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Africa Down Under est une conférence minière annuelle réunissant compagnies minières actives en Afrique et autres investisseurs miniers intéressés par le continent. C’est l’occasion pour certains gouvernements africains de mieux vendre les atours de leurs pays.

Le président botswanais Mokgweetsi Masisi (photo) a prononcé mercredi 6 septembre le discours d’ouverture de la conférence minière Africa Down Under, qui se déroule jusqu’au 8 septembre en Australie. Premier chef d’État à assister à cet évènement annuel destiné aux investisseurs australiens intéressés par le secteur minier africain, le dirigeant a profité de l’occasion pour vanter les atouts de son pays en la matière.

Selon le président, le Botswana cherche de plus en plus à diversifier son secteur minier au-delà de l’exploitation des diamants. À cet effet le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives pour identifier les ressources minérales disponibles et les numériser. L’Institut des géosciences du Botswana (BGI) mène ainsi un programme d’exploration systématique visant à cartographier progressivement l’ensemble du pays.

« L’environnement géologique du Botswana est propice à la production d’une variété de métaux, et la recherche de nouveaux produits minéraux, en particulier les éléments de terres rares et les métaux de batterie, est au cœur de la campagne d’exploration et de cartographie. L’évaluation de ces éléments critiques a pris une place prépondérante dans tout le pays », a détaillé Mokgweetsi Masisi, cité par Mining Weekly.

Pour rappel, le Botswana est déjà considéré comme l’une des meilleures destinations minières au monde et est le seul pays africain à figurer dans les 10 premières juridictions au monde pour l’attractivité minière, selon le classement annuel du think tank canadien Fraser Institute. Cependant, le pays souffre encore d’un manque de financement, comme d’autres juridictions minières africaines.

Alors que la cartographie s’est concentrée sur environ 30 % du territoire du Botswana, de nouveaux investissements permettraient d’augmenter cette proportion, notamment dans le désert du Kalahari. Le Botswana pourrait, par exemple, mieux développer l’industrie du cuivre qui émerge dans le pays, au moment où les analystes s’accordent sur une hausse considérable de la demande dans les années à venir.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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