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La Zambie est le deuxième producteur africain de cuivre, avec environ 700 000 tonnes attendues en 2023. Le pays veut plus que tripler ce chiffre d’ici 2030 et pourrait compter sur la contribution de certains projets pilotés par la société britannique Tertiary Minerals.

Tertiary Minerals est libérée de l’obligation d’effectuer des dépenses prédéfinies avant d’obtenir des participations dans deux licences de cuivre en Zambie. Dans un communiqué publié le 26 février, la société britannique indique détenir désormais 90 % d’intérêts dans les licences Mukai et Mushima North, grâce à un accord avec leur propriétaire initial.

Tertiary est en effet en partenariat avec la société zambienne Mwashia Resources sur des licences de cuivre et, en novembre 2022, a acquis 90 % d’intérêts dans la licence Jacks. Une nouvelle société est désormais créée pour rassembler les licences Jacks, Mukai et Mushima North sous une même entité. La société sera contrôlée à 90 % par une filiale locale de Tertiary et à 10 % par Mwashia. Les dépenses liées à la participation de 10 % de Mwashia seront assurées par Tertiary qui se fera rembourser une fois que les projets généreront des bénéfices.

« Ce nouvel accord simplifie la structure de notre entreprise en Zambie, fait progresser notre participation de 90 % dans les trois permis et crée un véhicule qui permettra aux partenaires de mieux envisager les approches de coentreprise de la part de tiers sur les permis », explique Patrick Cheetham, président exécutif de Tertiary.

Pour rappel, la Zambie cherche à plus que tripler sa production annuelle de cuivre d’ici 2030, à 3 millions de tonnes. Alors que le gouvernement compte surtout sur la réhabilitation et l’agrandissement de mines déjà existantes, de potentielles découvertes de cuivre sur les différents projets explorés dans le pays augmentent les chances d’atteindre cet objectif. Les projets de Tertiary Minerals s’inscrivent dans cette perspective.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin

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