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SOMISEN

16 pays d’Afrique australe approuvent un programme d’investissement de 17 milliards $ dans des infrastructures gazières

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Le plan directeur régional pour le gaz vise à améliorer l’approvisionnement en énergie et de diversifier le mix énergétique, qui demeure dominé par le charbon.

Les seize pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont approuvé un programme d’investissement de 17 milliards de dollars sur quinze ans dans des infrastructures gazières, a annoncé le bloc régional dans un communiqué publié le 17 août dernier.

Baptisé « Plan directeur régional pour le gaz 2023-2038 » (Regional Gas Master Plan 2023 -2038), ce programme a été approuvé lors du 43e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de la SADC, qui s’est tenu à Luanda, la capitale angolaise Luanda.

Le plan prévoit des investissements dans des infrastructures telles que les gazoducs et les terminaux de gaz naturel liquéfié en vue d’améliorer l’approvisionnement en énergie et de diversifier le mix énergétique, qui demeure dominé par le charbon à l’échelle régionale.

Plusieurs découvertes d’importants gisements de gaz naturel ont été annoncées ces dernières années dans plusieurs pays membres de la SADC comme le Mozambique, la Tanzanie, la Namibie, l’Afrique du Sud, l’Angola et la RD Congo.

« Les nouveaux projets de charbon étant peu probables, l’énergie nucléaire étant considérée comme coûteuse et le changement climatique menaçant la production hydroélectrique, il ne reste que peu d’options. Le gaz constitue une source d’énergie qui peut accélérer le développement du réseau électrique », a souligné la SADC, indiquant que les Etats membres du bloc régional ont des populations croissantes ainsi qu’un besoin urgent de stimuler la croissance économique inclusive et de réduire la pauvreté et les inégalités des revenus.

Source : Agence Ecofin

Lesotho : le ralentissement du marché des diamants touche aussi le propriétaire de la mine Letšeng

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En 2023, le géant De Beers a déjà enregistré trois baisses consécutives de revenus pour les séries de ventes aux enchères qu’il organise chaque année. Un résultat lié à la faiblesse de la demande mondiale et à la baisse des prix, qui concerne la plupart des producteurs de diamants naturels.

Au Lesotho, Gem Diamonds a publié le 22 août une mise à jour sur ses résultats opérationnels et financiers au cours du premier semestre 2023. Elle annonce notamment une baisse de 22 % en glissement annuel du prix moyen atteint pour chaque carat vendu sur la période. C’est le dernier exemple en date du ralentissement observé sur le marché mondial depuis quelques mois.

Dans le détail, la compagnie cotée à la bourse de Londres explique que ses revenus sont passés de 88,9 millions de dollars au premier semestre 2022 à 71,6 millions de dollars pour la même période cette année. Pourtant, la quantité de diamants vendus a progressé de 3 % pour atteindre 52 163 carats. Ces ventes impliquent un diamant rose de 6,63 carats, pour lequel Gem Diamonds a enregistré le troisième prix en dollar le plus élevé par carat dans l’histoire de la mine Letšeng, soit 282 889 dollars.

« Le marché mondial des diamants bruts a connu un ralentissement en 2023. Une diminution du nombre de gros diamants de grande valeur récupérés, combinée à la pression du marché, a eu un impact négatif sur le dollar moyen par carat et sur les recettes réalisées au cours de la période », conclut la compagnie.

Les raisons de la baisse des prix

Gem Diamonds est loin d’être le seul producteur de diamants touché par le ralentissement du marché. Les trois dernières ventes aux enchères organisées par De Beers se sont par exemple conclues par une baisse en glissement annuel des revenus générés, alors que Petra a reporté en juin une session de vente de diamants dans l’espoir d’une remontée des prix dans l’année.

Pour le géant De Beers qui exploite des diamants au Botswana, en Namibie et en Afrique du Sud, la situation sur le marché est liée en partie aux « défis macroéconomiques mondiaux ». L’inflation élevée et les risques de récession réduiraient la demande, ce qui favorise une baisse des prix. Cela ne signifie cependant pas que les consommateurs achètent moins de diamants, mais plutôt qu’ils se rabattent sur les diamants synthétiques dont les ventes explosent.

