Gold Fields détient des intérêts dans 4 mines d’or en Afrique, dont trois au Ghana et une en Afrique du Sud, son pays d’origine. La compagnie a enregistré une production attribuable de 2,4 millions d’onces en 2022, en légère hausse par rapport aux 2,34 millions d’onces de 2021.
La compagnie minière Gold Fields, basée en Afrique du Sud, vise une production d’or située entre 2,25 et 2,30 millions d’onces en 2023. C’est ce qu’elle a indiqué jeudi 23 février à l’occasion de la publication de ses résultats annuels, lesquels résultats mentionnent une production d’or attribuable de 2,4 millions d’onces en 2022.
Cette baisse est en partie liée à l’épuisement des réserves de deux des trois mines ghanéennes de la compagnie, en l’occurrence Damang et Asanko. La mine d’or Damang, détenue à 90 %, a ainsi rapporté 207 000 onces à Gold Fields en 2022, contre 229 000 onces en 2021.
Quant à Asanko, une coentreprise avec le canadien Galiano qui en est l’opérateur, la production attribuable à Gold Fields a baissé de 19 % en glissement annuel pour atteindre 76 700 onces en 2022. La contribution d’Asanko est d’ailleurs exclue cette année des prévisions de la compagnie sud-africaine.
Notons que les deux dernières mines africaines de Gold Fields, Tarkwa au Ghana et South Deep en Afrique du Sud, ont respectivement rapporté 478 400 onces et 316 200 onces, soit une production totale attribuable de 1,07 million d’onces pour la compagnie sur le continent. Le reste de la production attribuable à Gold Fields provient du Pérou et d’Australie.
Emiliano Tossou
Source: Agence Ecofin