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La Zambie a saisi les actifs de Vedanta en 2019, accusant la compagnie de ne pas tenir ses promesses. Alors que la production nationale de cuivre baissera pour la troisième année consécutive en 2023, des investissements sont plus que jamais nécessaires dans le pays, notamment à Konkola.

Le géant minier anglo-indien Vedanta Resources est prêt à régler une dette de 250 millions de dollars due par son ancienne filiale Konkola Copper Mines à des fournisseurs en Zambie. C’est ce qu’a indiqué le milliardaire indien Anil Agarwal, dans une interview à Bloomberg.

Il s’agit d’un énième appel du pied de l’homme d’affaires, à qui appartient Vedanta, au gouvernement zambien. Lusaka a en effet repris à Vedanta les actifs de cuivre de Konkola Copper Mines en 2019, accusant la compagnie de ne pas tenir ses promesses d’investissements et de payer peu d’impôts. Depuis, Vedanta tente de négocier un retour dans le pays et a notamment promis investir 1 milliard de dollars pour doubler la production à Konkola.

Actuellement, les actifs de Konkola, puits miniers, fonderie et raffinerie, permettent de produire seulement 50 000 tonnes de cuivre. Le gouvernement dirigé par le président Hakainde Hichilema élu en 2021, s’est engagé à porter la production de cuivre jusqu’à 3 millions de tonnes d’ici la fin de la décennie. Pour cela, il doit notamment trouver le moyen d’augmenter les investissements miniers, à Konkola, mais aussi au niveau des actifs de Mopani rachetés à Glencore.

En attendant, la production de cuivre devrait enregistrer cette année une troisième baisse consécutive et atteindre, à 682 431 tonnes, son plus bas niveau depuis 14 ans.

Source : Agence Ecofin

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