Skip to main content
All Posts By

SOMISEN

La RDC estime à un milliard de dollars par an les pertes liées au trafic illégal de minerais

By Actualités No Comments

Le trafic de minerais dans l’est de la République démocratique du Congo a été documenté par différents rapports d’ONG et de l’ONU. Selon le Trésor américain, plus de 90% de l’or produit en RDC passerait ainsi en contrebande par les pays voisins, au premier rang desquels le Rwanda et l’Ouganda.

Les bénéfices de tonnes d’or, mais aussi de tungstène, de tantale, ou d’étain seraient perdus par la République démocratique du Congo à cause du trafic illégal de minerais dans l’est du pays. Un manque à gagner que le ministre congolais des Finances, Nicolas Kazadi, a estimé, dans une interview au Financial Times en début de semaine, à un milliard de dollars par an. Et pour ce dernier, le Rwanda voisin serait le grand bénéficiaire de ce trafic.

« C’est difficile de savoir quelle quantité traverse par les voies illégales, explique Jacques Mukena, spécialiste gouvernance et économie à l’Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Ce sont juste des estimations sur la base des exportations du Rwanda et de l’Ouganda. En fait, en RDC, il n’y a pas de raffinerie d’or, mais il y a une raffinerie d’or au Rwanda et en Ouganda. C’est sur la base de l’exportation de ces raffineries qu’on peut savoir plus ou moins la quantité que ces deux pays exportent. Cela ne correspond pas à leur production locale. Ça donne des indicateurs. » C’est un réel manque à gagner pour la RDC, confirme en tout cas l’expert.

Un partenariat avec les Émirats

Pour lutter contre les exportations illégales d’or, les autorités congolaises ont noué un partenariat avec les Émirats arabes unis et créé Primera Gold DRC. Objectif pour la coentreprise : capter formellement le métal précieux extrait dans le Sud-Kivu. « Primera Gold achète de l’or directement des mineurs artisanaux basés en RDC et l’exporte dans les Émirats. Pour rendre donc plus formel et aussi ne plus passer, ne plus dépendre, du Rwanda et de l’Ouganda, souligne Jacques Mukena. Et Primera Gold justement va formaliser ça. »

Il y a quelques jours, le ministre des Finances déclarait que Primera Gold DRC avait permis l’exportation de plus de 450 kg d’or artisanal depuis son lancement en janvier contre 34 kg officiellement l’année passée.

Le président Kagame réfute l’implication du Rwanda

Dans sa dernière conférence, au début du mois de mars, le président Kagame avait réfuté une nouvelle fois soutenir les vols de minerais par le M23 en RDC. « Ce ne sont que des histoires inutiles pour détourner les gens du vrai problème », avait-il déclaré, justifiant notamment que son pays disposait de ses propres ressources en or et en coltan, par exemple.

Déjà sous sanctions américaines, Alain Goetz, à la tête de la raffinerie d’or en Ouganda, a été ajouté sur la liste des sanctions de l’Union européenne à la fin de l’année. Il est accusé de tirer profit du conflit armé dans l’est de la RDC et de se livrer au commerce illicite de mines d’or dans le pays.

Source : Rfi

Ghana : Lukoil annonce, pour novembre au plus tard, la décision finale d’investissement pour Pecan

By Actualités No Comments

Fin février, des informations concernant l’éventuelle cession des 38 % de participation, détenue par Lukoil dans le projet pétrolier de Pécan, avaient filtré. Elles faisaient également état de négociations engagées dans cette optique avec l’indienne ONGC.

La décision finale d’investissement dans le projet pétrolier en mer Pecan au Ghana devrait intervenir d’ici octobre ou novembre 2023, au plus tard. L’information a été donnée lundi 20 mars par le vice-patron de la compagnie pétrolière russe Lukoil, Ivan Romanovsky.

