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Résultats du groupe minier CMOC : une hausse de la production en RDC au premier semestre 2023

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( CMOC) – CMOC a annoncé, ce mercredi 30 août, ses résultats commerciaux pour le premier semestre 2023. Au premier semestre 2023, dû à l’impact de la perturbation des exportations des produits de cuivre et de cobalt TFM et de l’évolution négative du prix du marché des produits phosphatés, CMOC a enregistré un chiffre d’affaires de 12,22 milliards USD, en baisse de 5,49 % en glissement annuel.

Le groupe a réalisé un bénéfice net attribuable à la société mère de 99,08 millions USD, en baisse de 83,05 %, un flux de trésorerie opérationnel net de 1,23 milliards USD, en hausse de 3,06 %, et un bénéfice par action de 0,005 USD.

CMOC a enregistré une hausse de sa production dans ses différents secteurs d’activités. En République démocratique du Congo, TFM et KFM ont produit de 156 318 tonnes de cuivre, soit une hausse de 25 %. La production de cobalt a augmenté de 86%, atteignant 19 418 tonnes. En Chine, 3 813 tonnes de tungstène ont été produites, ainsi que 8 389 tonnes de molybdène, en hausse de 8 % par rapport à l’année précédente. Au Brésil, les volumes de production de niobium et d’engrais phosphatés ont été respectivement de 4 695 tonnes et 547 864 tonnes. En Australie, 12 564 tonnes de cuivre ont été produites, ainsi que et 9 550 onces d’or, en hausse de 12 % et 14% respectivement.

Le premier semestre 2023 a également été marqué par la résolution du désaccord sur les redevances TFM. La société a signé un accord de règlement avec la Gécamines, ce qui a permis de lever la plus grande incertitude qui pesait sur le développement de la société. Les exportations de produits de cuivre et de cobalt de TFM ont pu reprendre.

Les opérations ont également connu certains progrès significatifs. La zone médiane du projet de minerai mixte TFM a été mise en service avec succès et l’installation de l’usine d’acide dans l’installation de grillage a été achevée à 97 %. Le site de KFM a également été mis en service au deuxième trimestre et a déjà atteint la pleine production prévue.

Engagé à améliorer ses performances ESG, CMOC a créé un nouveau département chargé de mettre en œuvre la stratégie ambitieuse de développement durable du Groupe. L’entreprise s’est engagée à atteindre le pic de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2050, en contribuant comme il se doit aux objectifs mondiaux de pic de carbone et de neutralité carbone.

Comme l’explique M. Sun Ruiwen, CEO de CMOC : « Notre engagement en faveur d’une industrie minière plus durable se traduit par l’amélioration de notre notation ESG lors de ce premier semestre 2023. En passant de la note A à AA, notre performance se situe parmi les 16% les plus élevés de la notation MSCI de l’industrie mondiale des métaux non ferreux. Les sites miniers de CMOC ont maintenu de solides performances en matière de santé, de sécurité et d’environnement, où aucun accident mortel et aucun incident environnemental n’est à signaler. »

A propos de CMOC

CMOC Group Limited a été créée en 1969 et, est une société de gestion privée cotée à la bourse de Hong Kong et à la bourse de Shanghai, respectivement en 2007 et 2012. CMOC est une société internationale spécialisée dans engagée dans l’exploration, l’exploitation minière, le traitement, le raffinage, la commercialisation et le commerce de métaux rares. Les principaux actifs et opérations de la société sont situés en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud, en Océanie et en Europe. L’entreprise est un des plus grands producteurs mondiaux de tungstène, molybdène et niobium, le deuxième producteur de cobalt et un producteur de cuivre de premier plan dans le monde. Elle est également le deuxième plus grand producteur d’engrais phosphatiques au Brésil. En termes d’activités commerciales, la société figure parmi les trois premiers négociants de métaux de base au monde. L’entreprise figure maintenant parmi les leaders de l’industrie minière internationale avec un investissement cumulé de plus de 7 milliards de dollars et emploie plus de 12 000 personnes.