Selon Paul Zimnisky, l’un des principaux analystes mondiaux de l’industrie du diamant, les ventes de bijoux en diamants synthétiques ont enregistré un bond de 38 % en glissement annuel en 2022, atteignant près de 12 milliards de dollars. À titre de comparaison, ces ventes se situaient à moins d’un milliard en 2016. C’est également en 2022 que les ventes de bijoux en diamants synthétiques ont dépassé pour la première fois la barre des 10 % des ventes totales de bijoux en diamants.

Autre donnée intéressante, les diamants de laboratoire ont engrangé en juillet une part de marché estimée à 49,9 % des diamants en vrac vendus par les détaillants spécialisés américains, contre 20 % en janvier 2021. Selon Edahn Golan, autre analyste du marché qui a donné l’information, c’est une tendance qui pourrait se poursuivre l’année prochaine.

Ces évolutions peuvent inquiéter plusieurs pays africains, le Botswana en tête, qui tirent une large part de leurs revenus miniers de l’exploitation des diamants naturels. Elles obligent surtout les différents acteurs impliqués (compagnies et gouvernements notamment) à réexaminer les stratégies de vente et de marketing, afin de maintenir l’attrait des consommateurs pour ces merveilles de la nature.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : la cotation en bourse du propriétaire de la mine de lithium Goulamina est suspendue depuis plus d’un mois

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Le Mali devrait devenir en 2024 le premier producteur ouest-africain de lithium, grâce au projet Goulamina piloté par la compagnie Leo Lithium. Cette dernière a volontairement suspendu son inscription en bourse depuis plusieurs semaines, en raison de discussions encore confidentielles avec Bamako.

La compagnie minière Leo Lithium cotée sur la bourse australienne ASX, a soumis le 23 août une nouvelle demande destinée à prolonger sa suspension volontaire de la bourse. Cette mesure en place depuis le 20 juillet dernier, et déjà prolongée à plusieurs reprises, s’explique par des « discussions incomplètes en cours avec le gouvernement du Mali », pays ouest-africain dans lequel la compagnie développe la mine de lithium Goulamina.

Les discussions portent sur une correspondance transmise il y a plus d’un mois à Leo Lithium par les autorités locales et dont le contenu n’a pas été divulgué. La suspension volontaire ne devrait prendre fin qu’une fois qu’un communiqué plus détaillé à propos de ces discussions sera publié.

Pour rappel, Leo Lithium est en train d’achever les travaux de construction de la première mine de lithium du Mali. Avant l’entrée en production complète de Goulamina au premier semestre 2024, avec la production du premier concentré de spodumène, la compagnie australienne compte exporter jusqu’à 180 000 tonnes de minerai à expédition directe (DSO) via le port d’Abidjan. Les premières livraisons devraient commencer au dernier trimestre 2023.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : la durée de vie de la mine d’or Yaouré sera bientôt prolongée

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La Côte d’Ivoire vise une production d’or supérieure à 50 tonnes en 2023, grâce à l’entrée en service de nouvelles mines. Le pays ouest-africain peut également compter sur les mines déjà existantes, où l’exploration se poursuit.

Perseus Mining va lancer au cours du dernier trimestre de septembre 2023 une actualisation du plan minier à sa mine d’or ivoirienne Yaouré. Cette mise à jour, destinée à prolonger la durée de vie actuelle du projet, intervient après l’annonce le 23 août par la compagnie d’une hausse des réserves de minerai souterraines de CMA, l’un des gisements de la mine.

D’après le communiqué, les réserves en question ont augmenté de 300 000 onces et atteignent désormais 4,9 millions de tonnes titrant 3,51 g/t d’or, soit 559 000 onces. Le programme de forage qui a permis cette amélioration s’est aussi étendu au gisement principal de Yaouré et a permis de découvrir 6,9 millions de tonnes de minerai avec une teneur en or de 1,82 g/t, soit 403 000 onces de réserves supplémentaires à la mine à ciel ouvert. Notons que la viabilité économique de l’exploitation de ces réserves est déjà confirmée.

« Depuis la première coulée d’or à Yaouré, cette mine a dépassé à plusieurs reprises nos attentes à presque tous les niveaux […]. Sur la base de ce que nous avons vu jusqu’à présent, nous sommes optimistes et pensons qu’une fois établie, l’exploitation souterraine de Yaouré se poursuivra pendant de nombreuses années à l’avenir », a commenté Jeff Quartermaine, PDG de la compagnie.

Pour rappel, Perseus est également présent à la mine d’or Sissingué en Côte d’Ivoire. Avec sa mine Edikan au Ghana, la compagnie australienne a produit 535 281 onces d’or sur ses trois opérations en Afrique de l’Ouest, au cours de l’exercice financier 2023 achevé le 30 juin dernier.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : revenus et production en hausse au premier semestre 2023 pour le propriétaire de la mine d’or Syama

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L’australien Resolute Mining est propriétaire des mines d’or Syama au Mali et Mako au Sénégal. Elle a produit 170 903 onces sur les deux actifs au premier semestre 2022 et généré 317,7 millions de dollars.

La compagnie minière australienne Resolute Mining a enregistré des revenus de 329,5 millions de dollars au premier semestre 2023, en hausse de 3,7 % en glissement annuel. Cette performance s’accompagne d’une production d’or qui a également augmenté de 3 % pour atteindre 176 629 onces, précise un communiqué publié le 23 août par le propriétaire des mines d’or Syama au Mali et Mako au Sénégal.

Au Mali, la production d’or au premier semestre 2023 a atteint 112 787 onces à Syama, contre 103 679 onces pour la même période l’année dernière. Dans le même temps, la mine d’or sénégalaise Mako a enregistré une baisse de 5 % en glissement annuel de la production, qui a atteint 63 843 onces. Cette baisse au Sénégal n’a cependant pas remis en cause les objectifs de Resolute qui vise toujours une production d’or de 350 000 onces en 2023.

Source : Agence Ecofin

Zambie : Vedanta prêt à régler 250 millions de dollars dus par Konkola pour récupérer ses actifs de cuivre

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La Zambie a saisi les actifs de Vedanta en 2019, accusant la compagnie de ne pas tenir ses promesses. Alors que la production nationale de cuivre baissera pour la troisième année consécutive en 2023, des investissements sont plus que jamais nécessaires dans le pays, notamment à Konkola.

Le géant minier anglo-indien Vedanta Resources est prêt à régler une dette de 250 millions de dollars due par son ancienne filiale Konkola Copper Mines à des fournisseurs en Zambie. C’est ce qu’a indiqué le milliardaire indien Anil Agarwal, dans une interview à Bloomberg.

Il s’agit d’un énième appel du pied de l’homme d’affaires, à qui appartient Vedanta, au gouvernement zambien. Lusaka a en effet repris à Vedanta les actifs de cuivre de Konkola Copper Mines en 2019, accusant la compagnie de ne pas tenir ses promesses d’investissements et de payer peu d’impôts. Depuis, Vedanta tente de négocier un retour dans le pays et a notamment promis investir 1 milliard de dollars pour doubler la production à Konkola.

Actuellement, les actifs de Konkola, puits miniers, fonderie et raffinerie, permettent de produire seulement 50 000 tonnes de cuivre. Le gouvernement dirigé par le président Hakainde Hichilema élu en 2021, s’est engagé à porter la production de cuivre jusqu’à 3 millions de tonnes d’ici la fin de la décennie. Pour cela, il doit notamment trouver le moyen d’augmenter les investissements miniers, à Konkola, mais aussi au niveau des actifs de Mopani rachetés à Glencore.

En attendant, la production de cuivre devrait enregistrer cette année une troisième baisse consécutive et atteindre, à 682 431 tonnes, son plus bas niveau depuis 14 ans.

Source : Agence Ecofin

Mali : le nouveau code minier n’affectera pas les mines d’or déjà existantes (compagnies)

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Le Parlement du Mali a adopté le 8 août dernier un nouveau code minier. Il permet notamment à l’État d’augmenter sa participation dans les mines d’or du pays, et de générer des revenus annuels supplémentaires de 500 milliards de francs CFA pour les caisses publiques.

L’optimisme est de mise chez les compagnies minières exploitant l’or au Mali, après l’adoption d’un code minier début août. Alors que la nouvelle réglementation introduit une part plus importante pour l’État dans les projets miniers, les canadiens B2Gold et Barrick estiment que le statu quo devrait être maintenu pour leurs mines d’or dans le pays

« Un projet minier existant comme la mine Fekola, dont la convention est conforme aux règles minières en vigueur au moment où la convention a été conclue, ne devrait pas être affecté par le nouveau code minier », a estimé B2Gold auprès de Reuters.

Un porte-parole du deuxième producteur mondial d’or, Barrick Gold, a par ailleurs affirmé à l’agence de presse britannique que les discussions avec les gouvernements successifs au Mali sont « constructives » et qu’un moyen mutuellement acceptable pour les deux parties sera trouvé afin de permettre à la compagnie de poursuivre ses activités. Pour rappel, Barrick exploite le complexe Loulo-Gounkoto qui constitue, avec 684 000 onces livrées en 2022, la plus grande mine d’or du Mali.

Parmi les compagnies étrangères présentes dans le pays, on retrouve l’australien Resolute Mining, Allied Gold Corp ou encore le britannique Hummingbird Resources. Pour le moment, les implications effectives du nouveau code minier pour ces différentes entreprises ne sont pas vraiment connues. Il faudra au moins attendre la promulgation de la loi, une fois signée par le président Assimi Goita, et l’adoption de ses décrets d’application pour mieux cerner l’étendue des nouvelles règles.

Un impact sur les nouveaux projets ?

Avec plus de 72 tonnes d’or produites en 2022, le Mali est le deuxième producteur ouest-africain d’or et le troisième à l’échelle continentale. Avec d’importantes réserves inexploitées et de multiples projets plus ou moins avancés, les récentes prévisions tablent sur une hausse de la production d’or dans les années à venir. Le changement de code minier, qui fait potentiellement passer la part des nationaux et des investisseurs locaux à 35 %, contre 20 % actuellement, pourrait néanmoins contrarier les ambitions du pays.

La nouvelle législation devrait en effet rendre les compagnies minières plus prudentes à propos de nouveaux investissements dans le pays. Un porte-parole de Hummingbird a notamment indiqué qu’il faudra « en tenir compte dans toute décision d’investissement future pour des projets potentiels relevant de la compétence de cette nouvelle loi minière ».

« Il y a un risque que la nouvelle loi minière ne soit que la pointe de l’iceberg […]. Elle découragera probablement les opérateurs existants de développer de nouveaux projets et les mineurs étrangers d’investir au Mali », estime Mucahid Durmaz, analyste principal pour l’Afrique chez Verisk Maplecroft.

En Zambie par exemple, l’adoption d’un nouveau régime fiscal en 2018 a sérieusement affecté le climat des affaires, motivant notamment le premier producteur de cuivre du pays (First Quantum Minerals) à bloquer pendant plusieurs années un investissement de plus d’un milliard de dollars.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Sénégal : le FPSO du projet pétrolier de Sangomar achevé à 90 %

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Récemment, Africa Finance Corporation a indiqué qu’elle injectera 54,4 millions $ dans le projet pétrolier de Sangomar dont les travaux de développement semblent évoluer à grands pas vers la finalisation.

La construction de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) relative au projet pétrolier sénégalais de Sangomar est presque achevée. D’après des informations communiquées mardi 22 août par le ministère sénégalais du Pétrole et de l’Énergie, les activités de construction de l’infrastructure sont exécutées à 90 %.

D’ici février 2024, l’ouvrage, dont la réalisation est assurée à Singapour par le constructeur naval japonais MODEC, devrait atteindre les côtes maritimes du Sénégal. Une étape clé pour la mise en production du gisement pétrolier annoncée pour juin 2024.

