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SOMISEN

Nigeria : la NNPC s’accorde avec Golar pour l’installation d’une infrastructure flottante de GNL

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Le Nigeria travaille depuis plusieurs mois à renforcer la production et la monétisation du gaz naturel dont une partie significative est brûlée à la torche.

Au Nigeria, la société publique du pétrole NNPC a annoncé jeudi 27 avril via ses réseaux sociaux, la signature, à Abuja, d’un mémorandum d’accord avec la compagnie Golar LNG, l’une des plus importantes sociétés en matière de gaz naturel liquéfié (GNL) à travers le monde.

L’entente cible particulièrement la construction d’une usine flottante de GNL. D’après la NNPC Ltd, ce projet s’inscrit dans le cadre des mesures entreprises par les autorités pour stimuler d’une part, l’utilisation du gaz domestique au Nigeria, et la monétisation du combustible de l’autre.

Notons que l’initiative n’est pas la première du genre au Nigeria. En effet, la NNPC œuvre actuellement avec sa compatriote UTM Offshore sur un projet similaire. Ce dernier concerne particulièrement le champ pétrogazier Yoho, situé en eaux peu profondes dans l’OML 104.

Jusqu’ici, les volumes de gaz naturel extrait dans le cadre de l’exploitation de ce gisement étaient réinjectés en vue d’optimiser la production du site.

Abdel-Latif Boureima 

Source : Agence Ecofin

L’OPEP rejette les critiques de l’AIE concernant sa politique de production

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Récemment, Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, a critiqué la décision de huit membres de l’OPEP+, consistant à réduire collectivement leur production de brut de 1,16 million de b/j à partir du mois de mai. Pour lui, l’OPEP+ n’est guidée que par la hausse des prix du baril.

Le secrétaire général de l’OPEP, Haitham al-Ghais (photo), a répondu aux nouvelles critiques de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) concernant la politique de production du cartel. Il a notamment déclaré que l’OPEP et ses partenaires « ne visent pas les prix du pétrole », avant d’indiquer que « la coalition se concentre uniquement sur les fondamentaux du marché et sur le fait de permettre des investissements vitaux dans l’industrie pétrolière ».

Rappelons que le responsable de l’AIE a mis en garde l’OPEP et ses partenaires contre de nouvelles mesures politiques visant à augmenter les prix du pétrole, car cela ne ferait qu’affaiblir l’économie mondiale. Fatih Birol a surtout vivement critiqué la politique de production de l’OPEP+, la qualifiant de mauvaise, pour l’économie mondiale.

Al-Ghais a rétorqué que l’AIE sait très bien que de nombreux facteurs influencent les marchés et qu’il est erroné et techniquement incorrect de rendre les prix du pétrole responsables de l’inflation, car de nombreux autres facteurs sont à l’origine de l’inflation.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’OPEP s’en est pris à la feuille de route Net Zero de l’AIE pour 2050, qui prévoit de ne plus investir dans de nouveaux projets pétroliers ou gaziers. Il a ainsi déclaré que « s’il y a quelque chose qui conduira à la volatilité des prix, ce sont les appels répétés de l’AIE, à cesser d’investir dans le pétrole. Ceci, sachant que toutes les perspectives envisagent la nécessité d’une plus grande quantité de pétrole et de gaz pour alimenter la croissance économique mondiale et la prospérité dans les décennies à venir ».

Les relations entre l’OPEP et l’AIE sont de plus en plus tendues depuis la montée en flèche des prix de l’énergie à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie l’année dernière. L’OPEP+ a notamment cessé d’utiliser les données de l’AIE comme source secondaire pour les estimations de production.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

Côte d’Ivoire : l’ITIE salue les efforts en faveur de la transparence dans les Mines et Hydrocarbures

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La Côte d’Ivoire a adhéré à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) en 2008. Devenu un grand producteur africain d’or et disposant d’importantes ressources pétrogazières, le pays a plus que jamais besoin de meilleures pratiques de gestion des ressources naturelles.

La Côte d’Ivoire a obtenu un « score global modéré » de 80,5 points sur 100 dans la mise en œuvre de la Norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). C’est ce que révèle l’organisation dans un communiqué publié le 27 avril estimant que la Côte d’Ivoire a amélioré plusieurs aspects de la gestion de ses ressources minérales, pétrolières et gazières, depuis la dernière évaluation en 2020.

Concernant la transparence où le pays obtient un score modéré, des agences gouvernementales ivoiriennes ont collaboré pour améliorer la ponctualité et l’accessibilité des données, notamment via un portail public fournissant les informations sur l’octroi des licences minières, un registre public répertoriant les actionnaires des compagnies minières, pétrolières et gazières enregistrées localement, et la divulgation des contrats pétroliers et gaziers au Journal Officiel. Des efforts « significatifs » sont par ailleurs en cours pour divulguer le contenu des contrats miniers.

En matière de participation des parties prenantes, un des trois aspects évalués par l’ITIE, la société civile en Côte d’Ivoire a continué de jouer un rôle clé pour « l’amélioration de la transparence, en particulier en ce qui concerne le contenu local et les dépenses sociales ». Le Groupe multipartite (gouvernement – entreprises – société civile) est également mieux représentatif, même si l’équilibre des sexes peut être encore amélioré. Le pays obtient donc un score modéré.

Enfin, l’ITIE note que la Côte d’Ivoire obtient un score élevé pour les résultats et l’impact, un aspect qui évalue comment le pays utilise sa mise en œuvre de la Norme ITIE pour « susciter un débat public et soutenir des réformes dans des domaines tels que la divulgation des contrats et les dépenses sociales ». La Côte d’Ivoire a notamment émis plusieurs rapports thématiques sur la propriété effective, les entreprises d’État et les octrois de licences et encouragé les parties prenantes concernées à utiliser ces informations.

Viser un score élevé en 2025 ?

La politique d’évaluation de l’ITIE attribue un score très élevé aux pays qui mettent parfaitement en œuvre sa Norme. Avec sa récente évaluation, la Côte d’Ivoire se trouve à quelques pas de cette note finale et doit encore fournir des efforts d’ici la prochaine évaluation qui démarrera en avril 2025, afin de correspondre aux attentes restantes de l’organisation.

Le Conseil d’administration de l’ITIE recommande notamment la disponibilité d’éléments probants plus étendus sur le débat public lié à l’ITIE ou à l’utilisation des données ITIE par toutes les parties prenantes. Le pays devra également mettre en œuvre des procédures publiques, équitables, ouvertes et transparentes de nomination et de remplacement des représentants siégeant au Groupe multipartite, tout en améliorant l’accessibilité des informations sur l’aperçu du secteur minier et les activités de prospection minière.

« J’encourage toutes les parties prenantes […] à renforcer la supervision multipartite de la gouvernance de l’industrie extractive et j’appelle l’ITIE Côte d’Ivoire à aborder les questions d’intérêt public, telles que les récents cas avérés de corruption dans le secteur pétrolier et gazier », a ajouté Helen Clark, présidente du Conseil d’administration de l’ITIE.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré à l’ITIE en 2008. Cette organisation œuvre notamment pour la promotion d’une gouvernance dans les industries extractives plus profitable aux communautés locales et exempte de corruption.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

RDC : le suisse Glencore achètera une partie de la future production de la mine de zinc Kipushi

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Après plusieurs décennies d’arrêt, la production devrait reprendre à la mine de zinc Kipushi en 2024. Ses deux propriétaires, le canadien Ivanhoe Mines et le congolais Gécamines, viennent de conclure un accord d’achat de la future production avec le géant suisse des matières premières Glencore.

En RDC, le suisse Glencore fournira une facilité de financement de 250 millions de dollars au profit du redémarrage de la mine de zinc Kipushi, dont la première production de concentré est attendue au troisième trimestre 2024. C’est l’annonce faite par le canadien Ivanhoe Mines, propriétaire majoritaire du projet, qui précise qu’il a aussi conclu un accord tripartite d’achat avec le géant suisse des matières premières et le propriétaire minoritaire Gécamines, pour la future production du projet.

L’accord en question porte sur la livraison annuelle de 400 à 600 000 tonnes de concentré de zinc à Glencore, soit 100 % de la production de la mine, sur une période de cinq ans. Notons que le concentré devrait afficher une teneur d’environ 55 % de zinc. Selon Marna Cloete, présidente d’Ivanhoe, ces accords constituent des étapes essentielles dans le développement du projet.

« La mine souterraine de Kipushi sera la plus importante exploitation de zinc au monde, avec une teneur moyenne d’environ 36 % de zinc au cours des cinq premières années de production […]. Nous nous efforcerons également, avec notre partenaire Gécamines, de poursuivre l’exploration de Kipushi, y compris dans les zones riches en cuivre et en argent », a-t-elle ajouté.

Ivanhoe Mines détient 68 % d’intérêts dans le projet, contre 32 % pour la Gécamines, la compagnie minière nationale congolaise. Conformément à un accord annoncé en février dernier, la Gécamines devrait porter sa participation à 38 % d’ici l’entrée en service de la mine.

Source : Agence Ecofin

Vale s’apprête à vendre sa participation de 40% dans Mineração Rio do Norte

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Vale a annoncé jeudi un accord contraignant avec Ananke Alumina, filiale de Norsk Hydro, pour vendre sa participation de 40% dans Mineração Rio do Norte (MRN).

MRN est le plus grand producteur et exportateur de bauxite du Brésil, situé dans la région de Porto de Trombetas dans l’ouest du Para. La société est une coentreprise entre Vale (40%), South32 (33%), Rio Tinto (12%), CBA (10%) et Hydro (5%).

(Reportage de Leticia Fucuchima; Écriture de Steven Grattan; Montage de Bernadette Baum)

Source : mining.com

Les bénéfices de Grupo Mexico dépassent les prévisions, alimentés par le fret

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Le conglomérat minier et de transport Grupo Mexico a enregistré mercredi un bond de 8% de son bénéfice net au premier trimestre, dépassant les estimations grâce à sa filiale de transport alors même que son segment minier perdait du terrain, touché par la baisse des prix du cuivre.

Le bénéfice net de Grupo Mexico s’est élevé à 1,1 milliard de dollars, devant les 873,4 millions de dollars estimés par les analystes interrogés par Refinitiv, que la société a attribués aux résultats “record” de sa branche transport et aux solides bénéfices de sa division infrastructure.

La division transport est en croissance sur tous les fronts, avec des volumes record d’expédition, principalement dans le secteur agricole, qui fait progresser le chiffre d’affaires du segment de 18,3 %.

Cependant, la division minière de Grupo Mexico a vu ses revenus baisser de 1,1 % par rapport à la même période de l’année précédente, ce que la société a principalement attribué à la baisse des prix du cuivre, même si les opérations au Pérou ont contribué à augmenter la production de 3,6 % au cours du trimestre.

Le Pérou a connu des mois de manifestations meurtrières au milieu d’une crise politique prolongée, mais un ministre péruvien a déclaré à Reuters en mars que les mines recommençaient à transporter du concentré de cuivre vers les ports pour l’exportation.

Grupo Mexico, propriétaire de Southern Copper – l’un des plus grands producteurs de cuivre au monde – a déclaré que malgré la hausse de la production, les prix du métal rouge avaient chuté de près de 10 % par rapport à l’année précédente.

La société a également réduit son plan d’investissement pour 2023 à 1,76 milliard de dollars, en baisse par rapport aux 1,83 milliard de dollars qu’elle avait précédemment prévus.

Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) de Grupo Mexico pour le trimestre s’est élevé à 2,11 milliards de dollars, en baisse de 4,5 %, mais dépassant les 2,04 milliards de dollars prévus par les analystes interrogés par Refinitiv.

Le conglomérat est contrôlé par le milliardaire German Larrea, l’un des entrepreneurs les plus riches du Mexique, et serait l’un des soumissionnaires pour acquérir Banamex, la branche locale de banque de détail du prêteur américain Citigroup.

(Par Kylie Madry, Carolina Pulice et Valentine Hilaire; Montage par Sarah Morland et Stephen Coates)

Source : mining.com

La poussée du lithium par l’État chilien apparaît comme un test pour le nationalisme des ressources latines

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Le discours du président chilien Gabriel Boric la semaine dernière pour consacrer un plus grand contrôle de l’État sur le lithium apparaît comme le dernier test du nationalisme des ressources adopté par la gauche ascendante d’Amérique latine, mais qui s’est avéré difficile à mettre en œuvre dans la pratique.

Alors que la proposition de l’ancien leader de la manifestation étudiante de donner au gouvernement une participation majoritaire dans tous les futurs projets de lithium fait face à une voie incertaine au Congrès, sa simple introduction a secoué l’un des coins les plus lucratifs de l’industrie minière.

“Au Chili, ce sera probablement le cas le plus significatif”, a déclaré Carlos Pascual, haut responsable de l’énergie chez IHS Markit, faisant référence à d’autres efforts régionaux pour exercer un contrôle accru du gouvernement sur le minerai considéré comme la clé d’un avenir plus vert et citant la taille démesurée du Chili. sur le marché mondial des métaux en tant que premier producteur mondial de cuivre et n° 2 de lithium.

“Cela est considéré comme une opportunité d’assurer des revenus directs à l’État, tout comme de nombreux pays ont décidé de nationaliser le pétrole à une autre époque”, a-t-il ajouté.

L’année dernière, le collègue de gauche de Boric au Mexique, le président Andres Manuel Lopez Obrador, a promulgué une nationalisation radicale du lithium et a ensuite ordonné la création d’une nouvelle société de lithium gérée par l’État, LitioMx, même si le pays est encore loin de vendre sa première cargaison de métal ultra-léger.

Le lithium est en forte demande pour les batteries rechargeables des futures flottes de véhicules électriques dans la transition mondiale vers l’énergie verte.

Lopez Obrador, qui vénère la nationalisation pétrolière historique du pays en 1938, a justifié sa politique comme son prolongement logique. Il a invoqué les abus passés aux mains des maîtres coloniaux et des titans corporatifs plus récents, arguant que seul le gouvernement peut empêcher l’exploitation et garantir des avantages largement distribués.

Partout dans le monde, la nationalisation des industries pétrolières en particulier s’est avérée attrayante comme moyen de tirer profit de matières premières précieuses et de stimuler le développement, même si les marchés concurrentiels des produits de base voient souvent plus de production et d’innovation.

Illustrant les défis de partir de zéro, un responsable mexicain bien informé sur les plans du gouvernement pour l’exploitation minière, a toutefois minimisé la possibilité que le nouveau mineur de lithium de l’État puisse atteindre la production de sitôt, proposant plutôt une option différente.

“LitioMx pourrait stimuler la chaîne de valeur en important du lithium”, a déclaré le responsable à Reuters.

Interrogé pour commenter, un porte-parole du ministère mexicain de l’énergie a souligné que LitioMx reste concentré sur la recherche et l’extraction de lithium, et bien que de futures importations puissent être envisagées “il est trop tôt pour cela”.

Sans surprise, les sociétés minières sont loin d’être ravies de l’inclinaison étatiste de Lopez Obrador et Boric, qui ont souligné que dans le cadre de son plan, les mineurs privés pourraient s’associer à un producteur public non encore créé, mais uniquement en tant qu’acteurs minoritaires.

“C’est un pari courageux de demander à un investisseur de préférer un mariage incertain avec une société d’État et une participation minoritaire risquant le capital et la technologie plutôt que de simplement voler seul”, a déclaré Armando Ortega, qui préside le comité exécutif de Baramin, le plus grand producteur mexicain de barytine, un minéral utilisé dans le forage pétrolier.

Tendance statistique

On pense que le Chili et ses voisins, la Bolivie et l’Argentine, détiennent plus de la moitié du lithium extractible dans le monde dans des salines d’un autre monde qui utilisent généralement des bassins d’évaporation pour concentrer le métal, bien que de nouvelles technologies soient également en cours de développement.

Les socialistes au pouvoir en Bolivie ont également insisté pour que l’État prenne le contrôle du déblocage de ses énormes réserves inexploitées, bien qu’il compte sur l’aide de partenaires comme le géant chinois des batteries CATL pour le faire.

Le Pérou, une centrale minière surtout connue pour le cuivre, aurait pu poursuivre une approche similaire à Boric pour renforcer son développement du lithium si l’ancien président Pedro Castillo n’avait pas été évincé à la fin de l’année dernière.

Le gauchiste Castillo a remporté une courte victoire en 2021, s’engageant à nationaliser le métal ultra-léger avec d’autres minéraux, dont le cuivre, mais a ensuite modéré sa position, laissant la promesse non tenue.

Ivan Merino, qui a été le premier ministre de l’énergie et des mines de Castillo, a déclaré lundi dans une interview que le Pérou surveillait pour l’instant de côté la tendance au nationalisme des ressources qui prend de l’ampleur.

“C’est maintenant presque monnaie courante”, a-t-il déclaré. “Nous verrons l’histoire se faire, mais sans y participer.”

Cela laisse l’exception à la tendance, l’Argentine, en tant que destination latino-américaine de plus en plus probable pour de nouveaux capitaux privés pour le lithium.

“Ce n’est pas parce que l’Argentine fait ce qui doit être fait, mais plutôt à cause des bouleversements de notre quartier et de la forte demande mondiale”, a déclaré Santiago Dondo, son ancien vice-ministre des Mines.

Un solide pipeline de projets de lithium en Argentine, le 4e producteur mondial, est déjà sur le point d’être mis en service.

Dondo a déclaré que les quatre partis politiques de la principale coalition d’opposition au président de gauche sortant Alberto Fernandez ont récemment voté pour approuver l’entreprise privée comme principal moteur du secteur avant les élections de cette année.

Il a noté que le contrôle local de l’exploitation minière dans trois provinces clés du nord-ouest de l’Argentine avait réussi à contrecarrer toute initiative de nationalisation du lithium au niveau national il y a quelques années, renforçant ainsi le sentiment des investisseurs.

Mais Dondo craint toujours que le lithium ne soit éclipsé par une autre technologie de batterie.

“Nous ne savons pas combien d’années nous aurons cette énorme fenêtre d’opportunité”, a-t-il déclaré. “Le changement dans la transition énergétique s’accélère tout le temps.”

(Reportage de David Alire Garcia à Mexico; Reportage supplémentaire de Marco Aquino à Lima; Montage par Christian Plumb et Marguerita Choy)

Source : mining.com

Les Philippines vont courtiser les investisseurs dans le traitement du minerai de nickel – ministre

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Les Philippines s’efforcent d’attirer des investissements dans leur secteur national de la transformation du nickel, a déclaré jeudi le ministre de l’Environnement, alors que le pays riche en ressources cherche à tirer parti de son industrie des métaux et des minéraux.

Déjà un important fournisseur de minerai de nickel pour le principal consommateur de métaux en Chine, les Philippines doivent maintenant gravir les échelons de la chaîne de valeur, a déclaré la secrétaire à l’Environnement et aux Ressources naturelles, Maria Antonia Yulo-Loyzaga, dans une interview à ANC News Channel.

« C’est cher, mais nous sommes aussi l’un des pays les plus minéralisés au monde. Tout le monde est après nos minéraux », a-t-elle déclaré.

Les Philippines cherchent à suivre les traces de son voisin l’Indonésie, qui a réussi à attirer des investissements massifs dans des usines de traitement pour ses énormes gisements de minerai de nickel après avoir interdit les exportations non transformées en 2020.

Mais Yulo-Loyzaga a signalé qu’une interdiction similaire est peu probable aux Philippines.

“Cette administration dit que l’industrie minière est ouverte aux affaires, mais (ce devrait être) une exploitation minière responsable”, a-t-elle déclaré.

Les Philippines ne possèdent que deux usines de traitement du nickel, qui appartiennent en partie à son plus grand producteur de minerai, Nickel Asia Corp.

“Il n’y a pas d’objectif précis (en termes de nombre d’usines de traitement nécessaires), mais le nickel est bien sûr l’un de ces domaines où il doit y avoir plus en termes de traitement”, a-t-elle déclaré.

La société chinoise Zhejiang Huayou Cobalt Co Ltd envisage de construire la troisième usine de traitement de minerai de nickel des Philippines en partenariat avec un mineur philippin, ont déclaré à Reuters des sources du secteur connaissant la proposition la semaine dernière.

Nickel Asia, quant à lui, évaluera la faisabilité de la construction d’une autre usine de traitement, a déclaré lundi à Reuters le président et chef de la direction, Martin Antonio Zamora.

(Reportage par Enrico Dela Cruz; Montage par Kanupriya Kapoor)

Source : mining.com

L’instrument de cartographie des minéraux de la NASA part à la retraite

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Un instrument utilisé par la NASA pour évaluer les minéraux tels que les argiles, l’hématite et les sulfates à la surface de Mars a été retiré après 17 ans d’utilisation.

Le spectromètre imageur de reconnaissance compact pour Mars ou CRISM a produit des cartes minérales à haute résolution cruciales pour aider les scientifiques à comprendre comment les lacs, les ruisseaux et les eaux souterraines ont façonné la planète il y a des milliards d’années. Les deux détecteurs de l’instrument ont vu la lumière invisible et infrarouge, repérant les empreintes chimiques, ou spectres, des minéraux qui se forment en présence d’eau.

Zurek a expliqué que la NASA s’est également appuyée sur les cartes CRISM pour déterminer où se trouvent les sites d’atterrissage les plus scientifiquement intéressants, comme Gale Crater, que Curiosity explore depuis 2012, et Jezero Crater, où le rover Perseverance de la NASA a récemment collecté son 19e échantillon.

Afin d’étudier la lumière infrarouge, émise par des objets chauds et invisible à l’œil humain, le CRISM s’est appuyé sur des cryoréfrigérateurs pour isoler l’un de ses spectromètres de la chaleur de l’engin spatial. Trois cryoréfrigérateurs ont été utilisés successivement et le dernier a achevé son cycle de vie en 2017.

L’équipe du CRISM a alors cherché des moyens de continuer à produire des données sans utiliser de cryoréfrigérateurs, décidant de créer deux nouvelles cartes presque mondiales. Le premier d’entre eux s’appuyait sur des données précédemment collectées par le spectromètre infrarouge et par le second spectromètre sur l’instrument, qui visualisait une gamme plus limitée de minéraux dans le visible et le proche infrarouge. Cette première carte des minéraux liés à l’eau, contenant 5,6 gigapixels, a une résolution spatiale de 600 pieds (180 mètres) par pixel et couvre 86 % de Mars. Les scientifiques ont commencé à le publier par sections l’année dernière.

Pour la deuxième carte, le spectromètre restant du CRISM a recueilli des données à une résolution spatiale encore plus élevée (300 pieds ou 90 mètres par pixel). Cette carte devrait sortir en septembre.

“Avec ces nouvelles cartes, les chercheurs peuvent facilement lier les gisements minéraux observés dans les images haute résolution aux tendances à l’échelle régionale, aux caractéristiques du paysage et à la géologie”, a déclaré Kim Seelos, chercheur principal adjoint du CRISM au Laboratoire de physique appliquée de l’Université Johns Hopkins. “Même si l’enquête du CRISM touche officiellement à sa fin, j’espère et m’attends à voir de nombreux futurs scientifiques tirer parti des données du CRISM pour leurs recherches.”

Source : mining.com

Les actions de Nighthawk montent en flèche sur l’économie du projet aurifère des Territoires du Nord-Ouest

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Les actions de Nighthawk Gold (TSX: NHK) ont bondi de plus de 20% après que la société a déclaré que son projet Colomac dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada pourrait être rentabilisé en environ deux ans.

Le projet à ciel ouvert à 200 km au nord de Yellowknife estime la production annuelle à 290 000 oz. d’or se vendant 1 600 dollars chacun pour générer 464 millions de dollars par an, contre des coûts en capital estimés à 654 millions de dollars canadiens, a déclaré la société dans une évaluation économique préliminaire publiée mercredi. La période de récupération après impôt est fixée à 2,1 ans.
“Le projet aurifère de Colomac a le potentiel d’être un atout phénoménal”, a déclaré le président et chef de la direction de Nighthawk, Keyvan Salehi, dans un communiqué accompagnant l’étude. “Seule une poignée de projets aurifères dans le monde appartenant à des sociétés aurifères juniors ont des conditions économiques favorables similaires.”

Les actions de Nighthawk ont ​​augmenté de près de 23 % mercredi après-midi à Toronto, valorisant la société à 73 millions de dollars canadiens (53,5 millions de dollars).

Colomac aurait une valeur actualisée nette après impôt de 1,2 milliard de dollars canadiens à un taux d’actualisation de 5 % avec un taux de rendement interne de 35 % à 1 600 $ l’once. prix de l’or, a montré l’étude. Les chiffres correspondants passeraient à 2 milliards de dollars canadiens à un taux d’actualisation de 5 % et à 56 %, sur la base de 2 000 $ l’once. prix de l’or. La période de récupération se réduirait à 1,5 an.

Le plan de Nighthawk, basé à Toronto, prévoit une durée de vie de la mine de 11,2 ans avec une production maximale de 340 000 oz. or la deuxième année. D’autres prévisions incluent des coûts d’investissement de maintien annuels de 59 millions de dollars canadiens, des coûts décaissés annuels totaux de 673 $ par once. et des charges décaissées de maintien tout inclus par an de 828 $ l’once.

Moyeu et rayons

L’étude envisage un développement progressif à ciel ouvert commençant par un noyau central des gisements principaux de Colomac, Grizzly Bear et Goldcrest, suivi de gisements satellites distants de 11 à 28 km. Parmi ceux-ci, Cass, Kim et Damoti doivent être exploités à ciel ouvert et souterrains, tandis que Treasure Island n’est que souterraine.

L’extraction à ciel ouvert se concentrerait sur des teneurs supérieures à 1,5 gramme d’or par tonne. Le développement de Colomac devrait prendre deux ans, a indiqué la société. Le traitement se ferait par un circuit conventionnel de broyage, de gravité et de lixiviation avec une récupération de l’or estimée à 96,3 %. L’entreprise prévoit de dépenser 103 millions de dollars canadiens pour installer des éoliennes et des panneaux solaires afin de générer 60 % de l’électricité du site. Le reste serait fourni par des générateurs diesel.

Une mise à jour des ressources en février a montré que les ressources indiquées combinées à ciel ouvert et souterraines ont atteint 70,4 millions de tonnes titrant 1,5 gramme d’or pour un métal contenu de 3,4 millions d’onces, un bond de 26 % par rapport à 2,7 millions d’onces. dans l’estimation de l’année dernière. Les chiffres déduits correspondants sont de 24,3 millions de tonnes titrant 2,2 grammes d’or pour 1,7 million d’onces, un gain de 27 % par rapport à l’estimation de l’an dernier de 1,3 million d’onces.

Nighthawk a déclaré qu’il préparait une étude de préfaisabilité pour le projet et évaluait le séquençage des fosses, le dimensionnement de l’équipement, la configuration du camp, une extension de la piste d’atterrissage et le forage intercalaire pour améliorer les ressources présumées.

Les gisements sont ouverts latéralement et en profondeur, tandis que la propriété de 930 km2 compte 27 «occurrences» aurifères historiques qui justifient une exploration, a déclaré Salehi.

“Nous attendons des résultats d’analyse de la zone très prometteuse de Leta Arm”, a-t-il déclaré. “Nous prévoyons également de forer davantage les gisements Cass, 24/7 et Damoti, qui, selon nous, ont le potentiel d’étendre la minéralisation au-delà de ce qui a été décrit.”

Source : mining.com