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Source : Agence Ecofin

Mozambique : l’australien Triton obtient une concession minière non loin de la plus grande mine africaine de graphite

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La mine Balama est la plus grande mine de graphite d’Afrique et l’atout majeur du Mozambique pour maintenir son statut de premier producteur du continent pour ce matériau essentiel aux batteries de véhicules électriques. Le succès de Syrah sur ce projet inspire d’autres sociétés dans la région.

Le gouvernement mozambicain a octroyé une concession minière de 25 ans à Triton Minerals pour son projet de graphite Cobra Plains. Le projet est situé à seulement 10 km de Balama (opérée par Syrah Resources), plus grande mine de graphite du continent africain.

Le projet héberge une ressource JORC de 103 millions de tonnes, titrant 5,2 % de carbone graphitique total (5,7 millions de tonnes). Si Triton possède le projet depuis plusieurs années, elle n’a pas beaucoup communiqué sur l’évolution des travaux d’exploration sur le site au cours de ces dernières années.

Le dernier article d’Agence Ecofin sur le projet remonte à 2014, et la compagnie croyait à l’époque détenir « le 4ème plus grand gisement de graphite au monde, en termes de tonnage ».

Pour Andrew Frazer, directeur exécutif de la compagnie, l’obtention de cette concession à Cobra Plains signifie que « Triton possède désormais deux ressources graphitiques d’importance mondiale avec un mélange diversifié de tailles de flocons », pouvant être utilisé pour des applications variées tant dans le secteur des batteries que dans celui de la construction.

La seconde ressource à laquelle il fait allusion est celle du projet Ancuabe où la société a concentré ses efforts au cours des dernières années. En juillet dernier, elle a publié une étude de faisabilité actualisée qui réduit le coût de construction de la mine à 90,3 millions de dollars, tablant sur une production annuelle d’environ 70 000 tonnes de concentré de graphite. La compagnie est actuellement en quête de financement pour concrétiser le potentiel du projet.

Louis-Nino Kansoun

Source : Agence Ecofin

Formation des ingénieurs : l’Algérie propose son expertise au Tchad

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L’Algérie et le Tchad entendent renforcer leur coopération dans divers secteurs, dont celui des mines. Dans ce secteur, le premier pays veut aider le second à constituer une main-d’œuvre qualifiée en vue de tirer profit de ses ressources pétrolière et minière.   

L’Algérie veut partager son expertise en matière de formation des ingénieurs avec le Tchad. Ce sujet est au centre d’une rencontre entre le nouvel ambassadeur de la République d’Algérie au Tchad, Bennaoum Djamel Eddine Omar (photo, à gauche), et le ministre tchadien des Mines et de la Géologie, Abdelkerim Mahamat (photo, à droite), le lundi 28 août.

« L’Algérie, à travers notamment son institut de pétrole et des mines peut contribuer énormément aux renforcements des capacités des ingénieurs tchadiens et contribuer à la mise en place d’une carte géologique stratégique », a déclaré Bennaoum Djamel Eddine Omar.

Le diplomate algérien n’a pas donné plus de détails sur la mise en œuvre de cette coopération. Cependant, le ministre tchadien a suggéré la formation des ingénieurs à différents niveaux, avec notamment le déplacement d’une délégation de haut niveau en Algérie pour partager les expériences.

Pour rappel, l’Ambassadeur algérien, qui vient de prendre fonction dans le pays d’Afrique centrale, a indiqué que son pays s’investirait dans le développement des secteurs clés de l’économie nationale dont le secteur minier, afin de renforcer la coopération entre l’Algérie et le Tchad.

Vanessa Ngono Atangana

Source : Agence Ecofin

Tentative de coup d’État : le groupe minier français Eramet suspend ses activités au Gabon

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A l’aube du 30 août, un groupe d’hommes se réclamant des forces de défense et sécurité du Gabon a annoncé l’annulation de l’élection présidentielle du 26 août donnant vainqueur le président en place Ali Bongo. Ils ont également dissous les institutions de la république et fermé les frontières.

L’action du groupe français Eramet a plongé de plus de 20 % pour se négocier à 60,90 euros vers 9h GMT, le 30 août à la bourse de Paris. Cette baisse intervient dans la foulée de l’annonce de la suspension de ses activités au Gabon, alors qu’une tentative de coup d’État est en cours dans le pays d’Afrique centrale où la compagnie minière exploite du manganèse.

Dans un communiqué repris par la presse de l’Hexagone, Eramet a indiqué avoir « mis à l’arrêt » ses opérations en vue de « protéger la sécurité de [son] personnel et l’intégrité de [ses] installations […] suite aux derniers évènements en cours ». Le trafic ferroviaire destiné notamment au transport du minerai, a été suspendu, précise un porte-parole à Reuters.

Eramet détient en majorité la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) qui exploite notamment dans le pays la plus grande mine de manganèse au monde. La compagnie française emploie quelque 8 000 personnes au Gabon et y a produit 2,6 millions de tonnes de manganèse au premier semestre 2023, en baisse de 27 % en glissement annuel.

Notons que la tentative de coup d’État en cours au Gabon est l’œuvre d’un groupe d’hommes se réclamant des forces de défense et sécurité du Gabon. Ils ont annoncé à la télévision nationale l’annulation de l’élection présidentielle du samedi 26 août dernier, donnant le président Ali Bongo vainqueur. En France, le gouvernement suit la situation avec « la plus grande attention », a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne, alors que Pékin a appelé à « garantir la sécurité » du chef d’État Ali Bongo.

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : les ressources minérales du projet de cuivre Okiep revues à la hausse

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Alors qu’elle s’active pour concrétiser le potentiel de son projet de cuivre et zinc Prieska, Orion Minerals avance parallèlement dans l’exploration d’un deuxième projet en Afrique du Sud. Il s’agit du projet Okiep qui a déjà produit par le passé plus de 2 millions de tonnes de cuivre.

En Afrique du Sud, le projet Okiep héberge potentiellement plus de cuivre qu’initialement prévu par son propriétaire Orion Minerals. Dans une mise à jour opérationnelle publiée lundi 28 août, la compagnie cotée à Johannesburg a revu à la hausse l’estimation de ressources d’une partie du projet, en l’occurrence les gisements « Flat Mines ».

La société a identifié sur trois prospects une ressource totale de 9,3 millions de tonnes titrant 1,3 % de cuivre (130 000 tonnes de cuivre contenu), dont 7,4 millions de tonnes à une teneur de cuivre de 1,4 % classées dans les catégories « mesurée et indiquée ». Additionnée aux 2,5 millions de tonnes précédemment déclarées sur trois autres prospects, cela porte la ressource minérale de ces gisements à 12 millions de tonnes, à une teneur de 1,4 % de cuivre.

« Suite à un examen géologique détaillé, nous avons été en mesure d’augmenter les ressources minérales totales de la zone Flat Mines et plus important encore d’accroître la confiance dans le modèle de ressources. Il s’agit d’un résultat très positif qui a maintenant été intégré à l’étude de faisabilité bancable du projet OCP », a commenté le DG Errol Smart.

Il faut noter que la nouvelle estimation à Okiep intervient un mois seulement après la mise à jour des ressources minérales d’un autre projet de la compagnie en Afrique du Sud. Selon l’évaluation de fin juillet dernier, le projet Prieska héberge des ressources minérales totales de 31 millions de tonnes titrant 1,2 % de cuivre et 3,6 % de zinc, soit 370 000 tonnes de cuivre et 1,1 million de tonnes de zinc. Orion Minerals y exécute une stratégie d’exploitation minière précoce afin de lancer rapidement la production sur le site.

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : la mine d’or Sanbrado a généré environ 200 millions $ de revenus au premier semestre 2023

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Le secteur minier du Burkina Faso, dominé par l’exploitation de l’or, représente 16 % du PIB et plus de 80 % des exportations. La mine Sanbrado exploitée par l’australien West African Resources, contribue à ces performances depuis 2020, avec une production d’or supérieure à 6 tonnes chaque année.

La compagnie minière West African Resources a généré 308,11 millions de dollars australiens (198,25 millions $) au premier semestre 2023, grâce aux ventes d’or provenant de sa mine Sanbrado au Burkina Faso. C’est ce qu’elle indique dans son rapport financier pour la période publié le 29 août, précisant qu’il s’agit d’une baisse de 4 % en glissement annuel.

Cette diminution s’explique par une réduction des quantités vendues (108 173 onces au premier semestre 2023 contre 123 561 onces pour la période correspondante en 2022), elle-même imputable à la baisse de 13 % en glissement annuel de la production d’or sur la période. Notons que l’écart de revenus aurait sans doute été plus important sans la hausse de 10 % du prix moyen obtenu par once vendu, par rapport au premier semestre 2022.

Pour rappel, West African Resources veut produire 210 à 230 000 onces cette année à la mine d’or Sanbrado. Après 113 009 onces au premier semestre, l’actif détenu à 10 % par le gouvernement du Burkina Faso reste bien placé pour atteindre ces objectifs.

Source : Agence Ecofin

Mali : Assimi Goita promulgue le nouveau code minier

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Le Mali est le deuxième producteur d’or en Afrique de l’Ouest. Pour accroitre les recettes générées par le métal jaune et jugées insuffisantes par un récent audit, les autorités ont élaboré et fait adopter un nouveau code minier par le Parlement début août.

Au Mali, le président de la Transition a promulgué le lundi 28 août le nouveau code minier adopté en début de mois par les députés.

Cette loi doit permettre de générer des recettes publiques supplémentaires de 500 milliards de francs CFA (803 millions $), en portant notamment la part de l’État et des investisseurs locaux dans les mines jusqu’à 35 %, contre un maximum de 20 % actuellement.

Parmi les autres changements apportés par le nouveau code, le ministre des Mines Amadou Keita a indiqué que les titres miniers seront désormais signés par plusieurs ministres, dans un souci de « transparence et d’inclusivité ». Le phénomène des compagnies minières qui font traiter leur minerai d’or dans d’autres mines afin de bénéficier d’avantages fiscaux, entrainant au passage des pertes pour l’État, sera également réprimé.

Evoquant le rapport d’audit des mines d’or, à l’origine de la révision du code minier de 2019, le ministre des Finances Alousséni Sanou a indiqué que les conclusions, transmises au chef de l’État, montrent des manques à gagner pour l’État de l’ordre de « 300 à 600 milliards de francs CFA » (497 millions à 995 millions de dollars).

« Si les faits sont établis, il s’agira de renégocier ce qui est renégociable et de récupérer ce qui est récupérable. Il est possible de récupérer 300 à 400 milliards de francs CFA au bout des négociations [avec les compagnies minières, Ndlr] », a ajouté M. Sanou, au micro de la télévision nationale.

Pour rappel, les compagnies minières opérant sur l’or au Mali incluent Barrick Gold, deuxième producteur mondial du métal jaune, B2Gold, Allied Gold, Resolute Mining et Hummingbird Resources. Pour le moment, il n’est pas possible de déterminer si les modifications du code minier affecteront leurs accords avec l’État malien, même si ces compagnies se montrent optimistes.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Plus d’un an après sa scission avec Anglo, le sud-africain Thungela prend le contrôle d’une mine de charbon en Australie

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Fin mars 2022, Anglo American annonçait la vente de ses parts restantes dans Thungela, société à laquelle elle a cédé quelques mois plus tôt la gestion de ses actifs de charbon thermique en Afrique du Sud. Cette dernière est désormais engagée dans une stratégie d’expansion à l’international.

La compagnie sud-africaine Thungela Resources prendra le contrôle opérationnel de la mine australienne de charbon Ensham, à partir du 1er septembre. Elle a annoncé cette semaine la finalisation d’une transaction lancée en février dernier et visant à acquérir une participation majoritaire dans Sungela Holdings, détenteur de l’actif.

En clôturant cette acquisition importante, plus d’un ans après sa séparation d’Anglo American, Thungela Resources fait un grand pas dans sa stratégie d’expansion sur le marché international du charbon. La mine Ensham devrait en effet assurer environ 2,7 millions de tonnes de production exportable cette année, à un coût franco à bord compris entre 110 et 120 dollars la tonne.

« Nous sommes ravis d’accueillir nos collègues d’Ensham au sein de la famille Thungela alors qu’ils continuent de s’appuyer sur une fière histoire de production dans le Queensland […] », a commenté le PDG de Thungela, July Ndlovu qui indique que la transaction s’aligne avec l’objectif de la société de créer de la valeur de manière responsable.

La prise de contrôle par Thungela de la mine Ensham intervient alors que BMI Research a revu à la baisse ses prévisions pour le prix du charbon. Le prix de la tonne de charbon thermique au port de Newcastle en Australie, l’indice de référence, devrait se situer entre 150 et 200 dollars pour le reste de l’année. La moyenne devrait toutefois rester supérieure aux niveaux d’avant le conflit russo-ukrainien.

En plus de sa nouvelle mine en Australie, Thungela devrait profiter pour plusieurs mois encore d’une bonne dynamique sur le marché du charbon avec ses autres actifs. Pour rappel, le portefeuille d’Anglo American transféré à Thungela Resources comprenait les mines Goedehoop, Greenside et Khwezela (en propriété exclusive), Zibulo (détenue à 73 %) et Mafube (coentreprise 50/50).

Source : Agence Ecofin

Tembo Gold élargit son empreinte sur l’or en Tanzanie avec l’acquisition d’un nouveau projet

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La Tanzanie est l’un des principaux producteurs d’or en Afrique. Alors que la transition énergétique offre à ce pays l’occasion d’exploiter ses autres ressources minérales, notamment le graphite et les terres rares, le métal jaune devrait continuer à jouer un rôle crucial dans l’économie locale.

En Tanzanie, la junior minière canadienne Tembo Gold a annoncé le 29 août la signature d’un accord en vue d’acquérir un projet aurifère adjacent à l’un de ses actifs dans le pays. Couvrant 19 km², le projet aurifère Dora borde à l’ouest, à l’est et au sud sa licence minière Imwelo, dont le processus d’acquisition a été annoncé plus tôt ce mois.

Une contrepartie en espèces dont le montant n’a pas été précisé sera versée au vendeur, présenté comme un particulier tanzanien. La transaction devrait être bouclée d’ici le 30 novembre 2023, sous réserve de l’accord des autorités locales compétentes et de résultats de recherche satisfaisants sur le permis minier.

« L’acquisition de ce permis de prospection […] fournit à la société une zone supplémentaire de géologie prospective avec une minéralisation aurifère, comme en témoignent les forages historiques et l’exploitation minière artisanale à grande échelle », explique David Scott, PDG de la compagnie.

Les forages historiques en question ont permis notamment d’identifier des ressources minérales indiquées de 90 800 onces d’or à une teneur de 1,19 g/t et des ressources minérales inférées de 424 310 onces d’or à une teneur de 1,43 g/t.

Source : Agence Ecofin

Libye : augmentation de production pétrolière dans la zone d’intérêt 47, exploitée Nafusah Oil Operations Company

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La Nafusah Oil Operations Company est une joint-venture de la compagnie publique libyenne du pétrole (NOC) et de la société pétrolière indonésienne PT Medco Energi International. Les deux sont liées par un accord de partage de production.

En Libye, la National Oil Corporation (NOC) a annoncé, lundi 28 août, que la Nafusah Oil Operations Company, l’une de ses filiales, peut désormais envisager d’augmenter les volumes de pétrole issus de l’exploitation de la zone 47.

Grâce au succès des opérations sur le puits A-4, ce dernier livre une production comprise entre 1 500 à 2 000 b/j de pétrole brut. Un plateau que les parties prenantes envisagent de porter à 10 000 b/j, à partir du 1er trimestre 2024, une fois une 1re unité de production lancée sur le site.

D’ici là, elles comptent utiliser pendant 6 mois, la station de production compacte exploitée par Al Jowfe Company, une filiale de la NOC spécialisée dans l’ingénierie pétrolière, pour réaliser l’évaluation continue de la qualité du pétrole brut produit.

Selon les prévisions, le pétrole extrait du puits A-4 sera, dans un premier temps, transporté vers le champ Tahara de l’Arabian Gulf Oil Company (AGOCO) avant d’être expédié vers le terminal pétrolier de Zawia. La canalisation prévue à cet effet devrait être achevée puis raccordée aux dispositifs de production du champ pétrolier El Feel, d’ici décembre 2023.

Depuis plusieurs mois, les autorités libyennes se sont engagées dans un vaste programme d’accroissement de la production pétrolière locale, via l’optimisation des performances des infrastructures.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin