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Comment la transparence des contrats miniers a aidé la RDC à gagner 4 milliards $ sur le cuivre et le cobalt

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Face aux critiques suscitées par les résultats du contrat « mines contre infrastructures » en RDC, le gouvernement a renégocié en 2023 avec la Chine, obtenant 4 milliards de dollars supplémentaires. Ce résultat n’aurait sans doute pas été possible sans la divulgation des termes du contrat.

L’accord de 7 milliards de dollars signé entre la Chine et la RDC mi-mars 2024 est une nouvelle preuve de l’importance de la transparence et de la divulgation des contrats miniers. Selon l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), ces deux éléments ont en effet contribué à augmenter de 4 milliards $ les revenus attendus de ce partenariat portant sur l’exploitation du cuivre et du cobalt.

Conclu en 2008, l’accord initial prévoyait en effet 3 milliards dans des infrastructures en RDC, mais sa divulgation a permis à plusieurs acteurs de la société civile de critiquer le déséquilibre dans les termes du contrat entre la partie congolaise et la partie chinoise. C’est le cas du comité local de l’ITIE en RDC qui a publié en décembre 2021 une étude dénonçant « un préjudice sans précédent dans l’histoire de la RDC ».

Non seulement les infrastructures essentielles (routes, hôpitaux, etc.) prévues n’ont pas été réalisées, mais les réserves de cuivre sur lesquelles la décision d’investissement a été prise ont été sous-évaluées. Ce constat a été confirmé quelques mois plus tard par un rapport de l’Inspection générale des Finances, montrant que la RDC n’a engrangé que 822 millions de dollars depuis la mise en œuvre de l’accord, contre près de 10 milliards de dollars de bénéfices pour les entreprises chinoises.

Ces critiques ont contribué à susciter le débat public autour du contrat « mines contre infrastructures », conduisant les autorités congolaises à demander sa renégociation. Sans la divulgation de ce contrat, l’État congolais n’aurait peut-être donc pas signé ce nouvel accord qui a permis d’obtenir 4 milliards de dollars supplémentaires qui seront principalement affectés à la construction d’environ 5 000 km de routes.

« En alignant ses efforts sur les priorités nationales, l’ITIE-RDC a tiré parti des divulgations de l’ITIE pour mener des analyses et stimuler le débat public, dans le but d’éclairer les politiques qui renforcent la mobilisation des revenus, assurent une distribution équitable des ressources et favorisent le développement durable », souligne un billet de blog publié le 25 mars par l’organisation.

Alors que le nouvel accord fait déjà l’objet de critiques de la société civile qui s’inquiète du secret ayant entouré les négociations et des termes toujours trop favorables à la partie chinoise, les bénéfices obtenus grâce aux précédents efforts de divulgation devraient inciter les autorités congolaises à poursuivre sur cette voie. Il s’agit notamment de rendre publique la méthode utilisée pour parvenir au nouveau chiffre de 7 milliards de dollars et d’associer davantage la société civile aux négociations sur les contrats miniers, à travers des consultations publiques par exemple.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Une société basée en Irlande veut rechercher du cuivre en Afrique

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Le potentiel minier africain attire chaque année de nouveaux investisseurs. Si les entreprises chinoises, canadiennes ou australiennes dominent le paysage, des groupes européens s’intéressent aussi au continent. En décembre 2023, l’un d’eux s’est associé à un spécialiste du secteur minier africain.

La junior minière irlandaise Unicorn Mineral Resources a annoncé le 2 avril son objectif d’inclure bientôt dans son portefeuille des projets de zinc, de plomb, de cuivre et d’argent en Afrique. Les deux régions visées sont l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, bien connues par Jason Brewer, le directeur exécutif de la société.

« Le type de minéralisation en métaux de base que nous avons exploré dans nos différents projets irlandais présente de fortes analogies avec celui que l’on trouve dans de nombreux projets de cuivre, de plomb et de zinc à haute teneur situés en Afrique de l’Est et en Afrique australe », explique Patrick Doherty, président d’Unicorn, précisant que la société s’appuiera sur l’expérience de M. Brewer pour mener les projets identifiés vers la production.

Pour rappel, Jason Brewer est l’actuel PDG de Marula Mining, une compagnie active sur les minéraux critiques en Tanzanie, au Kenya et en Afrique du Sud. Il a rejoint Unicorn en décembre dernier, afin d’aider la société à identifier de nouvelles opportunités d’investissement minier. La junior minière irlandaise a mené récemment un examen technique sur des projets prometteurs sur le continent et devrait annoncer au cours des prochaines semaines des acquisitions de projets et nouveaux investissements.

Source : Agence Ecofin

RDC : Electra Battery Materials approvisionnera son usine avec du cobalt congolais dès 2026

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Bien qu’il soit le premier producteur mondial de cobalt, la RDC ne le transforme que très peu, exportant une large partie de sa production vers les raffineries chinoises. Pour réduire la dépendance envers Pékin, les pays occidentaux signent des accords pour raffiner le cobalt congolais sur leur sol.

En RDC, Electra Battery Materials a annoncé le 2 avril la signature d’un accord avec le luxembourgeois Eurasian Resources Group (ERG) pour s’approvisionner en cobalt. ERG livrera ainsi au groupe canadien 3 000 tonnes d’hydroxyde de cobalt par an dès 2026, depuis son exploitation congolaise Metalkol, afin d’alimenter une raffinerie au nord de Toronto.

Cet accord s’inscrit dans la stratégie des États-Unis visant à sécuriser leur approvisionnement en minéraux essentiels à la transition énergétique, puisque la principale utilisation du cobalt est en tant que matériau pour les batteries de véhicules électriques (VE). L’accord conclu avec ERG est d’ailleurs déclaré conforme par Electra à la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) qui offre notamment une subvention à l’achat de véhicules électriques. L’usine d’Electra devrait fournir suffisamment de cobalt pour alimenter jusqu’à 1,5 million de véhicules par an.

« La raffinerie canadienne d’Electra occupe une position unique en tant que première raffinerie de sulfate de cobalt d’Amérique du Nord, avec des matières premières conformes à l’IRA pour répondre à la demande croissante de VE. Nous sommes très fiers d’avoir ERG, l’un des meilleurs fournisseurs d’hydroxyde de cobalt au monde, comme partenaire », a commenté Trent Mell, PDG d’Electra.

Pour rappel, la RDC est le premier producteur mondial de cobalt. Le pays est en revanche peu présent à l’étape de la transformation tandis que la Chine domine le raffinage du métal.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Le Nigeria n’accordera des licences minières qu’aux compagnies qui transforment localement leur production

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Alors que la valeur de l’ensemble des minéraux solides présents dans le sous-sol nigérian est estimée à 700 milliards de dollars, le secteur ne représente que 0,45% du PIB du pays dont l’économie reste largement dépendante des cours du brut sur le marché international. 

Le Nigeria n’accordera de nouveaux permis d’exploitation minière qu’aux compagnies qui présenteront un plan de transformation locale des minerais, conformément à de nouvelles lignes directrices en cours d’élaboration, a annoncé le porte-parole du ministre nigérian du Développement des minéraux solides, Segun Tomori, le jeudi 28 mars 2024.

« Le Nigeria offrira des incitations aux investisseurs, notamment des exonérations fiscales sur l’importation d’équipements miniers, facilitera l’obtention de licences de production d’électricité, autorisera le rapatriement total des bénéfices et renforcera la sécurité. En échange, nous devons examiner leurs projets d’installation d’une usine et la manière dont ils ajouteront de la valeur à l’économie nigériane », a-t-il déclaré, sans préciser les délais d’entrée en vigueur des nouvelles mesures.

Selon des données officielles, le Nigeria héberge 44 minéraux solides dont l’or, le minerai de fer, le charbon, l’étain, le zinc, le nickel et le lithium. Ces minéraux sont répartis sur plus de 500 sites répertoriés. Certains d’entre eux existent en abondance dans le sous-sol. C’est notamment le cas du minerai de fer dont les réserves du pays sont évaluées à 2 milliards de tonnes. En outre, les ressources de charbon sont estimées à plusieurs milliards de tonnes, alors que des minéraux comme l’or et l’étain seraient également présentes en quantités importantes.

La valeur de l’ensemble des ressources minérales solides présentes dans le sous-sol du pays le plus peuplé du continent est estimée à 700 milliards de dollars, selon des officiels nigérians. Le secteur n’a cependant contribué qu’à 0,45% du PIB en 2020, d’après les calculs de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Dans le cadre de sa stratégie visant à accroître la contribution du secteur minier à l’économie, le gouvernement nigérian prévoit de délivrer de nouvelles licences minières et d’offrir aux investisseurs une participation de 75% au moins dans la Nigerian Solid Minerals Corp, une compagnie dédiée aux minéraux solides qui aura pour mission d’exploiter l’énorme potentiel minier du pays. Il a également mis en place une unité de sécurité spéciale chargée de lutter contre les mineurs illégaux, tout en entamant la réglementation des activités des mineurs artisanaux en les regroupant dans des coopératives.

Source : Agence Ecofin

Le canadien Aya Gold & Silver veut augmenter de 60 % sa production d’argent au Maroc en 2024

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Zgounder est l’une des plus grandes mines marocaines d’argent. Avec 1,97 million d’onces livrées en 2023, elle contribue largement au statut du royaume chérifien comme premier producteur africain du métal précieux.

Aya Gold & Silver vise une production de 2,6 à 3,2 millions d’onces à la mine d’argent Zgounder en 2024. C’est l’annonce faite le 28 mars par la compagnie canadienne à l’occasion de la publication de ses résultats opérationnels et financiers de 2023, révélant notamment la production de 1,97 million d’onces d’argent par l’actif situé au Maroc.

Si ces prévisions se concrétisent, la production d’argent à Zgounder devrait augmenter de 32 à 62 % en glissement annuel, contre une hausse de seulement 5 % en 2022. Cette croissance escomptée s’explique par la réussite du projet d’agrandissement qui devrait s’achever au deuxième trimestre de l’année et permettre à terme de quadrupler la capacité de production annuelle de la mine à 8 millions d’onces.

« 2023 a été une année de croissance stratégique et d’investissements au cours de laquelle nous avons atteint ou dépassé nos objectifs […]. Nous prévoyons que nos équipes dévouées atteindront la pleine production à Zgounder avant la fin de l’année », a commenté Benoit La Salle, PDG de la compagnie.

Pour rappel, Zgounder contribue largement au statut du Maroc comme premier producteur africain d’argent et sa montée en puissance devrait renforcer la place du royaume chérifien sur le marché mondial. En 2023, la mine a généré 42,8 millions $ de revenus, en hausse de 12 % en glissement annuel.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Mali : Hainan Mining négocie l’achat de 100 % de la production de la future mine de lithium Bougouni

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Sur une durée de vie de 8,5 ans, la future mine de lithium Bougouni peut livrer environ 2 millions de tonnes de spodumène. Les travaux de construction sont cofinancés par le chinois Hainan Mining.

La compagnie minière britannique Kodal Minerals a annoncé le 28 janvier la rupture d’un accord donnant à Suay Chin International, un droit de premier refus sur 80 % de la production de spodumène du projet de lithium Bougouni. La fin de cet accord permet au chinois Hainan Mining qui finance en partie les travaux de construction de la mine au Mali, de négocier l’achat de toute la future production.

Hainan Mining a déjà entamé des négociations pour la partie de la production (20 %) qui ne faisait pas auparavant partie de l’accord entre Kodal et Suay Chin. La société chinoise va désormais ouvrir de nouvelles discussions pour les 80 % restants, lui assurant potentiellement un approvisionnement d’environ 2 millions de tonnes de spodumène sur 8,5 ans. Cela correspond à la production de la phase 1 de la mine Bougouni.

« Nos négociations avec notre partenaire de coentreprise Hainan nous assurent que nous obtiendrons le prix optimal du marché pour notre spodumène sans aucune remise et nous sommes maintenant confiants d’atteindre ce résultat positif pour tous nos produits de Bougouni », explique Bernard Aylward, PDG de Kodal Minerals.

Pour rappel, le projet Bougouni est détenu par Kodal Mining UK Limited, une coentreprise contrôlée à 51 % par Hainan Mining et à 49 % par Kodal. La mine malienne devrait entrer en production d’ici fin 2024.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Congo-Brazzaville : pourparlers entre Kore Potash et Power China pour construire une mine de potasse

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En République du Congo, le secteur minier est peu développé malgré d’immenses ressources minérales. Leur exploitation au cours des années à venir pourrait contribuer à diversifier l’économie nationale.

En République du Congo, Kore Potash vise la signature d’un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction pour son projet de potasse Kola, au 2ème trimestre 2024. C’est ce qu’a annoncé la société minière constituée au Royaume-Uni dans ses résultats financiers publiés fin mars, précisant que des discussions sont en cours avec le groupe Power China qui a soumis une proposition en février.

Selon un accord conclu en juin 2022 avec Power China, la société doit développer une usine de traitement de 2,2 millions de tonnes pour exploiter la mine sur 31 ans. L’investissement initial nécessaire est évalué à 1,83 milliard USD pour 40 mois de travaux de construction. Des négociations sont en cours depuis plusieurs mois pour mobiliser les fonds, mais aucune date n’a été donnée pour la décision finale d’investissement.

Si le projet Kola entre en production, il pourrait contribuer à transformer le visage du secteur minier en République du Congo, et accélérer la diversification d’une économie largement dominée par l’exploitation du pétrole. Des revenus annuels de 773 millions USD et un EBITDA de 583 millions USD, selon les estimations de Kore Potash.

Source : Agence Ecofin

Le 2ème producteur africain de cuivre va recevoir un nouvel investissement de la société IRH d’Abu Dhabi

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IRH a conclu en 2023 un accord pour investir au moins 1,1 milliard $ dans les activités de Mopani Copper Mines en Zambie. La société émiratie cherche à renforcer sa présence sur le cuivre zambien, en s’intéressant notamment à la mine de Lubambe.

La société International Resources Holding d’Abu Dhabi veut mettre en place 4 usines de traitement modulaires visant à produire du concentré de cuivre en Zambie. C’est l’annonce faite le 28 mars par Jubilee Metals, partenaire d’IRH sur le projet, précisant que plus de 20 000 tonnes de cuivre seront livrées par an, à partir du 2ème trimestre 2024.

Les deux partenaires ont formé une coentreprise détenue à 70% par IRH et 30% par Jubilee, après la signature d’un accord initial en décembre 2023. La coentreprise gérée par Jubilee traitera plus de 260 millions de tonnes de minerai de surface, dans 4 usines d’une capacité combinée de 2,4 millions de tonnes. Le projet s’inscrit dans la stratégie du groupe émirati consistant à développer rapidement un important portefeuille minier dans le 2ème producteur africain de cuivre.

Après avoir pris le contrôle de Mopani Copper Mines en 2023 dans le cadre d’un partenariat stratégique avec le gouvernement zambien, IRH s’intéresse en effet actuellement à la mine de cuivre Lubambe. Notons que cette ruée sur le cuivre zambien intervient alors que des entreprises du golfe persique, Émirats arabes unis et Arabie saoudite notamment, veulent investir dans les minéraux critiques en Afrique.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

La société Marula Mining consolide son portefeuille de métaux stratégiques en investissant dans le manganèse au Kenya

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Marula Mining a déjà investi dans plusieurs projets africains de métaux essentiels à la production de batteries pour véhicules électriques, avec le lithium en Afrique du Sud, ainsi que le cuivre et le graphite en Tanzanie. En 2023, la société a également créé une filiale au Kenya.

