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SOMISEN

Libye : reprise imminente des activités pétrolières de Sonatrach dans le bassin de Ghadamès

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L’éventualité d’un retour opérationnel de Sonatrach en Libye a filtré depuis plusieurs mois. Le nouveau patron de la société publique algérienne du pétrole compte accélérer le processus.

Selon des informations communiquées dans les médias locaux, mardi 31 octobre, la compagnie publique chargée des hydrocarbures en Algérie (Sonatrach) devrait bientôt faire son retour en Libye après des années d’inactivité liées aux problèmes sécuritaires du pays. Rachid Hachichi, le PDG de Sonatrach, a récemment eu un contact téléphonique avec Farhat Bengdara, le président de la National Oil Corporation (NOC) pour discuter des modalités de ce retour.

La démarche intervient après que Sonatrach a officiellement levé l’état de force majeure décrété sur ses actifs dans le pays. Une réponse aux nombreux appels des autorités libyennes invitant les compagnies pétrolières et gazières internationales à relancer leurs activités en Libye.

Le mardi 7 novembre prochain, les dirigeants de Sonatrach et de la NOC devraient se rencontrer à Tripoli, la capitale libyenne, pour formaliser la relance des obligations contractuelles de Sonatrach dans les blocs d’exploration 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès. Des discussions sur les possibilités pour les deux entreprises de renforcer leur collaboration à moyen et long terme sont également évoquées.

Acteur de l’industrie pétrolière libyenne pendant de nombreuses années, Sonatrach avait interrompu ses activités pétrolières une première fois en 2011. Elle les relancera un an plus tard en 2012 avant de les suspendre une seconde fois en 2015.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Afrique du Sud : Kinetiko Energy annonce une campagne de forage de 5 puits gaziers en 2024

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Récemment, Kinetiko Energy est entrée en négociation avec la société pétrochimique Sasol en vue de conclure un accord de livraison basé sur les ressources gazières découvertes dans le bloc 272 de la province du Mpumalanga.

La compagnie Kinetiko Energy active dans l’exploration gazière en Afrique du Sud, a annoncé, mardi 31 octobre, son intention d’exécuter une campagne de forage de 5 puits dans le pays, à partir de février 2024. Ce développement fait suite à l’autorisation qu’elle a obtenue des autorités locales pour entreprendre de tels travaux. Des opérations qui devraient essentiellement couvrir la région sud du périmètre d’exploration 271 (ER271) situé dans la province de Mpumalanga.

Il s’agit d’une étape clé du plan de prospection gazière mis en œuvre par Kinetiko Energy dans cette région et la compagnie souhaite confirmer la viabilité économique de plusieurs prospects identifiés.

« Il s’agira de puits d’évaluation par nature, mais complétés pour la production. L’objectif étant d’identifier les sites de développement optimaux pour les groupes de puits de la coentreprise Industrial Development Corporation (IDC) et d’effectuer des tests d’écoulement de puits prolongés. Ces données permettront d’étayer plus précisément nos modèles économiques régionaux, car elles nous donneront une idée plus précise des taux d’écoulement et de la longévité des plateaux », a déclaré Nick de Blocq, le PDG de Kinetiko Energy.

Notons qu’il y a quelques semaines, la compagnie a sollicité les services de Infill Drill pour réaliser le forage de cinq puits d’évaluation dans la région de Volksrust, au sud de l’ER271.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Angola : le capital nécessaire pour développer la première mine de terres rares est réduit à 200 millions $

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En août dernier, Pensana a annoncé son intention de réduire de 100 millions de dollars l’investissement nécessaire pour développer son projet de terres rares angolais Longonjo. L’étude menée par divers consultants miniers, dont ADP, membre du groupe Lycopodium, et ProProcess, est désormais achevée.

Une étude commanditée par Pensana a réduit avec succès l’investissement nécessaire pour développer Longonjo, la première mine de terres rares d’Angola. Le capital initial pour la mine et l’usine de traitement passe donc de 300 à 200 millions de dollars, selon un communiqué publié le 31 octobre par la compagnie minière britannique.

La nouvelle conception de la mine et des infrastructures doit désormais faire l’objet d’un examen technique et économique par les consultants miniers sud-africains, The Mineral Corporation, pour le compte de la banque ABSA. C’est cette dernière qui devrait en effet aider Pensana à mobiliser 120 millions de dollars dans le cadre d’une facilité de prêt destinée à financer le développement de Longonjo. Les 80 millions restants devraient provenir d’un prêt du fonds souverain angolais.

« L’achèvement de la reconception technique et l’approbation technique et économique par The Mineral Corporation au cours du mois de novembre, constituent une étape très importante vers l’exécution du financement », assure Paul Atherley, président de la compagnie.

Pour rappel, Pensana veut produire 38 000 tonnes par an de sulfate de terres rares mixtes, dont 4 400 tonnes de néodyme et de praséodyme. Une fois en production, Longonjo positionnerait l’Angola comme un acteur clé dans la fourniture de métaux utilisés dans les voitures électriques et les éoliennes, principalement à destination d’un marché occidental qui cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine.

Source : Agence Ecofin

« C’est à l’Afrique de définir le rôle qu’elle veut jouer sur la nouvelle carte géopolitique des métaux », Loïse Tamalgo (Eramet)

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Actif en Afrique dans plusieurs pays et sur plusieurs minéraux, le groupe Eramet vient de publier ses résultats pour le compte du troisième trimestre 2023. Dans un entretien accordé à Agence Ecofin, Loïse Tamalgo, Délégué Général du groupe Eramet en Afrique, analyse les performances de l’entreprise ainsi que les dynamiques actuelles des marchés sur lesquels le groupe est présent.

Agence Ecofin : Depuis plusieurs mois, le marché minier est perturbé à cause de plusieurs événements, parmi lesquels la guerre russo-ukrainienne. Quelle analyse faites-vous de l’état du marché mondial des mines et des métaux à l’heure actuelle, et plus particulièrement pour les minéraux produits par le groupe Eramet ?

Loïse Tamalgo : En tant que premier producteur mondial de manganèse, nous suivons avec attention les niveaux de production mondiale d’acier au carbone, principal débouché du manganèse. Il a atteint 468 Mt au T3 2023, en hausse de 2 %.

La production en Chine, qui représente plus de 50 % de la production mondiale, est en hausse de 4 % par rapport à un faible niveau à la même période il y a un an. La production en Europe recule de 12 % sur la période. La production en Inde a quant à elle progressé de 17 %, les volumes ayant désormais dépassé ceux de l’Europe.

Pour les sables minéralisés, le contexte macroéconomique est défavorable au secteur de la céramique. Ainsi, la demande mondiale de zircon est de nouveau en légère baisse sur le trimestre.

« En tant que premier producteur mondial de manganèse, nous suivons avec attention les niveaux de production mondiale d’acier au carbone, principal débouché du manganèse. »

Cependant, l’économie de la Chine reprend du rythme peu à peu et devrait dépasser les 5% de croissance en 2023. Cette tendance va naturellement tirer le marché mondial du secteur minier.

Toutefois l’industrie de la construction reste toujours en berne. De façon générale, l’offre des différents produits reste forte dans un contexte de demande plus faible, mais surtout d’un sentiment négatif des marchés envers les matières premières.

Ainsi, sur l’année 2023, les prix ont suivi une tendance baissière, même si les fondamentaux sont restés bons, notamment la tendance des véhicules électriques et de la transition énergétique.

Les marchés devraient se stabiliser rapidement avant de rebondir à moyenne échéance. Le coût de l’énergie reste tout de même un sujet de préoccupation consécutivement à la guerre en Ukraine.

Ainsi, au 3ème trimestre 2023, dans un environnement macro-économique difficile, avec des prix de vente nettement inférieurs à ceux de l’an dernier, nous avons réalisé une très bonne performance opérationnelle, grâce à la hausse de nos volumes produits et à une discipline financière stricte. Nous avons ainsi réussi à rattraper les retards de production générés au premier semestre par des incidents exceptionnels.

Nous restons concentrés sur la performance de nos opérations, l’adaptation de la production aux conditions de marché et le strict contrôle de nos coûts. Dorénavant plus robuste, Eramet, malgré la conjoncture, continue d’avancer dans ses projets de développement. Nous sommes en ordre de marche pour démarrer notre production de carbonate de lithium en Argentine au second trimestre 2024 et nous sommes proches de prendre la décision d’étendre le projet pour doubler notre production à horizon 2027.

Avec ces projets, Eramet confirme son leadership technologique dans la chaine de valeur des métaux nécessaires à la transition énergétique.

AE :   Dans ce contexte de fluctuations sur le marché mondial, comment se positionne le groupe Eramet ? Comment ce contexte a-t-il influencé vos plans et votre positionnement depuis le début de l’année ?

LT : Sur ses métaux historiques, notamment le manganèse, le nickel et les sables minéralisés, le groupe maintient sa position sur le marché international et se focalise sur la croissance de la production, l’efficacité du coût du capital et la satisfaction des clients par des produits de haute qualité avec des process éprouvés et en alignement avec les standards ESG les plus stricts du secteur. Le groupe investit pour augmenter les capacités de production au Gabon, au Sénégal et en Indonésie.

« Sur les 4 dernières années, le groupe a investi environ un milliard d’euros pour le développement de la capacité de ses actifs miniers et logistiques au Gabon. »

Sur les 4 dernières années, le groupe a investi environ un milliard d’euros pour le développement de la capacité de ses actifs miniers et logistiques au Gabon. Au Sénégal, le groupe a démarré la construction d’une centrale solaire, et vient d’obtenir l’autorisation pour la phase 2 du projet qui permettra d’investir pour augmenter la capacité de 10%.

Sur les métaux de la transition énergétique, le groupe poursuit la construction de son usine de production de lithium en Argentine qui sera opérationnelle au T2 2024 avec une première production de 24000 tonnes de lithium d’ici mi-2025. Eramet a signé en début juillet un accord de 400 millions de dollars avec le groupe Glencore pour commercialiser conjointement quelque 50 000 tonnes de lithium produites sur son site argentin sur une période de cinq ans.

« Au Sénégal, le groupe a démarré la construction d’une centrale solaire, et vient d’obtenir l’autorisation pour la phase 2 du projet qui permettra d’investir pour augmenter la capacité de 10%. »

En Indonésie, un projet de construction d’une usine HPAL (High Pressure Acid Leach)1 pour la production de sels de nickel destinés au marché des batteries électriques est en cours d’étude avec BASF.

Le groupe a obtenu des subventions de 80 millions d’euros de l’Union Européenne et de la BPI pour la poursuite de son projet de recyclage de batteries électriques, en collaboration avec SUEZ.

Enfin, le groupe accompagne renforce son engagement social, en préparant le lancement de son ambitieuse nouvelle feuille de route RSE 2024-2026 et l’audit externe de l’ensemble de ses sites miniers par les experts de l’Initiative for Responsible Mining Assurance (IRMA).

AE : Vous venez de publier vos nouveaux résultats, quelle analyse faites-vous de la performance de vos opérations africaines ?

LT : Au Gabon, au T3 2023, les volumes de minerai sont de retour à des niveaux record, avec 2,1 Mt de minerai produits et 2,0 Mt de minerai transporté. Ces volumes sont en augmentation d’environ 40 % par rapport à un T2 2023 impacté par des incidents logistiques non récurrents.

Le programme d’expansion de la mine de Moanda au Gabon, déjà la plus grande mine de manganèse au monde, se poursuit, accompagné de progrès opérationnels. Après un premier semestre 2023 perturbé par des incidents logistiques désormais résolus (glissement de terrain fin 2022, rupture d’un ouvrage d’art début avril), la production et le transport de minerai de manganèse sont de retour à la normale.

La suspension des activités le jour du putsch militaire aura au total duré moins de 24 heures et n’a donc pas eu d’incidence sur la performance du trimestre.

Au Sénégal, À GCO, la production de sables minéralisés est en baisse de 5 % à 161 kt sur le trimestre, en raison principalement, comme anticipé, d’une teneur moyenne plus faible et de conditions minières défavorables dans la zone exploitée actuellement.

La production de sables minéralisés de GCO en 2023 devrait s’établir autour de 700 kt HMC, en retrait par rapport à 2022. La mise en service de l’unité d’exploitation à sec a permis de limiter l’impact de la teneur faible et des conditions minières défavorables. L’exploitation va désormais se poursuivre dans une zone où la teneur sera plus forte.

AE : Vous avez publié plus tôt cette année les contributions du Groupe dans les différents pays où il travaille. Qu’en est-il pour ce qui concerne les pays où vous opérez en Afrique ?

LT : La raison d’être « Devenir une référence de la transformation responsable des ressources minérales de la Terre, pour le bien-vivre ensemble » se traduit en actions concrètes notamment à travers les investissements réalisés dans nos pays d’implantation. Au Gabon et au Sénégal, nous avons contribué respectivement de 673 millions d’euros et 106 millions d’euros aux économies nationales en 2022.

« Au Gabon et au Sénégal, nous avons contribué respectivement de 673 millions d’euros et 106 millions d’euros aux économies nationales en 2022. »

Cette contribution renferme les dividendes, les impôts et taxes, l’investissement communautaire, les salaires payés en local et le contenu local. Ces contributions sont à la taille de nos opérations et vont croitre à mesure que nous augmentons nos capacités de production.

AE : Quelles innovations majeures avez-vous réalisé dans les juridictions minières africaines où vous êtes présent ?

LT : Afin de réaliser son ambition de minier responsable, Eramet et sa filiale Comilog ont mis en place à Moanda, un Centre de gestion intégrée des opérations, IROC (Integrated Remote Operations Center), baptisé « MOULEBE », résultat d’une expertise innovante transférée du groupe vers la filiale. Ce centre a permis la reconversion d’une soixantaine de salariés à de nouveaux métiers d’avenir. L’IROC permet d’offrir un environnement intégré, dans lequel des ressources pluridisciplinaires travaillent en collaboration, avec des indicateurs de contrôle pour des opérations structurées en temps réel sur l’ensemble de la chaîne de valeur du système de production.

Au Gabon toujours, le groupe a également mis en place un port flottant, permettant le transbordement en pleine mer sur des navires de 200 000 tonnes, en plus des bateaux de 45 000 tonnes qui accostent au port. Ce changement d’échelle dans la logistique maritime permet de faire face à une augmentation de l’amplitude logistique du pays en matière de transport maritime, grâce au développement d’infrastructures à quai et sur mer.Haut du formulaire

A GCO au Sénégal, le groupe affirme son expertise dans la gestion responsable de ses impacts auprès des communautés locales, avec l’achèvement d’un projet RSE d’une ampleur inégalée : la création de la première oasis du Sénégal.

Eramet investit également dans de nouvelles méthodes complémentaires de valorisation de la ressource en sables minéralisés. Une unité mobile très performante permet de ratisser les sables se trouvant de part et d’autre du chemin de notre drague, ce qui permet de ne pas gaspiller la ressource et d’optimiser la production.

AE : Dans plusieurs pays miniers aujourd’hui, – la question de l’impact des mines sur la vie des populations et l’environnement est discutée. Eramet a choisi l’Initiative for Responsible Mining Assurance (IRMA) pour évaluer la performance RSE de ses sites opérationnels. Comment le groupe s’active-t-il pour obtenir la certification « Mine responsable » ?

LT : Ce standard international, objectif et indépendant, permet de certifier comme « responsables » les activités auditées, selon les critères les plus exigeants. Après une auto-évaluation réalisée fin 2022, Eramet a engagé l’évaluation indépendante de son site d’Eramet Grande Côte Opérations (GCO) au Sénégal. Le lancement de cet audit externe par un tiers permettra à Eramet de compter parmi les premiers groupes miniers à démontrer leur engagement public dans le processus IRMA.

Après ce premier audit externe au Sénégal, Eramet a pour ambition d’engager l’ensemble de ses sites miniers dans ce processus de vérification indépendant d’ici 2027.

AE : Quelles sont les perspectives du groupe Eramet en Afrique, alors que l’année 2023 se termine et que débute bientôt une nouvelle année ?

LT : Conscient que la durabilité de l’exploitation minière dépend de l’exploration, le groupe Eramet prévoit d’intensifier l’exploration sur nos permis d’exploitation actuels ainsi que sur les nouveaux permis octroyés par les administrations des États. L’objectif est d’augmenter les ressources minières de nos métaux en exploitation dans ces pays et de les convertir en réserves dans nos pays d’exploitation.

Cela permettra d’augmenter la connaissance des gisements et de prolonger significativement la vie de la mine dans ces pays. Nous resterons ouverts également pour identifier des potentiels dans les pays où il existe des métaux critiques pour la transformation énergétique.

Afin de rentabiliser les lourds investissements effectués, le groupe va déployer le standard Eramet Production System pour augmenter l’efficience et la productivité des actifs. Un pilote est déjà en cours au Gabon chez Comilog.

Le groupe va poursuivre ses investissements dans les projets en cours, notamment la nouvelle mine de manganèse à Comilog, le Plan de Remise à Niveau (PRN) et le Plan d’Augmentation de la Capacité (PAC) de la voie ferrée de la Setrag au Gabon, la phase 2 de l’extension de la mine, et la centrale d’énergie solaire chez Grande Côte Opérations au Sénégal.

Au Cameroun, quatre années d’études de faisabilité technique et environnementale ont révélé que la rentabilité économique du projet d’exploitation du site d’Akonolinga pour la production de rutile n’a pas pu être mise en évidence du fait des investissements très coûteux nécessaires pour la mise en place d’un projet industriel responsable. L’exploitation du gisement créerait en effet un risque trop élevé pour les écosystèmes et le cadre de vie des populations locales.

« Au Cameroun, quatre années d’études de faisabilité technique et environnementale ont révélé que la rentabilité économique du projet d’exploitation du site d’Akonolinga pour la production de rutile n’a pas pu être mise en évidence. »

Par conséquent, le groupe a décidé de ne pas poursuivre ce projet. Nous allons procéder à une démobilisation progressive, conformément à un calendrier convenu avec les autorités camerounaises, en prenant en considération tous les aspects légaux et sociaux convenus.

AE :     Que pensez-vous du secteur minier africain dans son ensemble ? Est-il suffisamment préparé à faire face aux nouveaux enjeux du marché mondial des métaux ?

LT : Le continent africain peut prendre sa place dans la nouvelle carte géopolitique des métaux qui se dessine, moyennant des préalables comme la stabilité politique, juridique et règlementaire des pays et une amélioration des codes et pratiques miniers.

C’est à l’Afrique elle-même de définir le rôle qu’elle veut occuper dans la chaîne de valeur de l’industrie minière et de se donner les moyens d’attirer les investissements qui lui permettront d’occuper cette place.

(1)La lixiviation acide à haute pression (HPAL) est un procédé utilisé pour extraire le nickel et le cobalt des gisements de minerai de latérite. Ce procédé utilise de l’acide sulfurique pour séparer le nickel et le cobalt du minerai de latérite.

Source : Agence Ecofin

Zimbabwe : les exportations de lithium ont atteint 209 millions $ depuis janvier, trois fois plus qu’en 2022

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Les recettes d’exportation de lithium du Zimbabwe ont atteint 70 millions de dollars en 2022. Premier producteur africain du métal, le pays a mis en service de nouveaux projets cette année et est en bonne voie pour générer 12 milliards de dollars de revenus annuels en 2023, selon les autorités.

Au Zimbabwe, le lithium a rapporté 209 millions de dollars de recettes d’exportations entre janvier et septembre 2023, soit près du triple des recettes de toute l’année 2022. C’est ce qu’a annoncé cette semaine le ministre des Mines, Zhemu Soda, au cours d’une conférence sur l’exploitation minière à Bulawayo.

« Les recettes générées par l’exportation de lithium sont passées de 1,8 million de dollars en 2018 à 70 millions de dollars en 2022. En septembre 2023, un total de 209 millions de dollars avait été réalisé grâce aux exportations de lithium », a indiqué le dirigeant, relayé par Reuters.

Cette croissance intervient après l’entrée en production de plusieurs projets d’extraction et de traitement de lithium pilotés par la Chine. Entre mai et juillet 2023, trois usines de traitement ont été mises en service pour une capacité annuelle de plus d’un million de tonnes par des investisseurs originaires de l’empire du Milieu.

Le Zimbabwe est déjà le premier producteur africain de lithium. Avec ces nouveaux projets, le lithium devrait devenir le troisième produit d’exportation du secteur minier derrière l’or et les métaux du groupe de platine qui ont respectivement généré 2,46 milliards de dollars et 2,27 milliards de dollars l’année dernière. Notons que cette perspective cadre avec les objectifs du gouvernement qui veut générer 12 milliards de revenus annuels grâce aux Mines, dont 500 millions de dollars grâce au lithium.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Égypte : les importations de gaz naturel en provenance d’Israël, suspendues

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Bien qu’étant autosuffisante en gaz, l’Égypte importe des quantités substantielles de gaz naturel qui sont ensuite réacheminées vers le marché européen sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL).

En Égypte, le gouvernement a annoncé, dimanche 29 octobre, que les importations de gaz naturel issues d’Israël se sont interrompues. Elles sont passées de 800 millions de pieds cubes par jour à zéro dans la foulée du conflit qui oppose l’État hébreu au Hamas palestinien.

Les autorités égyptiennes n’ont pas expliqué les raisons derrière l’interruption de ces importations. Selon les analystes, cette dernière pourrait avoir des liens avec la décision prise par Jérusalem d’interrompre les activités sur le gisement gazier Tamar, opéré par Chevron.

Ce choix de précaution qui vise à protéger le champ des affrontements avec le Hamas, pourrait avoir des conséquences sur les approvisionnements énergétiques, gaziers en l’occurrence, à destination de l’Europe.

En effet, la reprise des exportations de GNL vers l’Europe, annoncée début octobre, pourrait devoir encore attendre. Notamment parce que l’Égypte est confrontée à une forte demande intérieure d’électricité imposant des mesures de rationnement.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Botswana : pour assurer un meilleur approvisionnement en carburants, l’État prendra en charge 90 % des importations

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Ces derniers mois, l’approvisionnement en carburants au Botswana a été perturbé par les arrêts répétés de l’approvisionnement en provenance des raffineries sud-africaines. Le secteur privé peine à apporter des solutions durables à la crise de l’offre.

Au Botswana, le gouvernement s’apprête à conférer à la société publique du pétrole (Botswana Oil), 90 % des droits d’importation de carburants du pays. La mesure qui sera effective d’ici le mois d’avril prochain, a pour but de stabiliser le marché et les prix en hausse depuis plusieurs mois, en raison des difficultés d’approvisionnement à partir des raffineries sud-africaines.

Rappelons que l’Afrique du Sud est le principal exportateur de carburants vers le Botswana. « Cette décision a pour but de confier à Botswana Oil la responsabilité de la sécurité de l’approvisionnement du pays, en particulier à la lumière des incertitudes croissantes de la chaîne d’approvisionnement mondiale et régionale qui menacent la sécurité de l’approvisionnement du pays », a expliqué Mpho Mokgosi, porte-parole de la société publique.

Selon le responsable, elle a l’intention d’établir des contrats avec plusieurs fournisseurs et de centraliser leurs volumes, renforçant ainsi son pouvoir de négociation en matière de prix. Le Botswana consomme environ 22 000 barils de combustibles liquides par jour. Face à la crise de l’approvisionnement, le gouvernement explore également des options liées à l’installation d’infrastructures de stockage dans les ports mozambicains et namibiens.

En amont, le Botswana est depuis quelques années, très actif dans l’exploration de méthane de houille. Plusieurs campagnes sont actuellement en cour d’exécution, certaines ayant débouché sur des phases de pré-développement.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

RDC : Glencore annonce une hausse de 18 % de sa production de cuivre au troisième trimestre

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Glencore est l’un des principaux producteurs mondiaux de cuivre. La compagnie suisse est présente dans les trois plus grands pays producteurs du métal rouge, en l’occurrence le Chili, le Pérou et la RDC. Dans ce dernier pays, elle a produit 220 000 tonnes de cuivre en 2022.

Le géant suisse des matières premières Glencore, actif dans l’exploitation du cuivre et du cobalt en RDC, a publié le 30 octobre son rapport d’activités pour le troisième trimestre 2023. Au cours de la période, ses mines congolaises ont livré 68 900 tonnes de cuivre, en hausse de 18 % par rapport au deuxième trimestre.

Cette performance, la meilleure depuis le début de l’année, porte sa production des neuf premiers mois à 189 100 tonnes de cuivre, soit une hausse de 8 % en glissement annuel. La production de cobalt est en revanche restée stable, à 30 800 tonnes pour les trois premiers trimestres, soit 400 tonnes seulement de plus que pour les trois premiers trimestres de 2022.

Pour rappel, Glencore contribue avec ses actifs au statut de troisième producteur mondial de cuivre de la RDC. La compagnie suisse exploite également des mines au Chili et au Pérou, respectivement premier et deuxième producteurs du métal rouge à l’échelle mondiale. En 2023, Glencore vise une production de cuivre de 1,04 à 1,3 million de tonnes. Ses mines ont déjà livré 735 800 tonnes au cours des neuf premiers mois de l’année.

Source : Agence Ecofin

Namibie : Lepidico revoit à la hausse la durée de vie de la future mine de lithium Karibib

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Depuis quelques années, plusieurs compagnies s’activent pour développer des projets de lithium, graphite et terres rares en Namibie. Ce sont autant de minéraux essentiels à la transition énergétique et susceptibles de diversifier le secteur minier du pays, dépendant des diamants et de l’uranium.

En Namibie, la compagnie minière Lepidico a publié le 30 octobre une mise à jour pour son projet de lithium Karibib. Elle prolonge la durée de vie de la future mine à 19 ans, contre 15 ans dans l’évaluation de décembre 2022, grâce à l’intégration des réserves de minerai du gisement Helikon 4.

L’usine de traitement devrait ainsi produire 79 600 tonnes d’hydroxyde de lithium sur la durée de vie de la mine, contre 65 500 tonnes précédemment. La compagnie a par ailleurs intégré dans sa mise à jour les prévisions de septembre de Benchmark Mineral Intelligence pour les prix à long terme de l’hydroxyde de lithium, le produit issu de la transformation du concentré de lithium de Karibib.

Selon les détails repris par Lepidico, l’hydroxyde devrait atteindre 30 980 dollars la tonne, contre 22 840 dollars la tonne dans ses prévisions de septembre 2022. Notons que la compagnie a maintenu le coût initial de développement du projet Karibib à 266 millions de dollars. 24 % des fonds seront consacrés à la construction de la mine en Namibie, quand les 76 % restants seront utilisés pour le développement à Abu Dhabi, de l’usine chimique destinée à produire l’hydroxyde de lithium.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ouganda : la qualité du graphite d’Orom-Cross pour les véhicules électriques confirmée en Chine et aux États-Unis

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L’Ouganda veut concrétiser le potentiel économique de ses vastes ressources minérales. La transition énergétique offre une aubaine au pays, en favorisant le développement de projets de graphite et de terres rares.

En Ouganda, le graphite du projet Orom-Cross présente des caractéristiques idéales pour un usage dans les batteries pour véhicules électriques. C’est du moins ce qu’a annoncé le 30 octobre Blencowe Resources, propriétaire du projet, qui s’appuie sur les conclusions de tests menés dans deux différents laboratoires aux États-Unis et en Chine.

La compagnie a en effet confié des échantillons de concentré de graphite provenant du projet Orom-Cross à un laboratoire de l’Université de Wuhan, partenaire du producteur chinois de matériaux en graphite Qingdao Jinhui Graphite. Le laboratoire a pu produire du graphite sphérique purifié (SPG) à 99,96 %. Quant au second laboratoire, appartenant à American Energy Technology, il a obtenu un SPG pur à 99,99 %.

« Le test ultime de préqualification pour tout graphite est la façon dont le concentré est transformé en un produit SPG à 99,95 % qui est ensuite enrobé avant d’être utilisé dans l’anode de la batterie lithium-ion, et je suis ravi de présenter ces résultats exceptionnels qui indiquent que des produits SPG exceptionnels seront produits à partir d’Orom-Cross », explique Cameron Pearce, président exécutif de Blencowe.

Ces résultats constituent un argument supplémentaire que pourra utiliser la compagnie pour conclure des accords d’achat et de vente de la future production d’Orom-Cross. Par ailleurs, le processus de mobilisation des fonds pour construire la future mine pourrait également s’en trouver facilité.

Avant la publication de ces résultats, rappelons que le graphite ougandais a déjà suscité de l’intérêt jusqu’auprès du gouvernement américain. À travers la Development Finance Corporation (DFC), la banque de développement des États-Unis, Washington a en effet approuvé une subvention de 5 millions de dollars en faveur du projet. DFC détient en échange un droit de premier refus pour organiser la mobilisation des fonds nécessaires à la construction de la future mine de graphite.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin