autre autorisation valide, du métal jaune. D’importantes quantités d’or sont ainsi exportées illégalement chaque année, en n’étant pas déclarées ni au Burkina Faso ni dans les pays de destination. Toute cette organisation prospère grâce à la complicité des comptoirs privés d’achat et de vente d’or, mais aussi des titulaires des permis miniers pour l’exploitation artisanale et semi-mécanisée du métal jaune.

Notons que les efforts des autorités locales ne donnent pas encore des résultats à la hauteur du préjudice subi, puisque seulement un montant de 1,58 milliard F CFA a pu être récupéré grâce aux amendes générées par la saisie de 35,347 kg d’or.

Une source de financement du terrorisme

Au-delà de l’impact financier direct que le négoce illégal d’or a sur le Burkina Faso, ce phénomène constitue également une menace pour la sécurité du pays, car il s’agit d’une source de financement des groupes terroristes qui contrôlent une partie du territoire national. Ces derniers exploitent en effet directement ou indirectement des sites miniers artisanaux, exportant ensuite la production vers des pays voisins.

Pour y mettre fin, un groupe de réflexion mis en place par le gouvernement recommande notamment le déploiement de forces de sécurité afin de protéger et surveiller les sites artisanaux et semi-mécanisés d’exploitation d’or, le renforcement de la coopération avec les pays voisins, qui servent de pays de destination ou de transit à l’or sorti illicitement du Burkina Faso, afin d’appréhender les coupables. Les autorités sont également invitées à renforcer la sensibilisation des acteurs impliqués sur la réglementation en vigueur concernant le négoce de l’or et des autres substances précieuses.

Un point omis cependant par le rapport, mais que plusieurs spécialistes jugent nécessaire dans la lutte contre le négoce illégal d’or, est la formalisation du secteur artisanal. Si un cadre légal existe déjà dans le pays, ce dernier doit être renforcé, notamment à travers l’octroi de permis miniers aux artisans qui demeurent dans l’informel et la multiplication des comptoirs publics et privés au plus près des producteurs, avec des prix d’achat au plus près de ceux du marché international, afin d’inciter les artisans à utiliser les circuits officiels.

L’installation d’une raffinerie d’or, mentionnée dans les recommandations et qui figure d’ailleurs dans la stratégie du gouvernement pour le secteur minier, peut également contribuer à réduire la fraude du précieux métal. Ces mesures pourraient néanmoins demeurer inefficaces sans une véritable politique de lutte contre la corruption, permettant de traquer et de sanctionner tous les acteurs impliqués dans la contrebande d’or.

Pour rappel, le rapport ITIE 2020 indique que le secteur minier burkinabé, dominé par l’exploitation de l’or avec 96 % des exportations minières (3,56 milliards $ sur 3,68 milliards $), représente 16,12 % du PIB et 14,30 % des exportations. Une contribution à l’économie qui serait plus importante sans les milliards perdus à cause du négoce illégal.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Botswana : Sandfire a produit le premier concentré à la mine de cuivre Motheo

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Selon une étude de faisabilité publiée en août 2022, la mine de cuivre Motheo peut livrer 440 000 tonnes sur 10 ans, grâce à un développement en deux étapes. Le développement de la première phase sera achevé dans quelques mois.

La mine de cuivre Motheo au Botswana a livré son premier concentré de cuivre. C’est l’annonce faite le 25 mai par son propriétaire australien Sandfire Resources, qui précise que les premières tonnes seront exportées à partir du milieu de l’année 2023.

La construction de la mine est par ailleurs achevée à plus de 92 % et la montée en puissance progressive de l’usine de traitement jusqu’à sa capacité de traitement initiale de 3,2 millions de tonnes devrait être complète au cours du prochain trimestre. De plus, la société a obtenu l’approbation des autorités botswanaises pour l’évaluation des impacts environnementaux et sociaux (ESIA) de son projet d’agrandissement de la mine à partir du gisement A4.

« L’approbation de l’ESIA est le résultat d’un vaste processus de consultation publique qui a inclus de nombreuses parties prenantes, y compris les communautés concernées, et est une autre démonstration de l’élan que Sandfire est en train de construire grâce à notre interaction positive avec les parties prenantes dans la région », explique Brendan Harris, PDG de Sandfire.

Cet accord est la dernière étape avant l’octroi d’un permis d’exploitation minière, permettant à Sandfire d’accélérer ses efforts pour atteindre une capacité de traitement annuelle de 5,2 millions de tonnes à l’usine. Une fois ce succès enregistré, Motheo devrait être en mesure de livrer annuellement 50 000 tonnes de cuivre à partir de l’exercice financier 2025, qui débutera le 1er juillet 2024. La durée actuelle de la mine est estimée à 10 ans, avec une production totale de 440 000 tonnes de concentré de cuivre.

Pour rappel, Motheo est la deuxième mine à entrer en production en moins de deux ans au Botswana, après celle de la compagnie Cupric Canyon Capital, Khoemacau en l’occurrence, qui a livré son premier concentré de cuivre fin juin 2021. Ces deux projets symbolisent l’émergence d’une industrie cuprifère dans le pays d’Afrique australe, dont le secteur minier est actuellement dominé par l’exploitation des diamants.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : Fortuna annonce l’entrée en production de la mine d’or Séguéla

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La production d’or en Côte d’Ivoire devrait atteindre 50 tonnes en 2023, portée par l’entrée en production de deux nouvelles mines dont celle de Séguéla. Sur les six premières années de sa durée de vie de neuf ans, l’actif de Fortuna Silver Mines devrait livrer en moyenne 133 000 onces par an.

La Côte d’Ivoire dispose d’une nouvelle mine d’or. C’est l’annonce faite le 25 mai par la compagnie minière canadienne Fortuna Silver Mines qui précise qu’elle a coulé, la veille, le premier lingot d’or à Séguéla moins de deux ans après le début des travaux de construction.

« Séguéla entre maintenant dans la phase de montée en puissance où la direction prévoit d’atteindre un taux de production nominal au cours du troisième trimestre. Séguéla sera une pierre angulaire du portefeuille de Fortuna pour les années à venir », a commenté Jorge A. Ganoza, PDG de Fortuna.

Séguéla devient en effet la cinquième mine d’or du portefeuille de la compagnie, la deuxième de la compagnie en Afrique de l’Ouest. Elle devrait livrer entre 60 et 75 000 onces d’or cette année.

Avec la mine d’or Abujar, entrée en production plus tôt cette année, rappelons que Séguéla est l’un des deux actifs sur lesquels la Côte d’Ivoire compte pour porter sa production d’or à 50 tonnes en 2023. L’année dernière, la production du pays a poursuivi sa croissance constante depuis une décennie, avec une hausse de 14 % en glissement annuel.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Sénégal – Adoptée par le Conseil d’administration, la nouvelle norme ITIE sera présentée en juin 2023. Le Sénégal accueille les 13 et 14 juin la conférence mondiale de l’ITIE à Dakar qui permettra aux parties prenantes de cette organisation œuvrant pour la transparence dans les industries extractives, de discuter notamment des défis que la transition énergétique pose dans les Mines et Hydrocarbures.

Afrique du Sud – Vers la reprise de la production à la mine d’émeraudes Gravelotte. Son propriétaire, Ura Holdings, a en effet annoncé le 23 mai une levée de fonds à hauteur de 330 000 livres sterling via un placement et une souscription d’une part (280 000 livres sterling) et une note de prêt convertible (CLN) d’autre part, afin de financer des commandes d’équipements pour le redémarrage des opérations. (Agenceecofin.com)

Angola – La construction du corridor ferroviaire de Lobito reliant l’Angola à la RDC est une occasion de réduire considérablement les coûts logistiques et l’empreinte carbone liés au complexe minier congolais de Kamoa-Kakula, considéré comme la future deuxième plus grande mine de cuivre au monde. C’est du moins ce que son propriétaire Ivanhoe Mines explique dans une mise à jour datée du 24 mai. (Agenceecofin.com)

Cote d’Ivoire – Mako Gold a annoncé le mercredi 24 mai le démarrage de son premier programme de forage à circulation inverse au projet Korhogo. Dix trous sont prévus sur 500 mètres afin de tester des occurrences de manganèse découvertes récemment grâce aux travaux d’échantillonnage réalisés sur l’actif. (Agenceecofin.com)

Maroc – Managem va démarrer en juillet sa production de cobalt recyclé dans son usine de Guemassa, en partenariat avec le géant suisse du négoce Glencore. Le groupe marocain finalise en parallèle ses études pour produire du sulfate de cobalt destiné aux batteries électriques du constructeur automobile français Renault. (Africaintelligence.fr)

RDC – Le gouvernement souhaite faire passer sa participation dans Sicomines à 70 %, contre 32 % actuellement dans cette coentreprise sino-congolaise exploitant des mines de cuivre et de cobalt dans le pays. Ce point sera soulevé par le président congolais Félix Tshisekedi, arrivé à Pékin dans la nuit du mercredi 24 mai pour sa première visite d’État en Chine. (Agenceecofin.com)

– Le Groupe Traxys, actif dans le négoce des matières premières, est en conflit avec l’un de ses anciens fournisseurs de minerai en RDC, l’homme d’affaires français Gaël Roulleau, pour une livraison contestée de coltan. Une procédure judiciaire en France et en RDC qui a attiré l’attention des autorités congolaises sur les activités du groupe de négoce dans le pays. (Africaintelligence.fr)

Rwanda – Le rwandais Aldira en passe de gagner le contrat pour la construction d’une raffinerie d’or à Conakry. L’usine, qui doit permettre de transformer l’or provenant de la zone de Siguiri, va être construite à Conakry, sur l’un des sites que la junte a saisis. (Africaintelligence.fr)

Kenya – Marula Mining, compagnie minière active sur divers métaux en Afrique australe et de l’Est, a annoncé le 24 mai la création de Muchai Mining Kenya Limited. Cette filiale locale, succédant à une autre filiale Muchai Mining au Zimbabwe, devrait permettre à la compagnie de saisir les opportunités liées à la transition énergétique dans ce pays, notamment en exploitant du cuivre et du graphite. (Agenceecofin.com)

AustralieOccidentale – A accepté d’indemniser un groupe aborigène pour des actes historiques, notamment la délivrance de baux miniers sur leurs terres traditionnelles, créant ainsi un précédent qui devrait permettre aux groupes indigènes d’avoir davantage voix au chapitre dans les développements futurs. (Zonebourse.com)

USA – Les actions de Phoenix Copper Ltd (AIM:PXC, OTCQX:PXCLF)  ont augmenté de 11% dans les échanges du matin après avoir déclaré qu’elle se rapprochait de la production et cherchait à financer la première production de la mine de cuivre Empire Mine avec une dilution supplémentaire minimale pour les actionnaires. (Proactiveinvestors)

ActuLex

Règlement des différends CIRDI : affaires en cours
 

Parties

 

Objet du litige

 

Règles applicables

Date de constitution du Tribunal  

Résultat de la procédure

Nachingwea UK Limited (Royaume-Uni) (Britannique), Ntaka Nickel Holdings Limited (Royaume-Uni) (Britannique), Nachingwea Nickel Limited (Tanzanie) (Tanzanie)C/ République-Unie de Tanzanie (Tanzanie)  

 

 

 

 

Concession minière

 

 

 

 

Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage

 

23 février 2021

Dernier développement :

6 mai 2023 – Le Défendeur dépose des observations sur les conclusions des Demandeurs sur les frais.

 

Corral Morocco Holdings AB (suédois) c/. Royaume du Maroc (marocain)  Exploitation et développement d’une raffinerie de pétrole Convention CIRDI – Règlement d’arbitrage 24 octobre 2018 Dernier développement :

6 mars 2023 -Chaque partie dépose un état des frais.

Nornickel réalise désormais près de la moitié de son chiffre d’affaires en Asie

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MMC Norilsk Nickel PJSC, le plus grand minier de Russie, réalise désormais près de la moitié de ses revenus en Asie tandis que les ventes en Europe chutent, preuve supplémentaire d’un changement dans les flux mondiaux de matières premières au milieu de la guerre du pays en Ukraine.

Au cours des trois premiers mois de 2023, l’Asie a représenté 45% du chiffre d’affaires de l’entreprise, tandis que l’Europe – traditionnellement son plus grand marché – est tombée à 24%, a-t-il déclaré dans une présentation. Les chiffres étaient respectivement de 31% et 47% l’année dernière, lorsque le mineur avait des contrats annuels signés avant l’invasion russe.

Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions au principal actionnaire et président de Norilsk Nickel, Vladimir Potanin, aucune sanction n’a été imposée à l’entreprise elle-même ou à ses exportations. Pourtant, il a dû faire face à des perturbations dans la logistique, l’assurance, la banque et le transport maritime à la suite des retombées de la guerre.

Nornickel a cherché à augmenter ses ventes en Chine cette année, offrant dans certains cas des métaux contre des yuans, ont déclaré en mars des personnes proches du dossier. Ces prix sont fixés à Shanghai, signe de la façon dont le conflit redessine la carte du commerce mondial des matières premières et donne plus de pouvoir à la Chine, ont-ils déclaré.

Source : mining.com

L’Indonésie autorise les exportations de cinq minerais bruts malgré l’interdiction de juin

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L’Indonésie continuera d’expédier des minerais bruts pour l’année prochaine malgré une interdiction d’exportation imminente, a déclaré son ministre des Mines au Parlement mercredi, alors que les entreprises se précipitent pour terminer les fonderies pour traiter le minerai dans le pays.

Le pays riche en ressources avait prévu d’interdire les exportations de tous les minerais métalliques à partir de juin pour encourager les investissements dans l’industrie de transformation nationale.

Il a déclaré que l’interdiction prématurée des exportations coûterait des revenus et des emplois au pays.

Les entreprises peuvent continuer à exporter si elles paient des droits d’exportation et si leurs fonderies étaient au moins à moitié achevées en janvier. Mais ils seront condamnés à une amende pour chaque mois de retard, a déclaré Arifin.

Jakarta a déclaré qu’elle exempterait de l’interdiction les mineurs de cuivre Freeport Indonesia et Amman Mineral Nusa Tenggara, car le développement de leur fonderie a également été perturbé par la pandémie.

Interdiction d’exporter de la bauxite

Cependant, les expéditions de bauxite seront arrêtées en juin, a déclaré Arifin, car quatre fonderies existantes peuvent absorber les minerais destinés à l’exportation.

« En optimisant le traitement dans ces quatre fonderies, il y aurait encore une valeur d’exportation supplémentaire de 1,9 milliard de dollars… de sorte que le gouvernement obtiendrait toujours un avantage net », a-t-il déclaré.

Mais Ronald Sulistianto, président de l’Association indonésienne des compagnies de bauxite et de minerai de fer, a déclaré qu’il n’y avait que deux usines de bauxite en activité dans le pays.

« Nous produisons 30 millions de tonnes, où irait cette production ? Si cela ne peut pas être absorbé, beaucoup perdraient leur emploi », a-t-il déclaré. Chaque fonderie produisant de l’alumine à partir de bauxite ne pouvait traiter qu’environ 6 millions de tonnes de minerai.

Arifin a également noté que sur huit usines de traitement de la bauxite actuellement en construction, sept se sont avérées être « juste des champs ouverts » bien que les entreprises de progrès aient déclaré qu’elles étaient achevées à 66 %.

Ronald a déclaré que ces projets avaient peu progressé en raison de la difficulté à obtenir des financements, y compris auprès de banques contrôlées par l’État qui les considèrent toujours comme risqués.

L’Indonésie a interdit en 2020 les exportations de minerai de nickel, secouant les marchés mondiaux. Mais la politique a entraîné des entrées massives d’investissements dans les fonderies et a contribué à augmenter la valeur des exportations de la plus grande économie d’Asie du Sud-Est.

(Par Fransiska Nangoy; Montage par Kanupriya Kapoor)

Source : mining.com