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La décision des pays occidentaux de tourner le dos aux importations russes de gaz naturel a longtemps fait craindre le risque d’un déficit de l’approvisionnement sur le vieux continent. Claudio Descalzi rassure.

Dans une interview accordée au quotidien italien, La Stampa, le PDG du géant italien Eni Claudio Descalzi (photo), s’est dit convaincu que les marchés de l’énergie ne connaîtront pas de perturbations importantes en 2023.

En effet, le dirigeant a fait remarquer que les stocks de gaz européens sont actuellement à pleine capacité et que, bien que l’économie mondiale ait redémarré, la demande n’est pas encore à son maximum en raison de la lenteur de la reprise de la demande chinoise, après la pandémie.

Il a ajouté qu’Eni a pris des mesures pour diversifier sa chaîne d’approvisionnement, en réduisant sa dépendance vis-à-vis de la Russie et en améliorant la stabilité des approvisionnements, ainsi que celle des prix.

Les efforts d’Eni pour diversifier ses approvisionnements ont déjà porté leurs fruits, les importations de gaz russe étant tombées à presque zéro, relève le patron qui a assuré que l’entreprise a pu négocier d’autres sources d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis, ainsi que de nouveaux contrats avec plusieurs pays africains. Eni envisage d’ailleurs de lancer une usine de liquéfaction au Congo d’ici l’année prochaine.

Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, l’Italie dépendait de la Russie à hauteur de 40 % de ses importations de gaz.

Olivier de Souza

Source : Agence Ecofin

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