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RDC : Electra Battery Materials approvisionnera son usine avec du cobalt congolais dès 2026

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Bien qu’il soit le premier producteur mondial de cobalt, la RDC ne le transforme que très peu, exportant une large partie de sa production vers les raffineries chinoises. Pour réduire la dépendance envers Pékin, les pays occidentaux signent des accords pour raffiner le cobalt congolais sur leur sol.

En RDC, Electra Battery Materials a annoncé le 2 avril la signature d’un accord avec le luxembourgeois Eurasian Resources Group (ERG) pour s’approvisionner en cobalt. ERG livrera ainsi au groupe canadien 3 000 tonnes d’hydroxyde de cobalt par an dès 2026, depuis son exploitation congolaise Metalkol, afin d’alimenter une raffinerie au nord de Toronto.

Cet accord s’inscrit dans la stratégie des États-Unis visant à sécuriser leur approvisionnement en minéraux essentiels à la transition énergétique, puisque la principale utilisation du cobalt est en tant que matériau pour les batteries de véhicules électriques (VE). L’accord conclu avec ERG est d’ailleurs déclaré conforme par Electra à la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) qui offre notamment une subvention à l’achat de véhicules électriques. L’usine d’Electra devrait fournir suffisamment de cobalt pour alimenter jusqu’à 1,5 million de véhicules par an.

« La raffinerie canadienne d’Electra occupe une position unique en tant que première raffinerie de sulfate de cobalt d’Amérique du Nord, avec des matières premières conformes à l’IRA pour répondre à la demande croissante de VE. Nous sommes très fiers d’avoir ERG, l’un des meilleurs fournisseurs d’hydroxyde de cobalt au monde, comme partenaire », a commenté Trent Mell, PDG d’Electra.

Pour rappel, la RDC est le premier producteur mondial de cobalt. Le pays est en revanche peu présent à l’étape de la transformation tandis que la Chine domine le raffinage du métal.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le Nigeria n’accordera des licences minières qu’aux compagnies qui transforment localement leur production

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Alors que la valeur de l’ensemble des minéraux solides présents dans le sous-sol nigérian est estimée à 700 milliards de dollars, le secteur ne représente que 0,45% du PIB du pays dont l’économie reste largement dépendante des cours du brut sur le marché international. 

Le Nigeria n’accordera de nouveaux permis d’exploitation minière qu’aux compagnies qui présenteront un plan de transformation locale des minerais, conformément à de nouvelles lignes directrices en cours d’élaboration, a annoncé le porte-parole du ministre nigérian du Développement des minéraux solides, Segun Tomori, le jeudi 28 mars 2024.

« Le Nigeria offrira des incitations aux investisseurs, notamment des exonérations fiscales sur l’importation d’équipements miniers, facilitera l’obtention de licences de production d’électricité, autorisera le rapatriement total des bénéfices et renforcera la sécurité. En échange, nous devons examiner leurs projets d’installation d’une usine et la manière dont ils ajouteront de la valeur à l’économie nigériane », a-t-il déclaré, sans préciser les délais d’entrée en vigueur des nouvelles mesures.

Selon des données officielles, le Nigeria héberge 44 minéraux solides dont l’or, le minerai de fer, le charbon, l’étain, le zinc, le nickel et le lithium. Ces minéraux sont répartis sur plus de 500 sites répertoriés. Certains d’entre eux existent en abondance dans le sous-sol. C’est notamment le cas du minerai de fer dont les réserves du pays sont évaluées à 2 milliards de tonnes. En outre, les ressources de charbon sont estimées à plusieurs milliards de tonnes, alors que des minéraux comme l’or et l’étain seraient également présentes en quantités importantes.

La valeur de l’ensemble des ressources minérales solides présentes dans le sous-sol du pays le plus peuplé du continent est estimée à 700 milliards de dollars, selon des officiels nigérians. Le secteur n’a cependant contribué qu’à 0,45% du PIB en 2020, d’après les calculs de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Dans le cadre de sa stratégie visant à accroître la contribution du secteur minier à l’économie, le gouvernement nigérian prévoit de délivrer de nouvelles licences minières et d’offrir aux investisseurs une participation de 75% au moins dans la Nigerian Solid Minerals Corp, une compagnie dédiée aux minéraux solides qui aura pour mission d’exploiter l’énorme potentiel minier du pays. Il a également mis en place une unité de sécurité spéciale chargée de lutter contre les mineurs illégaux, tout en entamant la réglementation des activités des mineurs artisanaux en les regroupant dans des coopératives.

Source : Agence Ecofin

Le canadien Aya Gold & Silver veut augmenter de 60 % sa production d’argent au Maroc en 2024

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Zgounder est l’une des plus grandes mines marocaines d’argent. Avec 1,97 million d’onces livrées en 2023, elle contribue largement au statut du royaume chérifien comme premier producteur africain du métal précieux.

Aya Gold & Silver vise une production de 2,6 à 3,2 millions d’onces à la mine d’argent Zgounder en 2024. C’est l’annonce faite le 28 mars par la compagnie canadienne à l’occasion de la publication de ses résultats opérationnels et financiers de 2023, révélant notamment la production de 1,97 million d’onces d’argent par l’actif situé au Maroc.

Si ces prévisions se concrétisent, la production d’argent à Zgounder devrait augmenter de 32 à 62 % en glissement annuel, contre une hausse de seulement 5 % en 2022. Cette croissance escomptée s’explique par la réussite du projet d’agrandissement qui devrait s’achever au deuxième trimestre de l’année et permettre à terme de quadrupler la capacité de production annuelle de la mine à 8 millions d’onces.

« 2023 a été une année de croissance stratégique et d’investissements au cours de laquelle nous avons atteint ou dépassé nos objectifs […]. Nous prévoyons que nos équipes dévouées atteindront la pleine production à Zgounder avant la fin de l’année », a commenté Benoit La Salle, PDG de la compagnie.

Pour rappel, Zgounder contribue largement au statut du Maroc comme premier producteur africain d’argent et sa montée en puissance devrait renforcer la place du royaume chérifien sur le marché mondial. En 2023, la mine a généré 42,8 millions $ de revenus, en hausse de 12 % en glissement annuel.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : Hainan Mining négocie l’achat de 100 % de la production de la future mine de lithium Bougouni

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Sur une durée de vie de 8,5 ans, la future mine de lithium Bougouni peut livrer environ 2 millions de tonnes de spodumène. Les travaux de construction sont cofinancés par le chinois Hainan Mining.

La compagnie minière britannique Kodal Minerals a annoncé le 28 janvier la rupture d’un accord donnant à Suay Chin International, un droit de premier refus sur 80 % de la production de spodumène du projet de lithium Bougouni. La fin de cet accord permet au chinois Hainan Mining qui finance en partie les travaux de construction de la mine au Mali, de négocier l’achat de toute la future production.

Hainan Mining a déjà entamé des négociations pour la partie de la production (20 %) qui ne faisait pas auparavant partie de l’accord entre Kodal et Suay Chin. La société chinoise va désormais ouvrir de nouvelles discussions pour les 80 % restants, lui assurant potentiellement un approvisionnement d’environ 2 millions de tonnes de spodumène sur 8,5 ans. Cela correspond à la production de la phase 1 de la mine Bougouni.

« Nos négociations avec notre partenaire de coentreprise Hainan nous assurent que nous obtiendrons le prix optimal du marché pour notre spodumène sans aucune remise et nous sommes maintenant confiants d’atteindre ce résultat positif pour tous nos produits de Bougouni », explique Bernard Aylward, PDG de Kodal Minerals.

Pour rappel, le projet Bougouni est détenu par Kodal Mining UK Limited, une coentreprise contrôlée à 51 % par Hainan Mining et à 49 % par Kodal. La mine malienne devrait entrer en production d’ici fin 2024.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Congo-Brazzaville : pourparlers entre Kore Potash et Power China pour construire une mine de potasse

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En République du Congo, le secteur minier est peu développé malgré d’immenses ressources minérales. Leur exploitation au cours des années à venir pourrait contribuer à diversifier l’économie nationale.

En République du Congo, Kore Potash vise la signature d’un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction pour son projet de potasse Kola, au 2ème trimestre 2024. C’est ce qu’a annoncé la société minière constituée au Royaume-Uni dans ses résultats financiers publiés fin mars, précisant que des discussions sont en cours avec le groupe Power China qui a soumis une proposition en février.

Selon un accord conclu en juin 2022 avec Power China, la société doit développer une usine de traitement de 2,2 millions de tonnes pour exploiter la mine sur 31 ans. L’investissement initial nécessaire est évalué à 1,83 milliard USD pour 40 mois de travaux de construction. Des négociations sont en cours depuis plusieurs mois pour mobiliser les fonds, mais aucune date n’a été donnée pour la décision finale d’investissement.

Si le projet Kola entre en production, il pourrait contribuer à transformer le visage du secteur minier en République du Congo, et accélérer la diversification d’une économie largement dominée par l’exploitation du pétrole. Des revenus annuels de 773 millions USD et un EBITDA de 583 millions USD, selon les estimations de Kore Potash.

Source : Agence Ecofin

Le 2ème producteur africain de cuivre va recevoir un nouvel investissement de la société IRH d’Abu Dhabi

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IRH a conclu en 2023 un accord pour investir au moins 1,1 milliard $ dans les activités de Mopani Copper Mines en Zambie. La société émiratie cherche à renforcer sa présence sur le cuivre zambien, en s’intéressant notamment à la mine de Lubambe.

La société International Resources Holding d’Abu Dhabi veut mettre en place 4 usines de traitement modulaires visant à produire du concentré de cuivre en Zambie. C’est l’annonce faite le 28 mars par Jubilee Metals, partenaire d’IRH sur le projet, précisant que plus de 20 000 tonnes de cuivre seront livrées par an, à partir du 2ème trimestre 2024.

Les deux partenaires ont formé une coentreprise détenue à 70% par IRH et 30% par Jubilee, après la signature d’un accord initial en décembre 2023. La coentreprise gérée par Jubilee traitera plus de 260 millions de tonnes de minerai de surface, dans 4 usines d’une capacité combinée de 2,4 millions de tonnes. Le projet s’inscrit dans la stratégie du groupe émirati consistant à développer rapidement un important portefeuille minier dans le 2ème producteur africain de cuivre.

Après avoir pris le contrôle de Mopani Copper Mines en 2023 dans le cadre d’un partenariat stratégique avec le gouvernement zambien, IRH s’intéresse en effet actuellement à la mine de cuivre Lubambe. Notons que cette ruée sur le cuivre zambien intervient alors que des entreprises du golfe persique, Émirats arabes unis et Arabie saoudite notamment, veulent investir dans les minéraux critiques en Afrique.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La société Marula Mining consolide son portefeuille de métaux stratégiques en investissant dans le manganèse au Kenya

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Marula Mining a déjà investi dans plusieurs projets africains de métaux essentiels à la production de batteries pour véhicules électriques, avec le lithium en Afrique du Sud, ainsi que le cuivre et le graphite en Tanzanie. En 2023, la société a également créé une filiale au Kenya.

Marula Mining a annoncé le 1er mars la signature d’un accord avec Gems and Industrial Minerals Limited, pour investir dans la mine de manganèse Larisoro au Kenya, contre une participation commerciale de 60 %. Ce partenariat survient moins d’un an après la création dans le pays d’une filiale locale (Muchai Mining) destinée à investir dans les minéraux critiques.

Selon Jason Brewer, PDG de la société, cet investissement s’aligne avec sa stratégie dans le secteur des métaux de batterie. Il faut en effet souligner que le quatrième métal le plus utilisé au monde, principalement dans la sidérurgie, suscite un intérêt nouveau dans le cadre de la transition énergétique depuis quelques années.

Le secteur des batteries électriques représenterait ainsi 10 % de la demande mondiale de manganèse de haute pureté, et certains producteurs et futurs producteurs du continent tentent donc de se positionner sur ce segment.

Notons que Marula table sur une hausse de la production mensuelle de Larisoro à une fourchette comprise entre 5 000 et 10 000 tonnes. Contactée à propos de la capacité de production actuelle de la mine, Marula Mining n’a pas encore répondu au moment de la rédaction. Dans son communiqué, la compagnie indique simplement que l’exploitation a démarré à Larisoro en 2012, avec une production de manière intermittente au cours des 12 dernières années.

Pour augmenter la production, Marula devrait investir 1,5 million de dollars dans l’achat d’équipements d’extraction, de concassage et de traitement, sous réserve de la signature d’accords de partenariat technique et commercial d’ici la mi-mars 2024. La compagnie mène en parallèle des négociations avancées avec un négociant de matières premières basé en Europe pour lui vendre 100 % de la production.

Pour rappel, l’intérêt de Marula Mining pour le manganèse kenyan pourrait contribuer à l’atteinte des objectifs des autorités locales, qui veulent accroitre la contribution des Mines à l’économie, multipliant les initiatives pour attirer les investisseurs. Actuellement à moins de 1 %, la part des Mines dans le PIB peut atteindre 10 % d’ici 2030, selon les prévisions de la Chambre des Mines.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Les ventes du plus grand producteur africain de diamants ont baissé de 25 % en 2023

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Le Botswana est le premier producteur africain de diamants. Dans le pays, le gouvernement exploite plusieurs mines, notamment en partenariat avec De Beers, dans le cadre d’une coentreprise dénommée Debswana. Cette dernière a produit 24,7 millions de carats en 2022.

Au Botswana, les ventes du premier producteur africain de diamants Debswana ont baissé de 25 % à 3,44 milliards $ en 2023. C’est ce que montrent des données de la Banque centrale du Botswana publiées le 29 février, et reflétant l’impact sur l’entreprise de la baisse de la demande et des prix sur le marché mondial des diamants, l’année dernière.

Ce ralentissement du marché a notamment obligé à mettre en place des restrictions sur l’offre afin de favoriser une remontée des prix. Alors que les producteurs ont rapporté ces derniers mois une légère amélioration sur le marché, notons que Debswana veut rester prudente cette année et envisage une réduction de sa production.

Pour rappel, Debswana est une coentreprise détenue à parts égales (50/50) par le gouvernement botswanais et De Beers. Un accord signé en juin 2023 oblige désormais la compagnie à vendre 30 % de sa production au négociant national de diamants au Botswana, Okavango Diamond Company, contre 25 % précédemment. Cette part devrait grimper progressivement à 50 % d’ici la fin de l’accord qui s’étend sur une décennie. Le reste de la production est vendu à De Beers.

Source : Agence Ecofin

Le Cameroun suspendu de l’ITIE, faute de participation de la société civile

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L’Initiative pour la Transparence dans le secteur des Industries Extractive (ITIE) a annoncé ce 1er mars 2024, la suspension du Cameroun de son processus « jusqu’à sa prochaine validation », peut-on lire d’un communiqué officiel de l’institution. Il est surtout reproché au pays des efforts insuffisants « dans l’engagement de la société civile et de contraintes imposées par le gouvernement sur la liberté d’expression et la liberté d’association de la société civile ».

Selon Investir au Cameroun, à l’exception des questions relatives à la transparence sur les contrats extractifs et celles sur les bénéficiaires effectifs, le pays a pourtant fourni de nombreux efforts pour permettre une meilleure disponibilité des données sur les paiements déclarés par les entreprises du secteur extractif, y compris la société publique nationale pétrolière, et sur les revenus perçus par les entités gouvernementales appropriées.

Mais le secrétariat international de l’ITIE exige que l’implication de la société civile soit améliorée. A la lecture des analyses de l’institution, au-delà des autorités camerounaises, cette suspension est aussi un message à l’endroit d’une société civile camerounaise qui doit encore faire des efforts.

« Des faiblesses sont notées dans l’engagement de la société civile dans l’ITIE et dans sa capacité à utiliser le processus pour influencer la prise de décision publique. Ces défis sont liés à un manque de responsabilité de la majorité des représentants de la société civile au sein du groupe multipartite (MSG) et à des problèmes de gouvernance plus larges », peut-on lire dans le document de l’ITIE.

La prochaine validation du Cameroun interviendra en avril 2027 et le pays devra apporter des mesures correctives à une vingtaines d’exigences. En plus de cela, il faudra que l’ensemble des acteurs du processus se soient appropriés une compréhension claire de la norme 2023, qui est plus exigeante sur des questions comme la propriété effective ou encore les questions de transition énergétique.

Source : Agence Ecofin

Au Nigeria, les mesures de lutte contre l’exploitation minière illégale peinent à être efficaces

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Sous le président Buhari et sous le régime actuel du président Tinubu, la lutte contre l’exploitation minière illégale est devenue une priorité au Nigeria. L’accent mis sur la répression montre cependant des limites, nécessitant la mise en place d’alternatives.

Le Nigeria peine à réduire l’ampleur de l’exploitation minière illégale, malgré la multiplication des mesures ces dernières années. C’est l’une des conclusions qu’on peut tirer de l’annonce le 1er mars dernier de la création d’une nouvelle unité armée de lutte contre le problème.

Le gouvernement a en effet mis en place des « Mining Marshals », une unité de répression fédérale placée sous l’autorité du Nigeria Security and Civil Defence Corps (NSCDC). Les membres de cette unité seront mobilisés sur les 1975 sites miniers illégaux répertoriés dans le pays, ont rapporté plusieurs médias locaux le week-end écoulé. Notons que les Mining Marshals viendront gonfler les rangs des unités de lutte contre l’exploitation minière illégale, qui intensifient depuis quelques mois leurs actions contre les mineurs illégaux.

Cependant, plusieurs analystes jugent que la répression est insuffisante pour venir à bout de l’exploitation minière illégale. Dans un rapport publié en février par la CEDEAO, les auteurs soulignent notamment la nécessité de formaliser l’exploitation artisanale en favorisant la création de coopératives ou la mise en place de zones d’exploitation officielles. Le Nigeria peut aussi s’inspirer de l’exemple du Ghana qui, après des années de répression contre les mineurs illégaux, y associe actuellement la proposition d’alternatives à ces derniers.

Il peut s’agir de la création de programmes d’insertion à l’emploi pour les mineurs qui veulent changer d’activité, ou alors de la formalisation de l’activité minière pour ceux qui veulent poursuivre. Dans ce dernier cas, Accra fournit notamment des équipements miniers permettant de produire de l’or avec un impact environnemental moindre, notamment en n’utilisant plus le mercure, un produit toxique servant au traitement de l’or.

Pour rappel, le Nigeria dispose d’immenses réserves d’or, de charbon et de minerai de fer. Alors que la contribution du secteur minier nigérian reste en dessous de 1 % du PIB, l’intégration des mineurs illégaux dans les circuits officiels pourrait contribuer à augmenter cette part.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin