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Les terres rares de Lofdal font partie des projets au cœur de la diversification du secteur minier namibien, actuellement dépendant des diamants et de l’uranium. L’actif appartient au canadien Namibia Critical Metals qui a reçu le soutien de l’entreprise japonaise JOGMEC.

La compagnie minière Namibia Critical Metals a annoncé le jeudi 2 mars la signature d’une lettre d’intention avec SGS Canada, un spécialiste mondial en matière de tests en laboratoire, notamment dans le secteur minier. Grâce à la société, Namibia Critical Metals pourra commencer au troisième trimestre 2023 des essais en usine pilote sur un échantillon de 5 tonnes d’éléments de terres rares lourdes provenant du gisement Lofdal en Namibie.

L’objectif final de ces tests est de fournir une plus grande quantité de matériau pour les essais hydrométallurgiques. Ils permettront également à la compagnie d’obtenir des informations techniques en vue de l’estimation des coûts d’investissement et d’exploitation de l’étude de préfaisabilité.

« Cette année devrait être l’une des périodes les plus déterminantes de notre parcours entrepreneurial, alors que nous continuons à accélérer les essais en usine pilote, de la faisabilité à la production », a commenté Darrin Campbell, président de Namibia Critical Metals.

Pour rappel, la mine Lofdal aura une capacité de production annuelle de 2 000 tonnes d’oxydes de terres rares (TREO), dont 117 tonnes de dysprosium et 17,5 tonnes de terbium sur une durée de vie de 16 ans. Le projet est soutenu par la compagnie nationale japonaise JOGMEC, spécialisée dans les métaux et la sécurité énergétique.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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