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SOMISEN

China Nonferrous Metals Group en pourparlers pour investir dans une fonderie de cuivre kazakhe

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Les dirigeants de China Nonferrous Metals Mining Group Co Ltd (CNMC) ont rencontré des représentants du gouvernement kazakh pour discuter d’un investissement dans une usine de cathodes de cuivre de 300 000 tonnes, a rapporté jeudi l’agence de presse officielle kazakhe Kazinform .

Liu Yu, directeur général adjoint de l’entreprise publique CNMC, a rencontré Marat Karabayev, ministre de l’Industrie et du Développement des infrastructures, dans la capitale kazakhe Astana, ont indiqué les médias officiels.

CNMC n’a pas répondu à une demande de commentaire de Reuters .

Une grande entreprise qui a pris les devants dans le développement des ressources minérales non ferreuses de la Chine à l’étranger avec de nombreux investissements, CNMC a également un projet d’aluminium électrolytique au Kazakhstan.

Le Kazakhstan détient des réserves de 20 millions de tonnes de cuivre, selon l’US Geological Survey. Le pays a produit 453 003 tonnes de cuivre affiné en 2022, en hausse de 12,7 % par rapport à l’année précédente, selon les données du Bureau kazakh des statistiques.

Les actions de l’unité CNMC, l’ingénierie et la construction étrangères de l’industrie chinoise des métaux non ferreux 000758.SZ, ont augmenté de 2% dans les échanges de vendredi matin.

(1 $ = 6,9018 yuan chinois)

(Par Andrew Hayley, Siyi Liu et Mai Nguyen; Montage par Barbara Lewis et Edwina Gibbs)

Reuters

Source : mining.com

Namibie : PGS va acquérir des données sismiques 3D supplémentaires sur des zones situées en mer

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Fin octobre 2022, PGS avait déjà obtenu un marché pour effectuer des levés sismiques 3D sur des périmètres localisés dans les eaux territoriales de la Namibie.

Le fournisseur norvégien de données sismiques PGS a annoncé ce vendredi 3 mars, qu’un nouveau marché lui a été octroyé pour des travaux de levés sismiques 3D couvrant des zones situées en mer, en Namibie.

Ce contrat, dont les coûts sont de l’ordre d’au moins 10 millions de dollars, complète un précédent marché de levés sismiques 3D, attribué à la société en octobre dernier, sur les mêmes zones.

« Nous sommes heureux de l’attribution de ce contrat, qui fait suite au projet précédent et assure la visibilité du navire pendant la saison estivale 2023 », a déclaré Rune Olav Pedersen, président et directeur général de PGS.

Les activités en lien avec l’entente convenue avec les parties prenantes devraient se dérouler sur deux mois et s’achever d’ici la dernière semaine du mois de mai 2023 au plus tard.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

En 2022, la quantité de diamants exportée par la RDC a baissé, mais les revenus générés augmentent

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La RDC fait partie des plus grands producteurs de diamants du continent africain, au même titre que des pays comme le Botswana, l’Angola ou encore l’Afrique du Sud. En 2022, le pays a pu profiter des prix en hausse sur le marché.

Les exportations de diamants de la RDC ont totalisé 11 683 439 carats en 2022, en baisse de près de 6 % en glissement annuel, selon les calculs réalisés par l’Agence Ecofin sur la base des statistiques minières nationales publiées pour l’exercice. Il s’agit de la plus faible quantité de diamants exportée sur une année par le pays d’Afrique centrale depuis 2018 (voir graphique 1).

1 evolution

Source : Ministère des Mines RDC

Il faut noter que sur le total de diamants exporté en 2022 par la RDC, plus de 62 % proviennent des mines artisanales, le reste provenant des exploitations industrielles.

Malgré la baisse en quantité constatée, les revenus générés par les exportations ont augmenté de plus de 16 % en glissement annuel pour atteindre en 2022 un total de 145 992 908 dollars, ce qui traduit des prix de vente plus élevés.

Soulignons néanmoins que le prix moyen par carat pour les diamants congolais reste assez faible (12,50 dollars/carat en 2022). Cela s’explique par le fait que les diamants produits dans le pays sont en grande partie destinés à une utilisation industrielle (plus de 90 %) et seulement une toute petite proportion à la joaillerie (où les diamants de qualité gemme font partie des pierres les plus précieuses au monde et donc les plus chères).

À titre de comparaison, les revenus d’exportation de diamants de l’Angola (dont les pierres sont majoritairement utilisées en joaillerie) étaient de près de 2 milliards de dollars en 2022, pour 8,75 millions de carats vendus.

Louis-Nino Kansoun 

Source : Agence Ecofin

Ghana : le Fonds minier investira jusqu’à 60 millions $ dans l’exploitation minière à petite échelle en 2023

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L’exploitation minière à petite échelle a représenté environ 40 % de la production d’or au Ghana en 2019. Une partie de cette activité échappe encore au contrôle de l’État, occasionnant un manque à gagner important dans le secteur minier.

Au Ghana, le Minerals Income Investment Fund (MIIF) a annoncé le mois dernier un programme d’incubation pour l’exploitation minière à petite échelle (SSMIP). Doté d’un financement pouvant aller jusqu’à 60 millions de dollars sur l’année 2023, il est destiné à transformer les petites exploitations détenues à 100 % par des Ghanéens en entités de taille moyenne ou grande à long terme.

Concrètement, des facilités de financements et d’investissement seront proposées aux opérateurs locaux qui en font la demande et qui remplissent les conditions nécessaires. Le Fonds minier leur mettra également à disposition des fonds pour l’achat d’équipements et d’intrants miniers.

Selon le MIIF, la création de ce dispositif résulte du constat qu’une large part de la production d’or à petite échelle (qui représentait environ 40 % de la production nationale en 2019) est exportée par des étrangers via des circuits non officiels. Cela crée un manque à gagner pour l’État en matière de collecte des recettes dans le secteur minier.

C’est d’ailleurs pourquoi l’une des conditions pour prétendre au financement du SSMIP est de détenir une concession minière dotée d’une licence ou attribuée par la Commission des minéraux (MINCOM). Cette exigence devrait offrir une meilleure traçabilité de la production d’or et pourrait en outre aider le gouvernement ghanéen dans la formalisation du secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (ASM).

Les autorités sont en effet engagées depuis quelques années dans une lutte sans merci contre l’exploitation minière illégale, connue dans le pays sous le nom de Galamsey et pratiquée par les mineurs artisanaux à petite échelle. Le financement proposé par le Fonds minier peut inciter certains acteurs à intégrer les circuits formels afin d’en bénéficier.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : le gouvernement octroie un permis d’exploration pour le coltan à Guggenex

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En septembre 2022, la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO a octroyé un prêt pour la construction d’une usine de transformation de coltan en Côte d’Ivoire. Si l’or domine le secteur, l’exploitation d’autres ressources peut accroitre la contribution des Mines à l’économie.

En Côte d’Ivoire, un nouveau permis de recherche pour la colombo-tantalite (coltan) vient d’être attribué par le gouvernement. Selon le compte rendu du Conseil des ministres du 1er mars, cette licence d’exploration est délivrée à la société Guggenex Côte d’Ivoire Sarl, dans les départements de Daloa, d’Issia et de Zoukougbeu.

L’autorisation est valable pour une durée de quatre ans. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts des autorités en vue d’accroitre la contribution du secteur minier à l’économie nationale. Le pays cherche ainsi à rejoindre le cercle des pays africains spécialisés dans la transformation du coltan, grâce à un prêt octroyé l’année dernière par la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO pour la construction d’une usine.

Pour rappel, le secteur minier ivoirien représente environ 3 % du PIB, selon des données officielles datant de 2021. Alors que le gouvernement veut doubler cette part d’ici 2025, en misant sur l’augmentation de la production d’or, l’exploitation des autres ressources permettrait certainement de dépasser ce chiffre de 6 % dans quelques années.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Namibie : un échantillon de terres rares du projet Lofdal sera testé en usine pilote par SGS Canada

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Les terres rares de Lofdal font partie des projets au cœur de la diversification du secteur minier namibien, actuellement dépendant des diamants et de l’uranium. L’actif appartient au canadien Namibia Critical Metals qui a reçu le soutien de l’entreprise japonaise JOGMEC.

La compagnie minière Namibia Critical Metals a annoncé le jeudi 2 mars la signature d’une lettre d’intention avec SGS Canada, un spécialiste mondial en matière de tests en laboratoire, notamment dans le secteur minier. Grâce à la société, Namibia Critical Metals pourra commencer au troisième trimestre 2023 des essais en usine pilote sur un échantillon de 5 tonnes d’éléments de terres rares lourdes provenant du gisement Lofdal en Namibie.

L’objectif final de ces tests est de fournir une plus grande quantité de matériau pour les essais hydrométallurgiques. Ils permettront également à la compagnie d’obtenir des informations techniques en vue de l’estimation des coûts d’investissement et d’exploitation de l’étude de préfaisabilité.

« Cette année devrait être l’une des périodes les plus déterminantes de notre parcours entrepreneurial, alors que nous continuons à accélérer les essais en usine pilote, de la faisabilité à la production », a commenté Darrin Campbell, président de Namibia Critical Metals.

Pour rappel, la mine Lofdal aura une capacité de production annuelle de 2 000 tonnes d’oxydes de terres rares (TREO), dont 117 tonnes de dysprosium et 17,5 tonnes de terbium sur une durée de vie de 16 ans. Le projet est soutenu par la compagnie nationale japonaise JOGMEC, spécialisée dans les métaux et la sécurité énergétique.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Angola : Azule Energy octroie plusieurs marchés pour développer le champ pétrolier d’Agogo

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Récemment, Azule Energy avait octroyé deux contrats aux compagnies de services pétroliers Yinson et Saipem en lien avec les activités de développement du bloc offshore 15/06.

Azule Energy, une coentreprise indépendante qui cumule les opérations de BP et d’Eni en Angola, a annoncé, lundi 27 février, l’attribution de quatre marchés entrant dans le cadre des travaux de développement de la section ouest du gisement producteur d’Agogo, un périmètre pétrolier situé dans le bloc 15/06, au large des côtes du pays.

L’ensemble de ces contrats évalués à 7,8 milliards de dollars, bénéficie d’abord aux compagnies TechnipFMC et Subsea 7. Ces sociétés se chargeront respectivement de fournir une gamme de risers et de flowlines qui seront acheminés, puis installés sur le site du projet.

Ces marchés profitent ensuite aux entreprises Aker Solutions et Baker Hughes, qui chacune en ce qui la concerne mettra à la disposition des parties prenantes du bloc, un système ombilical ainsi qu’un dispositif de production sous-marine dont la maintenance sera aussi assurée.

Ces attributions intègrent deux autres marchés octroyés ces dernières semaines aux sociétés Yinson et Saipem. Elles ciblent une optimisation de la production pétrolière du bloc à partir des champs d’Agogo et de Ndungu pour atteindre un pic de 175 000 b/j d’ici 2026. Ce sont ainsi 36 nouveaux puits qui seront forés d’ici là pour réaliser cet objectif.

« La signature de ces contrats marque le début d’une nouvelle vague d’investissements majeurs dans l’offshore de l’Angola, et se traduira par des activités de grande valeur pour l’industrie pétrogazière du pays. Ce projet représente également une contribution importante à l’augmentation de la production pétrolière du pays », a déclaré Adriano Mongini, PDG d’Azule Energy.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Le Kenya s’engage en faveur de l’énergie propre avec le soutien de ses partenaires européens

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Fort de son potentiel hydroélectrique, solaire, éolien et en termes de géothermie, le Kenya continue de mener sa marche vers la transition énergétique à travers de nouveaux partenariats

Le président Kenyan William Ruto (photo) a réitéré jeudi 2 février, l’engagement du pays en faveur de l’énergie propre, indiquant que le Kenya est prêt à travailler avec des organisations qui défendent également l’énergie verte.

Il s’exprimait à la State House, à Nairobi, lors d’une rencontre avec des représentants d’Eni Spa, dirigés par son directeur général des ressources naturelles, Guido Brusco. La multinationale énergétique italienne est en effet active au Kenya dans la production d’un biocarburant fabriqué à partir d’huile de ricin.

L’entreprise a également exprimé son intérêt pour la géothermie, l’énergie solaire et l’énergie des déchets, ainsi que pour la fabrication de vélos électriques dans le pays. Au-delà de l’italienne Eni, le potentiel énergétique du Kenya intéresse de plus en plus les investisseurs et entreprises européennes.

Récemment, une déclaration conjointe sur l’hydrogène a été signée entre le Kenya et la banque européenne d’investissement. Quelques mois auparavant, c’était au tour du ministère allemand du Développement d’annoncer qu’il soutiendra activement le pays dans la mise en œuvre de ses objectifs ambitieux pour une transition énergétique équitable.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

L’Inde écrit au régulateur des marchés pour s’opposer à l’accord Hindustan Zinc-Vedanta

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Le gouvernement indien a écrit au régulateur des marchés pour souligner son opposition aux projets d’Hindustan Zinc d’acheter deux filiales du groupe Vedanta, ont déclaré jeudi trois responsables gouvernementaux.

Le conseil d’administration d’Hindustan Zinc (HZL) – dont le gouvernement est le principal actionnaire minoritaire avec une participation de 29,54 % – avait approuvé en janvier le rachat en numéraire des activités de zinc du groupe Vedanta pour 2,98 milliards de dollars.
Les actions de HZL ont diminué de près d’un sixième depuis lors.

Le ministère des Mines a déclaré dans la lettre, envoyée en février, qu’en dépit d’être le plus grand actionnaire minoritaire de l’entreprise, le gouvernement était  » tenu dans l’ignorance  » de l’accord, a déclaré l’un des responsables, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. personne n’est autorisée à parler aux médias.

Par ailleurs, il avait menacé de poursuites judiciaires si la société procédait à l’accord en espèces, selon une lettre envoyée à la société, dont une copie a été envoyée aux échanges.

Vedanta, Hindustan Zinc, le ministère des Finances et le ministère des Mines n’ont pas répondu aux demandes par courrier électronique de Reuters.

La réglementation indienne permettrait au gouvernement de bloquer l’accord, qui sera qualifié de « transaction entre parties liées » et nécessitera l’approbation de la majorité des investisseurs minoritaires d’une entreprise.

Le groupe Vedanta a acquis pour la première fois une participation de 26% dans HZL auprès du gouvernement en 2002, en achetant 20% supplémentaires via une offre ouverte. Il détient actuellement 64,9 % de HZL.

Par la suite, les deux parties ont été enfermées dans un différend qui avait empêché le gouvernement de vendre sa participation restante de 29,54 % dans HZL.

Ce différend a pris fin en 2022 et le gouvernement a prévu une vente partielle d’actions de HZL pour aider à atteindre l’objectif de cession de 500 milliards de roupies (6,06 milliards de dollars) pour 2022/23.

L’accord proposé entre Hindustan Zinc et Vedanta a mis en péril les plans du gouvernement car les investisseurs sont devenus nerveux, ce qui a entraîné une baisse du cours de l’action de HZL, a déclaré le premier responsable.

L’offre devait être lancée en mars, mais « est maintenant entachée d’incertitude », a déclaré le responsable.

(1 $ = 82,5425 roupies indiennes)

(Par Nikunj Ohri et Sarita Chaganti Singh; Montage par Nivedita Bhattacharjee)

Source : mining.com

 

Les cyanobactéries extraient efficacement les terres rares des eaux usées minières

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Une équipe de chercheurs allemands a découvert que la biomasse de certaines cyanobactéries photosynthétiques exotiques peut efficacement absorber les éléments de terres rares des eaux usées .

Dans un article publié dans la revue Frontiers in Bioengineering and Biotechnology , les scientifiques affirment que les eaux usées idéales à cette fin sont celles issues de l’exploitation minière, de la métallurgie ou du recyclage des déchets électroniques. Les ETR absorbés peuvent ensuite être lavés de la biomasse et collectés pour être réutilisés.

Brück a expliqué que la biosorption est un processus métaboliquement passif pour la liaison rapide et réversible des ions des solutions aqueuses à la biomasse. 

Lui et ses collègues ont mesuré le potentiel de biosorption des ETR lanthane, cérium, néodyme et terbium par 12 souches de cyanobactéries en culture de laboratoire. La plupart de ces souches n’avaient jamais été évaluées pour leur potentiel biotechnologique auparavant. Ils ont été prélevés dans des habitats hautement spécialisés tels que les sols arides des déserts namibiens, la surface des lichens du monde entier, les lacs natron au Tchad, les crevasses dans les rochers en Afrique du Sud ou les ruisseaux pollués en Suisse.

Les auteurs ont découvert qu’une nouvelle espèce non caractérisée de Nostoc avait la plus grande capacité de biosorption des ions de ces quatre ETR à partir de solutions aqueuses, avec des efficacités entre 84,2 et 91,5 mg par g de biomasse, tandis que Scytonema hyalinum avait la plus faible efficacité à 15,5 à 21,2 mg par g. Les Synechococcus elongates , Desmonostoc muscorum , Calothrix brevissima et une nouvelle espèce non caractérisée de Komarekiella ont également été efficaces . 

On a constaté que la biosorption dépendait fortement de l’acidité : elle était la plus élevée à un pH compris entre cinq et six et diminuait régulièrement dans les solutions plus acides. Le processus était le plus efficace lorsqu’il n’y avait pas de « concurrence » pour la surface de biosorption sur la biomasse de cyanobactéries par les ions positifs d’autres métaux non ETR tels que le zinc, le plomb, le nickel ou l’aluminium.

Processus rapide

Les auteurs ont utilisé une technique appelée spectroscopie infrarouge pour déterminer quels groupes chimiques fonctionnels de la biomasse étaient principalement responsables de la biosorption des terres rares.

« Nous avons découvert que la biomasse dérivée de cyanobactéries présente d’excellentes caractéristiques d’adsorption en raison de leur forte concentration de fragments de sucre chargés négativement, qui portent des groupes carbonyle et carboxyle. Ces composants chargés négativement attirent les ions métalliques chargés positivement tels que les terres rares et soutiennent leur attachement à la biomasse », a déclaré Michael Paper, premier auteur de l’étude.

Brück, Paper et leurs collègues ont conclu que la biosorption des ETR par les cyanobactéries est possible même à de faibles concentrations de métaux. Le processus est également rapide : par exemple, la majeure partie du cérium en solution a été biosorbée dans les cinq minutes suivant le début de la réaction.

« Les cyanobactéries décrites ici peuvent adsorber des quantités d’ETR correspondant jusqu’à 10 % de leur matière sèche. La biosorption présente donc un processus économiquement et écologiquement optimisé pour la récupération et la réutilisation circulaires des métaux de terres rares des eaux usées industrielles diluées des secteurs minier, électronique et de la production de catalyseurs chimiques », a déclaré Brück.

Selon lui, ce système devrait devenir économiquement réalisable dans un proche avenir, car la demande et les prix du marché des ETR devraient augmenter considérablement dans les années à venir.

Les terres rares sont des ingrédients clés des diodes électroluminescentes, des téléphones portables, des moteurs électriques, des éoliennes, des disques durs, des caméras, des aimants et des ampoules basse consommation. Cependant, du fait de leur rareté et de la demande, ils sont chers. Par exemple, un kilo d’oxyde de néodyme coûte actuellement environ 200 €, alors que la même quantité d’oxyde de terbium coûte environ 3 800 €.

Aujourd’hui, la Chine détient un quasi-monopole sur l’exploitation des terres rares.

Source : mining.com