Selon les explications de ce dernier, des discussions sont en cours avec les autorités ghanéennes qui devraient d’ailleurs recevoir un plan de développement du site d’ici le 14 avril prochain. « Si le gouvernement et les organismes de réglementation l’approuvent, nous prévoyons de prendre la décision finale d’investissement en octobre-novembre de cette année », a déclaré le responsable.

Il faut noter que le périmètre situé en eaux profondes, sur le bloc Deepwater Tano Cape Three Points (DWT/CTP), ferait l’objet de dissensions entre les parties prenantes en lien avec la présence de l’entreprise russe, dans le projet d’exploitation du site. Une présence qui, compte tenu de potentielles sanctions occidentales, compromettrait sa bonne exécution.

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

ENGIE s’associe à CarbonClear pour financer l’accès à l’énergie en Afrique par le biais du marché volontaire du carbone

By Actualités No Comments

Pour ENGIE Energy Access, les crédits carbone sont un levier important pour optimiser l’accessibilité financière de leurs produits.

L’un des principaux fournisseurs d’énergie hors réseau en Afrique, ENGIE Energy Access, s’associera avec ENGIE Global Energy Management & Sales et CarbonClear. D’après un communiqué publié le 21 mars, cette association rentre dans le cadre d’un accord visant à accélérer l’utilisation du financement climatique par le secteur hors réseau en Afrique subsaharienne.

Selon les termes de l’accord, CarbonClear certifiera la compensation carbone générée par les kits solaires distribués par ENGIE Energy Access aux communautés rurales et hors réseau d’Afrique subsaharienne. Par la suite, ENGIE GEMS aidera ENGIE Energy Access à vendre ces crédits à des organisations désireuses de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre par des projets à fort impact social et environnemental.

Le partenariat vise à émettre 500 000 tCO2e de crédits de compensation. « La réalisation de l’objectif d’accès universel à l’énergie d’ici à 2030, accuse un retard considérable. Grâce à cet accord essentiel, nous avons l’ambition de contribuer à rattraper notre retard tout en exploitant pleinement le potentiel du marché volontaire du carbone », a déclaré Gillian-Alexandre Huart, PDG d’ENGIE Energy Access.

Selon le Africa Carbon Markets Initiative: Roadmap Report, les marchés volontaires africains du carbone se développent à un rythme légèrement plus rapide que les marchés mondiaux. Malgré cela, le rapport indique que l’opportunité de financer le climat par le biais des marchés du carbone reste sous-exploitée. Cinq pays seulement représentent environ 65 % des crédits émis au cours des cinq dernières années sur le continent.

Abdoullah Diop

Source : Agence Ecofin

Égypte : United Oil and Gas annonce l’entrée en production du puits de développement ASH-8, de la licence d’Abu Sennan

By Actualités No Comments

Depuis septembre 2021, les activités de forages de United Oil sur la licence d’Abu Sennan ont été particulièrement prolifiques et réussies. Plusieurs puits de développement sont ainsi entrés en production.

La compagnie pétrolière United Oil and Gas (UOG) a annoncé, mardi 21 février, la mise en service du puits de développement ASH-8 situé à terre, sur la concession d’Abu Sennan, en Égypte. C’est le premier puits de la campagne de forage prévue cette année sur le site.

L’opération est consécutive aux travaux de forage engagés sur le site en janvier 2023. Ces activités, finalisées vers la fin du mois de février 2023, ont permis l’interception d’une réserve de 22 mètres riche en hydrocarbures, logée dans la structure géologique d’Alam El Bueib, à environ 4 000 mètres de profondeur.

Après les tests de pression et le raccordement de l’infrastructure aux installations existantes, la production pétrogazière sur ASH-8 a officiellement démarré le 16 mars dernier, en avance de 6 semaines par rapport aux prévisions de départ. Le puits a livré un volume stabilisé initial d’environ 2 980 b/j pour environ 2,64 millions de pieds cubes standard de gaz par jour.

D’après UOG, « le succès du puits ASH-8 aura un impact positif sur les niveaux de production et les revenus du groupe tout en mettant en évidence la valeur à long terme du champ ». Ce dernier devrait d’ailleurs faire l’objet de nouveaux travaux de forage, relatifs notamment au puits de développement ASD-3, pour lequel la plateforme de forage ST-1 est en cours de mobilisation.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

Guinée équatoriale : lancement des travaux de développement de la découverte pétrolière en mer Venus

By Actualités No Comments

Le champ pétrolier équatoguinéen Venus a été découvert en 2005. Fin septembre 2022, les démarches préalables au lancement des travaux de développement avaient été finalisées.

En Guinée équatoriale, la compagnie pétrolière Atlas Petroleum International Limited a livré, mardi 21 mars, une mise à jour concernant le gisement pétrolier Venus identifié sur le bloc P en mer et situé à environ 50 km au sud des découvertes Ceiba et Okume. Selon cette dernière, la société et ses partenaires ont engagé la phase de développement du périmètre.

Ce nouveau développement fait suite à la validation du plan de développement par les autorités en septembre dernier. Un programme qui comprend notamment le forage d’un premier puits de développement d’ici le début de l’année prochaine.

Conformément aux prévisions des parties prenantes, le forage d’un deuxième puits de développement et d’un puits d’injection d’eau devrait intervenir entre 2024 et 2025. L’objectif de ces activités étant d’optimiser les ressources 2P potentiellement monétisables qui sont de l’ordre 15 à 30 millions de barils selon les informations disponibles sur le site web de la compagnie.

Parallèlement, les sociétés engagées sur ce projet comptent acquérir puis installer la plateforme de production prévue pour démarrer en 2026 à un plateau de 15 000 b/j.

« Nous sommes heureux que le développement de la découverte de Venus puisse maintenant avancer rapidement, grâce au ministère des Mines et des Hydrocarbures qui est un véritable catalyseur d’investissements en République de Guinée équatoriale, à la solide expertise technique de Vaalco pour développer et monétiser l’actif, ainsi qu’au rôle crucial de GEPetrol en tant que gestionnaire du secteur des hydrocarbures équatoguinéen », a déclaré Prince Arthur Eze, président exécutif d’Atlas Petroleum.

La compagnie dispose d’une participation de 5,6 % dans l’exploitation de la découverte Venus en partenariat avec Crown Energy (5 %), Vaalco Energy (31 %) et la société pétrolière publique GEPetrol (58,4 %).

Abdel-Latif Boureima

Source : Agence Ecofin

Quels pays achètent des combustibles fossiles russes ?

By Actualités No Comments

Graphique à barres des principaux pays importateurs de combustibles fossiles russes

Les pays qui achètent des combustibles fossiles russes depuis l’invasion

Un an après l’invasion initiale de l’Ukraine par la Russie, les exportations russes de combustibles fossiles continuent d’affluer vers divers pays du monde.

Selon les estimations du Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA), depuis le début de l’invasion il y a environ un an, la Russie a réalisé plus de 315 milliards de dollars de revenus grâce aux exportations de combustibles fossiles dans le monde, dont près de la moitié (149 milliards de dollars) provenant des pays de l’UE.

Ce graphique utilise les données du CREA pour visualiser les pays qui ont acheté le plus de combustibles fossiles russes depuis l’invasion, montrant les milliards de revenus que la Russie a tirés de ces exportations.

Principaux importateurs de combustibles fossiles russes

Comme on pouvait s’y attendre, la Chine est le premier acheteur de combustibles fossiles russes depuis le début de l’invasion . Le voisin et allié informel de la Russie a principalement importé du pétrole brut, qui a constitué plus de 80 % de ses importations totalisant plus de 55 milliards de dollars depuis le début de l’invasion.

La plus grande économie de l’UE, l’Allemagne, est le deuxième plus grand importateur de combustibles fossiles russes, en grande partie en raison de ses importations de gaz naturel d’une valeur de plus de 12 milliards de dollars à elles seules.

Pays Valeur totale des importations russes de combustibles fossiles* Huile brute Gaz naturel Charbon
🇨🇳Chine 66,6 milliards de dollars 54,9 milliards de dollars 6,1 milliards de dollars 5,7 milliards de dollars
🇩🇪Allemagne 26,1 milliards de dollars 13,3 milliards de dollars 12,1 milliards de dollars 0,7 milliard de dollars
🇹🇷Turquie 25,9 milliards de dollars 14,8 milliards de dollars 7,5 milliards de dollars 3,6 milliards de dollars
🇮🇳Inde 24,1 milliards de dollars 20,8 milliards de dollars 0 $ 3,3 milliards de dollars
🇳🇱Pays-Bas 18,0 milliards de dollars 16,2 milliards de dollars 0,8 milliard de dollars 1,0 milliard de dollars
🇮🇹Italie 14,8 milliards de dollars 8,7 milliards de dollars 5,6 milliards de dollars 0,4 milliard de dollars
🇵🇱Pologne 12,1 milliards de dollars 8,9 milliards de dollars 2,9 milliards de dollars 0,3 milliard de dollars
🇫🇷France 9,5 milliards de dollars 5,2 milliards de dollars 4,2 milliards de dollars 0,2 milliard de dollars
🇧🇪Belgique 9,2 milliards de dollars 5,5 milliards de dollars 3,5 milliards de dollars 0,2 milliard de dollars
🇭🇺Hongrie 8,6 milliards de dollars 2,7 milliards de dollars 5,9 milliards de dollars 0 $
🇧🇬Bulgarie 6,4 milliards de dollars 3,9 milliards de dollars 2,5 milliards de dollars 0 $
🇸🇰Slovaquie 6,2 milliards de dollars 3,1 milliards de dollars 3,1 milliards de dollars 0 $
🇯🇵Japon 6,0 milliards de dollars 0,6 milliard de dollars 3,7 milliards de dollars 1,7 milliard de dollars
🇰🇷Corée du Sud 6,0 milliards de dollars 1,8 milliard de dollars 0,8 milliard de dollars 3,5 milliards de dollars
🇪🇸Espagne 5,8 milliards de dollars 2,7 milliards de dollars 2,9 milliards de dollars 0,2 milliard de dollars
🇦🇹L’Autriche 5,7 milliards de dollars 0,1 milliard de dollars 5,6 milliards de dollars 0 $
🇪🇬Egypte 5,4 milliards de dollars 4,9 milliards de dollars 0 $ 0,4 milliard de dollars
🇫🇷Grèce 4,5 milliards de dollars 4,3 milliards de dollars 0,2 milliard de dollars 0 $
🇨🇿Tchéquie 4,2 milliards de dollars 2,7 milliards de dollars 1,5 milliard de dollars 0 $
🇦🇪Émirats arabes unis 4,1 milliards de dollars 4,1 milliards de dollars 0 $ 0,1 milliard de dollars

* Sur la période du 24 février 2022 au 26 février 2023 en dollars américains

La Turquie, membre de l’OTAN mais pas de l’UE, suit de près l’Allemagne en tant que troisième importateur de combustibles fossiles russes depuis l’invasion. Le pays devrait bientôt dépasser l’Allemagne, car ne pas faire partie de l’UE signifie qu’il n’est pas affecté par les interdictions d’importation russes mises en place l’année dernière.

Bien que plus de la moitié des 20 principaux pays importateurs de combustibles fossiles proviennent de l’UE, les pays du bloc et le reste de l’ Europe ont réduit leurs importations en interdisant et en plafonnant les prix sur les importations de charbon russe, les expéditions maritimes de pétrole brut et les importations de produits pétroliers. sont entrés en vigueur.

La baisse des revenus des combustibles fossiles en Russie

Les interdictions et les plafonds de prix de l’UE ont entraîné une baisse des revenus quotidiens des combustibles fossiles du bloc de près de 85 %, passant de leur pic de mars 2022 de 774 millions de dollars par jour à 119 millions de dollars au 22 février 2023.

Bien que l’Inde ait augmenté ses importations de combustibles fossiles entre-temps, passant de 3 millions de dollars par jour le jour de l’invasion à 81 millions de dollars par jour au 22 février de cette année, cette augmentation est loin de combler le trou de 655 millions de dollars. laissés par la réduction des importations des pays de l’UE.

De même, même si les pays africains ont doublé leurs importations russes de carburant depuis décembre de l’année dernière, les exportations russes de produits pétroliers maritimes ont encore diminué de 21 % depuis janvier selon S&P Global .

Autres facteurs influant sur les revenus

Dans l’ensemble, depuis leur sommet d’environ 1,17 milliard de dollars de revenus quotidiens le 24 mars, les revenus des combustibles fossiles russes ont diminué de plus de 50 % pour atteindre seulement 560 millions de dollars par jour.

Parallèlement aux réductions des achats de l’UE, un facteur clé a été la baisse du prix du pétrole brut russe, qui a également diminué de près de 50 % depuis l’invasion, passant de 99 dollars le baril à 50 dollars le baril aujourd’hui.

Il reste à déterminer si ces déclins vont se poursuivre. Cela dit, la 10e série de sanctions de l’UE , annoncée le 25 février, interdit l’importation de bitume, de matériaux connexes comme l’asphalte, les caoutchoucs synthétiques et les noirs de carbone et devrait réduire les revenus d’exportation russes globaux de près de 1,4 milliard de dollars.

 

Source : visual capitalist

Carte : Déversements de pétrole et de gaz aux États-Unis depuis 2010

By Actualités No Comments

Carte des déversements de pétrole et de gaz aux États-Unis depuis 2010

Cartographié : Déversements de pétrole et de gaz aux États-Unis depuis 2010

La récente crise énergétique a mis en évidence le rôle essentiel que jouent les hydrocarbures dans l’alimentation du monde moderne, mais ces combustibles fossiles présentent toujours leur juste part d’inconvénients.

Outre l’impact climatique évident qu’ils apportent, un autre inconvénient en particulier est les déversements, qui peuvent entraîner des dommages écologiques et économiques. Ceux-ci peuvent se produire en raison de fuites de pipelines, de déraillements de train ou d’autres catastrophes industrielles.

Ce graphique de Preyash Shah fournit un aperçu visuel de chaque déversement de pétrole et de gaz dans les États-Unis contigus depuis 2010. Les données sont suivies par la Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration (PHMSA) du gouvernement américain .

Déversements de pétrole et de gaz aux États-Unis (2010‒2022)

La majorité des déversements qui se sont produits proviennent principalement du pétrole brut , suivi des produits pétroliers et du gaz. Notez que ces données couvrent la quantité de déversements et non les dommages ou le volume.

Déversements par type de produit Partie de tous les déversements aux États-Unis
Huile brute 51%
Produits pétroliers 32%
Diesel 14%
De l’essence 13%
Autres 5%
Liquides hautement volatils et gaz inflammables 16%
Gaz de pétrole liquéfié / liquides de gaz naturel 8%
Autres liquides très volatils 6%
Ammoniac anhydre 2%
Autres 3%
Gaz carbonique 2%
Biocarburant 1%

Les chiffres des données s’ajoutent à 102 % en raison d’erreurs d’arrondi, les chiffres en gras représentent la somme des sous-catégoriesLe pétrole brut, qui représente un peu plus de la moitié des déversements documentés, est également l’un des plus coûteux. Les contaminations peuvent persister pendant des années après un déversement, et son impact sur les mammifères et la sauvagine locaux est particulièrement sévère.

Cela a été le cas avec la marée noire de Deepwater Horizon (également connue sous le nom de « marée noire de BP »), qui, selon les experts, continue de causer des dommages dans le golfe du Mexique.

D’autres produits avec beaucoup de déversements comprennent les produits pétroliers tels que le diesel ou l’essence, ainsi que le gaz naturel liquéfié ou d’autres liquides volatils. Fait intéressant, le dioxyde de carbone liquéfié peut également être transporté dans des pipelines , couramment utilisés pour le stockage du captage du carbone, mais nécessite une pression élevée pour maintenir son état.

Lorsque l’on regarde l’emplacement des déversements, il est clair que les États du centre-sud ont connu le plus grand nombre de catastrophes. En revanche, la côte ouest a eu beaucoup moins d’activité. Cependant, cela a beaucoup plus de sens lorsque l’on regarde les États producteurs de pétrole dominants , où le Texas et les voisins environnants règnent en maître.

Sur les 4 901 déversements au cours de cette période, le Texas représente 1 936, soit environ 40 % de tous les déversements de pétrole et de gaz . Vient ensuite l’Oklahoma, qui a enregistré 407 déversements et est l’un des plus grands exportateurs nets de pétrole et de gaz du pays.

Qu’est-ce qui cause les déversements?

Les déversements de pétrole et de gaz ont en fait une histoire étonnamment longue, l’un des premiers remontant à 1889 , lorsqu’un déversement a été signalé sur la côte entre Los Angeles et San Diego.

Les causes ont consisté principalement en des conditions météorologiques, des catastrophes naturelles, des dysfonctionnements de l’équipement et de la technologie, ainsi que des erreurs humaines.

Cependant, ils ne sont devenus un problème généralisé que vers la moitié du XXe siècle, lorsque l’extraction et la production de pétrole ont vraiment commencé à décoller. Cette époque a également vu l’émergence des superpétroliers, qui peuvent transporter un demi-million de tonnes de pétrole mais rendent donc le risque de déversement encore plus coûteux.

En fait, le plus gros déversement au large des eaux américaines après la catastrophe de Deepwater Horizon est le déversement de l’Exxon Valdez en Alaska en 1989, lorsqu’un pétrolier s’est écrasé sur un récif et que 11 millions de gallons de pétrole se sont déversés dans l’océan Pacifique

Source : visual capitalist

Sprott élargit sa gamme de fonds de transition énergétique avec le lancement d’un ETF sur le nickel

By Actualités No Comments

Sprott Asset Management LP a annoncé le lancement de Sprott Nickel Miners ETF (NASDAQ : NIKL), le seul fonds négocié en bourse coté aux États-Unis axé sur les sociétés minières de nickel qui fournissent un minéral essentiel nécessaire à la transition vers une énergie propre.

NIKL représente le dernier ajout à la gamme de FNB axés sur la transition énergétique de Sprott après le lancement de quatre FNB de minéraux critiques au début de février .

“Les constructeurs automobiles ont commencé à ajouter plus de nickel aux batteries des véhicules électriques pour augmenter leur autonomie”, a déclaré Ciampaglia. “La demande de ce minéral essentiel pour une utilisation dans les véhicules électriques et le stockage des batteries pourrait être multipliée par près de 20 d’ici 2040, par rapport à 2020. Nous pensons que les producteurs de nickel sont bien placés pour bénéficier des investissements importants nécessaires pour financer la transition énergétique.”

Le Sprott Nickel Miners ETF cherche à fournir des résultats de placement qui, avant frais et dépenses, correspondent généralement à la performance de rendement total de l’indice Nasdaq Sprott Nickel Miners (NSNIKL). L’indice est conçu pour suivre la performance d’une sélection de titres mondiaux de l’industrie du nickel, y compris les producteurs, les développeurs et les explorateurs de nickel.

Ce nouvel ETF rejoint la suite de fonds de transition énergétique de Sprott, qui se concentre sur l’opportunité d’investissement des minéraux essentiels nécessaires pour générer, transmettre et stocker une énergie plus propre. La suite comprend désormais un total de sept fonds.

Source : mining.com

Rio Tinto publiera des données sur la consommation d’eau site par site

By Actualités No Comments

Afin de marquer mercredi la Journée mondiale de l’eau 2023, Rio Tinto (NYSE : RIO ; ASX : RIO) rend publiques des informations détaillées sur l’utilisation annuelle des eaux de surface sur ses différents sites dans plus de 35 pays. L’information est affichée au moyen d’une carte interactive sur le site Web de l’entreprise.

La base de données interactive détaille les volumes d’allocation d’eau de surface autorisés, l’utilisation annuelle de l’allocation du site et le ruissellement associé du bassin versant à partir de l’estimation des précipitations annuelles moyennes. Ces données comparatives historiques sur cinq ans seront mises à jour annuellement.

Cet engagement est conforme aux lignes directrices sur les rapports sur l’eau de la déclaration de position sur la gestion de l’eau du Conseil international des mines et métaux (ICMM), qui définit l’approche des membres de l’ICMM en matière de gestion de l’eau, a déclaré Rio.

Il comprend des engagements exigeant que les membres appliquent une gouvernance de l’eau solide et transparente, gèrent efficacement l’eau dans les opérations et collaborent pour parvenir à une utilisation responsable et durable de l’eau.

« L’eau est une ressource essentielle, essentielle au maintien de la biodiversité, des personnes et de la prospérité économique. C’est aussi une ressource que nous partageons avec les communautés et la nature entourant nos opérations, il est donc essentiel que nous gérons soigneusement notre utilisation et que nous nous tenions responsables envers nos parties prenantes », a déclaré le PDG de Rio Tinto, Jakob Stausholm, dans un communiqué de presse .

“Cette base de données interactive apporte un nouveau niveau de transparence et nous permettra de nous engager plus profondément avec nos parties prenantes, de solliciter leurs commentaires sur notre divulgation et de continuer à concentrer nos efforts pour devenir de meilleurs intendants de l’eau pour les générations actuelles et futures”, a déclaré Stausholm.

Source : mining.com

Le Chili pousse une nouvelle méthode d’extraction du lithium en danger pour l’approvisionnement futur

By Actualités No Comments

Le gouvernement chilien prévoit d’exiger que tous les nouveaux projets de lithium exploitent une technique de production à peine utilisée dans le commerce dans le but de réduire les pertes d’eau.

L’exigence – mentionnée par la ministre des Mines Marcela Hernando dans une présentation mercredi – pourrait limiter la production future dans un pays possédant les plus grandes réserves mondiales de l’ingrédient clé des batteries de véhicules électriques à une époque de demande croissante.

Aussi simple que rentable, le processus utilise beaucoup moins d’eau douce, de produits chimiques et d’énergie que l’exploitation minière en roche dure. Mais cela signifie que des milliards de litres d’eau salée sont vaporisés dans l’un des endroits les plus arides de la planète, ce qui, selon certains, constitue une menace pour la faune.

Alors que le gouvernement chilien se prépare à dévoiler une politique de développement de nouveaux gisements, il exigera que les projets utilisent un processus plus sélectif ou direct qui signifierait beaucoup moins d’évaporation – et probablement moins de production et de profit. SQM et Albemarle étudient ces techniques, qui sont relativement peu testées dans le commerce.

“Pour nous, tout développement futur doit se faire avec l’extraction directe”, a déclaré le ministre Hernando.

Avec l’extraction directe au lithium, ou DLE, la saumure peut être réinjectée dans les salines, réduisant ainsi l’impact environnemental et accélérant la production. Mais il doit être adapté aux conditions particulières de chaque salar.

L’administration du président chilien de gauche Gabriel Boric crée un rôle plus important pour l’État dans le lithium. Sa nouvelle politique comprendra la création d’une société publique de lithium, avec laquelle des entreprises privées s’associeraient pour développer des projets dans des gisements de saumure inexplorés.

L’année dernière, les contrats attribués à des entreprises privées sous le gouvernement précédent ont été annulés dans un contexte de nationalisme croissant des ressources et d’incitation à l’introduction de techniques de production moins polluantes.

(Par James Attwood)

Source : mining.com