Skip to main content
All Posts By

SOMISEN

Gabon : 7,5 millions de tonnes de manganèse produit et 197 milliards FCFA de bénéfice pour la COMILOG en 2022

By Actualités No Comments

Ces résultats renforcent le statut de 1er producteur de manganèse au monde de la COMILOG. En 2023, la filiale d’Eramet œuvre à conforter cette position malgré une conjoncture mondiale perturbée.

La Compagnie minière de l’Ogooué, filiale gabonaise du groupe français Eramet, a réalisé en 2022 un résultat net de 197 milliards FCFA contre 89 milliards en 2021, soit une hausse de 121%. Ces données sont issues d’un communiqué publié suite à une réunion du Conseil d’administration le 15 juin 2023. Une augmentation du bénéfice qui traduit la bonne performance de l’entreprise minière.

En 2022, la COMILOG a atteint une production de 7,5 millions de tonnes de minerai, en augmentation de plus de 7% par rapport à 2021. Cet objectif a été atteint grâce au programme d’expansion des mines conjugué à de constants progrès opérationnels. Bien que le transport de minerai a été affecté fin décembre 2022 par une suspension du trafic ferroviaire due à un glissement de terrain, l’amélioration de la performance logistique a permis d’atteindre un volume de de 7,2 millions t de minerai transporté et de près de 7,3 millions t expédiées. Soit +10% en glissement annuel.

Aussi, le chiffre d’affaires s’est élevé à 926 milliards FCFA en 2022 contre 580 milliards en 2021, soit une augmentation de 60% essentiellement due à la progression des volumes vendus et à une conjoncture favorable en termes de prix de vente et de taux de change.

« Nous avons réalisé une année record en 2022, avec de nouvelles progressions de nos productions minières. L’environnement des prix a été très favorable au 1er semestre, avant de connaître un fort ralentissement au 2e semestre, dans un contexte inflationniste et de forte hausse des prix de l’énergie », a commenté Léod Paul Batolo, Administrateur directeur général de la COMILOG.

Source : Agence Ecofin

Gabon : le Sud-Africain Havilah souhaite reprendre le développement du projet de fer de Milingui

By Actualités No Comments

Présentée comme la 2e plus grande mine de fer gabonaise après Belinga, Milingui a des réserves estimées à 135 millions de tonnes, dont 18 millions t de minerai de fer à haute teneur. Le coût du projet est évalué à 1 milliard USD (environ 600 milliards FCFA). 

La société minière sud-africaine Havilah Consolidated Resources souhaite reprendre les activités de la mine de fer de Milingui située dans la province côtière de la Nyanga au Gabon, à 408 km au sud-est de Libreville. Lors d’une entrevue avec le ministre gabonais des Mines, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, son DG, Gabriel Kamga, a exprimé sa volonté de relancer ce projet dont l’accord-cadre a été signé en 2018 avec l’État gabonais.

Le patron de Havilah explique que la pandémie de Covid-19 a ralenti les activités de l’entreprise, ce qui l’a empêchée d’entamer la 1ère phase de développement du gisement. Selon les termes de l’accord, la société sud-africaine devait développer la mine de Milingui en 3 phases. La première phase (2018-2022) consistait à réévaluer les réserves, construire une voie d’évacuation du minerai de 100 km jusqu’à l’océan Atlantique, et engager une production expérimentale.

« Pour rattraper ce retard, il faut employer de nouvelles techniques permettant de prendre et de convertir rapidement ce projet minier en exploitation », a poursuivi Gabriel Kamga.

Source : Agence Ecofin

Gabon : le britannique Capital a obtenu un contrat de terrassement et concassage au gisement de Belinga

By Actualités No Comments

Capital indique avoir augmenté son crédit renouvelable de 25 millions à 50 millions USD. De quoi lui donner une meilleure flexibilité pour avancer rapidement sur de nouvelles opportunités de croissance, et présenter un niveau de maturité plus élevé. 

Ivindo Iron SA, la filiale du géant minier australien Fortescue Metals Group, a attribué à l’entreprise britannique de services miniers Capital, un nouveau contrat de services de terrassement et de concassage à la mine de fer de Belinga, l’un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde, situé dans le nord-ouest du Gabon.

Le communiqué précise que ce contrat d’une durée maximale de 5 ans générera environ 30 millions USD de revenus par an, « une fois pleinement opérationnel ». Pour mener sa tâche, Capital affirme qu’elle utilisera l’équipement existant et qu’elle est en train d’acheter pour environ 15 millions USD d’équipement supplémentaire. L’entreprise prévoit des dépenses en capital comprises entre 65 et 75 millions USD en 2023, contre 50 à 60 millions USD auparavant.

« Nous sommes ravis d’avoir remporté le contrat de service d’extraction et de concassage à Ivindo. C’est notre 2ème important contrat de services miniers, et il poursuit notre stratégie de diversification de nos sources de revenus grâce à une offre de services élargie. Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec Ivindo Iron pour étendre notre relation des services de forage à l’exploitation minière et aux services de concassage, et assurer une montée en puissance rapide sur ce gisement de classe mondiale », a déclaré le PDG de Capital, Peter Stokes.

L’entreprise anglaise cotée en bourse à Londres a annoncé plus tôt cette année avoir obtenu un contrat de service de circulation inversée et de forage au diamant de trois ans avec Ivindo.

Source : Agence Ecofin

Zambie : Barrick veut renforcer son empreinte sur le cuivre avec le rachat de First Quantum

By Actualités No Comments

Deuxième producteur mondial d’or, Barrick a aussi enregistré une production attribuable d’environ 200 000 tonnes de cuivre en 2022. Quant à First Quantum, ses mines de cuivre ont livré plus du triple l’année dernière, soit 776 000 tonnes, et la compagnie canadienne veut faire mieux en 2023.

Le géant minier Barrick Gold cible le producteur canadien de cuivre First Quantum, actif notamment en Zambie, en vue de renforcer son empreinte sur le métal rouge. C’est du moins ce qu’a révélé la semaine dernière Bloomberg, citant des sources proches du dossier.

L’offre de Barrick, dont les détails n’ont pas été dévoilés, a néanmoins été rejetée. Si le PDG de Barrick a plusieurs fois fait part de son intention d’investir davantage dans le cuivre, particulièrement dans la ceinture cuprifère qui s’étend en RDC et en Zambie, il faut noter qu’il s’agit de la première annonce d’importance liée à cette stratégie.

Elle survient alors que le deuxième producteur mondial d’or a pris du retard ces dernières années sur son rival Newmont, leader du secteur aurifère, et cherche donc un autre levier de croissance. La tentative de prise de contrôle lancée par la compagnie dirigée par le Sud-Africain Mark Bristow intervient aussi, et surtout, dans un contexte de demande accrue pour le cuivre, jugé essentiel à la réussite de la transition énergétique grâce à ses diverses utilisations (câblage électrique, panneaux solaires, véhicules électriques, etc.).

Si les négociations aboutissent, Barrick prendrait le contrôle des mines de cuivre Kansanshi et Sentinel qui viendraient grossir son portefeuille zambien composé actuellement de la seule mine Lumwana. La compagnie hériterait aussi de plusieurs mines de cuivre à travers le monde, dont celle de Cobre au Panama, qui a livré 350 000 tonnes l’année dernière et constitue environ 1,5 % de la production mondiale de cuivre. First Quantum a produit un total de 776 000 tonnes de cuivre sur tous ses actifs en 2022 et vise 770 000 à 840 000 tonnes cette année.

Pour rappel, d’autres géants miniers sont déjà à l’assaut du métal rouge, à l’instar du suisse Glencore qui a lancé plus tôt cette année une offre publique d’achat sur les actions du canadien Teck Resources, afin de prendre le contrôle des grandes mines de cuivre de la société en Amérique du Sud. BHP a aussi conclu le mois dernier une transaction de 6,6 milliards de dollars pour racheter Oz Minerals qui possède plusieurs projets et mines de cuivre en Australie et en Amérique du Sud.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Soudan du Sud : Nile Drilling et Tianjin DFXK s’allient pour soutenir la prospection pétrogazière

By Actualités No Comments

Le Soudan du Sud abrite depuis quelques heures la 6ème édition de sa conférence annuelle Sudan Oil and Power (SSOP) Summit. Une occasion pour des compagnies locales comme Nile Drilling de nouer des partenariats stratégiques.

Dans le cadre de l’édition 2023 du Sudan Oil and Power (SSOP) Summit qui s’est ouvert ce jeudi 15 juin à Juba, au Soudan du Sud, la société locale de services pétroliers Nile Drilling and Services et son homologue chinoise Tianjin DFXK Petroleum ont paraphé un mémorandum d’accord en vue de collaborer au développement des activités d’exploration dans le pays.

Conformément à cette entente, les deux partenaires envisagent une coopération en vue de l’acquisition de deux plateformes de forage. La concrétisation de cette opération devrait contribuer à la mise en œuvre de projets d’exploration pétrogazière à forte valeur ajoutée pour le Soudan du Sud.

Pour Nile Drilling, le premier fournisseur de services de forage pétrolier du pays, ce deal exprime l’engagement de la compagnie à soutenir la monétisation des ressources énergétiques dont dispose le Soudan du Sud. Ceci, en élargissant son champ d’expertise au-delà des frontières nationales.

Quant à Tianjin DFXK Petroleum, cet accord lui offre l’opportunité de collaborer non seulement avec Nile Drilling, mais aussi avec Nilepet, la société publique du pétrole du Soudan du Sud. L’objectif étant, selon elle, « d’apporter un soutien maximal au développement de l’industrie pétrolière et gazière » sud-soudanaise.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Gazoduc Nigeria-Maroc : quatre nouveaux pays officialisent leur adhésion au projet

By Actualités No Comments

La Gambie, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone et le Ghana étaient les derniers pays à rejoindre le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, via la signature de protocoles d’accords impliquant les sociétés publiques du pétrole de ces pays.

Le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Libéria ont adhéré au projet de Gazoduc Nigeria-Maroc. Vendredi 16 juin, chacune des compagnies publiques du pétrole de ces pays a signé un mémorandum d’accord avec la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC) et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines du Maroc (ONHYM).

Les accords signés avec les parties prenantes viennent élargir la liste des pays du tracé de l’infrastructure à rejoindre le projet. Outre la Gambie, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone et le Ghana qui ont rejoint l’initiative en décembre 2022, le Sénégal et la Mauritanie ont également officialisé leur adhésion au projet en octobre de la même année.

Tous ces participants ont d’ailleurs assisté aux activités du comité de pilotage de la mise en place de l’installation, tenus à Abuja. Des travaux qui ont vu la participation de plusieurs officiels de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et ont été l’occasion pour les parties prenantes de faire le point sur l’état d’avancement du projet.

Un moyen pour ces dernières d’envisager une éventuelle réorientation stratégique du projet, dont l’ambition est de pourvoir aux besoins énergétiques, notamment gaziers, des pays concernés. Ceci, en respectant les « engagements environnementaux du continent, tout en conférant à l’Afrique, une nouvelle dimension économique, politique et stratégique ».

« La NNPC Ltd considère ce projet comme une opportunité de monétiser les abondantes ressources en hydrocarbures du Nigeria, en élargissant l’accès à l’énergie pour soutenir la croissance économique, l’industrialisation et la création d’emplois à travers le continent africain et au-delà », a déclaré Mele Kyari, le PDG de la société d’État.

Notons qu’avec ce nouveau développement autour du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc, et conformément au parcours de l’infrastructure, il ne reste désormais plus que le Togo pour boucler la liste des pays adhérant au projet.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Les mineurs chinois tentent de vendre en direct pour déplacer la surabondance de charbon

By Actualités No Comments

Sur les flux de vente au détail frénétiques et extrêmement populaires de la Chine, des hôtes glamour vendent des produits allant des chaussures et des rouges à lèvres aux produits pour bébés et, de plus en plus, des camions remplis de charbon sulfureux.

Alors que les stocks de charbon dans les ports et les centrales électriques chinois ont atteint des niveaux records ces dernières semaines, alors qu’une économie morose sape la demande des services publics et des aciéries, réduisant ainsi le besoin de piles de carburant importé bon marché, certains mineurs deviennent plus créatifs dans leur approche des clients.

La taille minimale des expéditions de 30 à 35 tonnes, à transporter par train, indique que le marché cible est celui des acheteurs industriels en gros.

En comparaison, le charbon thermique domestique de 5 500 kcal se négociait à environ 800 yuans (111,64 dollars) la tonne la semaine dernière, selon des sources commerciales.

Bien que la vente en gros de matières premières dures ne soit pas entièrement nouvelle pour les plateformes de streaming chinoises, elle semble être en augmentation.

Trois des chaînes de charbon les plus actives sur Douyin identifiées par Reuters – Huaze Coal, Guohai Daily Coal Price et Jixing Coal – ont organisé ensemble 164 événements en ligne de ce type jusqu’à présent ce trimestre, contre 120 événements au dernier trimestre et 107 événements au quatrième trimestre de 2022.

Les spectacles peuvent durer plus de deux heures.

Aucun des vendeurs n’a immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters .

Et bien qu’il ne soit pas clair combien de revenus ces événements génèrent, ils suscitent de nombreux commentaires des téléspectateurs, dont beaucoup semblent être ironiques.

« Combien pour un camion entier? », A plaisanté un téléspectateur.

(1 $ = 7,17 yuans)

(Reportage d’Andrew Hayley et de la salle de rédaction de Pékin : montage par Tony Munroe et Alexandra Hudson)

Source : mining.com

Dans le hub chinois du lithium, le boom minier a un coût

By Actualités No Comments

Sur un chemin de terre escarpé depuis la mine de lithium de Baishi Huashan dans le sud de la Chine, des camions chargés de minerai gris argenté grondent vers un groupe de fonderies dans la vallée en contrebas qui ont vu le jour pour profiter du boom des batteries des véhicules électriques.

La ville de Yichun, la région la plus prometteuse de la Chine pour le lithium, est au point zéro dans les efforts du pays pour réduire sa dépendance à l’égard des importations de métal pour son industrie des batteries, qui fabrique les trois quarts des batteries lithium-ion du monde.

Cependant, avec des coûts de production beaucoup plus élevés que les autres régions minières chinoises, Yichun est la plus vulnérable à la récente chute mondiale des prix du lithium, ce qui soulève des questions sur la manière dont elle atteindra son objectif.

Dans le même temps, l’inquiétude grandit quant à l’impact environnemental de l’extraction du minerai de lithium de la lépidolite, ce qui a déjà conduit les autorités de Yichun à fermer certaines usines, remettant encore plus en question la volonté d’autonomie du pays.

La production mensuelle à Yichun a chuté d’environ un tiers après que la Chine a décidé de freiner une ruée chaotique dans le secteur, tandis que Pékin a également réduit les subventions aux véhicules électriques, ce qui a frappé la demande de lithium et fait chuter les prix.

« De nombreux investissements à Yichun sont désormais menacés après la chute des prix cette année », a déclaré Yang Yaohua, analyste chez Guosen Futures.

Alors que la demande mondiale de lithium devrait augmenter de 76 % pour atteindre 1,57 million de tonnes métriques LCE entre 2022 et 2025, selon la banque australienne Macquarie, et que la Chine dépend des importations pour 55 % de son lithium, Pékin veut augmenter la production intérieure.

Yichun, une ville de 5 millions d’habitants entourée de montagnes couvertes de forêts riches en lépidolite, mène cette poussée.

À la fin de l’année dernière, 202 entreprises, dont les géants de la batterie CATL et Gotion High Tech, avaient investi dans les fonderies et les mines de la ville, selon le site Internet de Yichun.

Défi des coûts

Pour les fabricants de matériaux pour batteries, l’emplacement de Yichun est sa principale attraction. Ses mines sont plus accessibles que les lacs de saumure sur les plateaux occidentaux de la Chine et que la roche de spodumène dans la province du Sichuan au sud-ouest.

Pour attirer les investissements, la ville a déployé une série d’édulcorants ces dernières années, ciblant 500 000 tonnes métriques par an de production de carbonate de lithium à partir de lépidolite et d’autres sources.

Il a soutenu le développement de mines en prenant des participations dans des sociétés minières pour aider les fabricants de matériaux de batterie qui n’ont pas de mines à l’étranger comme celles détenues par les principaux producteurs de lithium chinois Ganfeng Lithium et Tianqi Lithium.

En comparaison, le développement dans d’autres régions riches en lithium est loin derrière.

« Il y a très peu de fabricants de précurseurs de batteries au Qinghai, et la production de lacs de saumure dans les régions du plateau du Qinghai et du Tibet peut être très limitée par temps hivernal extrêmement froid », a déclaré Arena Yang, analyste des métaux de batterie basé à Shanghai au CRU.

Cependant, Yichun fait face à un gros désavantage de coût. La séparation du lithium de la lépidolite peut coûter jusqu’à 100 000 yuans par tonne métrique, contre 40 000 à 50 000 yuans pour la saumure et 50 000 à 60 000 yuans pour le spodumène, selon des analystes.

La différence de coût était gérable jusqu’à ce que les prix du lithium plongent après que Pékin a réduit les subventions aux véhicules électriques cette année.

« Les coûts plus élevés sont préoccupants, surtout si les prix du lithium restent sur une tendance à la baisse », a déclaré Yang, l’analyste de Guosen.

Il voit les prix du lithium chuter à 100 000 yuans dès l’année prochaine contre 320 000 yuans actuellement en raison d’un excédent mondial imminent.

« Le chaos des ressources naturelles »

Assombrissant davantage les perspectives de la lépidolite, les dommages environnementaux sont une préoccupation croissante.

Le long de la route menant à la mine Baishi, des banderoles rouges implorent : « Unissez-vous pour réprimer le chaos des ressources naturelles ».

L’extraction et la fusion de la lépidolite produisent des sous-produits toxiques comme le thallium et le tantale qui causent une grave pollution de l’eau, a déclaré Wu Wei, professeur adjoint à l’Université de Xiamen.

Les autorités de Yichun ont déjà trouvé des substances toxiques dans la rivière Jin, selon les médias.

Eric Norris, président d’Energy Storage chez Albemarle Corp, le plus grand producteur de lithium au monde, a déclaré que les mineurs américains ne seraient jamais autorisés à effectuer le type de traitement observé en Chine pour la lépidolite.

« Cela a un coût environnemental énorme », a déclaré Norris à Reuters dans une interview.

En décembre, Yongxing Special Materials Technology a déclaré que la production dans l’usine d’une filiale à Yichun avait été suspendue pendant 10 jours pendant que les autorités enquêtaient sur la qualité anormale de l’eau trouvée dans la rivière Jin.

À peu près au même moment, le média chinois The Paper a déclaré que l’usine de Yongxing faisait partie des quatre usines de Yichun qui ont suspendu leur production après la découverte de niveaux élevés de thallium dans des échantillons d’eau de la rivière, principale source d’approvisionnement en eau de la région.

Reuters n’a pas confirmé de manière indépendante les incidents de pollution. Yongxing n’a pas répondu aux questions envoyées par courrier électronique. Le département des nouvelles du gouvernement Yichun n’a pas répondu à plusieurs appels. Le département des nouvelles du gouvernement provincial du Jiangxi n’a pas répondu à une demande de commentaire.

D’ici 2025, si Yichun atteignait son objectif de 500.000 tonnes métriques par an de production de carbonate de lithium, il produirait environ 10 millions de tonnes de résidus, a déclaré Lv Jun, directeur du centre de développement de l’industrie des batteries au lithium de Yichun.

Ce serait plus de dix fois la capacité actuelle de traitement des résidus à Yichun, a déclaré Ma Jun, directeur de l’Institut des affaires publiques et environnementales (IPE), une organisation à but non lucratif de Pékin, citant des informations publiques.

« Auparavant, la surveillance environnementale locale n’était pas stricte. Au fur et à mesure que cela devient plus strict, les ressources en lithium de Yichun perdront leur compétitivité avec les coûts plus élevés pour la protection de l’environnement », a déclaré Ma.

Pour l’instant, de nombreuses entreprises vont de l’avant, tout en recherchant un meilleur contrôle des coûts, a déclaré Vicky Zhao, analyste senior chez Fastmarkets.

Mais des questions subsistent sur les ambitions de Yichun.

Les analystes d’UBS voient l’approvisionnement de la Chine en lithium provenant de la lépidolite tripler pour atteindre 280 000 tonnes métriques, soit 13 % de l’offre mondiale, entre 2022 et 2025, bien en deçà de l’objectif de Yichun.

« A moins que les producteurs de lépidolite ne trouvent un moyen de résoudre les problèmes d’environnement et de coûts via l’innovation technologique et la mise à niveau de l’industrie, cela restera un deuxième choix pour le spodumène », a déclaré Li Qi, analyste au cabinet de conseil britannique Benchmark Mineral Intelligence.

(1 $ = 7,1418 yuan renminbi chinois)

(Par Siyi Liu, Dominique Patton et Ernest Scheyder; Montage par Tony Munroe et Sonali Paul)

Source : mining.com

L’unité zimbabwéenne d’Impala Platinum envisage de se développer dans le lithium

By Actualités No Comments

L’unité zimbabwéenne d’Impala Platinum Holding Ltd. envisage de se développer dans d’autres métaux, dont le lithium.

Le mineur de platine basé à Johannesburg voit toujours un avenir au Zimbabwe et est à l’affût d’opportunités d’investir dans d’autres zones minières, selon le président d’Implats, Thandi Orleyn. Sa filiale, Zimplats Holdings Ltd., a mis en service mercredi un équipement de traitement clé dans le cadre d’un programme d’expansion de 1,8 milliard de dollars annoncé en 2021.

La majeure partie du lithium du Zimbabwe – qui possède l’une des plus grandes ressources de métal d’Afrique – est généralement expédiée en Chine ou en Afrique du Sud. Mais une augmentation attendue de la production du Zimbabwe au cours des prochaines années devrait faire du pays un rouage clé dans la chaîne d’approvisionnement mondiale des batteries alors que les nations se précipitent pour garantir l’approvisionnement en matériaux nécessaires à la transition des combustibles fossiles.

Le Zimbabwe possède les deuxièmes plus grandes réserves de platine au monde, qui se produit avec des métaux de base comme le nickel et le cuivre. Elle extrait également du nickel, du chrome, du lithium et du charbon.

(Par Godfrey Marawanyika)

Source : mining.com

Greenpeace Mexique lance une campagne contre l’exploitation minière en haute mer

By Actualités No Comments

Environ 100 militants, bénévoles et citoyens dirigés par Greenpeace se sont réunis au port de Veracruz pour protester contre l’exploitation minière en haute mer et exiger que le gouvernement mexicain prenne une position ferme pour protéger l’océan mondial.

En construisant la forme d’une pieuvre avec des lampes de poche sous des parapluies, la section mexicaine de l’ONG a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne contre l’extraction minière des fonds marins. 

En novembre dernier, des militants de Greenpeace du Mexique et d’Aotearoa (Nouvelle-Zélande) ont affronté pacifiquement , au large de Manzanillo, dans l’État occidental de Colima, le navire minier en haute mer Hidden Gem commandé par The Metals Company, alors qu’il rentrait au port depuis le Pacifique.

Le navire de forage a passé huit semaines d’essais miniers dans la zone Clarion Clipperton, un tronçon de 5 000 kilomètres entre le Mexique et Hawaï, et aurait extrait et soulevé à bord 3 000 tonnes de nodules polymétalliques du fond marin. Les nodules polymétalliques sont des gisements riches en cuivre, cobalt, nickel, manganèse et autres minéraux critiques. 

Le mineur canadien a déjà deux contrats d’exploration pour la région et a déclaré que sa licence héberge suffisamment de métal in situ pour 280 millions de véhicules électriques , soit à peu près la taille de l’ensemble du parc américain de véhicules de tourisme aujourd’hui.

Cependant, des études récentes ont montré qu’il a fallu des millions d’années pour que de tels nodules polymétalliques se forment et qu’ils font partie de l’habitat d’au moins 5 500 espèces marines, dont la plupart n’avaient jamais été vues auparavant. 

Appel à une action internationale

Lors de l’événement à Veracruz, Ramos et le reste des participants ont lancé un appel au ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, et à l’ambassadeur en Jamaïque, Juan José González Mijares, pour soutenir un moratoire sur l’exploitation minière en haute mer à la prochaine réunion de l’Autorité internationale des fonds marins (ISA).

L’ISA a fixé une date limite à juillet 2023 pour promulguer la réglementation sur l’exploitation minière en eaux profondes.

Cependant, un nombre croissant de pays, dont l’Allemagne , la France , l’Espagne, le Chili, le Costa Rica, la Nouvelle-Zélande, le Panama, les Palaos, les Samoa, les Fidji et la Micronésie, entre autres , ont demandé à l’organisme affilié aux Nations Unies de ne rien précipiter.

Ruth Ramos a noté que le moratoire stopperait toute tentative de légalisation de l’exploitation minière en haute mer jusqu’à ce que davantage de données soient disponibles concernant ses impacts négatifs sur le fond marin et les espèces qui y vivent ou à proximité.

L’activiste a également souligné que l’article 20 de la nouvelle loi minière mexicaine interdit l’exploitation minière en haute mer dans les eaux mexicaines et que, par conséquent, il est logique de faire pression pour un moratoire car tous les océans sont interconnectés et doivent être protégés de tous les coins du monde.

Source : mining.com