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Guinée : le Parlement ratifie les conventions minières relatives à l’exploitation du fer de Simandou

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En Guinée, les avancées pour le développement du projet Simandou s’enchainent depuis quelques semaines. Après la levée de fonds réussie fin janvier par China Baowu pour l’actif, c’est au tour des autorités guinéennes de jouer leur rôle pour l’entrée en production du gisement dès 2025.

Le Conseil National de Transition (CNT) qui tient lieu d’organe législatif en Guinée depuis plus de deux ans, a autorisé la ratification de trois conventions relatives au projet d’exploitation du gisement de minerai de fer Simandou. Réunis en plénière le samedi 3 février, les députés ont notamment adopté la convention relative au codéveloppement des infrastructures ferroviaires et portuaires du projet.

Signée entre le gouvernement guinéen et les deux sociétés propriétaires des quatre blocs de Simandou (Winning Consortium Simandou et Rio Tinto Simfer), cette convention prévoit la construction d’une ligne de chemin de fer de plus de 650 km depuis Simandou jusqu’à Morebayah, où un port sera également construit. Les infrastructures sont cofinancées par les deux sociétés à travers la Compagnie du Transguinéen, détenue à 15 % par Conakry.

Les deux autres conventions approuvées par le CNT portent directement sur l’exploitation du gisement et concernent Winning Consortium Simandou (WCS) pour les blocs 1 et 2, ainsi que Rio Tinto Simfer pour les blocs 3 et 4.

Pour rappel, l’entrée en production du gisement Simandou est prévue en 2025, à l’issue de dépenses totales évaluées à 15 milliards de dollars pour les différentes infrastructures. Après des années de report, le régime actuel en Guinée maintient la pression sur les investisseurs pour voir aboutir ce projet qui devrait considérablement accroitre les recettes minières du pays.

Source : Agence Ecofin

« Les États africains doivent renforcer leur expertise juridique pour négocier équitablement avec les géants miniers » (ALSF)

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(ALSF) – En prélude à l’édition 2024 du Forum Mining Indaba, qui se tiendra du 5 au 8 février 2024 au Cap, en Afrique du Sud, Olivier Pognon, Directeur de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), apporte une perspective éclairée sur les défis et les opportunités auxquels le continent est confronté en matière d’exploitation minière et annonce les nouveaux outils que l’ALSF s’apprête à lancer dans le secteur. 

Alors que Mining Indaba, grand-messe du secteur minier africain, se profile, l’heure est à la réflexion stratégique pour les États africains. L’enjeu ? Maximiser les retombées économiques de l’exploitation de leurs ressources minières. A l’heure où la demande mondiale de minéraux, notamment ceux nécessaires pour la transition énergétique explose (cobalt, graphite, lithium, terres rares…) le continent continue de faire face à un douloureux paradoxe : ses sols regorgent de richesses, tandis que ses populations peinent encore à en récolter les fruits.

L’enjeu est de taille : concrétiser ce potentiel minier en véritable levier de développement pérenne, tout en préservant les intérêts des États face aux investisseurs étrangers. A cet effet, l’Afrique doit naviguer avec un mélange de prudence et d’audace entre aspiration légitime à un meilleur partage des revenus miniers et nécessité de maintenir un climat favorable aux investissements étrangers. L’exploitation minière, activité fortement capitalistique, repose encore en effet en grande partie sur des investissements extérieurs.

Dans ce tableau complexe où se joue une part de l’avenir du continent, il urge de poser un diagnostic sans concession : les États africains doivent accroître leur expertise juridique pour négocier équitablement avec les géants du secteur. C’est là que la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), une organisation internationale créée à l’initiative de la Banque Africaine de Développement (BAD) – intervient. Sa mission : accompagner les Etats africains en matière d’assistance juridique transactionnelle et leur fournir des outils de renforcement des capacités, deux facteurs qui favorisent une exploitation minière responsable et profitable aux populations locales.

Les succès enregistrés en Guinée et au Lesotho, où l’ALSF a appuyé les gouvernements dans la renégociation d’accords miniers et la défense de leurs intérêts sur la scène internationale, illustrent la pertinence de cette approche. Ces résultats, loin d’être anecdotiques, marquent des points d’inflexion et démontrent qu’un accompagnement juridique avisé peut rééquilibrer les forces en présence. Un obstacle majeur réside dans la capacité juridique limitée de nombreux gouvernements africains, en raison d’une moindre exposition des juristes ou autres personnels gouvernementaux impliqués, à des situations de négociations juridiques et commerciales complexes. Ce déséquilibre place de fait les États en position de faiblesse lors des négociations face à des entreprises étrangères dotées de puissantes équipes juridiques. L’ALSF s’attache donc à renforcer durablement cette capacité, essentielle pour parvenir à des accords équitables.

Depuis sa création en 2008, l’ALSF a apporté son assistance dans plus de 400 projets à travers le continent, pour un engagement financier total de 140 millions de dollars. En Guinée, par exemple, nous avons aidé le gouvernement à réexaminer 19 contrats miniers, et soutenu sa défense contre un puissant investisseur privé devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Sans ce soutien juridique crucial qui a abouti à une sentence arbitrale en faveur de la Guinée, le gouvernement était exposé au paiement d’une somme de 5,5 milliards de dollars.

Au Lesotho, en 2019, nous avons contribué en déployant une solution rapide d’examen approfondi des contrats miniers existants, à réorienter les négociations entre le gouvernement et la filiale locale d’une société minière internationale. Résultat : une augmentation du taux de redevance discrétionnaire de 4 à 8 % à un taux de redevance statutaire de 10 %. Ces interventions illustrent l’impact tangible du renforcement des capacités juridiques sur les facultés des gouvernements à négocier des accords contractuels plus favorables.

Notre organisation développe également depuis plusieurs années l’Atlas des législations minières africaines (AMLA), un projet digital de collecte, de classement, d’études, de comparaison, de diffusion et de renforcement des capacités dans le domaine des législations minières.

L’objectif du projet AMLA est d’aider les pays africains à maximiser les bénéfices tirés des ressources minières en promouvant la transparence, l’accessibilité et la comparaison des lois minières africaines et en facilitant leur préparation, révision et la mise en œuvre.

Une nouvelle initiative de l’ALSF sera annoncée en marge de l’édition 2024 du Forum Mining Indaba, qui se déroulera cette année du 5 au 8 février 2024 au Cap, en Afrique du Sud. Elle consiste en la mise en place à travers AMLA d’une boîte à outils entièrement dédiée à la fiscalité minière.  A cet effet l’ALSF organise le 6 février à 10h (heure locale), une table ronde intitulée « Évolution de la fiscalité minière – Vers un nouvel avenir audacieux pour l’industrie minière africaine ».

Cette table ronde réunira un panel d’experts (représentants de gouvernements, du secteur privé, d’organisations multilatérales et de la société civile) qui échangeront, notamment, sur les impacts des différentes approches en matière de politique fiscale minière développées au cours de ces dernières années, sur l’initiative BEPS Pilier 2 de l’OCDE, sur les régimes d’incitation fiscale et les propositions de réforme pour maximiser les recettes pour les États.

A la question de savoir quels sont les vecteurs d’une valorisation responsable et durable de ses ressources minières pour le bénéfice des populations, nous répondons que le développement d’une forte expertise et d’une culture juridique transactionnelle au sein des gouvernements africains sont essentiels. En s’appuyant sur ces avantages, les gouvernements africains seront en capacité de faire des contrats miniers de réels leviers de développement en termes de revenus générés et d’emplois créés, permettant surtout une allocation transparente et équitable de la rente de ces ressources.

Olivier Pognon, Directeur de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF)

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Source : Agence Ecofin

La Zambie va concurrencer les géants du négoce des matières premières en vendant directement une partie de son cuivre

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Lusaka envisage de marcher dans les pas du Botswana et de la RDC qui tentent de tirer plus de bénéfices économiques des richesses de leurs sous-sols en vendant des matières premières directement aux acheteurs.

La Zambie prévoit de vendre directement une partie du cuivre qu’elle produit. Ce qui la placerait dans une position de concurrent des géants du négoce des matières premières tels que Mercuria et Glencore, a rapporté Bloomberg, le lundi 5 février 2024, citant un conseiller du président Hakainde Hichilema.

« Il est évident que nous voulons le faire d’une manière qui soit juste, et qui convient commercialement aux compagnies minières », a déclaré Jito Kayumba (photo), le principal conseiller économique de M. Hichilema. Et d’ajouter : « nous pouvons nous présenter comme un acteur commercial capable de rivaliser avec les autres négociants des matières premières, de mettre des fonds à la disposition des mines pour que nous ayons une part équitable de la ressource ».

M.Kayumba a précisé, lors de la conférence « Investing in African Mining Indaba » qui se tient au Cap (Afrique du Sud) du 5 au 8 février, que Lusaka pourrait « commencer avec un montant limité d’environ 100 millions de dollars et développer son activité commerciale par la suite », indiquant que le cadre juridique autorisant le gouvernement à se lancer dans la vente directe du cuivre devrait être prêt dans les trois à six prochains mois.

 Deuxième pays producteur de cuivre sur le continent, la Zambie devrait ainsi rejoindre certains pays africains, dont ses voisins le Botswana et la République démocratique du Congo, qui tentent de tirer plus de bénéfices économiques des richesses de leurs sous-sols en vendant des matières premières directement aux acheteurs. Bien qu’il détienne des participations dans certaines mines de cuivre, le gouvernement zambien a toujours affirmé que les revenus issus du métal rouge sont trop faibles.

« Nous avons atteint le point où nous devons être perturbateurs. Les bénéfices que nous tirons de ce secteur ont été minimes », a souligné M. Kayumba, estimant que le gouvernement ne devrait pas avoir de mal à être compétitif puisqu’il a un accès direct aux ressources.

Source : Agence Ecofin

Kenya : Base Resources fermera sa mine de sables minéraux de Kwale d’ici la fin de l’année

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Active en Afrique sur des projets de sables minéraux (ilménite, rutile, zircon) au Kenya et à Madagascar, la compagnie Base Resources traverse une période difficile dans les deux juridictions pour des raisons différentes.

La compagnie minière Base Resources arrêtera ses opérations kenyanes de sables minéraux de Kwale fin 2024. Elle a confirmé la décision cette semaine, expliquant qu’une évaluation sur les deux gisements restants a jugé insuffisantes les teneurs et l’échelle des ressources pour soutenir une prolongation de l’exploitation au-delà du mois de décembre.

En outre, apprend-on, la mine a été affectée négativement par les prix peu favorables au cours du trimestre en raison des incertitudes économiques persistantes et d’une demande morose sur des marchés clés. Si les producteurs de pigments en Chine dépendent toujours d’ilménite de haute qualité, l’offre d’ilménite a augmenté plus rapidement que la demande, ce qui a fait baisser les prix. Dans le même temps, la demande de zircon est restée solide, mais les prix ont baissé en raison de la prudence des acheteurs. La société fait également état d’un marché morose pour son troisième produit, le rutile.

Si Base Resources fait face à des difficultés opérationnelles au Kenya, sa situation à Madagascar, l’autre pays africain dans lequel elle est active, n’est pas meilleure car son projet de sables minéraux de Toliara n’avance pas.

La société a néanmoins indiqué que suite à la récente réélection du président Andry Rajoelina, les négociations avec le gouvernement sur les conditions fiscales du projet Toliara et la levée de la suspension des travaux sur le site ont été relancées, le gouvernement montrant un intérêt prioritaire pour la finalisation du projet.

Source : Agence Ecofin

Guinée : le plus grand producteur d’acier au monde lève 1,4 milliard $ pour le développement du projet Simandou

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En Guinée, la pression de l’État pour l’entrée en production des gisements de fer de Simandou semble porter ses fruits. Après l’annonce par Rio Tinto de ses plans pour financer le développement des blocs 3 et 4, c’est au tour des blocs 1 et 2 de faire l’objet d’une annonce de financement.

China Baowu Steel Group, la plus grande entreprise sidérurgique du monde, a annoncé cette semaine une levée de fonds de 10 milliards de yuans (1,4 milliard $ environ), dont au moins 70 % seront alloués au projet de minerai de fer Simandou, en Guinée. Les fonds ont été levés par le biais d’une émission d’obligations.

Selon les détails relayés par plusieurs médias internationaux, les fonds sont destinés aux Blocs 1 et 2 du projet, détenus par le consortium WCS avec lequel l’entreprise chinoise a signé en septembre 2023 un accord de partenariat pour accélérer le développement de Simandou. Si l’on en croit Baowu, le développement du projet sera fini et il sera opérationnel d’ici 2026. Aucune précision n’a encore été donnée sur l’usage qui sera fait du nouveau financement.

L’information intervient quelques semaines seulement après l’annonce par Rio Tinto de ses plans visant à investir 6,2 milliards de dollars pour concrétiser le potentiel des blocs 3 et 4 du projet Simandou, dont l’entrée en production est prévue pour 2025. Les derniers développements sur le fer de Simandou traduisent la nouvelle dynamique observée depuis plusieurs mois concernant ce projet.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Doumbouya, des avancées notables ont été faites concernant le développement de ce projet censé booster l’économie guinéenne. Une convention a ainsi été signée pour la construction conjointe des infrastructures ferroviaires et portuaires du TransGuinéen, qui doivent faciliter l’exportation du minerai de fer. Un chemin de fer de plus de 600 km sera notamment construit pour acheminer le minerai depuis Simandou jusqu’au port de Morebaya (Forécariah). Les coûts des travaux des différentes infrastructures, estimés à au moins 15 milliards de dollars, seront supportés par Rio Tinto Simfer et Winning Consortium Simandou.

Rappelons que l’échéance fixée par le président guinéen aux partenaires de Simandou pour la production des premières tonnes de minerai de fer du projet est l’année 2025.

Source : Agence Ecofin

Niger : Global Atomic veut lever 37 millions $ pour l’uranium de Dasa, malgré le coup d’État

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À la COP28 à Dubaï, plus de 20 pays ont appelé à tripler la capacité d’énergie nucléaire mondiale d’ici 2050. Ce regain d’intérêt pour le nucléaire est une bonne nouvelle pour les pays producteurs d’uranium comme le Niger, qui assure 4 % de l’offre mondiale et a les réserves pour produire davantage.

La compagnie minière canadienne Global Atomic a annoncé le 6 décembre une levée de fonds pouvant atteindre 50 millions de dollars canadiens (36,8 millions $). Les fonds seront affectés au développement du projet d’uranium Dasa au Niger.

Il s’agit de la première levée de fonds de Global Atomic, depuis le coup d’État qui a mis fin en juillet 2023 au régime démocratiquement élu du président Mohamed Bazoum. C’est la deuxième nouvelle positive pour le projet Dasa en quelques semaines, après celle du 10 novembre dernier. Dans un communiqué, la compagnie a en effet assuré bénéficier du soutien du gouvernement des États-Unis, en dépit de la situation politique au Niger.

Plus tôt cette année, Global Atomic craignait en effet que la désignation officielle par Washington du changement de gouvernement en juillet comme un coup d’État bloque le financement du projet par une banque de développement américaine. Il n’en sera rien, et les discussions se poursuivent donc avec cette banque et Export Development Canada, l’organisme de crédit à l’exportation du Canada, pour obtenir des fonds.

Selon Global Atomic, il faudrait un financement supplémentaire de 250 à 275 millions de dollars américains pour achever la construction et la mise en service du projet Dasa. La mine peut être exploitée sur 12 ans et livrer 44 millions de livres d’uranium. Une production qui viendra certainement alimenter certaines centrales nucléaires nord-américaines, puisque Global Atomic a déjà conclu plusieurs accords de vente en ce sens.

Il faut dire que l’uranium fait l’objet d’un regain d’intérêt depuis quelques mois, le prix de la livre ayant même dépassé 80 dollars en novembre, une première depuis plus de 15 ans. Ce regain d’intérêt s’explique par les projets de plus en plus nombreux portant sur le développement de nouvelles centrales nucléaires à travers le monde. À la COP28 en cours aux Émirats arabes unis, plus de 20 pays de 4 continents ont même lancé un appel à tripler la capacité d’énergie nucléaire à l’échelle mondiale d’ici 2050.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Ouganda : les États-Unis formalisent leur intérêt pour financer la mine de graphite Orom-Cross

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Pour sécuriser l’approvisionnement en métaux critiques des industries américaines liées à la transition énergétique, Washington s’efforce de conclure des accords avec les producteurs, notamment en Afrique. C’est le cas du projet Orom-Cross, piloté par le britannique Blencowe.

Development Finance Corporation (DFC), la banque de développement des États-Unis, a transmis une lettre d’intérêt officielle pour participer au financement par emprunt du projet de graphite Orom-Cross. C’est l’annonce faite le 29 janvier par Blencowe Resources, propriétaire du projet, alors que 2 millions de dollars ont déjà fournis par la DFC à titre de subventions.

En septembre 2023, la banque américaine avait signé un accord pour débloquer une subvention de 5 millions de dollars en faveur de Blencowe et de son projet Orom-Cross. Les 3 millions de dollars restants sont attendus d’ici la fin de l’année 2024 et dans le cadre de cet accord, la DFC a le droit d’être mandatée pour fournir directement et/ou organiser la mobilisation des fonds nécessaires à la construction de la mine.

« Cette lettre d’intérêt constitue une étape importante dans le processus d’examen par DFC du financement du projet visant à faire d’Orom-Cross une mine en production. Le financement du projet sera crucial pour la société cette année, alors que nous nous efforçons de conclure l’étude de faisabilité définitive », a commenté Cameron Pearce, président exécutif de Blencowe.

Orom-Cross peut livrer annuellement 101 000 tonnes de concentré de graphite sur une durée de vie de la mine de 14 ans, d’après une étude de préfaisabilité publiée en juillet 2022. Ces chiffres pourraient être améliorés dans le cadre de l’étude de faisabilité en cours.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : la SICOMINES investira 7 milliards de dollars dans la construction de routes nationales

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(Agence Ecofin) – En 2008, la Chine et la RDC ont signé un accord de 6 milliards de dollars permettant à la partie chinoise d’accéder aux gisements de cuivre et cobalt congolais. En échange, la RDC devait recevoir 3 milliards $ pour la construction d’infrastructures, un montant qui n’a jamais été atteint.

Dans le cadre du contrat « mines contre infrastructures », la partie chinoise devrait investir jusqu’à 7 milliards de dollars dans les infrastructures en RDC. C’est ce qu’a annoncé la SICOMINES dans un communiqué publié le 27 janvier, précisant que les fonds seront principalement affectés à « la construction des routes nationales ».

Cette sortie vient confirmer une information donnée le 20 janvier dernier par le président Félix Tshisekedi, lors de son discours d’investiture pour un deuxième mandat. Par ailleurs, la structure actuelle de l’actionnariat de la SICOMINES sera maintenue, avec 32 % d’intérêts pour la Gécamines, alors que la partie congolaise réclamait désormais 70 % d’intérêts.

La Gécamines a toutefois obtenu le droit de vendre 32 % de la production annuelle de cuivre et cobalt de la SICOMINES qui payera par ailleurs 1,2 % de redevance sur la base de son chiffre d’affaires annuel. Enfin, les parties congolaise et chinoise vont gérer conjointement la centrale de Busanga, avec 60 % pour la Chine et 40 % pour la RDC.

Pour rappel, la RDC est le premier producteur mondial de cobalt et le troisième producteur mondial de cuivre. L’accord « mines contre infrastructures » signé en 2008 a permis à la Chine de sécuriser une part de son approvisionnement pour ces métaux, alors que la contrepartie pour la RDC a été jugée insuffisante par plusieurs rapports.

L’Inspection générale des Finances a estimé, par exemple, que seulement 822 millions de dollars sur les 3 milliards de dollars promis pour les infrastructures ont effectivement été dépensés.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : le canadien Tantalex produit ses premières tonnes de concentré d’étain et de tantale

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(Agence Ecofin) – En Afrique, la production d’étain est dominée par des pays comme la RDC et la Namibie. En RDC, où la compagnie Alphamin Resources produit environ 4 % de l’offre mondiale d’étain, une nouvelle usine de traitement pilotée par le canadien Tantalex vient d’entrer en service.

En RDC, Tantalex Lithium Resources a lancé la production de concentré d’étain et de tantale à son projet Titan. Elle a annoncé que l’usine de traitement a livré 10 premières tonnes de concentré d’étain de haute qualité, ainsi que 2,5 tonnes de concentré de tantale.

Fin octobre 2022 lorsque la compagnie a obtenu deux concessions minières dans la région de Manono, à la place des permis de recherche qu’elle détenait précédemment, elle prévoyait lancer la production en mars 2023.

L’entrée en service intervient donc plus tard que prévu et la société précise que l’usine de traitement fonctionne actuellement à une capacité de 50 tonnes/heure sur une moyenne de 8 heures/jour. Cette capacité doit être augmentée à 130 tonnes/heure dans les trois prochains mois et 16 heures/jour.

« Avec notre programme d’optimisation en cours, je suis extrêmement confiant que nous atteindrons nos objectifs de production dans un très proche avenir », a commenté Hadley Natus, président de Tantalex.

Rappelons que selon les détails de fin octobre 2022, l’usine de traitement devrait être capable de produire annuellement 1 400 tonnes de concentré d’étain et 220 tonnes de concentré de tantale. Une partie des revenus générés par cette opération devrait servir à financer le développement d’un projet de résidus de lithium détenu par Tantalex dans la région de Manono.

Source : Agence Ecofin

Egypte : le singapourien Wilson s’allie à deux sociétés locales pour construire une usine de transformation du phosphate

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(Agence Ecofin) – L’usine permettra d’augmenter la concentration de phosphate brut pour l’intégrer dans d’autres industries et de promouvoir l’industrie des engrais.

Les société égyptiennes El Nasr Mining Company et Al Safy Group ont annoncé dans un communiqué conjoint publié le dimanche 28 janvier 2024, la signature d’un accord de partenariat avec le négociant singapourien de matières premières Wilson International Trading pour la construction d’une usine de transformation du phosphate en Egypte.

L’usine vise à « augmenter la concentration de phosphate brut pour l’intégrer dans d’autres industries », a-t-on ajouté de même source, indiquant que le projet permettra également de promouvoir l’industrie des engrais, de consolider les exportations et de développer la recherche scientifique dans le domaine de la valorisation du minerai de phosphate.

El Nasr Mining Company est une entreprise publique active dans l’extraction et le traitement de plusieurs minerais dont le manganèse, le fer et le phosphate.

Al Safy Group est quant à lui, un conglomérat familial qui opère notamment dans les domaines des technologies, de l’automobile, de l’hôtellerie et de l’immobilier.

Source : Agence Ecofin