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SOMISEN

Copenhagen Infrastructure Partners acquiert la société sud-africaine Mulilo Energy

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Fondée en 2008, Mulilo a connu une croissance soutenue sur le marché sud-africain. L’entreprise détient actuellement une part de marché de 8 % dans le secteur des énergies renouvelables du pays et a développé et livré 440 MW de projets éoliens et solaires en exploitation.

Par l’intermédiaire de son Copenhagen Infrastructure New Markets Fund I (CI NMF I), le gestionnaire de fonds Copenhagen Infrastructure Partners (CIP) a annoncé le jeudi 9 mars l’acquisition de la majorité des parts de Mulilo Energy Holdings (Mulilo), un développeur d’énergie renouvelable sud-africain basé au Cap.

CIP prendra le contrôle total de l’entreprise, tandis que les fondateurs et la direction actuels resteront en place pour conduire la croissance de l’entreprise. La société n’a cependant pas divulgué les détails financiers de la transaction.

« Mulilo représente une opportunité intéressante pour CI NMF I d’investir dans un développeur en pleine croissance et nous sommes certains de pouvoir accélérer la trajectoire positive de l’entreprise. CIP s’engage à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes locales pour déployer rapidement des projets d’énergie renouvelable en Afrique du Sud et apporter une contribution positive à la transition verte. », a déclaré Niels Holst, membre de CIP et responsable de NMF I.

Cette acquisition intervient dans un contexte où l’Afrique du Sud traverse l’une de ses pires crises énergétiques liées aux problèmes que rencontre la principale société nationale d’électricité Eskom qui exploite essentiellement des centrales à charbon vieillissantes et défaillantes.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Égypte : Energean annonce la mise en production des concessions gazières North El Amriya et North Idku

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La décision finale d’investissement pour le développement de ces projets gaziers avait été prise au début de l’année 2021 et la production initiale du combustible, attendue pour le deuxième semestre 2022.

La compagnie pétrogazière Energean a officialisé, jeudi 9 mars, l’entrée en production des concessions gazières North El Amriya et North Idku (NEA/NI) situées en eaux peu profondes, au large des côtes de l’Égypte.

L’opération intervient 2 ans et 2 mois après la décision finale d’investissement du projet et les travaux de développement qui ont suivi. Ces activités ont concerné un seul des six gisements de gaz identifiés sur les deux périmètres.

C’est donc ce dernier, à travers le puits NEA-6, qui est mis en service. Une opération qui a consisté en son raccordement aux infrastructures de production présentes sur la concession d’Abu Qir, un autre actif gazier d’Energean situé à proximité, en mer Méditerranée.

D’après la société, trois autres puits devraient également suivre le même processus d’ici la fin de l’année. Energean envisage qu’ensemble, ils génèrent une production comprise entre 15 000 à 20 000 barils équivalents pétrole (bep)/j en 2024, dont 88 % de gaz.

« Nous sommes ravis d’apporter une nouvelle production à notre portefeuille gazier de la Méditerranée orientale et de répondre aux besoins de l’Égypte et des Égyptiens en garantissant la sécurité énergétique grâce à un approvisionnement fiable dont l’empreinte carbone est plus faible que celle des autres sources d’énergie nationales », a indiqué Mathios Rigas, le directeur général d’Energean.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Mali : Resolute a ajouté 1,7 million d’onces aux ressources de la mine d’or Syama en 2022

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L’australien Resolute Mining est le troisième plus grand producteur d’or au Mali, grâce à la mine Syama détenue à 20 % par le gouvernement. Exploitée depuis le début des années 1990, cette mine a encore devant elle plusieurs années de production.

Les ressources minérales de la mine d’or Syama ont atteint 11,2 millions d’onces au 31 décembre 2022, déduction faite de l’épuisement lié à la production. C’est ce que révèle l’estimation publiée le mercredi 8 mars par l’australien Resolute Mining, propriétaire de la mine, qui précise qu’elle a ajouté 1,7 million d’onces grâce à l’exploration en 2022.

Les réserves du projet ont par ailleurs augmenté de 600 000 onces pour atteindre 4,6 millions d’onces, en excluant également l’épuisement dû à la production. Il faut noter que les ressources minérales et réserves de minerai ajoutées en 2022 représentent collectivement plusieurs années de production à Syama qui a livré environ 224 000 onces l’année dernière.

Notons également qu’une part importante de ces ressources se concentre désormais à Syama Nord, gisement qui deviendra bientôt un important contributeur à la production de la mine, avec ses 3,2 millions d’onces de ressources minérales et un important potentiel d’augmentation.

« Des ajouts significatifs à nos ressources minérales et réserves de minerai, tels que Syama Nord, démontrent clairement que la ceinture de Syama est étonnamment sous-explorée et justifie la nécessité d’entreprendre des travaux d’exploration supplémentaires », souligne Terry Holohan, PDG de Resolute.

Pour rappel, Resolute Mining est le troisième producteur d’or au Mali. La compagnie détient 80 % dans le projet, contre 20 % pour le gouvernement, et a l’intention d’y produire 233 000 onces en 2023.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Guinée : Arrow lance une étude environnementale avant le forage sur son projet au nord de Simandou

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Après avoir acquis 33,3 % d’intérêts dans un projet situé au nord du gisement de fer Simandou au dernier trimestre 2022, l’australien Arrow Minerals va lancer cette année ses premiers travaux d’exploration sur l’actif afin de porter sa participation à 60,5 %.

En Guinée, Arrow Minerals a annoncé le jeudi 9 mars le début d’une étude environnementale afin d’établir une base statistique sur l’eau, l’air et le bruit dans la zone du projet de minerai de fer Simandou Nord.

Ces travaux devraient permettre à la junior minière australienne de transmettre aux autorités une déclaration d’impact sur l’environnement en prélude au début des travaux de forage sur cet actif situé au nord du géant gisement de fer éponyme.

« Alors que nous nous dirigeons vers notre premier programme de forage sur le projet Simandou North Iron, il est essentiel que les considérations environnementales et communautaires fassent partie de notre processus de planification afin de fournir une base solide pour soutenir les activités d’exploration », a commenté Hugh Bresser, DG de la compagnie.

Confiée à la société Ozone Guinée, l’étude environnementale permettra en effet à Arrow Minerals de prendre des mesures afin d’atténuer tout impact négatif potentiel de ses travaux sur la vie de la communauté locale.

Pour rappel, Arrow détient 33,3 % d’intérêts dans le projet, avec la possibilité de porter cette participation à 60,5 % sous 24 mois en finançant son développement.

Source : Agence Ecofin

L’Ouganda exploitera ses réserves d’uranium pour produire de l’énergie nucléaire d’ici 2031

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La filière du nucléaire civil revient en grâce ces dernières années avec la transition énergétique, car il s’agit d’une alternative plus « propre » par rapport aux énergies fossiles. L’Afrique du Sud est le seul pays du continent qui dispose actuellement d’une centrale nucléaire opérationnelle.

L’Ouganda veut accroitre sa capacité de production d’électricité avec la mise en service de sa première centrale nucléaire d’ici 2031. C’est l’annonce faite jeudi 9 mars par la ministre de l’Energie et des Mines, Ruth Nankabirwa, en prélude à la tenue à Kampala, du 14 au 17 mars prochains, de l’African Nuclear Business Platform 2023.

La préparation de l’évaluation du site de la centrale nucléaire est en cours à Buyende, une ville située à environ 150 km au nord de la capitale Kampala. L’installation aura une capacité totale de 2 000 MW, mais seulement 1 000 MW seront connectés au réseau national dès 2031, renseigne un communiqué de la ministre, consulté par l’Agence Ecofin.

Selon le vœu du président Yoweri Museveni, le développement de cette centrale devrait s’appuyer sur les réserves nationales d’uranium. S’il manque une estimation des dites réserves, une évaluation de 2004, financée notamment par la Banque mondiale et la BAD, a estimé que plusieurs régions hébergent de l’uranium sur environ 52 000 km² à travers le pays. Pour l’ancien ministre de l’Eau et de l’Environnement, Ephraïm Kwamuntu, l’Ouganda serait même « assis sur une montagne d’uranium ».

Pour rappel, l’Afrique du Sud est le seul pays du continent qui exploite actuellement une centrale nucléaire. Plusieurs pays ont prévu de bientôt le rejoindre, notamment l’Égypte qui a lancé en 2022 la construction de sa première centrale nucléaire. Le Nigeria, le Soudan, le Rwanda ou encore le Ghana prévoient également d’associer le nucléaire à leur mix énergétique entre 2030 et 2037.

Ces projets s’inscrivent tous dans une volonté de réduire la dépendance des économies aux énergies fossiles pour réussir la transition énergétique. Le développement de la filière du nucléaire représente par ailleurs une occasion pour les pays producteurs d’uranium d’augmenter leurs revenus en exploitant davantage leurs réserves ou en profitant d’une possible augmentation des prix sur le marché. En Afrique, le Niger et la Namibie sont les deux principaux producteurs d’uranium.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Accusée de corruption au Ghana, Atlantic Lithium dénonce un rapport « faux et trompeur »

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Une société vendant à découvert des actions de l’américain Piedmont Lithium, partenaire d’Atlantic Lithium dans le développement de la première mine de lithium du Ghana, a affirmé le 8 mars que certains permis d’exploration de la société australienne sont entachés de corruption.

Les permis d’exploration détenus par Atlantic Lithium au Ghana sont conformes à la réglementation locale. C’est ce que la compagnie minière australienne qui développe la première mine de lithium du Ghana, a tenu à rappeler le jeudi 9 mars, au lendemain d’un rapport l’accusant d’avoir acquis des titres miniers résultant d’une « corruption classique ».

Selon le vendeur à découvert Blue Orca, à l’origine des allégations, la société locale Joy Transporters aurait effectué des paiements secrets et des promesses de paiement à l’entourage d’Asiedu Nketia, actuel secrétaire général du principal parti d’opposition du Ghana et ancien président du comité parlementaire sur les Mines et l’Énergie, afin d’obtenir des licences d’exploration. Or, Atlantic Lithium a finalisé le rachat de Joy Transporters en février 2021 et détient désormais les permis en question.

En conséquence, Blue Orca a estimé qu’Atlantic Lithium risque de se voir refuser le permis d’exploitation minière pour son projet Ewoyaa qui devrait bientôt devenir la première mine de lithium du Ghana. Cette conclusion a entrainé une baisse immédiate de 6,6 % des actions de l’américain Piedmont Lithium, car ce dernier a conclu un accord d’achat sur la future production d’Ewoyaa.

« Le rapport est clairement destiné à profiter à Blue Orca Capital, qui, dans le rapport lui-même, a révélé qu’il vendait à découvert et qu’il pourrait tirer profit de la baisse du prix de l’action de Piedmont Lithium », dénonce donc Atlantic Lithium.

Tout en réfutant les allégations de Blue Orca, la compagnie australienne précise que le projet Ewoyaa, situé sur deux permis d’exploration qu’elle contrôle à 90 % et 100 %, n’a aucun lien avec Joy Transporters. Les permis d’exploration de cette société, désormais filiale d’Atlantic, n’ont par ailleurs fait l’objet d’aucune estimation de ressources minérales et ne font donc pas partie des plans de production de lithium de la compagnie, pour le moment.

Pour rappel, Atlantic Lithium a soumis une demande de permis d’exploitation minière en octobre 2022 et s’attend à l’obtenir, afin de commencer la production en 2024. La compagnie bénéficie du soutien du gouvernement ghanéen, qui s’apprête même à y investir au moins 30 millions $, via son Fonds souverain lié au secteur minier.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La Gécamines cherche à se diversifier dans les minéraux « de transition »

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La société minière publique congolaise Gécamines prévoit d’explorer les minéraux nécessaires à la transition vers une économie à faible émission de carbone, notamment le lithium, l’étain et les terres rares, a déclaré mardi le président Alphonse Kaputo Kalubi.

La Gécamines, qui se classait parmi les principaux producteurs mondiaux de cuivre et de cobalt dans les années 1980, vise également à stimuler la production et à “rejouer dans la cour des grands”, a déclaré Kaputo dans un discours prononcé à l’Investing in African Mining Indaba au Cap.

“Nos géologues auront pour objectif d’organiser des campagnes de prospection sur tous nos sites pour rechercher du lithium, de l’étain, du cobalt, du coltan, du titane, de la wolframite, de l’or, des terres rares, etc.”, a déclaré Kaputo, dans le cadre des efforts de diversification des activités de la Gécamines.

Il a invité les investisseurs à parler à la Gécamines de « partenariats gagnant-gagnant » pour exploiter ces métaux.

Parmi les obstacles auxquels la Gécamines est confrontée figurent les mineurs artisanaux travaillant illégalement sur les sites qu’elle possède, a déclaré Kaputo, ajoutant que ces mineurs sauvages « vendent tous leurs minerais à des acheteurs étrangers ».

Le Congo perd des fortunes incalculables à cause de la contrebande de ressources, notamment l’or et l’étain, le tantale et les minerais de tungstène.

Les mines industrielles doivent systématiquement prévoir de travailler aux côtés des mineurs artisanaux, dans la mesure du possible, a déclaré Kaputo.

“C’est crucial, car nous ne pouvons plus tolérer les conditions honteuses dans lesquelles travaillent les artisans creuseurs, et nous ne pouvons plus tolérer que notre État et la Gécamines, dont les concessions sont exploitées illégalement, soient dépouillés de leurs richesses”, a déclaré Kaputo.

(Par Helen Reid; édité par Barbara Lewis)

Reuters

Source : mining.com

Prix ​​de l’étain sous pression à court terme, tendance haussière à long terme intacte – rapport

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Les prévisions de prix de l’étain pour 2023 sont de 20 000 dollars la tonne, révisées à la baisse par rapport aux 30 959 dollars la tonne en 2022, le renforcement du dollar américain plafonnant les prix des métaux tandis que la demande chinoise affiche une lente reprise, affirme l’analyste de marché Fitch Solutions dans son dernier rapport .

Alors que l’offre est restée constante, les perspectives de la demande mondiale ont considérablement chuté en raison de l’affaiblissement des fondamentaux macroéconomiques, d’un renforcement du dollar américain et de niveaux toujours élevés d’inflation mondiale, a déclaré Fitch .

Les prévisions de Fitch reflètent une demande toujours plus faible en 2023 et de légères améliorations de l’offre alors que les opérations d’extraction et de fusion sont plus complètement normalisées sur le marché. L’équipe consommateurs de l’analyste s’attend à ce que la demande à court terme sur le marché mondial de l’électronique grand public soit à la traîne par rapport à 2021 compte tenu du taux de base élevé et de la perte de dynamisme des dépenses de consommation.

Il note également que les stocks mondiaux d’étain ont augmenté au cours des derniers mois, en particulier à partir de juin 2022, ce qui limitera le potentiel d’augmentation des prix.

Pour les actions LME en particulier, les niveaux épuisés ont poussé les prix marginaux à la hausse, en particulier lorsqu’ils étaient proches de zéro au début de 2022. La reprise des stocks au cours des derniers mois plafonnera les prix, éliminant les risques de fortes reprises qui ont été observées. l’année dernière, selon les prévisions de Fitch .

Fitch souligne que la liquidité sur le LME reste faible, ce qui signifie que des niveaux de volatilité plus élevés devraient rester une caractéristique du trading à court terme au moins.

L’analyste prévoit que les prix resteront sous pression au cours du premier semestre 2023 alors que l’économie mondiale continue de ralentir, mais à long terme, il prévoit que les prix augmenteront légèrement car la demande reste robuste et l’excédent du marché se rétrécit à partir de 2024.

Source : mining.com

Un an après le fiasco du nickel, LME repart avec de multiples maux de tête

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Un an après que le commerce du nickel se soit détraqué à la London Metal Exchange (LME), la bourse, vieille de 146 ans, se bat pour réparer sa réputation au milieu d’une multitude de poursuites, d’une action vigoureuse des régulateurs et de volumes en difficulté.

L’impact du 8 mars 2022 durera des années après que les prix du nickel ont éclaté dans une flambée record , forçant le plus grand forum mondial pour les métaux à suspendre les échanges et à annuler des milliards de dollars de contrats sur le nickel, provoquant la colère de nombreux investisseurs.

Les volumes ont chuté car de nombreux investisseurs, commerçants, consommateurs et producteurs ont abandonné le nickel LME à la suite du chaos.

Au cours des derniers jours, le LME a été frappé par de nouvelles poursuites en plus des actions en justice existantes du fonds spéculatif américain Elliott Associates et de Jane Street Global Trading, qui poursuivent le LME pour un total de 472 millions de dollars.

“Les ressources dont ces cas vont avoir besoin sont phénoménales et couplées à l’enquête d’application de la loi, cela signifie que le LME ne se concentrera pas sur son travail principal, qui est de gérer une bourse”, a déclaré un courtier en métaux senior.

Vendredi dernier, la Financial Conduct Authority (FCA) britannique a lancé sa toute première enquête sur une bourse britannique pour faute potentielle.

Le même jour, la Banque d’Angleterre a déclaré que ses examens avaient mis en évidence plusieurs lacunes au sein de la chambre de compensation LME LME Clear, ajoutant qu’elle nommerait un contrôleur indépendant.

La crise du nickel, stimulée en partie par les positions courtes sur le nickel de gré à gré (OTC), a entraîné des réformes par le LME, y compris des limites de prix de 15 % et la déclaration des positions OTC.

Les mesures réglementaires et les affaires judiciaires alimenteront le débat au sein de la communauté financière sur le moment de la décision controversée du LME d’annuler les transactions.

« Le LME a-t-il agi assez rapidement ? Peut-être pas. Les avertissements étaient là en janvier et février », a déclaré Malcolm Freeman, directeur général du courtier Kingdom Futures.

Des sources de l’industrie métallurgique affirment que le LME a besoin de toute son attention et de toute son énergie pour reconstruire son contrat de nickel.

Les volumes de contrats à terme et d’options sur le nickel le mois dernier n’étaient qu’à 58 % des niveaux de février de l’année dernière.

Un point positif pour le LME est son redémarrage prévu du négoce du nickel pendant les heures asiatiques le 20 mars, offrant une éventuelle augmentation de la liquidité.

Les rivaux du LME, propriété de Hong Kong Exchanges and Clearing, cherchent à exploiter la faiblesse perçue actuelle de la bourse.

Le CME prévoit de lancer un contrat sur le nickel réglé avec des prix collectés à partir d’une plate-forme qui sera lancée par la société britannique Global Commodities Holdings, ont déclaré des sources à Reuters le mois dernier.

De plus, le LME est aux prises avec une déconnexion majeure avec le marché physique, dominé par la fonte brute de nickel qui ne peut être livrée contre des contrats LME.

Le nickel pouvant être livré dans le cadre du contrat du LME ne représentait que 20 % des approvisionnements mondiaux l’année dernière.

“La perte de confiance dans la bourse et son contrat sur le nickel ont créé un cercle vicieux de baisse des volumes et de la liquidité, qui sera difficile à rétablir”, a déclaré un vétéran de l’industrie métallurgique.

(Par Eric Onstad et Pratima Desai; Montage par Veronica Brown et Mark Potter)

Reuters

Source : mining.com

L’Europe perd une autre fonderie alors que la crise énergétique laisse de profondes cicatrices

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Une autre fonderie d’aluminium européenne ferme ses portes, nouveau signe des dégâts causés par une crise énergétique qui a frappé l’économie industrielle de la région et réduit l’approvisionnement en matières premières critiques.

Alors que les prix de l’électricité ont fortement reculé par rapport aux sommets de l’année dernière, Speira Gmbh fermera cette année son usine de Rheinwork en Allemagne en raison de difficultés sur le marché de l’énergie, a annoncé jeudi la société. Cela fait suite à une réduction de 50% de la production d’aluminium annoncée en septembre alors que la flambée des prix de l’électricité et du gaz a plongé l’industrie européenne des métaux à forte intensité énergétique dans une crise existentielle.

La Commission européenne visera à produire au moins 40% de sa consommation annuelle de matières premières stratégiques d’ici 2030, a rapporté Bloomberg mercredi, citant un projet de loi qui doit être présenté aux politiciens plus tard ce mois-ci.

Le document n’a pas détaillé les produits qu’il ciblera, mais en 2020, l’UE a identifié 30 matières premières d’importance stratégique, dont beaucoup jouent un rôle essentiel dans les énergies renouvelables, les véhicules électriques, l’aérospatiale et la défense. La bauxite – le minerai extrait dont l’aluminium est dérivé – a été incluse dans la liste, bien que le métal lui-même ne l’ait pas été.

Pendant des décennies, le marché mondial de l’aluminium a été en proie à une offre excédentaire, mais les événements de ces dernières années – notamment la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, l’invasion de l’Ukraine et la crise énergétique en Europe – ont souligné la fragilité des chaînes d’approvisionnement mondiales. Cela a mis en évidence les dangers de la dépendance croissante de l’Occident vis-à-vis des approvisionnements importés de grands producteurs tels que la Chine et la Russie.

L’aluminium est l’un des métaux les plus énergivores à produire et la capacité de production européenne a diminué de plus de moitié depuis le début de la crise énergétique. De nombreuses usines ont ralenti leur production, mais d’autres, dont l’usine de Slovalco de Norsk Hydro ASA en Slovaquie et l’usine de San Ciprian d’Alcoa Corp. en Espagne, ont complètement cessé de produire.

Comme ces usines, la fonderie de Speira sera placée sous surveillance et maintenance à long terme et pourrait éventuellement rouvrir si l’économie s’améliore, a déclaré par téléphone un porte-parole de la société. Pourtant, le redémarrage d’une fonderie est lent et coûteux, et certaines usines de la région qui ont fermé lors de ralentissements antérieurs n’ont jamais rouvert.

En janvier, le principal groupe de pression de l’industrie métallurgique européenne a averti qu’un soutien financier à long terme supplémentaire était nécessaire pour aider la région à garder le contrôle des matières premières essentielles à la transition vers l’énergie verte. En plus de la menace permanente posée par les prix élevés de l’énergie, l’Europe risque de perdre face aux États-Unis pour attirer des investissements, en raison des milliards de dollars de subventions disponibles dans le cadre de la loi controversée sur la réduction de l’inflation du président Joe Biden, a déclaré le groupe.

Speira se concentrera désormais uniquement sur le recyclage et la transformation de l’aluminium en produits à valeur ajoutée, a-t-il déclaré. Alors que la décision de fermer la fonderie affectera environ 300 employés, l’entreprise livrera toutes les ventes contractuelles à ses clients, remplaçant la production réduite par des approvisionnements externes en métal.

(Par Mark Burton)

Actualités Bloomberg

Source : mining.com