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SOMISEN

Mozambique : TotalEnergies et EDF choisis pour le projet hydroélectrique Mphanda Nkuwa de 1 500 MW

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L’hydroélectricité représente environ 81 % de la capacité installée actuellement au Mozambique. Avec ce nouveau projet, le pays augmentera l’accès à l’électricité pour sa population et sera en mesure d’en exporter vers l’Afrique du Sud.

Le Mozambique a choisi TotalEnergies et Electricité de France SA (EDF) comme partenaires stratégiques dans le cadre du projet hydroélectrique Mphanda Nkuwa d’un cout estimé à 4,5 milliards $, selon un communiqué du gouvernement rapporté par Bloomberg.

Le consortium sélectionné comprendrait également le groupe Sumitomo Corp et devrait investir entre 500 et 700 millions de dollars. En octobre 2022, les autorités mozambicaines avaient sélectionné sept investisseurs potentiels pour le développement du projet Mphanda Nkuwa.

Pour rappel, le projet comprend la construction d’un barrage au fil de l’eau à 61 km en aval du barrage de Cahora Bassa, d’une centrale hydroélectrique de 1 500 MW et d’une ligne de transport d’énergie de 1 300 km reliant Tete à la capitale, Maputo. Le gouvernement mozambicain prévoit son bouclage financier en 2024 et son achèvement en 2030.

Abdoullah Diop 

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : la première estimation de ressources minérales pour l’or de Tembo attendue d’ici juillet 2023

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La Tanzanie est l’un des plus grands producteurs d’or en Afrique de l’Est. Le deuxième producteur mondial d’or, Barrick Gold, y est très actif et l’une de ses mines est adjacente au projet aurifère Tembo. Une découverte importante d’or sur ce site participerait à accroitre la production nationale.

La première estimation de ressources minérales du projet aurifère Tembo sera publiée d’ici six à huit semaines. C’est l’annonce faite le 25 mai par son propriétaire canadien Tembo Gold, indiquant que les données obtenues jusque-là grâce à sa propre activité d’exploration et au forage historique sur le site sont suffisamment importantes pour justifier une modélisation et une quantification des ressources.

Pour réaliser cette estimation, Tembo va s’appuyer sur trois cibles principales (Ngula 1, Nyakagwe Village et Nyakagwe East) où de l’or à haute concentration a déjà été intercepté à plusieurs endroits, dont 22,18 g/t d’or sur 15 m à partir de 299 m de profondeur, 16,58 g/t d’or sur 3,55 m à partir de 43,88 m ou encore 27,88 g/t d’or sur 3 m à partir de 65,90 m.

Notons qu’une fois l’estimation de ressources minérales publiée, Tembo Gold va poursuivre les travaux de forage pour accroitre sa certitude par rapport aux ressources identifiées, avant de lancer le cas échéant une évaluation économique préliminaire. Si cette première étape destinée à évaluer la viabilité économique du projet est concluante, la compagnie poursuivra avec des études de préfaisabilité et de faisabilité et demandera les permis nécessaires pour exploiter l’or.

Pour rappel, Tembo détient 100 % d’intérêts dans le projet aurifère éponyme. Ce dernier est adjacent à la mine Bulyanhulu de Barrick Gold, l’une des mines d’or les plus riches du pays.

Source : Agence Ecofin

La collaboration entre le Botswana et De Beers est plus que jamais menacée

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Le sud-africain De Beers est actif sur les diamants au Botswana depuis un siècle. Au premier trimestre 2023, la compagnie a produit dans le pays 6,90 millions de carats, ce qui représente 77 % de sa production globale.

A un mois de l’échéance de leur accord sur les diamants, le gouvernement du Botswana campe sur ses positions et continue de réclamer une part plus importante du gâteau au géant De Beers. C’est ce qu’il faut retenir de la sortie du président Mokgweetsi Masisi jeudi 25 mai, alors que les négociations entre les deux parties arrivent bientôt à terme.

Selon le dirigeant cité par Reuters, les termes actuels de l’accord avec De Beers sont très « restrictifs » pour le Botswana. Il a été signé à une époque où le pays n’était pas pleinement conscient des enjeux autour de ses diamants, ajoute-t-il, estimant que la donne a désormais changé.

Le gouvernement remet en effet en question le système actuel de son partenaire De Beers consistant à vendre sous forme brute la majorité des diamants extraits dans le pays via leur coentreprise Debswana. Symbole de ce changement, Gaborone vient d’ailleurs de signer un accord avec le groupe belge HB qui aide les producteurs de diamants sur les autres étapes de la chaine de valeur comme le polissage.

Si le scénario d’une rupture définitive n’est pas à exclure entre les deux associés, il faut rappeler que le Botswana joue également gros. De Beers produit certes environ 70 % de ses diamants dans le pays, mais l’accord avec la compagnie originaire d’Afrique du Sud est aussi vital pour le gouvernement, car l’économie botswanaise dépend largement de l’exploitation des diamants.

« Même si nous perdons le procès [différend judiciaire éventuel en cas de rupture avec De Beers, Ndlr], nos diamants resteront les nôtres et nous ne céderons jamais. Si je dois perdre des voix à cause de cette question, qu’il en soit ainsi », prévient néanmoins le président Masisi, qui sera candidat à sa réélection en 2024.

Source : Agence Ecofin

Guinée : Predictive lève 26 millions $ pour augmenter les ressources minérales du projet aurifère Bankan

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En Guinée, une estimation de ressources minérales actualisée datant de février 2023 a montré que le projet aurifère Bankan héberge 4,2 millions d’onces. Son propriétaire australien veut améliorer ce chiffre, dans le cadre de l’étude exploratoire en cours sur l’actif.

En Guinée, Predictive Discovery a annoncé le 29 mai un placement d’actions visant à lever 40,4 millions de dollars australiens (26,4 millions $) pour son projet aurifère Bankan. Les fonds seront notamment affectés à l’exploration en vue de fournir au troisième trimestre 2023 une mise à jour de l’estimation de ressources minérales publiée en février 2023.

« Nous sommes ravis d’allouer jusqu’à 20 millions de dollars australiens du placement à l’accélération de nos forages régionaux en fonction des résultats. Bankan a un excellent potentiel régional, et les récents résultats d’exploration […] le soulignent », a commenté Andrew Pardey, DG de la compagnie.

Le reste du financement obtenu sera utilisé pour achever, d’ici la fin de l’année, une étude exploratoire à Bankan, ainsi qu’une évaluation des impacts environnementaux et sociaux (ESIA) du projet. Ces deux documents appuieront la demande de permis minier pour laquelle Predictive attend une réponse favorable au cours du premier semestre 2024.

Selon l’estimation de ressources minérales publiée il y a quelques mois, Bankan héberge 4,2 millions d’onces d’or, dont la majorité (58 %) est classée dans la catégorie inférée. Outre la hausse des ressources minérales du projet, cette campagne de forages permettra donc de classer davantage de ressources dans la catégorie indiquée, plus fiable en vue d’une future exploitation.

Source : Agence Ecofin

Le chinois Ganfeng investit 69 millions $ dans Goulamina, première mine de lithium du Mali

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Au Mali, Ganfeng Lithium a participé au financement des travaux de construction de la mine Goulamina, devenant au passage le copropriétaire avec l’australien Leo Lithium. Les deux parties veulent renforcer leur collaboration, alors que l’entrée en production du projet est attendue en 2024.

Leo Lithium opérant sur le projet de lithium Goulamina, a annoncé le 29 mai la conclusion d’un accord avec Ganfeng Lithium. L’entreprise basée à Xinju dans la province chinoise de Jiangxi investira 106,1 millions de dollars australiens (69,4 millions $) via un placement stratégique afin d’acquérir des actions représentant 9,9 % des actions de la compagnie australienne.

L’investissement permettra à Leo de mener une étude de faisabilité visant à porter la production annuelle de la mine à 500 000 tonnes de spodumène. L’entrée de Ganfeng au capital de la compagnie permettra surtout de renforcer la coopération entre les deux propriétaires du projet Goulamina, dont l’entrée en production est attendue en 2024. Ganfeng, producteur de batteries électriques, apportera son soutien technique à un projet d’installation d’une usine pour la transformation du lithium de Goulamina en matériaux pour batteries.

« En utilisant l’accord de sous-traitance avec Ganfeng, Leo Lithium bénéficiera des solides relations commerciales et de la réputation technique de Ganfeng, ce qui lui permettra de réaliser des économies de coûts et d’améliorer son efficacité opérationnelle en transformant le produit de l’étape 2 de Goulamina en hydroxyde de lithium », détaille Simon Hay, DG de Leo.

Pour rappel, Goulamina sera la première mine de lithium du Mali. Le gouvernement a droit à une participation gratuite de 10 %, qu’il peut porter à 20 % en acquérant une participation supplémentaire de 10 % au prix du marché. La mine a une durée de vie de plus de 23 ans.

Source : Agence Ecofin

Le milliardaire Friedland affirme que la faiblesse du marché du cuivre est temporaire

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L’investisseur minier milliardaire Robert Friedland a déclaré que la chute des prix du cuivre est un revers temporaire et que le métal essentiel à la décarbonisation de l’économie mondiale continue de faire face à une crise d’approvisionnement.

La note de confiance de Friedland intervient après que l’activité économique de la Chine a déçu les attentes depuis que les strictes restrictions pandémiques ont été supprimées à la fin de l’année dernière, pesant sur la demande de métaux. La faiblesse de la demande intérieure a vu le cuivre tomber en dessous de 8 000 dollars la tonne pour la première fois en six mois mercredi, ajoutant à la morosité générale de l’économie mondiale.
« C’est momentané », a déclaré Friedland dans une interview à Bloomberg TV au Qatar Economic Forum. « Nous sommes très très optimistes sur la demande. »

Friedland, le fondateur d’Ivanhoe Mines Ltd., s’attend à ce que la Chine stimule la demande au second semestre. Le monde est confronté à une crise d’approvisionnement en cuivre, avec pas assez de mines construites pour satisfaire les besoins futurs, a-t-il déclaré. Ivanhoe cherche à développer sa mine Kamoa-Kakula dans la République démocratique du Congo, riche en cuivre.

(Par Thomas Biesheuvel et Francine Lacqua)

Source : mining.com

Le Congo va augmenter sa participation dans une entreprise de cuivre et de cobalt avec la Chine

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La République démocratique du Congo vise à augmenter sa participation dans une coentreprise de cobalt et de cuivre avec des entreprises chinoises à 70% contre 32%, craignant que l’accord ne donne trop de ressources du Congo avec peu d’avantages pour le pays.

Le plan visant à renforcer la participation du Congo et à mieux contrôler la gestion de l’entreprise Sicomines – actuellement dominée par les entreprises chinoises – a été détaillé dans un document vu par Reuters, qui décrit les demandes du Congo avant les pourparlers pour réviser un accord de 6 milliards de dollars sur les infrastructures contre les minéraux. .

Le pacte déséquilibré, dit le Congo, lui laisse peu de moyens pour contrôler les opérations de l’entreprise, ainsi que les ressources et les revenus qui quittent le pays.

Il a ordonné en mars la création d’une commission ad hoc pour harmoniser les positions de négociation des institutions congolaises chargées de superviser l’exécution de l’accord.

La commission comprenait des représentants de la présidence, du gouvernement, du commissaire aux comptes, de l’Inspection Générale des Finances (IGF), de l’Agence de Supervision, de Coordination et de Suivi des Conventions de Collaboration signées entre la République Démocratique du Congo et des partenaires privés, de la société minière d’Etat Gécamines, et société civile.

