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La Chambre minière du Panama (Camipa) a publié une déclaration applaudissant l’approbation par le Conseil des ministres d’un nouveau contrat entre First Quantum Minerals (TSX: FM) et l’État panaméen concernant la mine de cuivre géante Cobre Panama de la société canadienne.

« Ce développement est une étape importante dans l’utilisation responsable et inclusive de notre énorme richesse minérale. Nous espérons que [le contrat] deviendra bientôt loi », lit-on dans le communiqué . “De nos jours, il est important de souligner l’exemple donné par Cobre Panama, qui a prouvé que l’exploitation minière responsable peut être un moteur pour le développement durable du pays dans son ensemble et de communautés spécifiques.”

La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture du Panama (CCIAP) a également publié une déclaration relative au nouveau contrat indiquant que, compte tenu des difficultés que First Quantum Minerals et le gouvernement ont traversées pour en arriver là, il est important de développer un nouveau Code minier.

« Le pays doit définir une politique minière par le biais d’un nouveau code minier, qui devrait établir des paramètres spécifiques pour l’exploitation minière métallique et non métallique, laissant derrière lui les pratiques obsolètes et proposant des mécanismes pour mener une exploitation minière responsable. Ces mécanismes devraient être revus et mis à jour de manière continue afin que nous puissions progresser vers la modernisation de l’industrie », indique le communiqué du CCIAP.

Pour la Chambre de commerce, la relation du gouvernement avec l’industrie minière ne doit pas être prise à la légère et doit être basée sur une solide connaissance du secteur et des conseils techniques.

« La première étape consiste à compléter rigoureusement le processus lié au contrat actuel, en veillant au meilleur intérêt du pays et de ses citoyens. Empêchez les intérêts populistes ou électoraux d’intervenir dans ce processus », indique le communiqué.

Un autre projet à l’honneur

Bien que cela ne soit pas explicite, le communiqué du CCIAP indiquait qu’un autre développement minier faisait la une des journaux. 

Le projet Cerro Quema d’Orla Mining (TSX : OLA) (NYSE : ORLA) a récemment reçu l’approbation de son évaluation d’impact environnemental et la nouvelle a suscité un débat polarisé.

D’une part, les écologistes poussent contre Cerro Quema et ont exprimé des inquiétudes quant aux impacts négatifs potentiels que le projet pourrait avoir sur la région sud-ouest d’Azuero. Ils ont également soulevé des soupçons quant au moment de l’approbation, qui coïncide avec une crise politique dans laquelle l’ancien président Ricardo Martinelli et 14 autres politiciens et hommes d’affaires sont jugés pour blanchiment d’argent présumé. 

D’autre part, dans le même communiqué dans lequel elle s’est félicitée de la ratification du contrat de Cobre Panama par le Cabinet, la Chambre des mines a également applaudi l’approbation de l’EIE de Cerro Quema. 

« Il s’agit d’une étape fondamentale que tout projet minier doit franchir. Celui-ci en particulier a inclus un examen et une vérification approfondis, par les autorités, de ses engagements environnementaux, sociaux et économiques pour assurer une prévention, une protection, une atténuation et une compensation adéquates en fonction de l’emplacement du projet », indique le communiqué.

Cerro Quema se trouve au sud de la péninsule d’Azuero. Il s’agit d’un projet aurifère oxydé par lixiviation en tas contenant 560 000 onces de réserves totales probables (21,7 Mt à 0,80 g/t).

L’EPF 2021 envisage une exploitation à ciel ouvert capable de produire 81 000 oz par an sur une durée de vie de six ans, récupérant 489 000 oz d’or. Le projet sera développé en plusieurs phases, avec du minerai extrait des fosses La Pava et Quema-Quemita.

Source : mining.com

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