Marula Mining a annoncé le 1er mars la signature d’un accord avec Gems and Industrial Minerals Limited, pour investir dans la mine de manganèse Larisoro au Kenya, contre une participation commerciale de 60 %. Ce partenariat survient moins d’un an après la création dans le pays d’une filiale locale (Muchai Mining) destinée à investir dans les minéraux critiques.

Selon Jason Brewer, PDG de la société, cet investissement s’aligne avec sa stratégie dans le secteur des métaux de batterie. Il faut en effet souligner que le quatrième métal le plus utilisé au monde, principalement dans la sidérurgie, suscite un intérêt nouveau dans le cadre de la transition énergétique depuis quelques années.

Le secteur des batteries électriques représenterait ainsi 10 % de la demande mondiale de manganèse de haute pureté, et certains producteurs et futurs producteurs du continent tentent donc de se positionner sur ce segment.

Notons que Marula table sur une hausse de la production mensuelle de Larisoro à une fourchette comprise entre 5 000 et 10 000 tonnes. Contactée à propos de la capacité de production actuelle de la mine, Marula Mining n’a pas encore répondu au moment de la rédaction. Dans son communiqué, la compagnie indique simplement que l’exploitation a démarré à Larisoro en 2012, avec une production de manière intermittente au cours des 12 dernières années.

Pour augmenter la production, Marula devrait investir 1,5 million de dollars dans l’achat d’équipements d’extraction, de concassage et de traitement, sous réserve de la signature d’accords de partenariat technique et commercial d’ici la mi-mars 2024. La compagnie mène en parallèle des négociations avancées avec un négociant de matières premières basé en Europe pour lui vendre 100 % de la production.

Pour rappel, l’intérêt de Marula Mining pour le manganèse kenyan pourrait contribuer à l’atteinte des objectifs des autorités locales, qui veulent accroitre la contribution des Mines à l’économie, multipliant les initiatives pour attirer les investisseurs. Actuellement à moins de 1 %, la part des Mines dans le PIB peut atteindre 10 % d’ici 2030, selon les prévisions de la Chambre des Mines.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

Les ventes du plus grand producteur africain de diamants ont baissé de 25 % en 2023

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Le Botswana est le premier producteur africain de diamants. Dans le pays, le gouvernement exploite plusieurs mines, notamment en partenariat avec De Beers, dans le cadre d’une coentreprise dénommée Debswana. Cette dernière a produit 24,7 millions de carats en 2022.

Au Botswana, les ventes du premier producteur africain de diamants Debswana ont baissé de 25 % à 3,44 milliards $ en 2023. C’est ce que montrent des données de la Banque centrale du Botswana publiées le 29 février, et reflétant l’impact sur l’entreprise de la baisse de la demande et des prix sur le marché mondial des diamants, l’année dernière.

Ce ralentissement du marché a notamment obligé à mettre en place des restrictions sur l’offre afin de favoriser une remontée des prix. Alors que les producteurs ont rapporté ces derniers mois une légère amélioration sur le marché, notons que Debswana veut rester prudente cette année et envisage une réduction de sa production.

Pour rappel, Debswana est une coentreprise détenue à parts égales (50/50) par le gouvernement botswanais et De Beers. Un accord signé en juin 2023 oblige désormais la compagnie à vendre 30 % de sa production au négociant national de diamants au Botswana, Okavango Diamond Company, contre 25 % précédemment. Cette part devrait grimper progressivement à 50 % d’ici la fin de l’accord qui s’étend sur une décennie. Le reste de la production est vendu à De Beers.

Source : Agence Ecofin