En juillet dernier, l’opérateur du projet Woodside Energy a signalé des travaux supplémentaires à effectuer sur l’installation. La situation a accru de 7 à 13 %, le budget initialement prévu pour le projet qui est ainsi passé à une fourchette entre 4,9 et 5,2 milliards $.

D’après Meg O’Neill, PDG de Woodside Energy, l’exécution de ces opérations devrait limiter l’impact sur le calendrier de livraison de l’installation. Un choix opérationnel qui garantit « le démarrage de la production conformément au calendrier ajusté et à la montée en puissance des opérations comme prévue ».

À terme, les parties prenantes ciblent une production de 100 000 barils par jour, une fois le FPSO bouclé et mis en service. De façon globale, le projet Sangomar affiche un taux d’exécution de 88 %.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Égypte : IPR Energy découvre du brut dans la zone d’intérêt d’Alamein/Yidma

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En mai dernier, IPR Energy Group avait déjà réalisé un succès opérationnel dans le désert occidental, grâce à la découverte d’une réserve pétrolière dans la concession North Beni Suef.

La compagnie pétrolière IPR Energy Group a annoncé, lundi 21 août, la découverte d’un gisement de pétrole brut dans la zone d’intérêt d’Alamein/Yidma. Il s’agit d’un périmètre de production, situé en Égypte, dans le désert occidental.

Cette réalisation est consécutive à une campagne de forage menée via le puits de développement Alamein 48-K qui a permis d’entrecouper une poche de 27 pieds, dans la formation géologique inférieure de Kharita, à 8 960 pieds de profondeur.

D’après les résultats des tests de débit, le puits affiche un taux de production journalier moyen de 3 300 barils de pétrole. Le plan d’IPR, c’est de mettre Alamein 48-K immédiatement en service en se basant les installations de production déjà opérationnelles sur le périmètre. Selon Mahmoud K. Dabbous, PDG d’IPR, cette découverte « a révélé un potentiel substantiel dans la formation géologique inférieure de Kharita ».

IPR détient 100 % des droits d’exploitation de la zone d’intérêt d’Alamein/Yidma qui, selon les données de l’entreprise, livre actuellement une production de plus de 6 500 b/j répartie sur huit concessions.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Ouganda : Africa Finance Corporation compte investir 95,25 millions $ pour améliorer la logistique pétrolière

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Africa Finance Corporation (AFC) soutient activement le développement des activités énergétiques en Afrique en matière d’infrastructures. Récemment, l’institution financière a annoncé son intention d’injecter des fonds dans le projet pétrolier sénégalais Sangomar.

Africa Finance Corporation a annoncé mercredi 23 août qu’elle fournira à l’Ouganda 95,25 millions $ pour aider le pays, à renforcer son dispositif logistique dans le secteur pétrolier. Concrètement, cet investissement devrait directement bénéficier à Mahathi Infra Uganda, une société locale dont le champ d’expertise couvre l’ingénierie en matière d’infrastructures pétrolières et maritimes.

Selon les précisions de l’AFC, l’investissement octroyé à cette entreprise servirait essentiellement à l’installation de deux barges autopropulsées. Des ouvrages typiquement conçus pour l’exécution d’opérations sur le lac Victoria.

Le financement va également être utilisé pour mettre en place 14 réservoirs de stockage de pétrole et 20 quais de chargement de camions. Il intègre par ailleurs l’aménagement d’une jetée et la construction d’un parking pouvant accueillir 50 camions.

« Grâce à cet investissement, nous modifions le paysage du transport pétrolier en Ouganda. En adoptant une solution à faible taux d’émission, nous réduisons les coûts de manière significative, atténuons l’encombrement des routes et améliorons la mobilité et l’accessibilité. Ces facteurs conduisent collectivement à une croissance économique durable et à une productivité accrue », a déclaré Samaila Zubairu (photo), le PDG de l’AFC.

Il y a quelques jours, l’institution financière a indiqué qu’elle fournirait 54,4 millions $ pour soutenir les travaux de développement de champ pétrolier sénégalais Sangomar qui affiche actuellement un taux d’exécution global de 88 %.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin