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Namibie : Andrada renouvelle ses accords de vente d’étain et de tantale avec Thaisarco et AfriMet

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En Namibie, Andrada Mining exploite depuis quelques années la mine d’étain Uis. La compagnie a mis en service cette année un circuit de production de tantale à la mine et se prépare aussi à y produire du lithium.

Andrada Mining a annoncé le 15 novembre le renouvellement de deux différents accords de vente pour l’étain et le tantale produits à sa mine d’Uis en Namibie. Les accords concernent la vente d’étain à la société thaïlandaise Thailand Smelting and Refining Co. Limited (Thaisarco), et la vente de tantale à AfriMet Resources AG, filiale africaine du suisse VanoMet AG.

Dans le détail, le premier contrat renouvelé entrera en vigueur le 1er décembre prochain pour une nouvelle période de trois ans, soit jusqu’au 30 novembre 2026. Il porte sur la vente par Andrada Mining d’au moins 90 tonnes d’étain par mois et jusqu’à 100 % de sa production, à des prix conformes à ceux de la bourse des métaux de Londres.

Quant à AfriMet, elle s’est engagée à acheter, sur une période de 12 mois à compter du 1er janvier 2024, toute la production du circuit de tantale récemment mis en service à la mine.

« Le renouvellement de l’accord d’offtake de tantale avec Andrada est une étape positive dans le renforcement de nos relations. Bien que le contrat initial n’ait pas été activé, nous restons confiants dans notre partenariat et nous nous réjouissons de travailler avec Andrada pour approvisionner le marché spécialisé du tantale », a commenté Hadley Natus, DG d’AfriMet.

Pour l’exercice financier 2024 s’achevant en début d’année prochaine, notons qu’Andrada veut produire 1 400 à 1 500 tonnes de concentré d’étain. Aucune prévision de production n’est disponible pour le circuit de tantale.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Libye : un puits du champ pétrolier Zelten, de nouveau opérationnel après 10 ans d’inactivité

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Découvert en 1956, le champ Zelten est considéré comme le premier gisement pétrolier majeur exploité par la Libye à partir de 1961. La production sur l’un des puits du site a été affectée par des défis opérationnels importants.

La National Oil Corporation (NOC), l’entreprise d’Etat chargée des hydrocarbures en Libye, a annoncé, samedi 11 novembre, la remise en service du puits C258H-6, situé sur le champ pétrolier Zelten exploité par la Sirte Oil and Gas Company, l’une de ses filiales.

L’infrastructure pétrolière n’était plus opérationnelle depuis 2013. Ses activités ayant été suspendues en raison de la faiblesse des volumes de brut extraits accompagnés d’importantes quantités d’eau.

La situation du site a néanmoins été inversée récemment grâce à des opérations de maintenance mises en œuvre par les ingénieurs libyens. Des travaux à l’issue desquels le puits C258H-6 a affiché, sur la base d’essais, une production de 3 326 b/j de pétrole brut, sans volume d’eau associé.

Ce développement constitue un effort supplémentaire de la NOC dans sa politique visant à rehausser le plateau de la production pétrolière de la Libye. Une stratégie dans le cadre de laquelle l’entreprise a relancé, le 30 octobre, le puits pétrolier DD21-80 du champ pétrolifère de Misla, hors service depuis 22 ans.

Actuellement, la Libye produit environ 1,2 million b/j de pétrole brut. Les autorités ambitionnent de porter ce plateau à 2 millions b/j dans les deux à trois prochaines années.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Guinée équatoriale : les actifs pétroliers du bloc B, désormais dans l’escarcelle de GEPetrol

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Le bloc B est un périmètre pétrolier stratégique, exploité jusqu’ici par la société américaine ExxonMobil. Alors que la production du site qui héberge le gisement Zafiro, n’a cessé de décliner, un plan de rétrocession du bloc à GEPetrol avait été annoncé.

Teodoro Nguema Obiang Mangue, le vice-président de la Guinée équatoriale, a officialisé lors d’une cérémonie organisée samedi 11 novembre, la rétrocession de l’ensemble des intérêts pétroliers du bloc offshore B, à la société publique équato-guinéenne du pétrole GEPetrol.

Le bloc B est un périmètre pétrolier producteur exploité par la société américaine ExxonMobil qui, depuis plusieurs mois, y réduisait déjà ses activités dans le cadre d’un plan prévoyant l’abandon de ses intérêts pétrogaziers dans le pays, à l’expiration de sa licence en 2026.

C’est donc largement en avance sur le calendrier initialement annoncé qu’intervient le transfert de ces actifs à GEPetrol. Un développement « historique » pour la société d’État qui, d’après le vice-président équato-guinéen, réalise un « pas de géant vers la prise en charge et le contrôle des opérations pétrolières ».

La question reste désormais de savoir si les autorités équato-guinéennes seront à même d’optimiser le rendement de ce portefeuille d’actifs pétrogaziers dont le plateau de production a significativement décliné. En une décennie, celle-ci est passée d’un peu plus de 300 000 b/j en 2011, à environ 100 000 b/j en 2021.

L’année dernière, Gabriel Mbaga Obiang Lima, l’ex-ministre équato-guinéen du Pétrole, signalait qu’environ 3 milliards de dollars étaient nécessaires « pour forer de nouveaux puits et moderniser le FPSO », déployé sur le bloc B.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

La production africaine d’or d’AngloGold Ashanti a baissé de 10 % au troisième trimestre 2023

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AngloGold Ashanti est une compagnie fondée en Afrique du Sud qui a récemment élu domicile à Londres. Cotée sur les bourses de New York et de Johannesburg, la compagnie exploite cinq mines d’or en Afrique, dont Kibali en RDC et Siguiri en Guinée.

AngloGold Ashanti a annoncé le 9 novembre une production d’or de 397 000 onces sur ses mines africaines au troisième trimestre, soit une baisse de 10,38 % en glissement annuel. La compagnie domiciliée au Royaume-Uni attribue cette baisse à la faiblesse de la production sur les mines d’or Obuasi (Ghana), Siguiri (Guinée) et Geita (Tanzanie).

Dans le détail, la production d’or d’Obuasi est passée de 71 000 onces au troisième trimestre 2022 à 46 000 onces un an plus tard. À Geita, AngloGold a enregistré une baisse de 19 % en glissement annuel, à 126 000 onces, alors que Siguiri a livré 55 000 onces au troisième trimestre 2023, contre 66 000 onces un an plus tôt.

Dans le même temps, la production de la mine d’or Iduapriem (Ghana) a atteint 71 000 onces, en hausse de 8 % en glissement annuel. En RDC, où AngloGold est en coentreprise avec Barrick Gold sur la mine d’or Kibali, la compagnie a enregistré une production attribuable de 99 000 onces, en hausse de 19 % en glissement annuel.

Rappelons que AngloGold Ashanti partage à parts égales, soit 45 % chacun, les intérêts dans la mine Kibali avec Barrick, mais détient entièrement les mines ghanéennes et la mine tanzanienne Geita, ainsi que 85 % de la mine Siguiri.

Au total, AngloGold Ashanti a produit 673 000 onces sur toutes ses mines d’or, dont celles en Amérique du Sud et en Australie. Sur les neuf premiers mois de l’année, la production a atteint 1,91 million d’onces, dont 1,11 million d’onces sur les mines d’or africaines. La compagnie reste en bonne voie pour produire 2,45 à 2,61 millions d’onces d’or.

Source : Agence Ecofin

Tanzanie : Peak engage un conseiller financier afin de mobiliser les fonds pour exploiter les terres rares de Ngualla

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La Tanzanie devrait fournir plus de 10 % du graphite mondial d’ici 2030. Il ne s’agit pas du seul minéral essentiel à la transition énergétique disponible dans le sous-sol local, puisque le pays s’active pour produire des terres rares en partenariat avec l’australien Peak Rare Earths.

La compagnie minière Peak Rare Earths a engagé Macquarie Capital comme son conseiller stratégique et financier. Selon un communiqué publié le 10 novembre, Macquarie aidera la société à mobiliser le financement nécessaire pour développer son projet de terres rares Ngualla en Tanzanie.

En août 2023, Peak a signé un protocole d’accord non contraignant permettant au chinois Shenghe Resources de proposer une solution de financement des travaux de construction de la future mine de terres rares. Macquarie conseillera non seulement Peak dans les négociations sur toute transaction avec Shenghe, mais aidera aussi la société à évaluer d’autres options stratégiques pour mobiliser les fonds nécessaires.

Selon une étude de faisabilité bancable actualisée en 2022, il faut un capital initial de 321 millions de dollars pour développer Ngualla. La production annuelle est attendue à 16 200 tonnes de concentré sur une durée de vie de 24 ans. Peak contrôle le projet à 84 %, contre 16 % pour le gouvernement tanzanien.

Pour rappel, Shenghe est déjà actionnaire de Peak Resources, avec une participation d’environ 19,8 %. Plus grand importateur de concentré de terres rares en Chine, la société a signé en août dernier un accord ferme visant à acheter 100 % de la production de concentré de terres rares de Ngualla et 50 % de tout autre produit intermédiaire à base de terres rares, sur une période initiale de sept ans.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : les revenus de la mine d’or Fekola ont augmenté de 27% pour les 9 premiers mois de 2023

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Entre janvier et septembre 2022, B2Gold a généré 888 millions USD de revenus grâce à la vente de la production de la mine d’or Fekola. L’actif détenu à 20% par le gouvernement malien devrait produire au moins 580 000 onces cette année.

B2Gold a publié ses résultats opérationnels et financiers pour le 3ème trimestre 2023. Elle annonce 292,37 millions USD de revenus provenant des ventes d’or de la mine Fekola au Mali, portant le total des trois premiers trimestres à 888,27 millions USD, soit une hausse de 27% en glissement annuel.

Cette amélioration est due à la hausse des quantités vendues, 460 139 onces pour les neuf premiers mois de 2023 contre 361 800 onces pour la même période en 2022, et aussi à la progression du prix moyen de l’once vendue, 1930 USD cette année contre 1803 USD en 2022.

Notons que la production d’or à Fekola a également progressé de 26% sur la période en glissement annuel, pour atteindre 447 233 onces. B2Gold reste en bonne voie pour produire 580 000 à 610 000 onces d’or sur la mine en 2023.

Fekola est détenue à 80% par B2Gold, contre 20% d’intérêts pour le gouvernement.

Source : Agence Ecofin

CEZ attire les producteurs de batteries de voiture à l’approche de la décision sur la mine de lithium

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Le fournisseur d’énergie CEZ AS a déclaré qu’il tentait d’attirer les producteurs de batteries de voiture en République tchèque, car cela augmenterait les avantages d’un éventuel projet local d’extraction de lithium.

Le plus grand producteur d’électricité d’Europe de l’Est est « totalement sérieux » quant à ses projets d’extraction de métal dans le nord du pays, a déclaré jeudi à la presse le directeur financier Martin Novak. Il a déclaré que CEZ prendrait une décision finale après avoir terminé les tests d’extraction et de traitement à la fin de l’année.

Novak a déclaré que même si les projets d’extraction du lithium – un élément clé des véhicules électriques rechargeables – et de fabrication de batteries étaient indépendants l’un de l’autre, avoir les deux dans le pays serait un avantage.

“Le lithium est un très gros projet, sur lequel des équipes travaillent”, a déclaré Novak lors d’une conférence téléphonique après que CEZ a annoncé ses résultats du troisième trimestre. “Nous sommes en pourparlers avec plusieurs entreprises au sujet d’une éventuelle usine de batteries sur nos sites, principalement à Prunerov, qui présenterait une certaine synergie dans la mesure où elle serait relativement proche de la mine de lithium.”

Par ailleurs, Novak a déclaré que la société restait intéressée par l’achat potentiel du distributeur tchèque de gaz naturel GasNet, car cela pourrait créer des « synergies majeures » avec la distribution d’électricité de CEZ et d’autres opérations.

(Par Krystof Chamonikolas)

Source : mining.com

La société minière d’or russe Uzhuralzoloto annonce son introduction en bourse malgré les sanctions britanniques contre son propriétaire

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La société minière russe Uzhuralzoloto (UGC) proposera jusqu’à 5 % de son capital en nouvelles actions lors d’une introduction en bourse (IPO) à la Bourse de Moscou, a annoncé jeudi la société, un jour après que la Grande-Bretagne a ajouté son propriétaire Konstantin Strukov à une liste de sanctions. .

Les cotations d’actions russes sont rares depuis que la Russie a envoyé ses troupes en Ukraine en février 2022, et se caractérisent généralement par de petits volumes et dépendent des investisseurs russes après un exode des capitaux occidentaux.

Les analystes d’Alfa Bank ont ​​évalué le capital social d’UGC entre 140,5 et 170,8 milliards de roubles (1,53 à 1,86 milliard de dollars). Sur la base de cette estimation, UGC pourrait récolter entre 7 et 8,5 milliards de roubles.

Trois sources des marchés financiers ont déclaré le mois dernier à Reuters qu’UGC envisageait une introduction en bourse et lui ont donné une valorisation préliminaire de 120 milliards de roubles.

La Grande-Bretagne a imposé mercredi des sanctions à 29 personnes et entités des secteurs aurifère et pétrolier russes, dont Strukov et deux des plus grands producteurs d’or russes, Nord Gold et Highland Gold Mining, mais pas à UGC elle-même.

La National Crime Agency (NCA) britannique a également lancé une alerte aux institutions financières, les mettant en garde contre les tentatives russes d’utiliser l’or pour échapper aux sanctions.

L’UGC a déclaré que les sanctions individuelles n’affecteraient pas son travail, ses opérations ou ses exportations. La société a déclaré que ses opérations n’étaient pas exposées aux retombées géopolitiques car elle ne s’appuie pas sur des équipements fabriqués en Occident.

Strukov a déclaré que l’introduction en bourse permettrait à UGC d’atteindre davantage d’investisseurs, de diversifier la structure de son actionnariat et de réduire le fardeau de sa dette.

Une série de petites offres a insufflé un peu de vie aux marchés de capitaux russes ces derniers mois. La chaîne de vêtements pour hommes Henderson a levé 3,8 milliards de roubles la semaine dernière, à la suite d’une levée de fonds similaire réalisée par la société technologique Astra en octobre.

(1 $ = 92,0100 roubles)

(Par Anastasia Lyrchikova et Felix Light ; édité par Alexander Marrow et Mark Potter)

Source : mining.com

Guinée équatoriale : Trident Energy a démarré des activités de forage impliquant les blocs pétroliers en mer G et S

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En janvier, Trident Energy avait annoncé un plan consistant à lancer, au plus tard au quatrième trimestre 2023, une campagne de forage de plusieurs puits sur les blocs pétroliers G et S, situés au large de la Guinée équatoriale.

La société pétrolière Trident Energy a officialisé le démarrage d’opérations de forage de puits pétroliers en Guinée équatoriale. Il s’agit de la deuxième campagne de forage de puits exécutée dans le pays. Cette dernière, lancée vendredi 3 novembre, concerne principalement les blocs pétroliers G et S, situés dans les eaux territoriales équato-guinéennes.

Dans le cadre de ce programme, Trident Energy envisage la réalisation d’une série de trois puits sur les champs producteurs Ceiba et Okume du bloc G. Quant au bloc S qui n’est pas encore en production, il devrait faire l’objet d’un puits d’exploration. Par ailleurs, il est prévu dans le cadre de cette campagne, l’exécution d’opérations d’intervention sur deux puits pendant qu’en parallèle le raccordement de nouveaux puits aux installations de production existantes se finalise.

« Ce programme ambitieux représente un investissement significatif pour 2023 et 2024 et démontre notre engagement concernant la région, alors que nous cherchons à maximiser la production et à continuer de contribuer à la prospérité à long terme de la Guinée équatoriale », a déclaré Trident Energy, dans un communiqué.

Notons que le bloc G dispose d’un potentiel pétrolier évalué en 2021, à 92,5 millions de barils de ressources pétrolières 2 P. Le bloc S a, quant à lui, confirmé l’existence de ressources pétrolières de l’ordre de 180 millions de barils équivalents pétrole.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Namibie : Shell prévoit d’allouer un quart de son budget de prospection pour l’année 2024, au bassin d’Orange

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A travers la découverte pétrolière namibienne Graff réalisée en 2022 par Shell, le bassin d’Orange a confirmé sa viabilité économique. Ces derniers mois, cette zone d’intérêt en mer a aussi confirmé son potentiel en hydrocarbures via d’autres découvertes importantes.

Selon des informations rapportées mardi 7 novembre par la presse locale namibienne, la major pétrolière Shell prévoit de dédier 25 % de son budget d’exploration pour 2024, à la recherche d’hydrocarbures sur sa licence PEL 39 du bassin d’Orange.

De janvier 2022 à aujourd’hui, Shell et ses partenaires Qatar Energy et NAMCOR, ont mis en évidence quatre réserves de brut sur ce périmètre en mer à savoir le gisement Graff, suivi des réserves La Rona, Lesedi et Jonker.

Dans une webdiffusion autour du bilan opérationnel de Shell au terme du 3ème trimestre 2023, Wael Sawan, le patron de la compagnie anglo-néerlandaise a indiqué qu’il s’agissait pour la compagnie de tirer parti de ses expériences dans l’exploration en mer, pour rester compétitive.

« Ainsi, aussi important que soit le fait de faire une découverte, s’assurer que nous pouvons réellement être plus compétitifs lorsque nous forons ces puits est un domaine clé sur lequel nous nous concentrons […] en tirant parti des enseignements significatifs que nous avons dans l’ensemble de notre portefeuille mondial en eaux profondes », a déclaré le patron.

Le responsable a également annoncé l’ambition de la société, de réaliser, dans les six à neuf mois qui viennent, un puits d’exploration, un puits d’évaluation ainsi qu’au moins un test d’écoulement de puits qui devrait permettre de comprendre le potentiel effectif du site.

Début septembre 2022, les autorités namibiennes ont indiqué que l’exploitation des ressources pétrolières du bassin d’Orange est attendue pour 2026, compte tenu de la complexité opérationnelle de la région.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin