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SOMISEN

Cameroun : GDC augmente les tarifs du gaz industriel, malgré la suspension gouvernementale

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Quatre jours avant la distribution des factures, le gouvernement camerounais a suspendu la décision de GDC d’augmenter les prix du gaz industriel. L’entreprise a toutefois rejeté cette décision, affirmant que les dispositions du code pétrolier mis en avant par le gouvernement ne lui étaient pas opposables.

Le 17 juillet 2023, la société Gaz du Cameroun (GDC), qui fournit du gaz naturel à une trentaine d’entreprises industrielles dans la ville de Douala, a fait tenir à ses clients leurs factures du mois de juin 2023. Celles-ci révèlent une hausse des tarifs de 20% du gaz consommé par ces unités industrielles, conformément à la décision prise par cette filiale du britannique Victoria & Gas (VOG), de revoir sa tarification à la hausse, à compter du 1er juin 2023, en raison de l’explosion de ses propres coûts de production.

« Nous comprenons que vous puissiez avoir des inquiétudes concernant lajustement des prix. Par conséquent, nous vous invitons à adresser une correspondance à GDC au plus tard le 21 juillet 2023, en indiquant vos jours de disponibilité et les horaires proposés pour un rendez-vous, si vous avez des questions concernant la facture en question. Comme mentionné précédemment, l’ajustement des prix a été une décision difficile à prendre, et nous sommes conscients que ce changement peut affecter certains de nos précieux clients », écrit Éric Friend, le Managing Director de GDC, dans la lettre qui accompagne les factures envoyées aux clients de son entreprise.

En adressant à ses clients de la zone industrielle de Douala-Bassa des factures intégrant une revalorisation des prix de 20%, GDC se met ainsi dans une position de défiance vis-à-vis du gouvernement camerounais. En effet, le 13 juillet 2023, c’est-à-dire quatre jours seulement avant la distribution des factures sus-mentionnées, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a, au sortir d’une réunion de concertation entre le gouvernement, les clients de GDC et l’entreprise gazière elle-même, suspendu la décision de la filiale de VOG d’augmenter les prix du gaz industriel. Motif : non-respect du dispositif règlementaire en vigueur en matière d’augmentation des prix du gaz naturel sur le marché domestique.

Farouchement opposé à cette augmentation des prix depuis l’annonce de la décision prise par GDC le 15 mai 2023, le ministre Mbarga Atangana, dans au moins deux lettres auxquelles Investir au Cameroun a pu avoir accès, a dans un premier temps fait savoir aux responsables de GDC que conformément au Code pétrolier de 2019 et son décret d’application du 4 mai 2023, « le prix du gaz naturel commercialisé sur le marché domestique est soumis à la procédure dhomologation préalable ». Cette procédure, qui ne s’accommode pas d’augmentations unilatérales, comme celle effectuée par GDC, impose une analyse préalable du projet d’augmentation des prix par le ministère du Commerce, qui peut par la suite l’approuver, l’ajuster ou simplement le rejeter.

Bras de fer

Pour défendre leur position au cours de la réunion de concertation du 13 juillet 2023 à Yaoundé, apprend-on de sources autorisées, les responsables de Gaz du Cameroun ont fait savoir au gouvernement que les dispositions du Code pétrolier de 2019 et de son décret d’application de 2023 ne leur étaient pas opposables. Et qu’ils ne sont liés qu’aux dispositions de la convention d’investissement signée en 2009 avec l’État du Cameroun.

Face à cette manière de rejeter l’obligation d’homologation préalable des prix que leur imposait alors le gouvernement en invoquant le Code pétrolier de 2019, le ministre du Commerce a brandi à l’entreprise gazière une disposition de la convention d’investissement excipée par GDC. Celle-ci lui impose également de négocier préalablement avec l’État, notamment la Société nationale des hydrocarbures (SNH) et le ministère des Mines, avant toute augmentation des prix sur le marché domestique.

C’est fort de cette disposition que le ministre Mbarga Atangana a suspendu la décision de GDC de revaloriser ses tarifs aux industriels à compter du 1er juin 2023. Et a invité cette entreprise à se conformer à la règlementation en vigueur dans le pays. Soit en se conformant aux dispositions du Code pétrolier de 2019, qui impose la procédure d’homologation préalable des prix par le ministère du Commerce avant toute augmentation ; soit en respectant la convention d’investissement signée avec l’État en 2009, qui préconise une négociation préalable entre l’État et le producteur du gaz, avant toute revalorisation des prix. Mais la filiale camerounaise de VOG n’a pas cru devoir retranscrire cette décision gouvernementale dans les factures du mois de juin 2023, durcissant ainsi son bras de fer avec l’État et ses clients sur ce dossier, indique Investir au Cameroun.

Brice R. Mbodiam

Source : Agence Ecofin

Faibles résultats pour les multinationales sur le segment aval

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Ces dernières années les grandes compagnies pétrolières ont réalisé des investissements importants dans le segment aval, en particulier dans la pétrochimie.

Une analyse des dynamiques du segment aval de l’industrie pétrolière globale publiée le lundi 24 juillet révèle les performances négatives des activités liées au domaine de la pétrochimie. L’enquête indique une baisse des marges bénéficiaires générées par ces opérations.

Ceci est essentiellement lié à la période de marasme que connaît le segment pétrochimique depuis quelques mois. Ce déclin des performances est d’abord attribué à l’offre excédentaire de nouvelles usines aux États-Unis et en Chine.

Les analystes évoquent par ailleurs la fin de la pandémie de Covid-19 qui a affecté ce segment du fait de la diminution de la demande de produits pétrochimiques, elle-même résultant d’une baisse de l’utilisation des masques jetables et des équipements médicaux. Une situation renforcée par le ralentissement de la croissance économique mondiale.

Avec la chute de la demande de produits à base de plastique et de caoutchouc, les majors pétrolières comme Exxon Mobil, Shell, TotalEnergies et BP font face à un retour sur investissement plus faible.

Pour autant, ces multinationales affichent des bénéfices combinés substantiels, même s’ils sont inférieurs à ceux du trimestre précédent et que dans les circonstances actuelles, les perspectives de croissance de ces opérations pétrochimiques restent limitées, car les nouvelles capacités de production d’éthylène dépassent la demande, en particulier en Chine.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Kenya : la Kenya Pipeline Company autorisée à racheter la raffinerie pétrolière de Mombasa

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Initialement détenue par les multinationales Shell et BP, la raffinerie de Mombasa avait été cédée en 2016, à Essar Energy Overseas Limited, avant de passer sous la gestion de l’État en 2017.

Au Kenya, Tom Mailu, le directeur général par intérim de la Kenya Petroleum Refineries Limited (KPRL), compagnie exploitant une raffinerie de brut à Mombasa dans le Sud kényan, a annoncé vendredi 21 juillet, que la propriété de l’installation devrait être transférée à la Kenya Pipeline Company (KPC).

L’entreprise d’État, chargée de la distribution des produits pétroliers, avait exprimé son intérêt à acquérir la raffinerie pour en relancer les opérations suspendues depuis plusieurs années. Selon le responsable, la KPC a reçu l’aval des autorités pour acquérir l’installation qui, jusqu’ici, était entièrement détenue par le Trésor national kényan.

Les deux entités appartenant à l’État kényan, la transaction devrait se réaliser sans aucune charge financière particulière. Ainsi, l’entièreté des 100 % de droits d’exploitation de la raffinerie actuellement détenus par le Trésor kényan sera transférée à la KPC.

Pour Tom Mailu, cette transaction représente une étape cruciale dans la politique de renforcement du dispositif d’approvisionnement du Kenya en produits pétroliers. La mesure devrait par ailleurs accroître la valeur de l’installation tout en améliorant la sécurité énergétique du pays qui fait régulièrement face à des pénuries qui affectent le prix du carburant à la pompe.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

La justice britannique épargne Shell d’un procès pour sa stratégie environnementale jugée peu ambitieuse

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ClientEarth affirme que la stratégie actuelle de transition climatique de Shell ne lui permet pas d’atteindre son objectif d’émissions nettes de carbone nulles d’ici à 2050, et accuse ses administrateurs d’avoir manqué à leurs obligations envers les actionnaires.

ClientEarth est une association composée d’investisseurs qui comptent parmi les plus importants de Shell. L’organisation est à but non lucratif et promeut la défense des enjeux climatiques. En mai dernier, elle a intenté une action en justice contre la compagnie, au sujet de sa stratégie climatique.

La juridiction a alors refusé de donner l’autorisation de porter l’affaire devant les tribunaux. Récemment, ClientEarth a relancé le processus visant à forcer la main à Shell, mais une nouvelle fois, la Haute Cour britannique a bloqué l’action.

Selon le délibéré du juge William Trower, en charge de l’affaire « la gestion d’une entreprise aussi vaste et complexe que Shell nécessite la prise en compte d’une série de considérations concurrentes, dans lesquelles les tribunaux ne devraient pas intervenir ».

ClientEarth a fait part de sa déception et de son intention de faire appel. Selon Paul Benson, avocat principal de ClientEarth, « l’incapacité de Shell à prendre des mesures décisives pour se préparer à la transition énergétique en cours met en péril la viabilité commerciale de l’entreprise et constitue, selon lui, un manquement aux obligations du Conseil d’administration ».

Réagissant à la décision, un porte-parole de Shell a affirmé que la décision du tribunal réaffirme les défauts fondamentaux de la plainte. Il a également souligné que les administrateurs de l’entreprise ont toujours agi dans le meilleur intérêt de Shell, en jonglant avec de multiples facteurs concurrents.

Si l’action en justice avait été autorisée, elle aurait pu créer une jurisprudence qui permettrait aux investisseurs d’autres entreprises de poursuivre les Conseils d’administration qui, selon eux, ne gèrent pas correctement les risques liés au climat.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Namibie : l’australien WIA Gold veut mobiliser 11 millions de dollars pour son projet d’or à 320 km de Windhoek

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L’exploration aurifère en Afrique est dominée par les compagnies basées en Australie, si l’on en croit les données d’Ecofin Pro, la plateforme de l’Agence Ecofin destinée aux professionnels. L’une d’entre elles accélère les travaux pour développer un nouveau projet en Namibie.

En Namibie, la société WIA Gold a indiqué lundi 24 juillet vouloir accélérer les travaux de forages pour accroître les ressources de son projet aurifère Kokoseb situé à environ 320 km de la capitale Windhoek. Elle financera les travaux grâce à une levée de fonds de 11 millions de dollars australiens qui seront mobilisés grâce à une émission d’actions non transférables.

Les forages prévus cibleront dans un premier temps l’extension latérale des zones du gisement Kokoseb, puis permettront également de tester de nouvelles zones potentiellement prometteuses sur le même gisement. « Les résultats impressionnants de l’exploration en cours à Kokoseb exigent que nous accélérions nos activités de forage de croissance dans cette zone »a commenté le président de la société, Andrew Pardey.

Selon lui, la compagnie basée en Australie et cotée à la bourse ASX espère concrétiser rapidement le potentiel de croissance latent à Kokoseb. Elle cherche aussi à réaliser de nouvelles découvertes aurifères à valeur ajoutée sur ses autres prospects en Namibie et en Côte d’Ivoire. Pour rappel, son portefeuille ivoirien comprend plusieurs projets d’exploration aurifère à savoir Mankono, Bouaflé, Bocanda ou encore Issia. 

Source : Agence Ecofin

RDC : grâce à son bon premier semestre, Alphamin peut dépasser 12 000 tonnes d’étain produit en 2023

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En 2022, la RDC a exporté 32 854 tonnes d’étain pour une valeur totale de 429 millions $. La compagnie minière Alphamin Resources domine le secteur avec 93 % des exportations d’étain industriel et 70 % des exportations totales (industrielles et artisanales).

Au deuxième trimestre de l’année civile 2023, les opérations d’Alphamin, leader de l’étain en RDC, ont livré 3 151 tonnes. Ce volume, en légère baisse de 1 % par rapport au premier trimestre durant lequel la compagnie avait dépassé ses prévisions, porte la production d’étain du semestre clos en juin à 6 338 tonnes.

Si la compagnie continue sur ce rythme, elle pourrait dépasser les prévisions du marché (12 000 tonnes) pour ses opérations sur l’ensemble de l’année. Si la production au deuxième trimestre était en accord avec les objectifs fixés, les ventes ont quant à elles baissé de 3% à 3 068 tonnes pendant que le prix moyen de vente du métal était de 25 587 dollars la tonne.

La compagnie a indiqué que la baisse des ventes et des prix a eu un impact sur l’EBITDA de la période, estimé à 35,4 millions USD, soit 6 millions USD de moins que le trimestre précédent.

Rappelons qu’Alphamin représente environ 4 % de l’approvisionnement mondial d’étain, grâce à une capacité de production annuelle d’environ 12 000 tonnes, qu’elle veut porter à environ 20 000 tonnes à partir de décembre 2023.

Source : Agence Ecofin

Zanzibar va collaborer avec une société de Dubaï pour accélérer l’exploration minière

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Contrairement à la Tanzanie continentale où la contribution des Mines au PIB devrait être de 10 % d’ici 2025, l’archipel de Zanzibar n’exploite pas de ressources minérales. Alors que son économie a été fragilisée par la pandémie de Covid-19, les autorités veulent y diversifier les sources de revenus.

Le gouvernement de l’archipel tanzanien de Zanzibar a signé le week-end dernier deux protocoles d’accord avec la société basée à Dubaï, Aseel Oilfield Services Limited. Selon la presse locale, l’un des protocoles d’accord porte sur la modernisation et l’amélioration de la capacité d’exploration minière dans l’archipel avec l’acquisition d’équipements et technologies de pointe.

« Ces outils de pointe amélioreront considérablement l’efficacité et la précision des processus d’exploration, accélérant l’identification et l’extraction de minéraux précieux, tout en ouvrant la voie à un avenir énergétique durable », a expliqué Iman Al Jabry, président de la société émiratie.

Il faut souligner que ce partenariat qui verra également Aseel Oilfield Services investir environ 340 millions de dollars dans un projet d’énergie éolienne, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de diversifier l’économie locale. Axée en majorité sur les services avec notamment le tourisme, l’économie de Zanzibar a en effet été fragilisée par la pandémie de Covid-19. Cela a poussé les autorités locales à développer une stratégie d’exploitation des ressources naturelles, dont le pétrole, le gaz et les ressources minérales.

Contrairement à son archipel situé dans l’océan Indien, rappelons que la Tanzanie continentale fait partie des grands pays miniers d’Afrique. Avec ses réserves d’or, de nickel, de graphite et de terres rares, le pays vise une contribution de 10 % des Mines au PIB d’ici 2025.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : à fin juin, la mine Sanbrado est en bonne voie pour livrer plus de 6 tonnes d’or en 2023

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À environ 90 km de la capitale Ouagadougou, l’australien West African Resources exploite de l’or à Sanbrado depuis quelques années. La mine a livré 229 000 onces (6,49 t) en 2022, et son propriétaire veut rééditer la performance cette année.

Au Burkina Faso, la mine d’or Sanbrado a livré 113 009 onces au premier semestre 2023. C’est l’une des informations à retenir du rapport d’activités du deuxième trimestre publié le 25 juillet par l’australien West African Resources qui ajoute que son actif est bien placé pour atteindre l’objectif de 210 à 230 000 onces d’or produites sur l’année entière (5,95 t à 6,52 t).

Notons que la production de cette première moitié de 2023 est en baisse de 13 % par rapport à la période correspondante en 2022. Les ventes d’or ont également baissé, passant de 123 561 onces au premier semestre 2022, à 108 173 onces cette année.

Pour rappel, la mine d’or Sanbrado est située à environ 90 km au sud-est de la capitale Ouagadougou. Elle est détenue à 90 % par West African Resources, contre 10 % d’intérêts pour le gouvernement burkinabé, et peut être exploitée sur encore 10 ans au moins.

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

 Sénégal – Le lancement des travaux de construction d’une centrale électrique à gaz dans la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara au Sénégal devrait intervenir en 2024. L’information a été annoncée ce vendredi 14 juillet par Pierre Diouf, PDG de LFR Energy, l’une des sociétés engagées sur le projet. (Agenceecofin.com)

Angola – La construction de l’usine de raffinage portée par Gemcorp en Angola accuse plusieurs années de retard. Mais, le fonds d’investissement londonien veut croire au projet, pour lequel il a missionné à Luanda plusieurs hommes et femmes de confiance. (Africaintelligence.fr)

Botswana – Giyani Metals Corp a annoncé une mise à jour de l’estimation des ressources minérales (ERM) pour son projet de manganèse K.Hill. Elle montre une augmentation de 310 % des ressources minérales indiquées, qui atteignent 8,6 millions de tonnes, et de 97 % des ressources minérales présumées, qui passent à 6,1 Mt. La société entreprend actuellement une évaluation économique préliminaire afin d’évaluer la prolongation de la durée de vie du projet au-delà de 25 ans. (GiyaniMetals)

RDC – A la date du 5 juillet 2023, les dirigeants de la mine Kamoa-Kakula en République Démocratique du Congo ont annoncé que le complexe de Kamoa a enregistré une production record de 103 786 tonnes de concentré de cuivre au cours du deuxième trimestre de 2023, malgré un contexte relativement difficile. (Minesactu.info)

Malawi- Rio Tinto va investir 40,4 millions de dollars australiens dans la compagnie minière Sovereign Metals, active au Malawi sur le projet de rutile et de graphite Kasiya. L’annonce a été faite le 17 juillet par Sovereign Metals, qui précise que le géant minier Rio Tinto détiendra 15 % du capital de Sovereign avec la possibilité de porter cette participation à 19,99 % dans les 12 prochains mois. L’investissement sera utilisé pour faire avancer le projet Kasiya et Rio Tinto fournira assistance et conseils sur les aspects techniques et commerciaux de Kasiya. (SovereignMetals)

USA – NextDecade Corporation (NextDecade) est fière d’annoncer qu’elle a pris une décision finale d’investissement (DFI) positive pour la construction des trois premiers trains de liquéfaction (phase 1) à l’installation d’exportation de 27 millions de tonnes par an Rio Grande LNG (RGLNG) de la société à Brownsville, au Texas. (Euro-petrole.com)

Azerbaïdjan – Anglo Asian Mining PLC (AIM:AAZ, OTC:AGXKF) a fait le point sur la construction de sa deuxième digue à résidus dans le district de Gedabek en Azerbaïdjan. Le producteur d’or, de cuivre et d’argent a déclaré que le site préféré pour le barrage, situé près de son barrage existant, a reçu l’allocation de terres nécessaire du gouvernement azerbaïdjanais. (Proactiveinvestors.co.uk)

Kosovo – Ariana Resources PLC (AIM:AAU) a confirmé une nouvelle mise à niveau des ressources du projet aurifère de Slivova au Kosovo, détenu via sa propriété à 75% Western Tethyan Resources Ltd. La nouvelle vision de Slivova prévoit une augmentation de 78 % des onces d’or par rapport à l’estimation précédente, le nombre total d’onces de ressources dépassant désormais 645 000. (Proactiveinvestors.co.uk)

ActuLex 

Contrat de coentreprise – Unigold Inc. a annoncé la signature d’un accord contraignant avec Barrick Gold Corporation qui définit les conditions dans lesquelles la société permettra à Barrick de gagner et de former une coentreprise pour la concession d’exploration Neita Norte en République dominicaine. Unigold accordera à Barrick l’option exclusive d’acquérir une participation de 60 % dans la concession d’exploration de Neita Norte en engageant des dépenses d’au moins 2,5 millions de dollars. (News.dayfr.com)

Négociation pour une participation dans une entreprise – Le producteur d’acier indien JSW Steel envisage une offre pour une participation pouvant atteindre 20% dans l’entreprise canadienne de charbon sidérurgique Teck Resources, a rapporté samedi Bloomberg News. Le sidérurgiste indien est en pourparlers avec des banques sur le financement potentiel de l’acquisition, qui pourrait totaliser environ 2 milliards de dollars. (Mining.com)

Les effets des transactions pétrolières – Les transactions pétrolières et gazières réduisent les budgets de forage dans le Dakota du Nord, le troisième État producteur de pétrole des États-Unis, et risquent d’éroder la production future, a déclaré vendredi un fonctionnaire de l’État. La production du Dakota du Nord a baissé de 2 000 barils par jour (bpj) à 1,13 million de bpj en mai par rapport à avril, selon les données de la Commission industrielle de l’État, qui supervise les ressources pétrolières et gazières. (Zonebourse.com)

L’acquisition du projet aurifère Gunga West finalisé – FMR Investments Pty Ltd a finalisé l’acquisition du projet aurifère Gunga West en Australie occidentale auprès de Horizon Minerals Limited.  En vertu de l’accord, FMR paiera 0,4 million de dollars australiens en espèces. (Zonebourse.com)

Rapport ONG – Selon un nouveau rapport de l’ONG canadienne IMPACT Transforming Natural Resources Management, les familles du sud de la République RDC sont devenues dépendantes des revenus générés par leurs enfants travaillant dans les mines de cobalt. La RDC est connue pour son extraction de cobalt — environ 70 % du cobalt mondial y est extrait et entre 15 et 30 % du métal provient de mines informelles ou artisanales. (Mining.com)

Contrat de service minier – La société Corica Mining Services, basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, vient d’obtenir un contrat de services miniers d’une valeur d’environ 348 millions de dollars pour la première mine de lithium du Mali. Il comprend six mois d’activités de préproduction suivis d’une durée fixe de cinq ans, renseigne un communiqué en date du 14 juillet émanant du propriétaire du projet, Leo Lithium. (Agenceecofin.com)

GRAPHIQUES : la valeur des 50 plus grandes sociétés minières du monde chute de 356 milliards de dollars par rapport au pic post-pandémique

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Le classement de MINING.COM des plus grands mineurs du monde accueille la première entreprise indonésienne au premier rang et Perth comme la ville abritant le plus grand nombre sur la liste.

À la fin du premier trimestre de 2022, les métaux et les minéraux établissaient des records de tous les temps, menés par le cuivre phare qui s’échangeait brièvement au-dessus de 5 $ la livre ou plus de 11 000 $ la tonne. Le minerai de fer, le deuxième produit en vrac le plus échangé après le pétrole brut et la vache à lait du plus haut niveau du monde minier, était supérieur à 150 dollars la tonne. 

Les deux matières premières ont baissé de plus de 20% depuis lors – officiellement un marché baissier. 

À la fin du premier trimestre 2022, le classement MINING.COM TOP 50* des plus grands mineurs du monde a atteint un record absolu de 1,75 billion de dollars. 

À mi-chemin de 2023, les valorisations minières ont chuté d’un total de 356 milliards de dollars après avoir renoncé à 47 milliards de dollars au cours du deuxième trimestre.

Le Top 50 a désormais une valeur marchande combinée de 1,38 billion de dollars – retour aux niveaux observés fin juin 2021.

Débuts indonésiens 

La première entreprise indonésienne à figurer dans le top 50 est Amman Minerals Internasional, propriétaire et exploitant de la mine de cuivre et d’or de Batu Hijau et développeur du projet adjacent d’Elang. 

Elang est l’un des plus grands gisements de porphyre de cuivre et d’or non développés au monde et est actuellement au stade de la faisabilité. 

L’Indonésie est devenue un marché d’introduction en bourse brûlant cette année et Amman a été le plus important de l’année jusqu’à présent. 

La société a fait ses débuts à Jakarta le 7 juillet, levant plus de 700 millions de dollars, et entre dans le classement au 46e rang avec une valorisation d’un peu moins de 9 milliards de dollars ou 135 billions de roupies, en nette hausse depuis l’introduction en bourse.

Harita Nickel, qui a été cotée à Jakarta en avril et a levé 672 millions de dollars , a eu du mal et le titre a perdu plus de 30 % depuis lors, alors que les prix du nickel baissent à un rythme similaire. 

En dollars américains, Harita Nickel vaut moins de 4 milliards de dollars, ce qui place le titre en dehors des 70 titres miniers les plus précieux au monde.     

Les rangs du lithium grandissent 

Le producteur de lithium Pilbara Minerals fait une entrée spectaculaire dans le Top 50 à la 42e position après avoir passé plusieurs trimestres à bouillonner sous le classement. 

Les actions de Pilbara Minerals ont augmenté de plus de 40 % jusqu’à présent cette année, portant sa valeur à plus de 10 milliards de dollars, dépassant celle de son collègue mineur de lithium et voisin de Perth, Mineral Resources. 

Pilbara Minerals, qui est la plus performante du classement pour le trimestre, porte à cinq le nombre d’entreprises basées dans la capitale de l’Australie-Occidentale, dépassant le décompte de Vancouver, en Colombie-Britannique, en tant que premier port d’attache. 

Un autre mineur de lithium basé à Perth, IGO, a grimpé dans les classements et se situe actuellement au 52e rang du classement avec une valorisation d’un peu moins de 8 milliards de dollars. D’une valeur collective de 101 milliards de dollars, les actions de lithium représentent 7,4 % de la valeur du Top 50.     

La vigueur du secteur du lithium en dehors de la Chine a été remarquable compte tenu de la chute vertigineuse des prix du métal des batteries depuis qu’il a atteint des sommets historiques en novembre de l’année dernière. 

Les projections officielles du premier producteur australien, responsable de la moitié de la production mondiale de lithium, sont plus douloureuses au cours des trois prochaines années dans un contexte de boom de la production.  

Le lancement décevant cette semaine des contrats à terme sur le lithium à Guangzhou en Chine est un autre signe avant-coureur de faiblesse et indique de nouvelles pertes pour les actions de Ganfeng et de Tianqi, déjà en baisse de 50 % au cours des 12 derniers mois. 

Problèmes de potasse

Les prix des engrais ont chuté de façon spectaculaire au cours de la dernière année et après avoir atteint des sommets en 14 ans en avril de l’année dernière à la suite de la guerre en Ukraine, la potasse au port de Vancouver a maintenant diminué de moitié en valeur. 

Les actions des poids lourds du secteur Nutrien, qui ont réduit leurs prévisions et leur production dans l’une de ses mines de la Saskatchewan ce mois-ci en raison d’une grève portuaire, et Mosaic ont fortement chuté en conséquence, les sociétés nord-américaines ayant perdu 10 milliards de dollars au cours du trimestre. 

Le recul de la capitalisation boursière du fabricant d’engrais ICL Group à Tel Aviv voit l’entreprise abandonner complètement le Top 50.

Alors que la potasse russe se retrouve sur les marchés mondiaux, les livraisons de la Biélorussie restent inférieures au total d’avant-guerre.

