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Contrairement à la Tanzanie continentale où la contribution des Mines au PIB devrait être de 10 % d’ici 2025, l’archipel de Zanzibar n’exploite pas de ressources minérales. Alors que son économie a été fragilisée par la pandémie de Covid-19, les autorités veulent y diversifier les sources de revenus.

Le gouvernement de l’archipel tanzanien de Zanzibar a signé le week-end dernier deux protocoles d’accord avec la société basée à Dubaï, Aseel Oilfield Services Limited. Selon la presse locale, l’un des protocoles d’accord porte sur la modernisation et l’amélioration de la capacité d’exploration minière dans l’archipel avec l’acquisition d’équipements et technologies de pointe.

« Ces outils de pointe amélioreront considérablement l’efficacité et la précision des processus d’exploration, accélérant l’identification et l’extraction de minéraux précieux, tout en ouvrant la voie à un avenir énergétique durable », a expliqué Iman Al Jabry, président de la société émiratie.

Il faut souligner que ce partenariat qui verra également Aseel Oilfield Services investir environ 340 millions de dollars dans un projet d’énergie éolienne, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de diversifier l’économie locale. Axée en majorité sur les services avec notamment le tourisme, l’économie de Zanzibar a en effet été fragilisée par la pandémie de Covid-19. Cela a poussé les autorités locales à développer une stratégie d’exploitation des ressources naturelles, dont le pétrole, le gaz et les ressources minérales.

Contrairement à son archipel situé dans l’océan Indien, rappelons que la Tanzanie continentale fait partie des grands pays miniers d’Afrique. Avec ses réserves d’or, de nickel, de graphite et de terres rares, le pays vise une contribution de 10 % des Mines au PIB d’ici 2025.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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