‘Authentique’

Deux membres de la commission, qui n’étaient pas autorisés à parler publiquement, ont confirmé l’authenticité du document et des conclusions, qui n’ont pas été rapportées auparavant.

Les sources ont déclaré que les conclusions serviraient de base aux pourparlers du Congo avec les entreprises chinoises.

Le gouvernement congolais et la présidence n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

La commission a déclaré que le Congo devrait rechercher une plus grande part dans Sicomines car l’accord de 2008 ne tenait pas compte des réserves estimées à 90,9 milliards de dollars que la Gécamines a apportées à l’accord, selon le document vu par Reuters .

Les entreprises chinoises Power Construction Corporation of China, également connue sous le nom de Sinohydro, et China Railway Group Limited, n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

Sinohydro Corp et China Railway Group Limited avaient convenu de construire des routes et des hôpitaux en échange d’une participation de 68% dans Sicomines, la coentreprise de cobalt et de cuivre avec la société minière publique congolaise Gécamines.

Le Congo est le plus grand producteur mondial de cobalt, un matériau de batterie, et un important producteur de cuivre.

La commission a déclaré que le Congo devrait rechercher une participation de 60% dans Sicomines pour la Gécamines et sa filiale, une participation non diluable de 10% pour l’État et de 30% pour les entreprises chinoises, afin de rendre l’accord de coentreprise plus équitable pour le Congo.

Indemnisation demandée

Il a déclaré que le montant prévu dans le précédent accord pour financer les infrastructures, environ 3 milliards de dollars intérêts compris, était insuffisant par rapport à la valeur des réserves minérales abandonnées par la Gécamines.

« Nous avons estimé que l’enveloppe de prêts pour les infrastructures devrait passer de 3 milliards de dollars à 6 milliards de dollars », a déclaré l’une des sources.

Dans l’accord initial, 3 milliards de dollars avaient été affectés au développement de la joint-venture Sicomines, et 3 milliards de dollars supplémentaires pour les infrastructures au Congo.

Dans les pourparlers de renégociation, la compensation serait évoquée, a indiqué la source.

« Nous allons demander une indemnisation forfaitaire de 2 milliards de dollars, entre autres parce que Sicomines a vendu les minerais à moitié prix aux entreprises chinoises… bien en dessous du prix du marché », a déclaré la source, ajoutant que l’amende sera pour tous. dommages subis par le Congo.

« On estime que 90% des exportations minières du Congo vont vers la Chine, mais sa contribution au PIB ne dépasse pas 30% », a déclaré Jean-Pierre Okenda, directeur des industries extractives pour Resource Matters, une ONG qui appelle à plus de transparence. dans les négociations.

Tshisekedi devrait soulever les questions lors de son voyage à Pékin. Cependant, « les véritables négociations avec la partie chinoise ne commenceront qu’au retour du président », a déclaré l’une des sources à Reuters .

(Par Sonia Rolley et Bate Felix; Montage par Bernadette Baum)

Source : mining.com

BHP confiant que la reprise de l’immobilier en Chine stimulera la demande de métaux

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BHP Group Ltd. est convaincu que le marché immobilier en difficulté de la Chine se redressera dans les mois à venir, malgré des signaux économiques sombres qui ramènent les prix du minerai de fer et du cuivre à des niveaux observés pour la dernière fois à l’époque de Covid Zero.

Les ventes secondaires sur le marché du logement « continuent d’être fortes, très fortes », a déclaré jeudi Vandita Pant, directrice commerciale de BHP, dans une interview. « Nous avons toujours pensé que les ventes et les achèvements de maisons tourneraient en premier, puis les nouveaux départs », a-t-elle déclaré, ajoutant que « cette trajectoire se maintient ».

Une construction plus faible que prévu, en particulier dans le secteur immobilier, a poussé le minerai de fer – la principale exportation de BHP – en dessous de 100 dollars la tonne. Le cuivre, un autre de ses principaux produits de base, est tombé en dessous de 8 000 dollars la tonne pour la première fois en six mois cette semaine, ajoutant à la morosité générale de l’économie mondiale.

Mais Pant a déclaré que BHP s’attend toujours à ce que la demande chinoise de métaux « soit une source de stabilité au second semestre, et que le second semestre soit meilleur que le premier semestre », faisant écho aux propos du PDG Mike Henry lors des résultats semestriels de la société. en février.

Le premier trimestre de 2023 a été « meilleur que ce à quoi nous nous attendions », mais le marché s’est laissé emporter au deuxième trimestre, poussant les prix des matières premières à des niveaux irréalistes, a déclaré Pant. L’économie chinoise ne ressentirait pas le « plein vent arrière » des mesures de relance du gouvernement, introduites plus tôt cette année, avant 2024, a-t-elle déclaré.

Les contrats à terme sur le cuivre à la Bourse des métaux de Londres ont légèrement augmenté de 0,4 % pour atteindre 7 929 $ la tonne à 12 h 22 à Singapour, mais sont toujours en baisse de près de 4 % cette semaine.

(Par James Fernyhough)

Source : mining.com

L’acheteur public chinois de minerai de fer se met au travail, mais n’a pas encore modifié son pouvoir de fixation des prix

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Le nouvel acheteur de minerai de fer de la Chine s’affirme dans la négociation d’accords pour la plus grande industrie sidérurgique du monde, mais n’a pas encore aidé les fabricants aux prises avec une faible demande à obtenir des prix plus bas , ont déclaré des usines et des mineurs.

Une trentaine d’aciéries chinoises ont signé des contrats d’approvisionnement en minerai de fer pour 2023 par l’intermédiaire du China Mineral Resources Group (CMRG), qui a été créé l’année dernière pour acheter du minerai de fer au nom de l’industrie et superviser les intérêts chinois dans les mines à l’étranger et dans le pays.

« CMRG ressemble à une version mise à jour d’une précédente agence d’acheteurs collectifs », a déclaré la personne, qui, comme d’autres usines et mineurs, a refusé d’être nommée compte tenu de la sensibilité de la question.

La Chine, premier producteur d’acier au monde, achète environ 70 % de tout le minerai de fer expédié dans le monde, principalement d’Australie et du Brésil.

Une partie est achetée en début d’année dans le cadre de contrats à terme, le reste étant acheté plus tard sur le marché.

CMRG est la dernière tentative de la Chine pour renforcer son pouvoir de fixation des prix du minerai de fer. Auparavant, l’association de l’industrie sidérurgique chinoise s’efforçait d’obtenir de meilleurs prix pour les aciéries, négociant des prix fixes chaque année avec les mineurs jusqu’à ce que l’industrie passe à un système de prix indexé il y a plus de dix ans.

Les aciéries chinoises sont impatientes de réduire leurs prix d’achat de minerai de fer, car les marges bénéficiaires sont touchées par une reprise plus lente que prévu, le pays ayant assoupli les restrictions strictes de Covid-19 après trois ans.

« Nous collaborons activement avec CMRG lorsqu’il s’agit de négocier des contrats pour les aciéries », a déclaré à Reuters un responsable de l’un des plus grands mineurs du monde . « Mais une fois les négociations terminées, nous devons signer des contrats individuels avec les usines. »

Pas de changement « qui secoue le marché »

Les usines qui ont signé des contrats via CMRG comprennent 23 membres de l’association sidérurgique chinoise et plusieurs entreprises non membres, représentant environ 300 millions de tonnes d’achats annuels de minerai de fer, selon des responsables de deux mineurs mondiaux et de deux aciéries chinoises.

La Chine a acheté 1,1 milliard de tonnes de minerai de fer en 2022, d’une valeur de 128 milliards de dollars, selon les données des douanes. Elle dépend des importations pour 80 % de sa consommation.

« Notre coopération avec le CMRG est constructive … jusqu’à présent, nous n’avons pas vu de changement bouleversant le marché », a déclaré un autre responsable d’une société minière mondiale.

« Il est difficile de dire si davantage d’entreprises chinoises placeront leurs négociations contractuelles sous CMRG à l’avenir. Cela dépendra principalement de ce que CMRG accomplira », a déclaré la personne.

Plusieurs responsables d’aciéries et négociants en minerai de fer ont déclaré que les prix que CMRG a négociés pour les contrats de 2023 ne sont pas différents de ce que les aciéries ont obtenu de manière indépendante.

Cependant, l’entrée de CMRG a augmenté les coûts pour l’industrie sidérurgique, qui est obligée de payer une commission fixe à l’agence, ont déclaré les sidérurgistes.

Aucune donnée de contact n’a pu être trouvée pour CMRG.

La Commission chinoise de supervision et d’administration des actifs publics (SASAC), qui supervise près de 100 entreprises publiques et a récemment publié un avis de recrutement au nom de CMRG sur son compte WeChat, n’a pas immédiatement répondu à un fax sollicitant des commentaires.

La baisse des prix du minerai de fer est cruciale pour les aciéries chinoises aux prises avec des prix élevés des matières premières et une demande atone du secteur immobilier vaste mais en difficulté du pays.

Plus de 30% des entreprises sidérurgiques en Chine fonctionnaient à perte la semaine dernière, selon les données de Mysteel, plafonnant les taux d’exploitation des usines.

« Nous ne savons pas ce que CMRG fera pour les prochains contrats de 2024 », a déclaré le responsable de l’usine soutenue par l’État. « Mais il est difficile de voir beaucoup de changement (par rapport aux accords de 2023), à moins qu’il n’y ait quelques ajustements sur les stratégies de négociation. »

(Par Muyu Xu, Naveen Thukral et Amy Lv; Montage par Tony Munroe)

Source : mining.com

Des chercheurs détectent 5 000 espèces menacées par l’exploitation minière en haute mer

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Les chercheurs ont publié le premier décompte des animaux de l’océan profond qui habitent les fonds marins ciblés pour l’exploitation à ciel ouvert, trouvant plus de 5 000 espèces – presque toutes inconnues de la science.

L’ article à comité de lecture publié jeudi dans la revue Current Biology met en évidence le manque de connaissances scientifiques sur la biodiversité de l’océan profond et arrive alors que l’Autorité internationale des fonds marins (ISA), affiliée aux Nations Unies, se prépare à autoriser le début de l’exploitation minière dès que possible . l’année prochaine. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a créé l’ISA en 1994 avec pour mandat de gérer l’exploration et l’exploitation des fonds marins dans les eaux internationales tout en assurant la protection efficace de l’environnement marin.

Le fond marin de la ZCC se trouve à 4 000 mètres sous la surface et est recouvert de milliards de roches de la taille d’une pomme de terre appelées nodules polymétalliques, qui sont riches en cobalt, nickel et autres métaux précieux utilisés pour fabriquer des batteries pour les voitures électriques. L’ISA a émis 16 contrats qui permettent aux entreprises de prospecter des minerais dans la ZCC. Une entreprise, une société enregistrée au Canada appelée The Metals Company, a déclaré aux investisseurs qu’elle demanderait une licence pour exploiter les nodules d’ici la fin de 2023.

Les nouvelles découvertes sont susceptibles d’alimenter un débat de plus en plus controversé au sein de l’ISA, qui se réunira ensuite en juillet à son siège à Kingston, en Jamaïque. Un nombre croissant des 167 pays membres de l’agence appellent à un moratoire ou à une pause sur l’exploitation minière des fonds marins en raison du manque de données scientifiques sur l’impact potentiel sur les écosystèmes des grands fonds marins.

« Il est essentiel que nous comblions ces lacunes dans les données afin que nous puissions réellement comprendre quelles espèces sont là si l’exploitation minière se produit », a déclaré Muriel Rabone, biologiste et analyste de données au Natural History Museum de Londres et co-auteur de l’étude. Rabone a déclaré que les chercheurs estiment qu’au moins 30 à 40 % des espèces de CCZ vivent sur les nodules. « Ils sont les plus vulnérables à l’exploitation minière car si les nodules sont enlevés, vous supprimez littéralement leur habitat, leur maison », a-t-elle déclaré.

De nombreuses espèces vivant dans les nodules sont de minuscules coraux, des éponges et des vers. Mais certains animaux plus gros dépendent des nodules pour incuber leurs petits, y compris une pieuvre blanche fantomatique surnommée Casper qui pond ses œufs sur les tiges d’éponges mortes attachées aux rochers.

Parmi les nombreuses inconnues sur la biodiversité de la ZCC, il y a la répartition des espèces dans toute la région. Selon les scientifiques, les espèces que l’on ne trouve qu’à certains endroits sont plus à risque d’extinction à cause de l’exploitation minière. Les chercheurs ont déclaré que seulement six des 185 espèces récemment nommées dans la ZCC existent ailleurs dans le monde.

« Je pense qu’il est tout à fait juste de dire qu’il y a une grande diversité dans la région », a déclaré Rabone. « Mais certaines de ces espèces sont incroyablement rares et ont été décrites à partir d’un seul individu et c’est littéralement la seule enregistrée dans l’ensemble de la ZCC. »

L’étude n’inclut pas une autre forme de vie marine profonde cruciale mais peu étudiée : les microbes qui peuvent jouer un rôle clé dans le réseau trophique en transformant le carbone en matière organique.

« Les nodules ont une grande diversité de communautés microbiennes, mais il est difficile de savoir ce que font tous les microbes », a déclaré Beth Orcutt, géomicrobiologiste et chercheuse principale au Bigelow Laboratory for Ocean Sciences, un groupe de recherche indépendant à but non lucratif du Maine. pas impliqué dans l’étude.

En 1989, des scientifiques ont mené une expérience d’exploitation minière en haute mer en labourant quatre milles carrés (11 kilomètres carrés) d’un champ de nodules afin de pouvoir surveiller le rétablissement de l’écosystème du fond marin. Vingt-six ans plus tard, l’abondance microbienne est restée réduite de 30%, selon un article de 2020. Les microbes se développent également dans les sédiments sous les nodules. Si l’exploitation minière à grande échelle se poursuit dans la ZCC, a déclaré Orcutt, « il faudra des décennies, des centaines d’années ou des milliers d’années pour que le même niveau de service écosystémique microbien revienne ».

La stratégie de l’ISA pour s’assurer que les espèces ne disparaissent pas de l’exploitation minière dans la ZCC a été d’établir un réseau de zones protégées appelées zones d’intérêt environnemental particulier (APEI) qui sont censées préserver les animaux qui pourraient être anéantis dans les concessions minières adjacentes. L’étude, cependant, a déterminé que presque aucune donnée n’a été collectée sur les espèces qui vivent réellement dans les réserves. Environ 95% des espèces qui vivent ailleurs dans la ZCC n’ont pas été enregistrées comme présentes dans les APEI, selon le journal.

« Nous avons désespérément besoin de plus de données et de plus d’échantillonnages des APEI pour savoir réellement s’ils peuvent fournir un refuge à ces espèces », a déclaré Rabone.

Les chercheurs ont analysé plus de 100 000 enregistrements provenant de diverses bases de données, mais ont déclaré qu’au moins 25% des enregistrements d’espèces soumis par les entrepreneurs miniers à la propre base de données de l’ISA – appelée DeepData – étaient des doublons. Cela pourrait conduire à sous-estimer la biodiversité de la ZCC. Dans une déclaration à Bloomberg Green , l’ISA a déclaré que sa base de données était en train d’être corrigée.

(Par Todd Woody)

Source : mining.com