Dans le même temps, de nouveaux projets de grande envergure sont en cours de développement, notamment au Brésil, le premier importateur mondial de nutriment pour cultures, et au Canada, où la province du Manitoba a inauguré une nouvelle mine de potasse et une usine de traitement en juin.   

Plus tôt cette année, le gouvernement canadien a injecté 75 millions de dollars dans le projet Jansen de BHP alors que le géant anglo-australien cherche à accélérer la construction de la mine qui, si elle est construite à pleine capacité, sera la plus grande du monde . 

*REMARQUES:

Source : MINING.COM, Mining Intelligence, Morningstar, GoogleFinance, rapports des entreprises. Données de négociation de la bourse cotée au 17 juillet 2023, le cas échéant, taux croisés des devises au 18 juillet 2023. 

Variation en pourcentage basée sur la différence de capitalisation boursière en dollars américains, et non sur la variation du cours de l’action en devise locale.

Comme pour tout classement, les critères d’inclusion sont controversés. Nous avons décidé d’exclure au départ les entreprises non cotées et publiques en raison d’un manque d’informations. Cela exclut bien sûr des géants comme Codelco au Chili, Navoi Mining en Ouzbékistan, qui possède la plus grande mine d’or du monde, Eurochem, une grande entreprise de potasse, et un certain nombre d’entités en Chine et dans les pays en développement du monde entier.

Un autre critère central était la profondeur de l’implication dans l’industrie avant qu’une entreprise puisse à juste titre être qualifiée de société minière.

Par exemple, les fonderies ou les négociants en matières premières qui détiennent des participations minoritaires dans des actifs miniers devraient-ils être inclus, surtout si ces investissements n’ont pas de composante opérationnelle ou justifient un siège au conseil d’administration ?

Il s’agit d’une structure courante en Asie et l’exclusion de ces types d’entreprises a supprimé des noms bien connus comme Marubeni et Mitsui au Japon, Korea Zinc et Copec au Chili. 

Les niveaux d’implication opérationnelle ou stratégique et la taille de l’actionnariat étaient d’autres considérations centrales. Les sociétés de streaming et de redevances qui reçoivent des métaux provenant d’opérations minières sans participation sont-elles éligibles ou ne sont-elles que des véhicules de financement spécialisés ? Nous avons inclus Franco Nevada, Royal Gold et Wheaton Precious Metals sur la base de leur profonde implication dans l’industrie.

Des entreprises intégrées verticalement comme Alcoa et des sociétés énergétiques telles que Shenhua Energy, où l’électricité, les ports et les chemins de fer représentent une grande partie des revenus, posent un problème, tout comme les fabricants de batteries comme CATL, qui se déplacent de plus en plus en amont, mais où l’exploitation minière ne représente toujours qu’une petite partie de sa valorisation.  

Une autre considération concerne les sociétés diversifiées telles qu’Anglo American avec des filiales détenues majoritairement cotées séparément. Nous avons inclus Angloplat dans le classement mais exclu Kumba Iron Ore dans lequel Anglo détient une participation de 70 % pour éviter un double comptage. De même, nous avons exclu Hindustan Zinc qui est répertorié séparément mais détenu majoritairement par Vedanta.

De nombreux sidérurgistes possèdent et exploitent souvent des mines de minerai de fer et d’autres métaux, mais dans un souci d’équilibre et de diversité, nous avons exclu l’industrie sidérurgique, et avec cela de nombreuses entreprises qui possèdent des actifs miniers importants, notamment des géants comme ArcelorMittal, Magnitogorsk, Ternium, Baosteel, Adani Enterprises et bien d’autres.

Le siège social fait référence au siège opérationnel le cas échéant, par exemple BHP et Rio Tinto sont indiqués comme Melbourne, Australie, mais Antofagasta est l’exception qui confirme la règle. Nous considérons que le siège social de la société se trouve à Londres, où elle est cotée depuis la fin des années 1800.

Veuillez nous faire part de toute erreur, omission, suppression ou ajout au classement ou suggérer une méthodologie différente.

Source : mining.com