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SOMISEN

À peine entrée en bourse, Allied Gold approuve un investissement de 500 millions de dollars pour une mine d’or en Éthiopie

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Le canadien Allied Gold détient des projets aurifères en Éthiopie, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Égypte. Son introduction en bourse lui a permis d’accroitre son capital pour financer le développement de ses projets à travers le continent et devenir un important producteur d’or.

En Éthiopie, Allied Gold Corp va mettre en œuvre un investissement de 500 millions $ pour développer le projet aurifère Kurmuk, dont 185 millions $ à dépenser en 2023 et 2024. C’est l’annonce faite le 11 septembre par la compagnie minière canadienne, après son introduction sur la bourse de Toronto (Toronto Stock Exchange) le même jour.

Cette entrée en bourse a notamment permis de mobiliser 267 millions $, dont 21 millions seront alloués au projet cette année pour les premiers travaux. Selon les plans actuels de la compagnie, le reste des fonds seront investis jusqu’à la mi-2026 et l’entrée en service de la mine est attendue pour le deuxième trimestre 2026. Une fois en production, la mine pourra atteindre une production annuelle moyenne de près de 275 000 onces sur les quatre premières années, et 240 000 onces en moyenne par an sur une durée de vie de la mine de 10 ans.

Pour rappel, Allied Gold détient 93 % d’intérêts dans Kurmuk, contre 7 % pour le gouvernement éthiopien.

Source : Agence Ecofin

Mali : Allied Gold va investir 61,6 millions $ en 2024 pour agrandir la mine d’or Sadiola

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Détenue à 20 % par le gouvernement malien, la mine d’or Sadiola a livré 175 000 onces l’année dernière. Elle a cependant le potentiel pour faire mieux selon son propriétaire Allied Gold. Ce dernier veut mettre en œuvre un plan en deux étapes pour y produire jusqu’à 400 000 onces par an d’ici 2029.

Au Mali, la mine d’or Sadiola pourra produire annuellement environ 200 000 onces en moyenne entre 2024 et 2028, contre 175 000 onces en 2022. C’est l’annonce faite le 11 septembre par son propriétaire canadien Allied Gold qui précise que le Conseil d’administration a approuvé à cet effet un investissement de 61,6 millions de dollars pour agrandir la mine.

Pour la phase 1 de cette extension, les fonds seront dépensés l’année prochaine dans la modernisation de l’usine de traitement de la mine. Conçue à l’origine pour traiter le minerai oxydé, elle sera optimisée afin d’être alimentée à 60 % en roche fraiche.

La phase 2 devrait permettre à partir de 2027 la construction d’une nouvelle usine de traitement, portant la production annuelle moyenne de la mine à 400 000 onces par an à partir de 2029. Au total, Allied Gold table sur une production moyenne de 300 000 onces par an sur les 19 années de vie de la mine.

Notons par ailleurs qu’un investissement est prévu pour le développement du projet aurifère Diba récemment acquis auprès d’Elemental Altus Royalties. Le minerai extrait sur cet actif sera transporté à la mine d’or Sadiola distante de seulement 15 km, pour y être traité. Au cours des deux prochaines années, cela pourrait porter la production annuelle de Sadiola à 230 000 onces, estime la compagnie.

Rappelons que la mise en œuvre de ces projets de croissance au Mali est rendue possible par l’introduction en bourse de la compagnie. Désormais cotée sur le Toronto Stock Exchange, Allied Gold a pu mobiliser 267 millions de dollars qui, associés aux flux de trésorerie générés par ses mines ouest-africaines, seront affectés à ses projets en Éthiopie et en Côte d’Ivoire. Dans ce dernier pays, la société exploite les mines d’or Agbaou et Bonikro. Elle veut produire plus de 360 000 onces cette année sur l’ensemble de ses opérations.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Une mine d’Alrosa livre le plus gros diamant de qualité gemme découvert en Russie depuis 10 ans

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Le plus gros diamant de qualité gemme de l’histoire est le Cullinan, une pierre de plus de 3 000 carats, extraite en Afrique du Sud en 1905. Ces dernières années, c’est au Botswana que certains des plus gros diamants de qualité gemme de l’histoire ont été récupérés.

En Russie, la mine de diamants de Mayat appartenant au géant Alrosa a récemment livré un diamant de 390,7 carats. C’est l’annonce faite le 10 septembre par la compagnie russe, qui précise qu’il s’agit de plus gros diamant de qualité gemme découvert dans le pays depuis 10 ans.

Ce diamant de 390,7 carats provient d’une mine située dans la République de Sakha, une région située dans l’Extrême-Orient russe, près de l’Arctique, et communément appelée Yakoutie. La dernière découverte aussi importante remonte à 2013 et concerne une gemme de 401 carats.

« La découverte de l’un des plus gros diamants de l’histoire de la Russie est sans aucun doute un événement sans précédent […] Les spécialistes doivent encore étudier et évaluer en détail le potentiel du diamant extrait et ses caractéristiques, mais, sans aucun doute, il s’agit d’un record pour notre société et pour l’industrie du diamant du pays », a commenté Pavel Marinychev, PDG d’Alrosa.

Pour rappel, Alrosa est le leader mondial de la production de diamants, quand on considère la quantité, représentant 90% de la production russe et 29% de la production mondiale. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la compagnie fait partie des entreprises russes sanctionnées par les États-Unis et ne peut plus directement vendre ses diamants sur le marché américain.

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : le britannique Less Common Metals veut s’approvisionner en terres rares à Phalaborwa

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Les métaux de terres rares sont essentiels à la transition énergétique. Alors que la production est depuis longtemps concentrée en Chine, des pays africains apparaissent progressivement comme une alternative, notamment pour les acheteurs européens et américains.

En Afrique du Sud, la future mine de terres rares Phalaborwa pourra alimenter l’installation de fabrication et de métaux d’alliages de terres rares de Less Common Metals (LCM) au Royaume-Uni. C’est le sens d’un accord d’approvisionnement récemment conclu entre cette société britannique et le propriétaire du projet Phalaborwa, Rainbow Rare Earths.

Selon les termes du partenariat annoncé lundi 11 septembre, Rainbow pourra fournir du néodyme, praséodyme, dysprosium et terbium, quatre éléments de terres rares jugés critiques, en raison de leur utilité pour la transition énergétique. Les aimants qu’ils permettent de produire sont en effet utilisés dans les véhicules électriques et les éoliennes, deux industries qui dépendent en partie de la Chine pour leur approvisionnement en minéraux critiques.

« Compte tenu de la concentration de la chaîne d’approvisionnement en terres rares, une relation avec Rainbow offre à LCM la possibilité de garantir un approvisionnement éthique des quatre oxydes de terres rares magnétiques essentiels à notre activité. Ce partenariat nous permettra donc de continuer à développer une chaîne d’approvisionnement en terres rares responsable et indépendante, au bénéfice du monde occidental », explique Albert Slot, DG de LCM.

Les deux parties ont convenu de négocier un accord contraignant d’achat d’oxydes de terres rares séparés provenant de Phalaborwa. L’accord fixera notamment les volumes et les prix en tenant respectivement compte des besoins de LCM et de la capacité de production totale de Phalaborwa d’une part, et des prix du marché pour les oxydes de terres rares d’autre part.

Pour rappel, le projet Phalaborwa devrait entrer en production en 2026, livrant 26 208 tonnes d’oxydes de terres rares sur une durée de vie de 14,2 ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mozambique : la production de graphite a baissé de 35 % au premier semestre 2023

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Le Mozambique est le premier producteur africain de graphite. Les performances du pays dans ce secteur dépendent largement de Balama, la plus grande mine africaine de graphite, où la production a été interrompue deux mois au deuxième trimestre, en raison de la situation sur le marché international.

Au Mozambique, la production nationale de graphite a chuté de 35 % en glissement annuel au premier semestre 2023, s’établissant à 58 708 tonnes. Il s’agit par ailleurs d’un taux de réalisation de 22 % par rapport aux 270 000 tonnes que le pays veut produire en 2023, précise un document budgétaire du ministère de l’Économie et des Finances consulté par l’Agence Ecofin.

Cette diminution importante peut s’expliquer par la réduction du niveau d’activité de la mine de graphite de Balama, la plus grande d’Afrique. Elle a ainsi livré 15 000 tonnes au deuxième trimestre 2023, en baisse de 66 % en glissement annuel.

Son propriétaire Syrah Resources a en effet interrompu la production en mai et juin en raison des stocks élevés de graphite sur le marché chinois, d’où proviennent ses acheteurs. Selon le bilan du plan économique et social et du budget de l’État publié le 30 août dernier, la situation avec le graphite n’a cependant eu qu’un impact négligeable sur le secteur extractif dans son ensemble (mines et hydrocarbures).

« Pour la période considérée, le secteur de l’industrie extractive a enregistré un taux de réalisation de 55 % par rapport au plan annuel, malgré une baisse de 0,7 % par rapport à la même période en 2021 », indique le rapport.

Pour rappel, les sables minéraux (zircon et rutile), les pierres précieuses et semi-précieuses, l’or et le charbon font partie des autres ressources minières exploitées au Mozambique. La production d’or a atteint 768 kg au premier semestre 2023, en hausse de 41 % en glissement annuel.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

ActuMines/ActuLex

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ActuMines

Burkina Faso – Dans ses actions d’appui aux communautés, la compagnie minière IAMGOLD Essakane SA a initié un programme de bourses nationales d’excellence. Dans le cadre de ce programme, la société minière et le ministère de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation (MESRI) ont signé une convention le 03 février 2023. Ce 08 septembre 2023 à Ouagadougou, IAMGOLD Essakane SA a organisé une cérémonie de remise d’ordinateurs aux 32 étudiants bénéficiaires de ce programme pour l’année 2022-2023. (Minesactu.info)

France – La Commission de régulation de l’énergie (CRE) publie les valeurs de son prix repère de vente de gaz naturel du mois d’octobre 2023 pour les consommateurs résidentiels, dans le contexte de la fin des tarifs réglementés de vente de gaz (TRVG) le 30 juin 2023. Ce prix repère, publié à titre indicatif tous les mois, comporte un prix d’abonnement et un prix du kilowattheure. (Euro-petrole.com)

Royaume-Uni – Union Jack Oil PLC, un groupe pétrolier à petite capitalisation, a déclaré un chiffre d’affaires de 3,58 millions de livres sterling et un bénéfice brut de 1,6 million de livres sterling, en grande partie grâce à la poursuite des opérations réussies sur le champ de Wressle, à terre au Royaume-Uni. (Proactiveinvestors.co.uk)

Russie – Le monopole russe des oléoducs Transneft a reçu des commandes du Kazakhstan pour 2024 afin de livrer du pétrole via l’oléoduc Druzhba, a déclaré le directeur adjoint de la société, Sergei Andronov, à l’agence de presse d’État TASS ce lundi. Il a également déclaré que Transneft n’avait pas révisé ses plans de pompage de pétrole pour cette année, malgré la prolongation par la Russie de ses réductions volontaires de production. (Zonebourse.com)

Union Européenne / Etats Unis – Déclaration conjointe des États-Unis et de l’Union européenne sur le soutien à l’engagement de l’Angola, de la Zambie et de la République démocratique du Congo de poursuivre le développement du corridor de Lobito et sur le lancement par les États-Unis et l’Union européenne d’une étude de faisabilité d’une ligne ferroviaire entièrement nouvelle. (Whitehouse.gov)

Energies fossiles – Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d’ici 2030 : une « lueur d’espoir » pour les uns, un « strict minimum » pour les autres à trois mois de la COP28. (Connaissancedesenergies.org)

Centrales au charbon – Les chemins de fer sont susceptibles de réduire les prix des transports pour soutenir les centrales au charbon si les politiques climatiques américaines désavantagent davantage le charbon au profit de sources d’énergie plus propres, selon une nouvelle étude. (Mining.com)

ActuLex

 Négociation en cours – Les Etats unis et l’Arabie Saoudite son en pourparlers pour obtenir en Afrique les métaux nécessaires pour les aider dans leur transition énergétique. Une entreprise saoudienne soutenue par l’Etat achèterait des participations dans des actifs miniers d’une valeur de 15 milliards de dollars dans des pays africains tels que la RDC, la Guinée et la Namibie. (Mining.com)

Accord entre First Quantum et le syndicat des mines de cuivre – First Quantum a conclu un accord avec le syndicat des mines de cuivre du Panama et évite la grève. Le syndicat des travailleurs d’une importante mine de cuivre au Panama a déclaré samedi avoir conclu un accord avec l’unité locale de la société canadienne First Quantum Minerals, évitant ainsi une grève prévue sur la participation aux bénéfices et les augmentations de salaire. (Retraite-directe.com)

Suspension du traitement de l’uranium – Les conséquences du coup d’Etat au Niger commencent à paralyser l’activité du spécialiste français de l’extraction et de l’enrichissement de l’uranium, le groupe Orano. Vendredi, l’ex-Areva a annoncé la mise sous « maintenance anticipée » de son usine de Somaïr, faute d’approvisionnements suffisants pour faire tourner le site. (Lesechos.fr)

Obtention d’un permis – En Ouganda, l’australien Ionic Rare Earths est proche d’obtenir un permis minier afin d’exploiter les terres rares de son projet Makuutu. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué publié le lundi 11 septembre par la compagnie minière australienne, citant la ministre ougandaise de l’Énergie et des Mines. (Agenceecofin.com)

Nomination d’un vice-président chargé des projets – Newcore Gold Ltd a annoncé la nomination de Branden Fraser au poste de vice-président des projets, à compter du 8 septembre 2023. Newcore a également annoncé qu’elle a entamé le processus d’engagement d’une société d’ingénierie indépendante pour préparer une étude d’évaluation économique préliminaire actualisée pour le projet Enchi Gold au Ghana, détenu à 100 % par la société. (Newcoregold)

Soutien au Projet de terres rares Makuutu – Le conseil d’administration de Ionic Rare Earths Limited a annoncé que l’honorable Dr Ruth Nankabirwa Ssentamu, ministre de l’Énergie et du Développement minéral du gouvernement ougandais, a fait part de son soutien à l’octroi d’une licence et au développement du projet de terres rares lourdes Makuutu d’IonicRE en Ouganda. « Il s’agit d’un projet phare visant à faire de l’Ouganda un partenaire stratégique dans les chaînes d’approvisionnement mondiales en terres rares lourdes », a déclaré le ministre. (Ionicre)

Eswatini signe un accord avec Taïwan pour sécuriser ses approvisionnements en carburant

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Pays non producteur de pétrole situé en Afrique australe, Eswatini dépend entièrement de l’Afrique du Sud pour couvrir ses besoins énergétiques. Une situation que le royaume entend inverser.

Eswatini a paraphé, mardi 5 septembre, un protocole d’accord énergétique avec Taïwan. L’entente concerne particulièrement la construction, sur le territoire du pays africain, d’une unité de stockage de carburant d’une capacité d’au moins 30 jours.

Selon les termes du deal, cette infrastructure pétrolière devrait être construite sous l’impulsion d’Overseas Investment & Development Corp, société taïwanaise en charge de la politique économique des autorités à l’étranger.

La signature de cet accord intervient à l’occasion d’une visite de quatre jours de Tsai Ing-wen, la présidente de Taïwan, en Eswatini. Une rencontre qui participe à la consolidation des liens diplomatiques avec le dernier allié africain de Taïwan.

Notons que ce deal, dont les contours financiers et opérationnels n’ont pas filtré, représente un enjeu stratégique majeur pour Eswatini. Le pays veut réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Afrique du Sud, son seul fournisseur actuel de carburant. Un moyen de limiter, à terme, sa vulnérabilité aux aléas du marché pétrolier global.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Burkina Faso : l’Iran soutient l’installation d’une raffinerie de pétrole dans le pays

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Le Burkina n’est pas un pays producteur de pétrole brut, mais souhaite avoir une plus grande maîtrise de ses approvisionnements énergétiques dans un contexte de sanctions imposées par la CEDEAO.

Le Burkina Faso devrait bénéficier du soutien de l’Iran pour la construction d’une raffinerie de brut sur son territoire. La nouvelle a été annoncée mardi 5 septembre par le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, à la sortie d’une rencontre à Téhéran, avec Olivia Rouamba, la ministre burkinabé des Affaires étrangères.

« Il a été convenu, lors de la réunion avec la ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, qu’une raffinerie serait construite grâce à la coopération entre les ingénieurs et les experts des deux pays, sur la base des accords signés précédemment », a déclaré le ministre iranien lors d’un point de presse tenu en marge de la rencontre.

D’après ce dernier, les parties prenantes sont tombées d’accord pour que l’installation envisagée soit approvisionnée grâce à du brut iranien, le Burkina n’étant pas un pays producteur d’hydrocarbures.

Aucun détail précis n’a filtré quant aux modalités financières des potentiels contrats pétroliers qui interviendront entre les deux États. Javad Owji a néanmoins évoqué les intérêts de l’Iran pour les ressources minières dont dispose le Burkina.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : Saipem recrutée pour de nouveaux travaux sur le gisement pétrogazier Baleine

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La première phase de développement du gisement Baleine, découvert en Côte d’Ivoire, a été achevée avec la mise en production du site. Les travaux pour la deuxième phase de développement du gisement s’accélèrent.

En Côte d’Ivoire, la compagnie italienne Saipem va fournir de nouveaux services en lien avec les activités de développement du gisement pétrogazier Baleine. L’entreprise italienne a en effet annoncé ce vendredi 8 septembre avoir conclu une entente à cet effet avec les parties prenantes.

Saipem s’est notamment engagée à fournir un ensemble d’ombilicaux sous-marins, de risers et de flowlines (SURF), des composants relatifs à la phase 2 des travaux de développement du gisement pétrolier situé en mer.

Concrètement, les engagements de Saipem couvrent l’ingénierie, la fourniture, la construction et l’installation (EPCI), d’ici 2024, d’environ 20 km de conduites rigides, 10 km de risers et jumpers flexibles ainsi que 15 kilomètres d’ombilicaux, connectés à une unité flottante dédiée.

Ces derniers mois Saipem a été particulièrement active dans l’offshore ivoirien. L’entreprise a, entre autres, participé aux activités de forage liées à la phase 1 du plan de développement du projet Baleine.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Mali : le chinois Ganfeng Lithium devient le premier actionnaire de la future mine de lithium Goulamina

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Goulamina deviendra l’année prochaine la première mine de lithium à entrer en production au Mali. Jusque-là, la société qui contrôle le projet était codétenue à parts égales par le chinois Ganfeng Lithium et Leo Lithium. Le gouvernement malien a droit à une participation gratuite de 10 %.

Les Conseils d’administration du chinois Ganfeng Lithium et de l’australien Leo Lithium ont approuvé le 6 septembre un investissement permettant à la partie chinoise de devenir l’actionnaire majoritaire de la première mine de lithium du Mali, Goulamina. C’est l’annonce faite le 8 septembre par Leo Lithium, dans une présentation en marge de la conférence minière Africa Down Under en Australie.

Dans le détail, il s’agit d’un investissement de 137 millions de dollars permettant à Ganfeng d’acquérir 5 % d’intérêts dans la société constituée pour contrôler la mine Goulamina. Ganfeng détiendra donc 55 % désormais, contre 45 % pour Leo Lithium. Une fois que la participation minoritaire gratuite de 10 % du gouvernement malien sera prise en compte, les intérêts des deux sociétés dans Goulamina seront dilués à 40,5 % pour Leo et à 49,5 % pour Ganfeng.

Le financement apporté par Ganfeng dans le cadre de cette opération permettra de financer le développement de la mine Goulamina, dont la construction enregistrait un taux d’exécution d’environ 35 % à la fin juillet. L’investissement total avant la production du premier concentré de spodumène au deuxième trimestre 2024 est actuellement évalué à 368 millions de dollars.

Notons que le nouvel accord de partenariat entre Ganfeng et Leo Lithium prévoit aussi l’augmentation de la capacité de la phase 2 de Goulamina à 500 000 tonnes par an, soit un total de 1 million de tonnes. Les deux parties devraient par ailleurs mener conjointement une étude sur l’installation d’une usine de production d’hydroxyde de lithium en Europe ou dans une autre région « appropriée à une distance raisonnable de l’Afrique de l’Ouest », à partir du concentré de Goulamina.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin